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Saint-Macaire (Gironde)

Saint-Macaire (Sent Macari, en occitan[1]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Macaire
Saint-Macaire (Gironde)
La mairie (janv. 2010).
Blason de Saint-Macaire
Blason
Saint-Macaire (Gironde)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Gironde
Maire
Mandat
Cédric Gerbeau
2020-2026
Code postal 33490
Code commune 33435
Démographie
Gentilé Macariens
Population
municipale
2 035 hab. (2020 en diminution de 2,58 % par rapport à 2014)
Densité 1 137 hab./km2
Population
agglomération
9 390 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 44° 34′ 03″ nord, 0° 13′ 21″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 30 m
Superficie 1,79 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Macaire
(ville-centre)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de l'Entre-Deux-Mers
Législatives Douzième circonscription
Localisation
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Saint-Macaire
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Saint-Macaire
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Saint-Macaire
Liens
Site web www.saintmacaire.fr

    Géographie

    Topographie

    OpenStreetMap Limites de la commune.

    La commune de Saint-Macaire se situe sur la rive droite de la Garonne au niveau du fleuve où l'effet des marées s'estompe, à environ 47 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département et à 3,5 km au nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement[2].

    Le territoire communal est assez réduit puisqu'il ne couvre à peine que 179 hectares. Il est principalement constitué de vignobles (au nord et à la sortie ouest de la ville), de champs et de bois (au sud, notamment près du fleuve).

    La ville en elle-même est érigée sur un promontoire rocheux qui domine la plaine alluviale d'une trentaine de mètres. Saint-Macaire est constituée de deux entités : la ville ancienne, au sud, et la ville neuve, qui s'est principalement développée au nord de la vieille ville. Elle forme une agglomération avec les communes limitrophes de Saint-Maixant et Verdelais, l'unité urbaine de Saint-Macaire.

    La ville ancienne est de forme semi-hémisphérique, concentrée autour de l'église Saint-Sauveur, de l'ancien prieuré et de l'emplacement de l'ancien château fort (aujourd'hui détruit). Le plan du quartier en forme d'arêtes de poisson permet d'envisager une origine médiévale. Entourée de remparts, la ville est encadrée par deux faubourgs apparus au Moyen Âge et eux-mêmes protégés par des murailles : le faubourg du Thuron, à l'est et Rendesse, à l'ouest.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes en sont, en rive droite (nord) de la Garonne, Le Pian-sur-Garonne au nord-est et à l’est, Saint-Maixant au nord-ouest ; en rive gauche (sud), se trouvent Saint-Pierre-de-Mons au sud-est et Langon au sud-ouest. Les communes limitrophes sont Le Pian-sur-Garonne, Langon, Saint-Maixant et Saint-Pierre-de-Mons.

    Communes limitrophes de Saint-Macaire[3]
    Saint-Maixant Le Pian-sur-Garonne
    Saint-Macaire


    Langon
    Rive gauche de la Garonne

    Saint-Pierre-de-Mons

    Voies de communication et transports

    Le principal axe de communication autour duquel s'organise Saint-Macaire est la route départementale D1113, ancienne RN 113, de Bordeaux à Toulouse, dont le trajet se situe juste au nord de la ville neuve et qui mène à Langon vers l'ouest et à La Réole vers l'est. L'autoroute la plus proche est l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) dont l'accès no 3, dit de Langon, est distant de 4,5 km par la route vers le sud-ouest.

    L'accès no 1 dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 16 km vers le sud.

    La commune est desservie par la SNCF à la gare de Saint-Macaire sur la ligne Bordeaux - Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.

    Hydrographie

    La Garonne, dont le cours a longtemps baigné la façade méridionale de la ville, s'est désormais retirée 250 mètres plus au sud.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 814 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sauternes », sur la commune de Sauternes, mise en service en 1896[10] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[11] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 825,2 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 45 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[14], à 13,8 °C pour 1981-2010[15], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Macaire est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [17] - [18] - [19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Macaire, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[20] et 9 390 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[21] - [22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[23] - [24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,4 %), zones urbanisées (39,6 %), eaux continentales[Note 7] (14,2 %), cultures permanentes (1,6 %), terres arables (0,2 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Macaire est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne, le ruisseau de Grusson et le ruisseau de Brion. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1991, 1995, 1997, 1999, 2009, 2019 et 2021[28] - [26].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des éboulements, chutes de pierres et de blocs[29]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[30].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Macaire.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 740 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 740 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[26].

    Toponymie

    L'hagiotoponyme de la ville vient du grec Makarios qui signifie « le Bienheureux Â». Makarios est un moine qui serait venu évangéliser l'Aquitaine sur ordre de saint Martin de Tours en compagnie de Cassien et de Victor. Il mourut au début du Ve siècle dans la cité de Ligéna, rebaptisée ensuite Saint-Macaire.

    • Nom latin : Ligéna, de Aliénigena, la « cité des étrangers »
    • Nom gascon : Sent Macari[32]

    Histoire

    OpenStreetMap Plan de l'ancienne ville

    Antiquité

    Le site de Saint-Macaire a abrité durant l'Antiquité un établissement gallo-romain du nom de Ligena, en lien étroit avec la rive opposée de la Garonne. Mais la nature exacte du site antique demeure incertaine : en dehors du fait que le toponyme de Ligena n'apparaisse pas sur la table de Peutinger (carte recensant toutes les routes de l'Empire romain), aucune découverte archéologique notable ne nous permet de déterminer l'importance ou la configuration de l'habitat gallo-romain.

    L'existence de celui-ci est en revanche certain, puisque l'on sait qu'au Ve siècle, Macaire, le moine grec itinérant proche de saint Martin, se fixa à Ligéna avec deux compagnons, Cassien et Victor, où s'élevait une chapelle dédiée à saint Laurent, édifiée par Paulin de Nole. Il y mourut en odeur de sainteté et fut inhumé dans l'église. La dédicace de l'église Saint-Laurent fut changée en Saint-Macaire. Le prieuré que Macaire avait fondé a été par la suite placé sous la dépendance de l'abbaye Sainte-Croix de Bordeaux.

    Découvertes archéologiques

    • François Jouannet et Léo Drouyn ont signalé des mosaïques et des fondations en briques dans le jardin du prieuré où des religieux avaient trouvé antérieurement des vases et des médailles.
    • Un niveau antique a été décrit lors des fouilles de 1967 dans la galerie septentrionale, comportant deux absides et des sections de murs orthogonaux en petit appareil avec joints incisés au fer.
    • Dans un mur du parapet, place de l'église, en 1911, des pierres de réemploi avec inscriptions auraient été observées.
    • Une nécropole mérovingienne a réutilisé ce bâtiment comme en témoignent les trois sarcophages trapézoïdaux avec couvercle en bâtière, exposés dans la galerie sud du cloître[33].
    • 1967 : Réhabilitation de la portion du prieuré bénédictin réchappé des destructions du XIXe siècle
    • 1971 : Dégagement de l’aile orientale des bâtiments conventuels (J.-M. Billa)
    • 1974 : Sondage dans la galerie méridionale du cloître (J.-M. Billa)
    • 1975 : Fouille dans la galerie septentrionale attenante à la nef (J.-M. Billa)
    • 1977 : Fouille de la galerie orientale (J.-M. Billa)[34].

    La prospérité du Moyen Âge

    De Saint-Macaire à Bordeaux en 1716, par Hippolyte Mathis
    Plan de l'église et du monastère, en 1615

    Les sources sur la configuration de l'habitat – si habitat il y eut – sont ensuite quasi inexistantes en ce qui concerne la période du Haut Moyen Âge.

    C'est au XIe siècle qu'un bourg semble réellement se développer, grâce à la construction simultanée d'un château fort, sur ordre du duc d'Aquitaine, et d'un prieuré bénédictin. La plus ancienne mention de Saint-Macaire dans les sources écrites date de 1027, dans l'acte de donation du prieuré à l'abbaye Sainte-Croix de Bordeaux par le duc d'Aquitaine. En 1038, une église est édifiée à proximité du prieuré.

    Attirée par ces différents éléments polarisateurs (principalement par le prieuré), la population s'agglomère autour d'eux, formant ainsi un habitat groupé de forme semi-hémisphérique.

    Située dans une région agricole et en bordure de la Garonne, Saint-Macaire sert à la fois de marché et d'entrepôt pour les productions de son propre territoire agricole et de celui des petites communautés environnantes qui vivent dans son orbite. C'est par là en effet que transitent avant d'être expédiées par voie fluviale vers Bordeaux et les marchés d'exportation.

    Saint-Macaire exerce donc une influence sur toutes les communautés rurales de la rive droite qui lui sont contiguës, et fait office de bourg polarisateur, autour duquel se regroupent une dizaine de paroisses.

    Grâce à la Garonne, principal axe de communication et voie de commerce durant tout le Moyen Âge, Saint-Macaire connaît une expansion sans précédent, d'autant plus qu'elle bénéficie du convoité « privilège des vins » (droits péagers sur le vin cadurcien). Enrichie et embellie, la ville, désormais dotée de remparts, devient une véritable cité marchande, comptant plus de 5 000 habitants et surclassant sans difficulté le bourg voisin de Langon, située sur la rive gauche du fleuve. D’après l'historien M. Bochaca, la ville fut érigée en commune vers 1323-1324[35]. Elle avait néanmoins auparavant entretenu des rapports attestés avec le roi-duc, comme en 1294 lorsqu’Édouard Ier avait demandé par lettres aux représentants des communautés de Guyenne de la soutenir face au roi de France lors de la commise de celle-ci. Deux érudits locaux du XIXe siècle, R. Guinodie et D.A. Virac s’accorde à écrire que Saint-Macaire possédait un maire dès 1273, dont le nom serait apparu comme témoin dans un acte d’Édouard Ier concernant Libourne, lequel document mentionne certes un macarien mais sans préciser son éventuelle fonction[36] - [37]. Il est donc difficile de dater précisément le moment où la ville devint commune.

    Par la suite, Saint-Macaire devient « ville royale d'Angleterre » (1341). C'est donc sous protectorat anglais que Saint-Macaire connaît aux XIIIe et XIVe siècles sa plus grande période de prospérité.

    Située à la frontière des deux obédiences (anglaise et française), Saint-Macaire subit de plein fouet les ravages de la guerre de Cent Ans. Elle fut ainsi assiégée et prise par le duc d'Anjou en 1377, puis par l'armée bordelaise, d'obédience anglaise, en 1420 pour revenir dans le giron français à la fin de la guerre de Cent Ans (1453).

    En 1461, la ville célébra le mariage entre le fils de Gaston IV de Foix-Grailly et Madeleine de France, la sœur de Louis XI ; le roi lui-même fut présent aux noces. En , Louis XI confirma les libertés, les coutumes et les franchises de la commune, accordées par ses prédécesseurs[38].

    Le déclin des temps modernes

    Rue Amiral-Courbet
    Carte de Cassini, 1756

    Si le Moyen Âge fut florissant pour Saint-Macaire, l'époque moderne lui est en revanche bien moins favorable. La cité doit d'abord subir les affres des guerres de religion. En 1562, elle tombe ainsi aux mains du sire de Duras qui met à sac les établissements religieux.

    Le , autorisation est donnée aux jurats de Saint-Macaire de lever sur les habitants la somme de 280 livres pour acheter de l'artillerie et de la poudre[39].

    En 1575, Guy de Montferrand, seigneur de Langoiran, et Favas, tentent de prendre la ville (catholique) par surprise, par la Garonne[40].

    En 1577 en revanche, la ville résiste héroïquement à l'assaut mené par Favas pour le compte du roi de Navarre.

    Presque un siècle plus tard, en réaction à la Fronde, le duc d'Épernon s'empare de Saint-Macaire (1649), dont le château-fort est démantelé.

    La situation se détériore également sur le plan économique. Durant la Renaissance, la prospérité commerçante demeure bien réelle, comme en témoignent aujourd'hui les nombreuses maisons marchandes conservées dans la vieille ville. Mais à partir du XVIIe siècle, le lit de la Garonne se déplace sensiblement vers le sud, et n'arrose plus la ville : en 1658, la jurade est obligée de déplacer le port du quartier du Thuron (à l'est) au faubourg Rendesse (à l'ouest). Mais rien n'y fait et l'activité portuaire de Saint-Macaire périclite peu à peu.

    Attirés par Bordeaux, que le développement du commerce triangulaire rend bien plus attractif que le déclin du port macarien, la quasi-totalité des bourgeois de la ville quittent Saint-Macaire, ce qui ne fait qu'atténuer encore davantage le dynamisme de la ville.

    À la Révolution, la paroisse Saint-Martin (dénommée Saint-Sauveur jusqu'en 1736) de Saint-Macaire forme la commune de Saint-Macaire. La commune de Saint-Macaire est agrandie par la réunion d'une partie de la section sud-ouest de la commune du Pian-sur-Garonne et d'une partie de la section est de la commune de Saint-Maixant[41].

    À la fin du XVIIIe siècle, Saint-Macaire est désormais devenu un pôle artisanal. La ville semble connaître un regain d'activité, d'abord grâce à l'industrie de la pierre. Pour extraire de la pierre, de véritables carrières sont creusées dans le rocher soutenant la ville, et l'on en vient même à démanteler plusieurs monuments du bourg (notamment les remparts et le donjon du château). Les pierres ainsi obtenues sont ensuite vendues à Bordeaux, principalement, pour la construction de nouveaux bâtiments urbains (le Pont de Pierre de Bordeaux est ainsi construit en partie avec des pierres macariennes). Cependant, l'activité finit par s'estomper, d'une part parce que les carrières creusées sous la ville sont trop profondes et menacent d'effondrement plusieurs habitations, d'autre part parce que le démantèlement des monuments macariens finit par être interdit par la préfecture (1876).

    L'époque contemporaine, entre essoufflement et renouveau

    Accident du 24 septembre 1905 sur le viaduc Langon-St-Macaire.

    Au XIXe siècle se développe alors la tonnellerie, principale activité artisanale de la ville, dont vit Saint-Macaire jusqu'aux lendemains de la Première Guerre mondiale. En 1906, une grève de l'industrie tonnelière, générale à toute la Gironde, entraîne à Saint-Macaire (qui abrite le deuxième plus important syndicat ouvrier du département après Bordeaux) un véritable « blocus » de la ville par les artisans tonneliers. Le conflit, comme sa résolution violente (intervention de la police), marque définitivement le déchirement entre patrons et ouvriers, de même que le déclin progressif mais irrémédiable de l'activité tonnelière.

    Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, Saint-Macaire n'est plus qu'une agglomération secondaire, dont la population ne cesse de diminuer, et qui ne peut rivaliser avec le dynamisme langonnais.

    Dans les années 1980, la politique municipale, en parallèle à Histoire et tourisme (association bénévole créée en 1965, et rebaptisée depuis Mouvement pour la Sauvegarde et la Rénovation de Saint-Macaire), a pour objectif la revalorisation de la ville à travers son patrimoine historique et la réhabilitation de ses quartiers médiévaux.

    Chef-lieu de canton doté d'une gendarmerie, d'un centre de secours, d'un groupe scolaire (ainsi que d'un collège, sur la commune voisine du Pian), d'un bureau de poste, d'un hôtel et de plusieurs restaurants, Saint-Macaire peut aujourd'hui être raisonnablement considérée d'un point de vue économique comme une véritable ville. Sur le plan démographique, les différences des recensements de l'INSEE entre 1999 et 2008 témoignent d'un regain assez net de la population (+ 2,95 %), qui devrait être davantage accentué par la création à la sortie est de la ville de deux nouveaux lotissements.

    Politique et administration

    À partir des élections municipales de 1896, les socialistes entrent dans la municipalité de Saint-Macaire, ainsi qu'à Bègles et Cenon[42].

    Liste des maires

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1947 1965 Jean Thomas SFIO Conseiller général (1945-1949)
    1965 1983 Jean-François Poutays CNIP Conseiller général (1967-1979)
    1983 2008 Jean-Marie Billa PS, MDC, MRC Architecte
    2008 2020 Philippe Patanchon[43] DVG Professeur
    2020 En cours Cédric Gerbeau LREM Artisan

    Population et société

    Démographie

    Ses habitants sont appelés les Macariens[44].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[46].

    En 2020, la commune comptait 2 035 habitants[Note 8], en diminution de 2,58 % par rapport à 2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7501 4831 5431 4941 5821 5351 5131 5041 467
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4481 3812 1652 2182 2522 0232 1702 2492 283
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 1992 1522 0371 8121 7371 7051 6361 5051 618
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 6361 7671 6791 5871 4591 5411 6702 0072 088
    2020 - - - - - - - -
    2 035--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Cinésites : chaque année, au mois de juillet, Saint-Macaire organise une séance de cinéma gratuite en plein-air dans le cadre du festival Cinésites, dont le but est d'associer un film à un site patrimonial. Saint-Macaire participe au festival depuis ses débuts, en 1993.
    • La Balade nocturne : chaque année, durant l'une des premières nuits du mois d'août, Saint-Macaire organise une visite de la vieille ville, éclairée seulement par des flambeaux distribués aux participants. Cette manifestation a pour but de faire découvrir le patrimoine de la ville d'une façon originale.
    • Les Journées médiévales du Dropt : chaque année depuis l'an 2000, le dernier week-end du mois d'août, Saint-Macaire accueille une fête médiévale, qui propose plusieurs activités (défilés costumés, jeux, concours, marché artisan, banquet, bal). Cette fête clôt la série des Journées médiévales du Dropt, qui se déroulent durant tout l'été dans chacune des villes longeant la vallée du Dropt.
    • La Nuit du patrimoine : dans le cadre des journées européennes du patrimoine (mi-septembre), Saint-Macaire organise une visite guidée de la vieille ville, dont les rues sont traditionnellement éclairées par des milliers de bougies. Saint-Macaire, qui participe à cette manifestation depuis sa création (en 1989), est l'une des rares villes de France à ouvrir ses portes la nuit (avec entre autres Bordeaux, Bayonne ou Nancy).

    Économie

    Lieux et monuments

    Église paroissiale (et anciennement prieurale), construite en pierre de taille calcaire. Elle a été édifiée à l’emplacement de la chapelle Saint-Laurent érigée par Paulin de Nole.
    Construite en pierre calcaire, elle présente l'originalité de posséder une nef romane et un mode de couvrement gothique. Cette association des deux styles architecturaux résulte du retard pris par le chantier : entamé durant la période romane (une pierre de consécration datant de 1040 est remployée dans les murs de la nef), il s'acheva alors que la mode était passée au gothique.
    L’église possède un portail en bois sculpté (XIIIe siècle) ainsi que de nombreuses peintures murales très fournies (XIVe et XVe siècles).
    Elle fut restaurée au XIXe siècle.
    Principal pôle d'attraction de l’habitat, le prieuré bénédictin, construit en calcaire, a partiellement disparu : du bâtiment médiéval, il ne reste aujourd’hui que le cloître et l’aile méridionale. Restaurée bénévolement en 1963, celle-ci abritait le réfectoire, les cellules supérieures et les celliers inférieurs. Appuyé sur le rempart lui-même, au bord du rocher, le prieuré fut érigé sur un monastère antérieur et sur les vestiges d’un établissement gallo-romain.
    Grâce à la prospérité économique du bourg à partir du XIIe siècle, Saint-Macaire put se doter de puissants éléments de fortification.
    Aujourd'hui, plusieurs pans de remparts (XIIIe siècle) sont très bien conservés, notamment au pied de l'église et du prieuré (au niveau duquel la muraille fut doublée), ainsi que le long du faubourg Rendesse où la courtine est conservée dans son intégralité, à l'exception des tours et du fossé.
    Porte de Benauge.
    • Au nord, s'élève la Porte de Benauge (XIIIe siècle), principale porte d'accès à la vieille ville. Son nom provient du comte de Benauges, suzerain de la ville avant que celle-ci ne devienne une commune, et vers les terres duquel est orientée la porte.
    Symbole de l'autonomie du corps municipal (la première maison commune s'appuyait sur son flanc), la porte de Benauge devint peu à peu celle de la ville entière.
    • À la sortie du faubourg est, la Porte du Thuron (XIVe siècle), dotée d’une barbacane, protégeait le premier port de Saint-Macaire, ainsi que la rue qui le reliait à la place du marché. Un lavoir est installé en contrebas de la porte, à droite.
    • À l'opposé, au faubourg ouest, la Porte Rendesse (XIVe siècle) a gardé intact son aspect d'origine. Au XVIIe siècle, c'est à son pied qu'est installé le nouveau port.
    La place du marché (mercadiou en gascon) constitue le principal pôle laïc de la cité médiévale. De forme trapézoïdale, vaste de 1 500 m2, elle est encadrée par des arcades jumelées s’ouvrant au pied des maisons sur de véritables rues couvertes (qui au Moyen Âge abritaient les étals des marchands).
    • Maisons (du XIIIe au XVIIe siècles)
    La vieille ville possède encore de très nombreuses maisons médiévales, principalement des maisons de marchands. Bien conservées, elles sont chronologiquement réparties en deux groupes : celles datant des XIIIe et XIVe siècles (parmi lesquelles la maison Messidan, qui possède une cave voûtée exceptionnelle, dotée de deux piles axiales octogonales, à la manière d’une salle capitulaire), et celles datant des XVIe et XVIIe siècles (garnies de nombreuses fenêtres à meneaux) comme la demeure d'Ysabeau de Gassies reconstruite au XVIe siècle et qui présente d'intéressants éléments architecturaux tels que tour avec escalier à vis, cheminées d'époque, fenêtres à meneaux.
    Maison, rue Carnot ; Maison à baies géminées trilobées
    Surnommé « Château de Tardes Â» en raison d'une tour crénelée datant du XIXe siècle, il s'agit d'une maison forte médiévale (transformée en hôtel particulier à la Renaissance) comprenant jusqu'à 5 étages. Le bâtiment est doté d’une tour de desserte des niveaux qui débouche sur la cour intérieure.
    Riche demeure située place du marché, et utilisée comme relais de poste. Elle bénéficie pour cela d’une cour intérieure dotée en son fond d'écuries. Dotée d'une tour polygonale qui renferme un escalier à vis, elle fut aménagée au XXe siècle en musée régional de la Poste. La légende veut que Henri IV soit passé dans cette demeure.
    Maison attenante au Relais Henri IV, est et Maison attenante au Relais Henri IV, ouest
    • Couvent des Ursulines (XVIIe siècle)
    Face à la porte de la Benauge, un cimetière hors-les-murs était accompagné d'une chapelle Saint-Michel (XIVe siècle). Pillée par les huguenots, elle fut restaurée et agrandie par les ursulines, lorsque celles-ci ouvrirent un couvent à proximité (1626).
    Fermé à la Révolution, le couvent a été transformé de nos jours en maison de retraite.
    • Rue du Port-Nava (XVIIIe siècle)
    Rue pavée conduisant du monastère au premier port de la ville. Son pavement en calcaire, doté d'un caniveau central, devait faciliter le transit des charrettes. Une intersection sur la droite de la rue permet de descendre au lavoir dit de la Barrette.
    • Le port (1863)
    Troisième et dernier port macarien, le seul subsistant encore aujourd'hui. Il se présente sous la forme d'un quai pavé, le long de la Garonne, à 250 mètres au sud de la ville. Il fut abandonné au début du XXe siècle.
    • Théâtre de la Nature (1925)
    Kiosque à musique néo-classique, érigé en béton armé sur une place de la ville neuve. Il fut édifié pour répondre à la vitalité des activités musicales à Saint-Macaire durant les XIXe-XXe siècles.
    • Les Grottes (v. 1930)
    Galeries souterraines creusées dans le rocher soutenant la ville, lors des travaux d'extraction de la pierre, aux XVIIIe-XIXe siècles.
    Au début du XXe siècle, ces carrières furent réaménagées en un lieu de plaisir baptisé la « Guinguette des Grottes Â», et une esplanade de style néo-médiéval y fut annexée. Sauf manifestation exceptionnelle, les Grottes sont aujourd’hui fermées au public.
    • Les remparts, l'église Saint-Sauveur et le cloître.
      Les remparts, l'église Saint-Sauveur et le cloître.
    • Église Saint-Sauveur(cliché Mieusement, oct. 1883).
      Église Saint-Sauveur
      (cliché Mieusement, oct. 1883).
    • La porte de Benauge hors murs.
      La porte de Benauge hors murs.
    • La porte Thuron.
      La porte Thuron.
    • La porte Rendesse.
      La porte Rendesse.
    • Le relais Henri IV, place du Mercadiou.
      Le relais Henri IV, place du Mercadiou.
    • Arcades nord, place du Mercadiou.
      Arcades nord, place du Mercadiou.
    • Arcades sud, place du Mercadiou.
      Arcades sud, place du Mercadiou.
    • Le château de Tardes.
      Le château de Tardes.
    • Maison classée MH, 33 rue Carnot.
      Maison classée MH, 33 rue Carnot.
    • Hôtel particulier.
      Hôtel particulier.
    • Lavoir de la Barette.
      Lavoir de la Barette.

    Héraldique

    Blason de Saint-Macaire Blason
    De gueules à saint Macaire mitré et crossé d’or, cantonné de fleurs de lys d'or, les deux en chef posées en fasce et appointées, les deux en pointe posées en barre à dextre et en bande à senestre, accompagné de deux écussons cousus d’azur aux trois fleurs de lys d’or.
    Détails
    Officiel, présent sur le frontispice de la mairie[49].

    Logo et devise

    À l'instar du blason, le logotype représente saint Macaire.

    La devise de la ville est Olim Ligena nunc Sancti Macarii nomine urbs (« Autrefois Ligena maintenant ville au nom de Saint-Macaire »).

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Léo Drouyn, « Saint-Macaire et ses monuments », Bulletin monumental, t. 26,‎ , p. 537-565, 733-771 (lire en ligne)
    • Léo Drouyn, « Saint-Macaire », dans La Guienne militaire : histoire et description des villes fortifiées, forteresses et châteaux construits dans le pays qui constitue actuellement le département de la Gironde pendant la domination anglaise, t. 2, Bordeaux/Paris, L'auteur/Didron, (lire en ligne), p. 106-136
    • Le Patrimoine des Communes de la Gironde, t. II, Paris, Flohic éditions, , 1631 p. (ISBN 2-84234-125-2), p. 1314-1329 (p. 1314-1329)
    • Fabienne Modet, « À propos des paluds de la rive droite : Saint-Maixant, Saint-Macaire, de la difficulté d'entretenir une zone inondable. », L'Entre-deux-mers et son identité, vol. Actes du 8e colloque CLEM,‎ , p. 69-80 (ISBN 2-913568-26-2, lire en ligne).
    • Gérard Aubin, « Un chef-lieu de canton en quête de territoire : l'extension de la commune de Saint-Macaire aux dépens de celles de Pian et de Saint-Maixant (1839-1874) », L'Entre-deux-mers et son identité, vol. Actes du 8e colloque CLEM,‎ , p. 213-226 (ISBN 2-913568-26-2, lire en ligne).
    • Philippe Cougrand, Folies-Batignolles, Marseille, l'Écailler du Sud, , 259 p. (ISBN 2-914264-38-0, BNF 39045870)
    • Jean-Marie Billa (photogr. Caroline Perot & Guy-Marie Renié), Visiter Saint-Macaire, Bordeaux, Éditions Sud-Ouest, , 32 p. (ISBN 2-87901-592-8)
    • Philippe Cougrand, Garonne amère, Bordeaux, Pleine page, , 312 p. (ISBN 2-913406-40-8, présentation en ligne)
    • Ville de Bègles, Protestantisme au XVIIe siècle à Bègles, Ville de Bègles, 24 p. (lire en ligne), p. 21.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Diccionari toponimic occitan de Gironda », sur locongres.org (consulté le ).
    2. Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 41,4 km pour Bordeaux et 2,2 km pour Langon. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 27 juillet 2011.
    3. Saint-Macaire sur Géoportail, consulté le 17 mai 2015.
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Sauternes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Saint-Macaire et Sauternes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Sauternes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Saint-Macaire et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Unité urbaine 2020 de Saint-Macaire », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    21. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    26. « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Macaire », sur Géorisques (consulté le )
    27. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    28. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    29. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    30. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Macaire », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    31. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    32. Site Toponimia occitana.
    33. Hubert Sion, Académie des inscriptions et belles-lettres, Carte archéologique de la Gaule 33-1 : La Gironde, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, , 1re éd., 360 p. (ISBN 978-2-87754-028-5), p. 289..
    34. Mvivas, « SAINT-MACAIRE, prieuré Saint-Sauveur », sur ANR Corpus architecturae religiosae europeae (CARE)., (consulté le ).
    35. Michel Bochaca, « Banlieues et détroits municipaux : les espaces suburbains soumis à la juridiction des communes du Bordelais (XIIIe-XVe siècles) », Histoire, économie et société, 15e année, n°3. Banlieues et faubourgs,, , p. 353-385
    36. D.A. Virac, Recherches historiques sur la ville de Saint-Macaire, l’une des filleules de Bordeaux, Paris, Bordeaux, , 50 p.
    37. R. Guinodie, Histoire de Libourne et des autres villes et bourgs de son arrondissement, t.1., , p. 32 et pièce justificative n°III, p. 407.
    38. Lettres patentes de Louis XI, avril 1462..
    39. Arrêts du Parlement de Bordeaux, liasse 324, pièce 194.
    40. Communay, Essai généalogique sur les Montferrand de Guyenne, Librairie Veuve Moquet, Bordeaux, 1889.
    41. Historique des communes, p. 54, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 8 avril 2013.
    42. Alain Anziani, Cent ans de socialisme en Gironde, 1999; p. 22
    43. Commune de Saint-Macaire sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 27 juillet 2011.
    44. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 27 juillet 2011.
    45. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    46. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    47. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    49. Le blason de pierre de la mairie de Saint-Macaire.
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