Panda géant
Ailuropoda melanoleuca
RĂšgne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Classe | Mammalia |
Ordre | Carnivora |
Sous-ordre | Caniformia |
Famille | Ursidae |
Genre | Ailuropoda |
Répartition géographique
VU C2a(i);D1 : Vulnérable
Statut CITES
Statut CITES
Le panda gĂ©ant (Ailuropoda melanoleuca) est une espĂšce de mammifĂšres, habituellement classĂ©e dans la famille des ursidĂ©s (Ursidae), endĂ©mique de la Chine centrale. Il fait partie de l'ordre des Carnivores, mĂȘme si son rĂ©gime alimentaire est constituĂ© Ă 99 % de vĂ©gĂ©taux, principalement du bambou.
Il ne vit que dans le centre de la Chine, dans des rĂ©gions montagneuses recouvertes de forĂȘts d'altitude, des provinces du Sichuan et du Gansu (dans les rĂ©gions traditionnelles de l'Amdo et du Kham du Tibet oriental), ainsi qu'au Shaanxi, entre 1 000 et 4 000 mĂštres.
Jusqu'en 1901, le panda gĂ©ant Ă©tait connu par les anglophones sous le nom de « parti-coloured bear[2] ». Par la suite, il fut liĂ© au panda roux (Ailurus fulgens), avec lequel il possĂšde des caractĂ©ristiques communes comme le « sixiĂšme doigt » ou « faux pouce », qu'il partage Ă©galement avec Simocyon batalleri, l'ancĂȘtre europĂ©en d'il y a neuf millions d'annĂ©es du panda roux, ayant la taille d'un puma, retrouvĂ© Ă Batallones-1, prĂšs de Madrid[3]. Ailurus fulgens appartient en rĂ©alitĂ© Ă une autre famille, les Ailuridae, dans la superfamille des Musteloidea, qui comprend Ă©galement les belettes, les moufettes et les procyonidĂ©s.
Ătymologie et histoire de la nomenclature
Morphologiquement, son nom normalisĂ© chinois actuel, est « grand chat-ours » (性çç«, )[4]. En tibĂ©tain son nom signifie ours-panachĂ© (tibĂ©tain : àœàœŒàœàŒàœàŸČ, Wylie : dom khra).
Le nom de genre Ailuropoda vient du grec Î±áŒŽÎ»ÎżÏ ÏÎżÏ / ailouros, « chat » et de ÏÎżÏÏ, ÏοΎÏÏ / pous, podĂłs, « pied », soit « Ă pied de chat ».
LâĂ©pithĂšte spĂ©cifique melanoleuca en latin scientifique vient du grec ÎŒÎλαÏ, ÎŒÎÎ»Î±ÎœÎżÏ / mĂ©las, mĂ©lanos, « noir » et Î»Î”Ï ÎșÏÏ / leukĂłs, « blanc ».
Armand David (1826-1900) un missionnaire botaniste et zoologue collecta durant son sĂ©jour en Chine des milliers des spĂ©cimens de plantes et dâanimaux, non dĂ©crits par la botanique et la zoologie de son Ă©poque[5]. Il les prĂ©parait et envoyait par caisses entiĂšres au MusĂ©um national dâhistoire naturelle pour description et classification plus prĂ©cises[6]. Parmi les mammifĂšres, le pĂšre David est cĂ©lĂšbre pour sa dĂ©couverte du Panda gĂ©ant au Tibet oriental. Durant sa seconde mission dâexploration naturaliste en Chine centrale, il se fixa Ă Dengchigou, actuellement dans le xian de Baoxing[n 1], Ă 200 km Ă lâouest de Chengdu la capitale du Sichuan, dans une rĂ©gion dâethnie tibĂ©to-birmane Jiarong (au XIXe siĂšcle appelĂ©e en chinois Mantze èźæ manzu « barbare »).
Chez un chasseur local, il voit pour la premiĂšre fois la peau de ce qui semble ĂȘtre un ours blanc et noir de belle taille. Il charge des chasseurs indigĂšnes de lui en ramener un. Dix jours plus tard, le , ils lui apportent un jeune « ours blanc » selon leur terme, capturĂ© vivant et malheureusement tuĂ© pour la commoditĂ© du transport. Il note : « Le jeune ours blanc quâils me vendent fort cher, est tout blanc, Ă lâexception des quatre membres, des oreilles et du tour des yeux, qui sont dâun noir profond. Ces couleurs sont les mĂȘmes que celles de la peau adulte que jâai examinĂ©e lâautre jour chez le chasseur Li. Il sâagit donc dâune nouvelle espĂšce dâursidĂ© qui est trĂšs remarquable non seulement par sa couleur, mais encore par ses pattes velues en dessous et par dâautres caractĂšres »[5]. Il joindra Ă la caisse qui emportera lâanimal Ă Paris, une note descriptive
- « Ursus melanoleucus, provist. â un mĂąle adulte avec tous ses os, une jeune femelle avec son squelette aussi [âŠ] Il est trĂšs difficile de tuer cet ours et pour avoir ce vieux mĂąle que je vous envoie, douze ou quinze chasseurs ont dĂ» travailler pendant un demi-mois et sacrifier bon nombre de leurs chiens » (Armand David[5], )
Le zoologue Milne-Edwards du MusĂ©um national dâhistoire naturelle qui analysera la caisse envoyĂ©e par le pĂšre David indiquera
- « Lâanimal qui, sans contredit, prĂ©sente le plus dâintĂ©rĂȘt, est celui que M. lâabbĂ© David nous avait signalĂ© sous le nom dâUrsus melanoleucus. Par sa forme extĂ©rieure, il ressemble en effet beaucoup Ă un Ours, mais les caractĂšres ostĂ©ologiques et le systĂšme dentaire lâen distinguent nettement et le rapprochent des Pandas et des Ratons. Il doit constituer un genre nouveau que jâai appelĂ© Ailuropoda. »[7]
Description
Le panda géant est volumineux et massif : il pÚse de 80 à 125 kg, avec une moyenne de 105,5 kg ; il mesure de 1,50 à 1,80 mÚtre de longueur, avec une moyenne de 1,65 mÚtre[8]. Comme chez la majorité des grands mammifÚres, les femelles sont généralement plus petites et moins massives[9].
Le panda est noir et blanc. Il est majoritairement constituĂ© de blanc, avec les oreilles, les pattes et le contour des yeux noirs. Son pelage Ă©pais le protĂšge du froid des rĂ©gions de haute altitude oĂč il vit.
Le panda possÚde six doigts dont un « faux pouce » opposable à ses cinq doigts. PhénomÚne de convergence évolutive, il provient de la transformation d'un os du poignet modifié (l'os sésamoïde). Stephen Jay Gould a utilisé cette particularité anatomique comme un exemple de « bricolage évolutif » dans son essai Le Pouce du panda[10]. Ce pouce est une adaptation liée à l'alimentation (il sert notamment à attraper les tiges de bambou dont il se nourrit en grande quantité) ou au déplacement[11].
Herbivore, il a de puissantes dents, pour broyer les bambous. Il possĂšde 42 dents.
Son ouïe et son odorat sont trÚs fins : il utilise surtout ces deux sens pour s'orienter et se repérer. Sa vue, en revanche, est plutÎt médiocre : moins bonne que celle du chat ou de l'homme.
Exception
Le Panda de Qinling est une sous-espÚce de panda résidant uniquement dans les montagnes de Qinling en Chine a une altitude de 100 à 3 000 m[12]. Il se distingue notamment par sa fourrure ventrale brune.
En 2019, un panda albinos est photographié pour la premiÚre fois dans le sud-ouest de la Chine[13].
Taxonomie
La classification taxonomique précise du panda a longtemps été discutée. Ainsi, « dans le passé, le panda roux a été classé dans une famille séparée, les Ailuridae avec le panda géant », mais cette classification est aujourd'hui abandonnée au bénéfice d'un classement du Panda géant chez les ursidés, classification basée sur sa dentition, l'étude de son squelette et la génétique[14] - [15].
Autre classification devenue obsolĂšte, « tant le panda gĂ©ant [...] que petit panda roux (Ailurus fulgens) ont Ă©tĂ© regroupĂ©s dans le passĂ© comme procyonidĂ©s », la famille des ratons laveurs. MĂȘme si cette classification est Ă©galement abandonnĂ©e, elle rappelle que les ursidĂ©s et les procyonidĂ©s sont deux sous-groupes assez proches parmi les carnivora[16].
Deux sous-espÚces sont distinguées, la sous-espÚce type A. m. melanoleuca et A. m. qinlingensis, le panda de Qinling qui se trouve dans la province du Shaanxi.
Sa description tardive en Occident s'explique par son habitat situé dans des régions difficiles d'accÚs aux Européens avant le milieu du XIXe siÚcle.
DĂ©nominations en langue commune et classique
Daxiongmao en chinois moderne
Le nom chinois actuel de lâanimal est « grand chat-ours » 性çç«, [17]. Cette composition est pour le moins bizarre, puisqu'en chinois contemporain Ă©crit de gauche Ă droite, la tĂȘte (ou noyau) d'un syntagme nominal Ă©tant en fin (Ă droite), il sâagirait dâun chat ayant des qualitĂ©s dâours et non lâinverse.
Lâorigine de cette incohĂ©rence, viendrait selon le professeur Hu Jinchu èĄéŠç, dâune erreur de sens de lecture des caractĂšres[18]. Rappelons qu'ils peuvent se lire traditionnellement aussi bien verticalement de haut en bas, ou horizontalement de droite Ă gauche ou de gauche Ă droite (ordre qui sâest imposĂ© sur le continent dans les annĂ©es 1950, bien avant quâĂ Taiwan). Lorsque le , un grand panda a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© de lâUniversitĂ© de Chengdu au parc Beibei de Chongqing pour une exposition, on crĂ©a de toutes piĂšces un nom chinois. Ce nom Ă©crit horizontalement sur un panneau Ă©tait en chinois (et en anglais) « ç«ç », soit en lecture gauche-droite maoxiong[19], « ours-chat », ours ayant des caractĂ©ristiques du chat (peut -ĂȘtre une allusion au genre Ailuropoda « Ă pied de chat »). Mais les visiteurs qui avaient lâhabitude de lire les livres de droite Ă gauche et qui ne connaissaient pas l'animal, ont lu xiongmao « chat-ours ». Cet usage oral sâest par la suite imposĂ© en Chine.
Toutefois, lâordre inverse a Ă©tĂ© recommandĂ© Ă Taiwan. En , aprĂšs lâĂ©lection Ă la prĂ©sidence de Taiwan de Ma Ying-jeou, un prĂ©sident favorable Ă lâunification avec la Chine continentale, celle-ci offrit deux pandas gĂ©ants Tuan Tuan et Yuan Yuan Ă Taiwan. On fit alors valoir que le nom devait ĂȘtre rectifiĂ© : lâanimal Ă©tait un ours et pas un chat et devait ĂȘtre appelĂ© ç«ç maoxiong[20].
Jusqu'au dĂ©but du XXe siĂšcle, le panda gĂ©ant qui vit dans les forĂȘts de bambous de montagne, Ă hautes altitudes, loin des hommes Ă©tait peu connu des Chinois, Ă part des chasseurs locaux du Kham oriental qui lâappelaient baixiong çœç « ours blanc » dâaprĂšs le pĂšre David ou huaxiong è±ç « ours fleuri » pour les paysans du Sud Shaanxi[21] - [22].
Ă la suite de lâadoption dâun logo le reprĂ©sentant par le WWF, le panda devint rapidement une cĂ©lĂ©britĂ© mondiale, Ă la fin du XXe siĂšcle. Les autoritĂ©s politiques chinoises surent en tirer bĂ©nĂ©fice en pratiquant une diplomatie du panda. Il fut mĂȘme Ă©lu « TrĂ©sor national de la Chine »[23].
Mo en chinois classique
Pour ĂȘtre digne du titre, il ne restait plus quâĂ lâinsĂ©rer dans le cours de la longue histoire culturelle de la Chine. Toutefois si le panda avait un nom en chinois classique, il avait Ă©tĂ© oubliĂ©. Des Ă©rudits chinois comme le professeur Hu Jinchu[18] tentĂšrent alors de le rapporter Ă la multitude dâanimaux mythiques et de monstres Ă©tranges du « Classique des montagnes et des mers » (Shanhaijing)[24] et du « Classique des vers » (Shijing) ; pour lui, le panda gĂ©ant possĂšde plus de 30 dĂ©nominations dans la riche littĂ©rature chinoise.
Ă partir des annĂ©es 1970, certains[25] - [18] le reconnurent plus particuliĂšrement dans le plus ancien dictionnaire Er ya sous les traits de « èČ mo, le lĂ©opard blanc »[26]. Le Shuowen Jiezi, un dictionnaire de caractĂšres du IIe siĂšcle, dĂ©finit ainsi ce mĂȘme èČ mo: « comme un ours, de couleur jaune et noir, venant du Shu » (lâactuel Sichuan)[27] - [25]. Guo Pu éç (276-324) dans ses commentaires de Er ya, note comme le Shuowen que le èČ mo est « comme un ours, avec une petite tĂȘte, des pattes courtes, un mĂ©lange de noir et blanc ». Guo Pu prĂ©cise que ses os sont solides, qu'il peut manger du fer et du cuivre et quâil vit dans les monts Qionglai (situĂ©s dans le Sichuan)[25] - [28]. Au XVIe siĂšcle, le mĂ©decin Li Shizhen reprend Ă propos de èČ mo, les informations de la tradition et cite Su Song (1020-1101) « il est prĂ©sent Ă Qian, Ă Shu et sur le mont Emei. Le Mo a une trompe dâĂ©lĂ©phant, des yeux de rhinocĂ©ros, une queue de vache, et des pattes de tigre. Il mange les chaudrons des indigĂšnes » (Bencao gangmu[29]).
Une illustration chinoise sur bloc de bois donne une reprĂ©sentation quadripartite de lâanimal (en quatre parties associĂ©es Ă quatre animaux) tel que le poĂšte des Tang, Bai Juyi lâavait dĂ©crit au IXe siĂšcle et que Li Shizhen au XVIe siĂšcle avait repris. Le sinologue Abel-RĂ©musat (1788-1832) ayant trouvĂ© cette illustration de èČ mo dans une encyclopĂ©die chinoise, en a donnĂ© une reproduction dans le Journal asiatique[30] du (voir illustration ci-contre). Il y fait lâhypothĂšse hasardeuse quâil sâagirait dâun tapir oriental. Sachant qu'on peut Ă©tablir maintenant quâil nây a pas eu de tapir en Chine Ă lâĂ©poque historique[25], cette erreur eut cependant des consĂ©quences considĂ©rables. Donald Harper[25] montre quâau milieu du XIXe siĂšcle, pour les zoologues europĂ©ens et les dictionnaires bilingues chinois, mo dĂ©signait le tapir. Et Ă la fin du siĂšcle, cette hypothĂšse Ă©tait considĂ©rĂ©e comme un fait bien Ă©tabli par la science au Japon et en Chine. En 1885 au Japon, un manuel de zoologie et en 1915 en Chine un dictionnaire Ciyuan, interprĂštent mo èČ comme un tapir[25]. Les scientifiques chinois utilisĂšrent le caractĂšre mo èČ pour crĂ©er les noms de genre èČć± moshu Tapirus et de famille èČç§ moke Tapiridae et bien sĂ»r dâespĂšce 銏äŸèČ malai mo, Tapirus indicus. Les scientifiques japonais ont aussi utilisĂ© les kanas.
Dans un article trĂšs Ă©rudit et bien argumentĂ©, Donald Harper s'efforce d'Ă©tablir[25], avec la mĂȘme mĂ©thode philologique et historique que celle dâAbel-RĂ©musat (dit-il, page 187), quâil est possible maintenant, deux siĂšcles plus tard, de retrouver dans les textes anciens, la valeur de « grand panda » que èČ mo avait avant lâamnĂ©sie collective du XIXe siĂšcle.
En tibĂ©tain son nom signifie ours-panachĂ© (tibĂ©tain : àœàœŒàœàŒàœàŸČ, Wylie : dom khra).
Ăcologie et comportement
Mode de vie
« Le panda géant est confiné à la Chine du centre-sud. Actuellement, il se trouve dans certaines parties de six chaßnes de montagnes isolées (Minshan, Qinling, Qionglai, Liangshan, Daxiangling et Xiaoxiangling), dans les provinces du Gansu, du Shaanxi et du Sichuan (environ 75 % de la population habite la province du Sichuan). L'habitat du panda englobe environ 30 000 kilomÚtres carrés entre 102 et 108,3° de longitude est, et 28,2 à 34,1° de latitude nord[14] ».
Il habite des forĂȘts de bambous, un habitat qui n'a cessĂ© de rĂ©gresser au bĂ©nĂ©fice de l'agriculture, ne lui laissant aujourd'hui que des Ăźlots dispersĂ©s et isolĂ©s les uns des autres[14].
Alimentation
Le panda gĂ©ant est habituellement reprĂ©sentĂ© mangeant paisiblement du bambou plutĂŽt que chassant, ce qui ajoute Ă son image de l'innocence. En effet, bien que classĂ© parmi les Carnivores (classe des Carnivora)[14], cet animal se nourrit principalement de vĂ©gĂ©taux. MĂȘme s'il a Ă©tĂ© rapportĂ© qu'il mange Ă l'occasion des Ćufs et des insectes, son rĂ©gime alimentaire est constituĂ© Ă 99 % de vĂ©gĂ©taux, quasi uniquement de bambous (jusqu'Ă 20 kg par jour), bien que cette plante soit peu digeste[14], mais peut inclure ponctuellement d'autres vĂ©gĂ©taux, et mĂȘme un peu de viande (petits rongeurs, poissons[31]...). Son origine de Carnivore explique d'ailleurs qu'il dispose d'un systĂšme digestif capable de digĂ©rer de la viande[32]. Son microbiote serait plus proche de celui de ses homologues carnassiers ou omnivores, que de celui des herbivores stricts[33]. Il possĂšde peu des bactĂ©ries que l'on retrouve chez les herbivores, tels que les ruminants, qui dĂ©composent la cellulose, composant principal du bambou. Les scientifiques pensent que les pandas ont commencĂ© Ă manger du bambou Ă une Ă©poque lointaine oĂč les autres sources de nourriture sont devenues rares, et auraient vĂ©cu sur cette niche alimentaire depuis quatre millions d'annĂ©es[31].
Son faux pouce lui permet de cueillir et de tenir les tiges de bambou. Il passe prĂšs de 14 heures par jour Ă les mastiquer en raison de sa faible capacitĂ© Ă assimiler la cellulose (privĂ© de cĂŠcum, comme n'importe quel ursidĂ©, il ne peut en digĂ©rer que 17 %). Les pousses sont avalĂ©es tout entiĂšres, mais il ne garde que le cĆur et rejette l'Ă©corce. Le transit intestinal dure environ huit heures. Beaucoup de forĂȘts de bambous chinoises sont aujourd'hui exploitĂ©es par l'homme ou ont Ă©tĂ© dĂ©frichĂ©es pour devenir des terres cultivables. C'est une des raisons de la forte rĂ©gression de l'espĂšce, qui ne dispose plus de son aliment de base.
Le génome du panda a été séquencé par une équipe chinoise en 2010[32] : ses 21 000 gÚnes contiennent notamment tous ceux codant les enzymes caractéristiques d'un régime carnivore (typique des ursidés) mais celui qui code le récepteur de la saveur de l'umami est muté, ce qui pourrait rendre inactif ce récepteur sensible à la saveur des viandes, et ainsi expliquer en partie pourquoi le panda a un régime alimentaire essentiellement végétarien, alors qu'il est, du point de vue phylogénétique, un carnivore[32].
Reproduction
Les pandas atteignent une maturitĂ© sexuelle entre 5 ans et demi et 6 ans. Ils ne peuvent se reproduire que quelques jours par an, ce qui rend leur reproduction difficile. La durĂ©e de la gestation est d'environ 112 Ă 163 jours (137,5 jours en moyenne). La mĂšre peut donner naissance Ă un ou deux petits, rarement trois, avec une moyenne de 1,7 petit par portĂ©e[8]. Cependant celle-ci ne s'occupe que d'un seul petit et les autres meurent rapidement, peut-ĂȘtre parce que l'Ă©nergie nĂ©cessaire pour en Ă©lever plus est trop Ă©levĂ©e, mais le dĂ©bat n'est pas clos sur cette question. En ce qui concerne les animaux en captivitĂ©, afin d'Ă©viter cette perte, des chercheurs amĂ©ricains font actuellement des Ă©tudes sur le fait d'alterner les petits, ainsi la mĂšre s'occupe des deux petits sans s'en rendre compte. Ă sa naissance, le petit pĂšse Ă peine entre 85 et 140 grammes (110 grammes en moyenne), est rose, aveugle et sans fourrure, totalement dĂ©pendant de sa mĂšre ou d'un incubateur. La diffĂ©rence de poids entre un petit Ă la naissance et sa mĂšre est dans un rapport d'un sur 800 ou 900 (un sur 20 pour l'homme), le plus Ă©levĂ© des mammifĂšres placentaires, surpassĂ© seulement par les marsupiaux[8]'[34]. AprĂšs environ 46 semaines, le petit est totalement sevrĂ©, et il peut se dĂ©brouiller seul Ă environ 18 mois[8].
Ayant une fĂ©conditĂ© naturellement faible, ils ont aussi beaucoup de difficultĂ©s Ă se reproduire en captivitĂ©. Le mĂąle, avec sa nourriture Ă portĂ©e de main, prend l'habitude de ne pas faire d'efforts, mĂȘme pour se reproduire. Des problĂšmes psychologiques renforcent ce phĂ©nomĂšne. Au Centre de recherche sur la reproduction des pandas gĂ©ants Ă Chengdu (Chine), seulement 10 % d'entre eux s'accouplent, et seulement 30 % des femelles accouplĂ©es font des petits. Afin de sauvegarder cette espĂšce menacĂ©e, les zoos et les centres d'Ă©levage ont souvent recours Ă l'insĂ©mination artificielle. Les premiers succĂšs de cette technique ont Ă©tĂ© obtenus au zoo de PĂ©kin dĂšs 1978.
Longévité
L'espérance de vie en captivité est de 20-25 ans, le record de longévité étant détenu par Jia Jia, une femelle hébergée à l'Ocean Park Hong Kong, qui est morte à 38 ans le (l'équivalent de 100 années humaines)[35]. Dans la nature, la longévité de l'animal est mal connue, mais serait d'une quinzaine d'années[36].
Pathologie
Une femelle panda est morte en 2014 dans un zoo en Chine aprÚs des symptÎmes gastroentériques et respiratoires. La cause de la mort a été attribuée à une infection par Toxoplasma gondii, agent de la toxoplasmose, une maladie qui peut affecter la plupart des animaux à sang chaud et les humains[37].
Habitat et répartition
Leur habitat est rĂ©duit Ă six rĂ©gions dispersĂ©es en Chine, dans des forĂȘts de montagnes situĂ©es de 1 800 Ă 3 500 m dâaltitude.
Il y a, en 2014, 26 réserves[36] qui hébergent environ 60 % des 1 000[36] à 3 000[38] pandas survivants.
Au sein de ces parcs protĂ©gĂ©s comme en pleine nature, les animaux sont Ă©parpillĂ©s en minuscules groupes ne circulant pas librement dâune montagne Ă lâautre en raison des vallĂ©es occupĂ©es par lâhomme, ce qui ne favorise pas la reproduction.
Le panda géant et l'homme
Menaces et protection
Cette espÚce, trÚs menacée, figure sur la liste des espÚces de l'annexe I de la CITES (Convention sur le commerce international des espÚces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, dite convention de Washington).
En Chine, tuer un panda a longtemps été passible de peine de mort, mais cette peine a été remplacée par de la prison en 2010[39].
Une ambitieuse politique de protection a permis Ă lâespĂšce de se dĂ©velopper. En 2016, celle-ci est passĂ©e du statut « en danger » à « vulnĂ©rable » sur la liste rouge de lâUnion internationale pour la conservation de la nature. Les autoritĂ©s chinoises ont commencĂ© dĂšs les annĂ©es 1960 Ă crĂ©er des rĂ©serves afin de protĂ©ger les pandas[40].
Actuellement, il y a environ 2 000 pandas vivant à l'état sauvage, principalement dans les provinces de Sichuan et Shaanxi en Chine, et prÚs de 600 pandas vivant en captivité[41].
Ă l'Ă©tat sauvage
Leur habitat se rĂ©duit sans cesse, car les hommes abattent de plus en plus les forĂȘts pour le bois et l'agriculture, et il reste donc de moins en moins de bambous.
De plus, les pandas géants sont parfois tués pour leur pelage ou meurent dans des piÚges qui ont été placés pour attraper d'autres animaux. Le léopard des neiges peut aussi exercer une prédation, en particulier sur des jeunes[36].
Le bambou lui-mĂȘme reprĂ©sente un problĂšme pour la survie des pandas gĂ©ants. Une fois que le bambou fleurit â tous les 65 Ă 120 ans environ â il meurt, et il faut compter dix ans avant que de nouvelles pousses aient une taille suffisante pour servir de nourriture. Parfois, des forĂȘts entiĂšres de bambous disparaissent ainsi, et le panda n'a plus de quoi se nourrir. Autrefois, lors des pĂ©riodes de floraison grĂ©gaire, les pandas pouvaient migrer vers d'autres zones oĂč des cohortes de bambous non florifĂšres Ă©taient en phase de croissance. Cependant, la fragmentation du territoire induite par l'expansion de l'agriculture, empĂȘche dĂ©sormais les pandas de se dĂ©placer comme il le faisaient auparavant vers des zones de bambous en phase de vĂ©gĂ©tation. Ainsi, la menace principale pour la population de pandas est principalement liĂ©e Ă la destruction de leur habitat plutĂŽt qu'Ă la floraison grĂ©gaire des bambous[42].
La fragmentation de leur habitat est particuliĂšrement dangereuse pour les pandas, vu qu'ils doivent s'adapter aux cycles de vie des bambous. De petites populations isolĂ©es de pandas gĂ©ants, dont le rĂ©gime alimentaire se compose quasi exclusivement de diverses variĂ©tĂ©s de bambou que l'on trouve dans les hautes rĂ©gions montagneuses, sont confrontĂ©es Ă un risque de croisements d'animaux de mĂȘme souche. De tels croisements rĂ©duisent la rĂ©sistance aux maladies, l'adaptabilitĂ© aux changements environnementaux et les taux de reproduction.
Plusieurs projets de protection ont Ă©tĂ© mis en place, comprenant entre autres la crĂ©ation de 33 rĂ©serves rĂ©parties dans les provinces de Sichuan, Gansu et Shaanxi, en Chine, Ă lâest du plateau tibĂ©tain, oĂč vivent les pandas gĂ©ants.
Les programmes de protection du panda englobent aussi la formation de gardes spĂ©cialisĂ©s dans la lutte contre le braconnage, la mise au point de plans de gestion pour toutes les rĂ©serves, nouvelles et existantes, et la poursuite de lâĂ©tude des pandas sur le terrain.
En captivité
Su Lin est le premier panda capturĂ© et dĂ©placĂ© en dehors de son pays d'origine. L'animal, ĂągĂ© d'environ 9 semaines, est capturĂ© par l'exploratrice Ruth Harkness (en) en 1936[43] et amenĂ© en AmĂ©rique avant d'ĂȘtre achetĂ© par le zoo de Brookfield . Il mourut seulement deux ans plus tard d'une pneumonie, mais marqua le dĂ©but d'une vaste sĂ©rie de pandas emmenĂ©s de Chine Ă l'Ă©tranger[44].
Les pandas géants font l'objet d'un important programme d'élevage en captivité en Chine, et dans une moindre mesure dans d'autres pays. Les scientifiques chinois ont développé des techniques de fécondation artificielle pour contourner le principal problÚme concernant la reproduction des pandas géants : le fait que ceux-ci ne soient naturellement en chaleur que quelques jours par an.
« En 2005, 21 pandas, nés à la suite d'inséminations artificielles, ont survécu en Chine[45]. »
Hors de Chine, trĂšs peu de zoos en dĂ©tiennent (23 actuellement : trois aux Ătats-Unis, un au Mexique, un en Russie, un Ă Singapour, un en IndonĂ©sie, un en Espagne, un au Danemark, un en Autriche, un en Allemagne, un en Finlande, un en ThaĂŻlande, trois au Japon, un en Australie, un en France, un au Royaume-Uni, un en Belgique, un en Malaisie, un en CorĂ©e du Sud et un aux Pays-Bas[46]). Dans les annĂ©es 1970 et 80, plusieurs autres zoos (Paris, Londres, MoscouâŠ) avaient « leur » panda, gĂ©nĂ©ralement offert Ă titre de cadeau diplomatique par la Chine. Depuis 1984, les pandas acquis par des zoos Ă©trangers sont louĂ©s par le gouvernement chinois, Ă un prix trĂšs Ă©levĂ© (l'argent allant Ă un fonds de protection des pandas dans leur milieu naturel, sous la direction de la CITES[47]). De ce fait, trĂšs peu de zoos en possĂšdent, d'autant que le simple entretien de l'animal est trĂšs onĂ©reux, et que sa reproduction est exceptionnelle. Ainsi, le zoo d'Ueno prĂšs de Tokyo s'est vu prĂȘter en fĂ©vrier 2011 deux pandas pour dix ans, pour un prix de 950 000 dollars par an[48]. Le , deux pandas gĂ©ants, Yuan Zi et Huan Huan, ont Ă©tĂ© accueillis au ZooParc de Beauval, en Loir-et-Cher (France)[49], ils ont eu un petit Yuan Meng (« un souhait qui se rĂ©alise ») nĂ© le . Le , deux autres pandas gĂ©ants, Da Mao (le mĂąle) et Er Shun (la femelle), ont Ă©tĂ© accueillis au zoo de Toronto, au Canada, pour une pĂ©riode de cinq ans (2013-2018). Ils sont ensuite allĂ©s au zoo de Calgary et doivent y rester pendant cinq autres annĂ©es (2018-2023) pour enfin retourner en Chine. La femelle, Er Shun, a donnĂ© naissance Ă des jumeaux le . Ces jumeaux ont Ă©tĂ© nommĂ©s Jia Panpan (« Espoir canadien » en chinois) et Jia Yueyue (« Joie canadienne » en chinois).
Un autre couple de pandas géants, Xing Hui (le mùle) et Hao Hao (la femelle), est arrivé le au parc zoologique de Pairi Daiza, en province de Hainaut (Belgique) pour une période de quinze ans. Fécondée par insémination artificielle en , la femelle Hao Hao a donné naissance à un petit le [50]. Ce petit a été nommé Tian Bao (« Trésor du Ciel » en chinois). Le , à Pairi Daiza (en Belgique), la femelle Hao Hao donne à nouveau naissance à la suite d'une insémination effectuée en et cette fois-ci, elle accouche de faux jumeaux[51], un mùle nommé Bao Di et une femelle nommée Bao Mei.
Mythes
Il existe différents mythes à propos des taches noires du panda qui diffÚrent un peu selon les sources et le lieu d'origine.
Un mythe chinois populaire raconte qu'autrefois, les pandas Ă©taient complĂštement blancs, mais, qu'un jour, quand la plus jeune de quatre sĆurs mourut, les autres trempĂšrent les mains dans de la cendre en signe de deuil. En pleurant, ils se frottĂšrent les yeux pour essuyer leurs larmes, se consolĂšrent en entourant leurs bras autour d'eux et se bouchĂšrent les oreilles pour ne pas entendre les pleurs. Le mythe veut que ces taches de cendre soient restĂ©es sur leur fourrure.
Un autre mythe, provenant du Tibet, raconte que ce serait une bergÚre qui aurait sauvé d'un léopard un bébé panda qui se promenait avec sa mÚre. La bergÚre qui s'interposa pour défendre le jeune panda mourut, et tous les pandas, émus par son courage, pleurÚrent avec de la cendre dans les mains pour respecter les rites de l'endroit[52].
En réalité, les taches blanches du visage, du cou et du ventre du panda ont une fonction de camouflage, permettant au panda de se dissimuler dans la neige, pour ne laisser apparaßtre que ses yeux et ses oreilles. Les taches noires au niveau des oreilles seraient un signe de férocité, servant à effrayer les panthÚres des neiges et les chacals, et la tache noire autour des yeux pourrait permettre aux pandas de s'identifier[53].
Culture populaire
- Le panda a été choisi comme logo par l'association WWF qui se consacre à la protection de la nature, c'est une espÚce porte-drapeau pour la conservation de la faune.
- Il est reprĂ©sentĂ© depuis longtemps dans l'art ayant rapport avec la Chine, oĂč il occupe une place privilĂ©giĂ©e. Par exemple :
- la sĂ©rie de jeux vidĂ©o de combat Tekken oĂč Panda est la garde du corps de la combattante chinoise Ling Xiaoyu. Panda est une femelle panda dont le style de combat se rapproche de Kuma (ours qui est secrĂštement amoureux d'elle). Elle apparaĂźt dans Tekken 3, Tekken Tag Tournament, Tekken 4, Tekken 5, Tekken 5: Dark Resurrection, Tekken 6, Tekken Tag Tournament 2 et Tekken 7 ;
- les deux films d'animation japonais regroupés sous le titre Panda Petit Panda (1972-1973), réalisés par Hayao Miyazaki et Isao Takahata, ont un bébé panda pour personnage principal ;
- dans le manga Ranma Âœ de Rumiko Takahashi (publiĂ© en 1987-1996) et la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e d'animation qui en a Ă©tĂ© tirĂ©e Ă partir de 1989, le pĂšre de Ranma, Genma Saotome, qui est l'un des personnages principaux de l'histoire, se transforme en panda lorsqu'on l'asperge d'eau froide et redevient humain une fois aspergĂ© d'eau chaude. Expert en arts martiaux, il est capable de se battre sous ces deux formes ;
- le film d'animation américain Kung Fu Panda a pour personnage principal un panda se consacrant aux arts martiaux.
- Un célÚbre livre de Lynne Truss (en), intitulé Eats, Shoots and Leaves, est un essai sur l'importance de la ponctuation. Le titre fait référence à la définition du panda dans le dictionnaire en anglais qui, par simple ajout d'une virgule, la transforme de « mange des pousses et des feuilles » en « mange, tire et s'en va » (eats shoots and leaves devenant eats, shoots and leaves).
- Le Pouce du panda est un livre de Stephen Jay Gould, contenant un essai traitant de biologie de l'Ă©volution portant le mĂȘme titre.
- Little Panda est un film américain (également adapté en français sous le titre La Grande Aventure du Panda).
- Dans le jeu vidĂ©o Sly Raccoon, sorti en 2002, et premier jeu de la sĂ©rie du mĂȘme nom, le panda gĂ©ant est reprĂ©sentĂ© par le Panda King. Il est l'un des ennemis du hĂ©ros du jeu, Ă savoir Sly Cooper. Le Panda King est un expert dĂ©molisseur et un pyromane adepte des feux d'artifice. Il vit dans les montagnes de Kunlun, en Chine. Il apparaĂźt Ă©galement dans Sly 3, oĂč il intĂšgre le clan Cooper.
- Le jeu MMORPG World of Warcraft propose Ă ses joueurs, dans Mists of Pandaria, d'incarner un Pandaren, une race ayant les traits du panda.
- Dans sa chanson Pandi-Panda, Chantal Goya fait l'Ă©loge de la protection des pandas.
- Le chanteur allemand Cro a pour caractéristique de porter un masque de panda dans ses clips et sur scÚne.
- Dans le jeu vidéo Overlord II il est possible de rencontrer des pandas qui deviennent trÚs agressif si on touche à leur bambou[54], il faut alors utiliser des sbires verts pour les éliminer.
- Dans les MMORPG Dofus et Wakfu, il est possible d'incarner un « Pandawa », sorte de panda anthropomorphe.
- Le Panda fait aussi une apparition remarquĂ©e et est mĂȘme la cause d'une aventure au cĂŽtĂ© d'un autre animal protĂ©gĂ© : le Marsupilami dans la bande dessinĂ©e de Franquin-Batem-Greg Marsupilami tome 2 : Le BĂ©bĂ© du bout du monde. AprĂšs diverses aventures le Marsupilami et sa famille doivent sauver et s'occuper d'un bĂ©bĂ© Panda Ă©garĂ© en forĂȘt Palombienne.
- Le constructeur de voiture FIAT a dédié le nom Panda à une voiture citadine, la Fiat Panda.
- Tao Tao, série d'animation japonaise des années 1980, dont le personnage principal est un petit panda nommé Tao Tao.
- Anarchopanda est un personnage impliqué dans la grÚve étudiante québécoise de 2012.
- Les Pokémons PandespiÚgle et Pandarbare sont inspiré du Panda.
- Dans le manga Beastars de Paru Itagaki, Gohin est un panda travaillant notamment en tant que médecin et thérapeute au marché noir.
- Dans le manga Jujutsu Kaisen le personnage de Panda apparaßt, il s'agit d'un panda, bipÚde, parlant et possédant des super pouvoirs.
Notes
- La rĂ©gion xian de Baoxing Ă lâĂ©poque sâappelait Muping tusi ç©ćȘććž et dont le centre administratif Ă©tait la ville de Muping (ç©ćȘé Mupin zhen). Le pĂšre David employait la transcription française de Moupin, plutĂŽt pour dĂ©signer la rĂ©gion
Références
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- « Panda », sur Overlord Wiki (consulté le ).
Annexes
Articles connexes
Références taxinomiques
- (en) Référence Animal Diversity Web : espÚce Ailuropoda melanoleuca
- (fr+en) Référence ITIS : espÚce Ailuropoda melanoleuca (David, 1869)
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressources relatives au vivant :
- Global Biodiversity Information Facility
- (en) Animal Diversity Web
- (en) ARKive
- (cs + en) BioLib
- (en) Environmental Conservation Online System
- (en) Paleobiology Database
- (mul + en) iNaturalist
- (en) Interim Register of Marine and Nonmarine Genera
- (en) Mammal Species of the World
- (en) Species+
- (en) SystÚme d'information taxonomique intégré
- (en) Union internationale pour la conservation de la nature
- (en) Référence NCBI : espÚce Ailuropoda melanoleuca (taxons inclus)
- (en) Référence UICN : espÚce Ailuropoda melanoleuca (David, 1869) (consulté le )
- (en) Référence CITES : espÚce Ailuropoda melanoleuca (David, 1869) (+ répartition sur Species+) (consulté le )
- (en) Référence Fonds documentaire ARKive : Ailuropoda melanoleuca