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Mort de Nahel Merzouk

La mort de Nahel Merzouk, un adolescent franco-algérien de 17 ans, est causée par le tir d'un policier le aux abords de la place Nelson-Mandela, à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine (Île-de-France), alors que l'adolescent emmenait dans une voiture empruntée un jeune de 14 ans à un collège de la ville pour y passer le brevet.

Mort de Nahel Merzouk
Fait reproché Homicide volontaire
Pays Drapeau de la France France
Ville Nanterre
Lieu Place Nelson-Mandela
Date
Nombre de victimes 1

Cette mort est à l'origine d'une affaire judiciaire relançant le débat sur les violences policières et la question du racisme au sein de la police française.

Elle a aussi pour conséquence le déclenchement d'émeutes dans de nombreuses villes françaises ainsi qu'en Belgique et en Suisse, dont le bilan des dégâts matériels dépasse celui de 2005.

Les deux policiers présents invoquent un refus d'obtempérer et la légitime défense, deux allégations contestées par les deux passagers du véhicule et une avocate spécialisée et contredites par deux vidéos diffusées sur les réseaux sociaux puis dans les médias et mentionnées par le ministre de l'Intérieur.

Le policier auteur du tir à bout portant est mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention provisoire le .

Contexte

Loi sur l'usage des armes Ă  feu par la police

À la suite de l'affaire des policiers brûlés à Viry-Châtillon, la loi sur l'usage des armes à feu par les policiers est modifiée en [1] pour être alignée sur celle des gendarmes, autorisant les policiers à faire usage de leurs armes sur un véhicule « dont les occupants sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d’autrui » alors qu'ils devaient jusqu'alors justifier d'être en situation de légitime défense d'eux-mêmes ou autrui pour pouvoir faire usage de leurs armes[2] - [3].

Le terme « susceptible » laisse ainsi aux policiers la possibilité d'évaluer la situation, et rend l'appréciation ambiguë en leur permettant d'agir avant qu'un délit ne soit commis[3]. La loi de 2017, dite « loi Cazeneuve »[1], est critiquée par les groupes de défense des droits, qui affirment qu'elle élargit de manière dangereuse le cadre juridique permettant à un policier d'utiliser son arme à feu[4]. Le ministre de la Justice a indiqué ne pas être opposé une révision, dans les jours qui ont suivi la mort de Nahel Merzouk[1].

Le vote de la loi de 2017 s'est traduit par une forte inflation des cas de tirs mortels de policiers sur des véhicules en mouvement[5] : une étude statistique indépendante montre qu'ils sont multipliés par cinq entre avant et après le vote de la loi de 2017. L'inspection générale de la Police nationale (IGPN) reconnaît que la mortalité des tirs augmente de 2 à 13, chiffre aussi observé par le criminologue Sebastian Roché, spécialiste des polices dans l'Union européenne[6]. L'IGPN observe que le nombre total de tirs, mortels ou pas, reste constant, dans une fourchette de 137 à 170 entre 2016 et 2022[7] et Sebastian Roché que dans la gendarmerie, pas concernée par cette loi, les tirs mortels n'ont pas augmenté[8].

MĂŞme si les comparaisons avec les pays voisins sont dĂ©licates, car les catĂ©gories statistiques diffèrent, Sebastian RochĂ©, note, en dix ans en Allemagne, un seul tir mortel Ă  la suite d’un refus d'obtempĂ©rer[7] contre 13 pour la seule annĂ©e 2022 en France. Selon lui, 2 675 refus d'obtempĂ©rer graves (avec risque de mort ou de blessures) ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s en 2021 par la police nationale, avec 157 tirs, soit « 5,9 % des cas (...) risque tout Ă  fait important et pas un phĂ©nomène marginal ».

Racisme dans la police française

Le , la police française est mise en cause pour des faits de racisme et de discrimination raciale, cette fois par la porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, Ravina Shamdasani[9] - [10]. Emmanuel Macron y répond par un démenti du racisme systémique au sein de cette institution[11].

Selon un pointage fait par Reuters, la majorité des personnes abattues par la police en France depuis 2017 à la suite des refus d'obtempérer lors d'un contrôle de circulation sont « noires ou d'origine arabe »[12] - [13] - [14].

Protagonistes

Nahel Merzouk

Nahel Merzouk
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nationalités
Domicile
Formation
Lycée Louis-Blériot (d) ( - )
Collège Jean-Perrin (d)
Activités
Autres informations
Sport

NĂ© en , Nahel Merzouk est un adolescent franco-algĂ©rien de 17 ans[15] - [16] - [17], il n'a pas connu son père. Il a Ă©tudiĂ© au collège Jean-Perrin, puis au lycĂ©e Louis-BlĂ©riot de Suresnes, oĂą il Ă©tudiait la mĂ©canique. Après avoir arrĂŞtĂ© les cours au bout de six mois lors de l'annĂ©e scolaire 2022-2023[18] - [19], il travaillait comme livreur de pizzas[20]. Sa mort laisse derrière lui une mère divorcĂ©e qui n'avait que lui comme enfant[21] - [22]. Tous deux vivaient Ă  Nanterre, dans une barre de la citĂ© Pablo-Picasso oĂą il est « connu et apprĂ©ciĂ© pour sa gentillesse »[23], sa serviabilitĂ© et son humour, sa complicitĂ© avec sa mère[24], et il est jugĂ© dĂ©jĂ  « très mĂ»r pour son âge ».

Passionné de football et ex-joueur à l'Entente sportive de Nanterre, il pratique aussi le rugby à XIII depuis trois ans au club Les pirates de Nanterre[18], dont le président, par ailleurs fondateur de l’association Ovale Citoyen, œuvrant à l'insertion par le sport dans les quartiers défavorisés[18], souligne la « volonté de s’insérer socialement et professionnellement » d'un adolescent « à l’écoute et déterminé à s’en sortir », à l'écart de la drogue et de la délinquance[20]. Il est tiré au sort pour participer à Nanterre le au tournage du clip Ragnar, du rappeur Jul, publié sur YouTube en juin, qui comptabilisait plus de 4 millions de visionnages le jour de sa mort[25]. On l'y voit assis à gauche du rappeur en train d'effectuer son signe de ralliement à plusieurs reprises[26] - [25] - [27].

Âgé de 17 ans au moment de son arrestation, Nahel ne possède pas le permis de conduire (catégorie B), et n'a pas l'âge requis minimum pour conduire le véhicule où il se trouve, une Mercedes-Benz Classe A. L'âge minimum est fixé à 18 ans pour cette catégorie de permis[28].

Par ailleurs, il est connu des services judiciaires pour des délits routiers[29], mais les mentions au fichier des antécédents judiciaires ne figurent pas sur son casier judiciaire car il n'a pas fait l'objet d'une condamnation[30]. Cité en particulier cinq fois pour des refus d'obtempérer supposés entre 2021 et 2023, il n'est convoqué que pour l'un d'eux, en septembre 2023, devant le tribunal pour enfants, selon le procureur[31].

Florian M.

Le policier auteur du tir mortel est un motard de la direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC)[32].

Âgé de 38 ans, formé à l'École nationale de police de Sens, c'est un ancien militaire du 35e régiment d'infanterie ayant participé à la guerre d'Afghanistan[33] - [34].

Il reçoit plusieurs distinctions au cours de sa carrière, notamment deux du préfet de police Didier Lallement : pour ses actions de maintien de l'ordre lors du mouvement des Gilets jaunes en 2020, puis pour l'interpellation d'un auteur d'une séquestration et d'un vol à Bernes-sur-Oise en 2021[35]. Après la mort de Merzouk, il est présenté comme « très professionnel » par des collègues policiers, selon des témoignages recueillis par Le Figaro[36].

Passagers du véhicule

La connaissance des causes du décès du conducteur du véhicule et de la destination qu'il prenait avant de mourir est bouleversée par les témoignages de ses deux passagers, chacun des deux écrivant un texte envoyé au quotidien Le Parisien. Tous deux affirment que le conducteur n'a pas redémarré sciemment mais sous l'effet d'« environ trois coups de crosse » des policiers l'ayant « sonné »[36] et d'une menace de lui tirer « une balle dans la tête », l'amenant à « se protéger la tête », dans un mouvement qui lui a fait « lever le pied de la pédale du frein », le véhicule boîte de vitesses automatique n'ayant pas été placé sur la position « park ». Le passager à l'avant écrit le premier texte, publié le vendredi 30 juin, qu'il lit aussi dans un enregistrement diffusé sur les réseaux sociaux. Le second texte, publié le mardi 4 juillet, émane du passager à l'arrière[37] - [38], que Merzouk emmenait au collège de Nanterre pour y passer le brevet des collèges[37] - [38]. Son père, qui habite de l'autre côté de l'agglomération parisienne, l'a aidé à rédiger car il était encore choqué par le décès[37] - [38].

Faits

Version de la justice

D'après le procureur de la République de Nanterre, après avoir pris leur service, deux policiers motocyclistes de la DOPC remarquent une Mercedes-Benz Classe A (Type 177) AMG au boulevard Jacques Germain Soufflot avec une plaque d'immatriculation polonaise vers 7 h 55 qui circule à vive allure sur une voie de bus conduite par une personne de jeune âge apparent. Les motards activent leurs avertisseurs (sonores et lumineux) et indiquent au conducteur au niveau d'un feu rouge de stationner. Le véhicule redémarre et grille alors le feu rouge. Les deux motards continuent la course-poursuite sur plusieurs axes, traversant le rond-point des Droits de l'Homme, rue Pablo Neruda, rue des Trois Fontanot et enfin le boulevard de Pesaro, où ils activent de nouveau leurs gyrophares, en vain. Il est 8h16 quand les deux policiers avisent à la radio leurs collègues de la situation. Durant sa fuite, le véhicule effectue plusieurs infractions au code de la route, traversant notamment un passage piéton, mettant ainsi en danger un passant et un cycliste.

En raison d'un embouteillage, le véhicule est finalement contraint de s’arrêter au niveau du boulevard de la Défense. Les policiers mettent pied à terre et ordonnent au conducteur d'ouvrir sa vitre, ce qu'il exécute. Les deux policiers sortent leurs armes, les pointent sur le conducteur et lui demandent de couper le contact. Le véhicule redémarre et un des deux policiers fait feu une fois sur le conducteur. Le véhicule poursuit sa route avant de s’encastrer dans du mobilier urbain place Nelson Mandela à 8 h 19. Le passager arrière est interpellé à sa sortie du véhicule. Le passager avant droit a pris la fuite. Le policier auteur du tir prodigue les premiers secours au conducteur. Le décès est constaté à 9 h 15[39] - [40] - [41]. Les deux passagers du véhicule étaient deux mineurs, l'un âgé de 17 ans et l'autre âgé de 14 ans[42] - [43].

Les deux vidéos contredisant la version de la police

Le , le ministre de l'IntĂ©rieur GĂ©rald Darmanin dĂ©clare qu'en « aucun cas un geste comme celui-lĂ  ne peut se justifier, si jamais l'enquĂŞte devait confirmer les vidĂ©os que nous avons vues », faisant rĂ©fĂ©rence aux deux vidĂ©os diffusĂ©es la veille sur les rĂ©seaux sociaux puis par les mĂ©dias[44]. Une première vidĂ©o de 40 secondes, avec une première partie de 11 secondes, filmĂ©e par une passante, une apprentie, est diffusĂ©e une heure après le dĂ©cès par sa patronne Ă  qui elle l'a montrĂ©e[45], via Twitter[46] - [47] sans montage et dans son intĂ©gralitĂ©. Elle montre que les policiers sont avant et pendant le coup de feu sur l'accotement cĂ´tĂ© gauche de la voiture, pas devant elle, et qu'elle ne se dirige pas vers eux ne pouvant donc les blesser[48] - [49] - [50] ce qui « met Ă  mal » leur version[45]. Selon Le Monde, cette vidĂ©o, authentifiĂ©e par l'AFP, « devenue virale sur les rĂ©seaux sociaux, a littĂ©ralement balayĂ© les Ă©lĂ©ments de langage distillĂ©s d’abord par des sources policières reprises par certains mĂ©dias ». Dès le lendemain soir, elle affiche plus de 2,5 millions de vues[45].

Alors qu'on y voit un des policiers pointer son arme à bout portant, à l'horizontale, les médias y ont distingué une voix masculine crier « tu vas te prendre une balle dans la tête », sans que l'on puisse attribuer cette phrase — si elle s'avère exacte — à un policier ou l'autre[51] - [52]. Selon la version des policiers communiquée à l'IGPN et citée par France 2, il s'agissait d'une phrase finissant bien par « la tête », mais beaucoup plus courte, avec non pas sept mots mais trois avant : « Les mains derrière la tête »[53]. Deux fois avant cette phrase et une fois après, le policier aurait répété le mot « coupe ! » pour demander de couper le contact, ou « shoote ! », selon les deux passagers[54] - [37] - [38].

Quelques fractions de secondes avant ce dernier mot, la vidéo montre la voiture, équipée d'une boîte de vitesses automatique, repartir très lentement, roulant ensuite encore au pas lorsque le policier tire[51], à bout portant[55] - [45].

Une seconde vidéo, diffusée le soir de la mort de Nahel Merzouk, est diffusée par l'automobiliste situé dans la voiture devant[45] - [56], filmée dans son rétroviseur, en roulant, et ne dure que sept secondes[45] car l'image de l'accotement et de l'avant de la voiture de Merzouk s'éloigne progressivement[45] - [56]. Cette vidéo montre les coups donnés chacun à son tour par les deux policiers, à travers la vitre ouverte du conducteur, en se penchant à partir de l'accotement, a raconté le média Brut, dans une mise en forme du récit du passager sur le siège avant, illustrée par une combinaison des images des deux vidéos[56]. Comme sur la première vidéo, on y entend les policiers crier mais « sans pour autant comprendre ce qu'ils disent. On entend également des coups donnés par l'un des policiers à la voiture », a commenté Radio France en la diffusant[45].

Témoignage du passager âgé de 17 ans

Selon le passager âgé de 17 ans assis à l’avant de la voiture, elle n'est pas repartie en raison d'un refus d'obtempérer mais parce que le conducteur a lâché le frein juste après avoir été « sonné » par trois « coups de crosse » de révolver[57] successifs reçus des policiers, la boîte de vitesses automatique lançant alors elle-même, très lentement, le véhicule. Son témoignage, révélé le , coïncide avec les deux vidéos publiées trois jours plus tôt pour contredire la version policière sur deux points, légitime défense et refus d'obtempérer, mais aussi avec celui de l'autre passager.

Le , sans connaître encore cette version, l'avocate Alexia Descamps, spécialiste du droit routier interrogée par Sud Radio sur ces mêmes vidéos, avait estimé elle aussi que « ce qu'il s'est passé n'est pas du tout un refus d'obtempérer »[58]. La confusion trop fréquente entre « refus d’obtempérer et le tir sur des véhicules en mouvement » avait été épinglée par Fabien Jobard, directeur de recherches au CNRS, dès l'année de forte augmentation de décès dans ces situations en 2022 [59] dans Off-investigation, qui décide de republier cette enquête après la mort de Nahel Merzouk, en soulignant que les problèmes de formation des policiers et d'élargissement du droit de tirer qu'elle soulignait en 2022, toujours pas résolus, sont la cause de ce décès comme d'autres[59].

Dès qu'il se produit, le passager assis à l'avant avait fui dans la crainte d'être comme lui violenté ou tué. Il a diffusé le sur les réseaux sociaux un témoignage vocal enregistré, puis accordé une interview exclusive au Parisien, afin de « rétablir la vérité face à certaines informations qui circulent sur les réseaux sociaux »[57] et reprochent au conducteur d'avoir refusé d’obtempérer. Son témoignage précise que les policiers sont arrivés en courant et relate un enchaînement de menaces et de coups de crosse reçus des deux policiers chacun à son tour par un conducteur à la fois « sonné » et « terrorisé »[57], à travers la fenêtre qu'il avait ouverte à leur demande[57], confirmant la vidéo montrant que Nahel a reçu des coups des policiers se penchant tous les deux à partir de l'accotement, comme le raconte le média Brut par une mise en forme du récit de ce passager, illustrée par une combinaison des images des deux vidéos[56].

Ce témoin direct affirme que la violence du troisième coup a à la fois « sonné » et « paniqué » le conducteur, qui ne parvenait plus à parler[57], lui faisant lâcher la pédale de frein[57], conduisant la voiture à avancer, car la boîte de vitesses automatique[60] n'était pas sur « park »[56].

Le passager indique aussi que la Mercedes leur avait été prêtée[57] - [61], que les motards l'avaient repérée sur l'avenue Joliot-Curie quelques minutes seulement après le début de leur promenade[57] - [61]. Comme annoncé dans son texte, il se rend le à une convocation des enquêteurs pour répondre à leurs questions[57] - [61].

En diffusant son témoignage, BFM TV observe qu'il diffère de la version avancée par la police, et sur un autre point que la thèse du conducteur qui aurait foncé sur elle : le préfet de police Laurent Nuñez avait en effet dit sur le plateau de cette télévision, sans préciser que la boîte de vitesses est automatique : « le conducteur avait d'abord éteint le moteur, redémarré le véhicule, puis est parti. C'est dans ce contexte que le policier a fait usage de son arme à feu[61]. »

Témoignage du passager âgé de 14 ans

Le témoignage du passager qui se trouvait sur le siège arrière de la voiture, un texte transmis par son père au Parisien[37] - [38], car son fils est trop choqué pour s'exprimer ou regarder les vidéos[37], livre une version des faits similaire à celle de l'autre passager[37]. Le récit est celui d'Adam (nom d'emprunt), 14 ans, que Nahel Mezrouk a croisé ce matin-là sur la route[37] - [38] puis amené en voiture au collège de Nanterre où il devait passer les épreuves du brevet des collèges[37] - [38]. Il est, immédiatement après le décès, « violemment interpellé », malgré ses mains en l'air[37] - [62], via un croche-pied[62], puis menotté et « intimé de fermer sa gueule » lorsqu'il déclare n'avoir « rien fait »[37] - [38]. Son père, chef de chantier, habite à Créteil, à l'opposé dans l'agglomération parisienne[37] et son fils ne savait pas que Nahel n'avait que 17 ans et pas le permis de conduire[37]. Le texte d'Adam affirme, comme celui du passager avant, que le conducteur a reçu environ trois coups des policiers[38] avant la balle dans le cœur[37]. Le policier lui ayant lancé « qu'il allait lui mettre une balle dans la tête », il a tenté de « se protéger la tête » ce qui l'a amené à lâcher le frein avec son pied[37]. « Et le policier a dit à son collègue de tirer, et le coup est parti », ajoute le texte[37] - [38], amenant une accélération du véhicule[37].

Une fois menotté, Adam est placé dans la même voiture de police que les deux motards et entend leur conversation, l'un des deux disant à l'autre « qu'il n'aurait pas dû tirer car ils allaient faire un barrage plus loin »[37] - [38], moment où Adam comprend que Merzouk est mort. Placé ensuite en garde à vue, Adam est relâché « dès le début d'après-midi »[37]. Des amis à qui il s'est confié en sortant de garde à vue sont interviewés le surlendemain par la Web TV Blast[63].

EnquĂŞtes

Garde Ă  vue et information judiciaire

Le parquet de Nanterre ouvre deux enquêtes : la première pour « refus d'obtempérer » et « tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique » et une autre enquête ouverte pour « homicide volontaire par personne dépositaire de l'autorité publique », qui est confiée à l'Inspection générale de la Police nationale (IGPN)[64] - [65] - [66].

L'un des deux policiers est placé en garde à vue[51]. La garde à vue est prolongée le [67].

La DĂ©fenseure des droits, Claire HĂ©don, ouvre aussi une enquĂŞte[68].

À l'issue de la garde à vue, le procureur de la République de Nanterre, Pascal Prache, décide d’une information judiciaire pour « homicide volontaire ». Le policier est placé en détention provisoire le [69], « une décision rarissime dans ce genre d'affaire »[70] - [71].

Famille

La famille choisit trois avocats, Yassine Bouzrou, Jennifer Cambla et Abdelmadjid Benamara, pour les défendre[72]. Ces avocats déposent une demande de dépaysement judiciaire de l'affaire en soutenant que le parquet de Nanterre manque d'impartialité, car la personne en garde à vue est un policier de Nanterre[73].

Jennifer Cambla décrit l'événement comme une « exécution »[74] - [75]. La famille de la victime déclare le qu'elle va déposer plainte pour « faux en écriture publique » ainsi que « complicité » pour le deuxième policier qui est aux côtés du tireur[76].

Avocat du policier

Laurent-Franck Lienard, avocat du policier, considère que son client a « appliqué un tir qu’il a pensé nécessaire ». Il entend démontrer qu'il aurait respecté le droit. Il indique que le policier « ne se lève pas le matin pour tuer des gens. Il n’a pas voulu tuer ». Il a demandé « pardon à la famille de Nahel » pendant sa garde à vue[69].

Selon l'avocat, « Ce qu'il a fait était nécessaire, au moment où il l'a fait il a estimé que c'était nécessaire. C'est sa position et sa position est conforme au droit. En détention, il comprend qu'il sert de fusible »[77]. Au moment de l’interpellation, le seul objectif du fonctionnaire de police aurait été de stopper le véhicule. Il aurait décidé d’appliquer un tir vers le bas, mais le mouvement de la voiture sur son corps aurait fait que son geste remonte et que la balle touche une partie vitale. L'avocat déclare : « Jamais mon client n'a voulu tuer ce conducteur »[78].

RĂ©actions nationales

Mère de la victime

Mère de Nahel, sur une camionnette, lors de la marche blanche
Mounia Merzouk lors de la marche blanche.

La mère de Nahel, Mounia Merzouk, déclare quelques heures après la mort de son fils : « je n'en ai qu'un. C'était mon meilleur ami, c'était tout pour moi. Nous étions complices comme pas possible »[79] - [80]. Elle appelle à une marche blanche, qualifiée aussi de « marche de la révolte », à Nanterre le pour rendre hommage à son fils[81] - [82] et dont les mots d’ordre sont « de respecter et accompagner » la mère de la victime et « surtout d’éviter les heurts et affrontements avec les forces de l’ordre »[83]. Au cours de cette marche, elle déclare « je n’en veux pas à la police, j’en veux à une personne : celui qui a enlevé la vie de mon fils »[69]. Elle est prise pour cible sur les réseaux sociaux par une partie de l'extrême droite, remettant en doute la sincérité de son deuil mais sa réaction est comprise et défendue par des psychologues spécialistes du deuil[84].

Sportifs et artistes

Plusieurs personnalitĂ©s du sport, du cinĂ©ma et de la musique critiquent l'action des mĂ©dias et de la police dans cette affaire. Parmi elles, les footballeurs Kylian MbappĂ©, Jules KoundĂ©, Mike Maignan et AurĂ©lien Tchouameni[85] - [86], les rappeurs Rohff, SDM, Hamza, Kaaris, Jul, MĂ©dine, SCH, Kery James et Sadek[87] ainsi que l'acteur Omar Sy, le rĂ©alisateur Mathieu Kassovitz[88] et le journaliste Mehdi MaĂŻzi critiquent l'action de la police dans cette affaire[89]. Le rappeur Sadek annonce par ailleurs reverser un cachet de 9 000 euros Ă  la famille de la victime[87].

Syndicats minoritaires

Le syndicat France Police, proche de l'extrême droite, publie un tweet félicitant les deux policiers impliqués dans la mort de Nahel Merzouk et attaquant la victime et sa famille en ces termes : « bravo aux collègues qui ont ouvert le feu sur un jeune criminel de 17 ans (...) les seuls responsables de la mort de ce voyou sont ses parents, incapables d’éduquer leur fils ». Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin condamne ces propos et envisage la dissolution de France Police, présenté comme un « groupuscule »[90] - [91] - [92] car il pèse moins de 4 % aux élections professionnelles dans la police[90].

Gérald Darmanin annonce saisir la justice pour « apologie de la violence »[93] contre son secrétaire général Bruno Attal, ex-syndicaliste policier, révoqué de son administration en mars 2023[94], qui a déclaré après la mort de Nahel préférer « voir une racaille morte qu’un policier mort ». Personnalité politique d'extrême droite[95] - [65], il avait été candidat aux élections législatives de 2022 sous l'étiquette du parti Reconquête d'Éric Zemmour[96].

Gouvernement français

Le président de la République Emmanuel Macron juge « inexplicable » et « inexcusable » la mort de Nahel Merzouk[97]. L'Assemblée nationale observe une minute de silence « en mémoire de Nahel, en soutien à ses parents, et à ses proches »[98].

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin déclare que la vidéo filmée par un témoin de la scène est « extrêmement choquante » et « apparemment pas conforme à ce que nous souhaitons dans la police ». Il appelle toutefois au « respect de la présomption d'innocence » du policier mis en cause, ainsi qu'au calme[99].

Interpellée au Sénat par Pierre Laurent, la Première ministre Élisabeth Borne admet que les images diffusées « montrent une intervention qui n'est manifestement pas conforme aux règles d'engagement de nos forces de l'ordre », ajoutant que « la justice passera, personne ne doit en douter »[100].

Partis politiques français

David Guiraud et Manuel Bompard, députés La France insoumise, interviennent à propos de l'affaire[101] - [102].

Éric Ciotti, président du parti Les Républicains, prend aussi la parole à ce sujet[103].

Jordan Bardella, président du Rassemblement national[104].

Responsables religieux

Des responsables français de l'islam et de la religion catholique appellent à la justice et au calme ou condamnent les violences. Ainsi, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, communique dès le pour déclarer qu'il invite les fidèles musulmans « à faire entendre leur voix et à se mobiliser pacifiquement pour que la mémoire de Nahel soit respectée et pour que la justice soit rendue. [...] L'apaisement est le seul chemin possible et constructif pour accéder à la vérité et à la justice. »[105] - [106] - [107]

Ce message est transmis aux mosquées françaises et répété lors des khutbas. Le Conseil français du culte musulman[106] et le Conseil des mosquées du Rhône partagent un message similaire et condamnent les violences[105]. L'archevêque de Nanterre, Matthieu Rougé, appelle à rétablir un climat d’apaisement durable[108].

RĂ©actions internationales

Gouvernement algérien

Le ministère des Affaires étrangères algérien publie un communiqué le dans lequel il exprime que l'Algérie a appris avec « choc et consternation la disparition brutale et tragique du jeune Nahel » et que le pays suit l'affaire avec une « très grande attention »[109] - [110], tout en ajoutant que l'Algérie fait confiance au gouvernement français[111] pour assumer son devoir de protection et de sécurité en faveur des ressortissants algériens sur le territoire français[110] - [112].

ONU

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, une agence spécialisée de l'ONU appelle la France à « se pencher sérieusement sur les problèmes de racisme et de discrimination raciale au sein de ses forces de l’ordre »[113] - [114] - [115].

Gouvernement turc

Le « passé colonial » et le « racisme institutionnel » en France expliquent la flambée de violences urbaines en France, déclare le 4 juillet le président turc Recep Tayyip Erdogan[116].

Conséquences

Critique des médias

Une douzaine d'heures après la diffusion de la vidéo mettant à mal la version des policiers[117], le footballeur Jules Koundé, dénonce des chaînes d’information en continu qui « font leurs choux gras » de l'affaire, et des plateaux télés « déconnectés de la réalité », fustigeant en particulier leurs « journalistes » qui posent des « questions » dans « le seul but de déformer la vérité, de criminaliser la victime et de trouver des circonstances atténuantes là où il n’y en a aucune »[118].

Quelques heures après le décès[119] sur la chaîne d’information CNews, la journaliste Charlotte d'Ornellas « affirm[e] péremptoirement »[120] que Nahel Merzouk avait un casier judiciaire « déjà long comme le bras »[121], lui a reproché le quotidien Libération. L'allégation est démentie immédiatement[120] par les avocats de la famille, se réservant « le droit de poursuivre toutes les personnes qui inventeront, comme cela a déjà été fait ce jour, des mentions inexistantes au casier judiciaire du jeune homme ». Les allégations sur les « antécédents judiciaires » de la victime font aussi l'objet de nombreuses critiques, y compris de la porte-parole du ministère de l’Intérieur, Camille Chaize, qui a réagi sur France Inter à une question de Léa Salamé sur le sujet, en répondant que « ça n’a pas de sens de réfléchir ainsi. Peu importe, s’il était connu ou pas des services de police »[121] - [122], une réaction « largement saluée », selon le service de vérification des faits de Libération[122]. Par ailleurs, une source au ministère de l’intérieur a regretté « un emballement » du journaliste police-justice de la chaîne de télévision France2, qui s'était avancé sur l'analyse qu'aurait selon lui tirée l’IGPN des propos entendus sur la vidéo montrant le coup de feu provoquant la mort[123], l'IGPN ayant selon lui démenti la menace entendue sur la vidéo d'une balle dans dans la tête[124]. Selon Médiapart, « l'IGPN ne confirme ni n’infirme ces propos et n’a surtout pas terminé ses investigations à propos de cette vidéo »[125], ce que confirme à Médiapart la source au sein de ce ministère[125]. Anne-Sophie Lapix a rectifié et présenté les excuses de France2 sur ce sujet le lendemain soir, lors du 20 heures du 4 juillet.

Dans un éditorial publié au lendemain du drame, critiquant Le Parisien et BFM TV pour avoir diffusé, trop tôt et sans suffisamment de prudence, la version complète de la police[120], Libération avait rapporté des incidents la nuit à Nanterre et averti du risque de répétition du scénario des émeutes de 2005[120].

Les caméras et les micros « venus en nombre » à la marche blanche le surlendemain du décès sont « regardés d’un mauvais œil »[83] et même accusés de vouloir « faire pleurer », la mère de la victime[83]. Le même jour, le magazine en ligne d'information Booska-P, spécialisé dans le rap et les cultures urbaines, publie un article où Pedretti, son ami des années de collège, voit « deux combats à mener pour Nahel », l’un dans la rue, « l’autre dans les médias »[24], contre « la mauvaise foi sur les plateaux télévision », qui ignore une vidéo massivement partagée, tandis que son meilleur ami Chems-Edine y déplore un « traitement médiatique » qui « ne s’intéresse pas à notre vérité »[24]. L'article cite aussi la cousine de Nahel : « ce que je vois et entends dans la presse, c’est insultant et déplacé. Toute la haine qui est tournée vers Nahel est anormale »[24]. Ce « climat de vives tensions »[126] avec les médias se poursuit lors de l'enterrement, auquel la presse se voit interdire d'assister par la famille de la victime[126]. Les médias de vidéos ont pour leur connu une croissance parfois « stratosphérique »[127] : au cours de la semaine du décès de l'adolescent, Brut a revendiqué le gain, sur son seul compte TikTok, de plus de 700000 abonnés et réalisé près de 220 millions de vues uniques sur les 380 millions du mois[127], son concurrent Loopsider revendiquant 150000 nouveaux abonnés, « avec des publications qui dépassent parfois les six millions de vues »[127], tout en reconnaissant un embarras « de gagner une telle audience sur une actualité aussi dramatique», selon son cofondateur Johan Hufnagel[127].

Violences urbaines

Les nuits qui suivent la mort de Nahel Merzouk, de nombreuses villes françaises de toutes les tailles sont marquées par des émeutes.

Dégâts matériels

Les dégâts matériels avoisinent le milliard d'euros selon un estimation donnée par Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef[128] et culminent dès le surlendemain de la mort de l'adolescent avec 1919 voitures brûlées et 492 bâtiments incendiés ou dégradés, puis leur nombre diminue au cours de chacune des quatre jours suivant, pour être divisé par vingt pour les voitures brûlées et par quinze pour les bâtiments dégradés. La même tendance s'observe pour les policiers et gendarmes blessés. Le secteur privé n'a pas été épargné : « plus de 200 commerces […] entièrement pillés, 300 agences bancaires détruites, 250 bureaux de tabac touchés » a fait valoir le 4 juillet le président du Medef[128].

Comparaisons avec les Ă©meutes de 2005

Dès le 2 juillet 2023, le quotidien Le Monde cite des estimations d'experts avertissant que leurs estimations donnerait un bilan qui dépasserait en gravité, après seulement cinq jours celui des émeutes de l’automne 2005, qui avaient elles duré trois semaines[129]. Dès comparaisons sont effectuées aussi avec le déclenchement des émeutes de 2005, le quotidien Le Monde rappelant que trois jours avant Nicolas Sarkozy avait lancé lors d’une visite à Argenteuil (Val-d’Oise): « vous en avez marre de cette bande de racailles ? Eh bien on va vous en débarrasser ! »[130]. Le Monde rappelle aussi que le « très médiatique ministre de l’intérieur » avait ensuite donné du drame ayant coûté la vie à deux adolescents à Clichy-sous-bois « une version, qui sera contredite par le récit du troisième », rescapé mais gravement brûlé dans le même transformateur électrique, dans une tentative d'exonérer la police, qui selon lui « ne poursuivait pas physiquement » les trois victimes, ce qui rapidement « ajoute au sentiment d’injustice », selon les sociologues Véronique Le Goaziou et Laurent Mucchielli, cités par l'enquête du journal et coauteurs d'un ouvrage collectif centré sur le sujet[131].

Marche blanche

Le , une marche blanche a lieu Ă  la demande de la mère de Nahel Assa TraorĂ© est Ă  ses cĂ´tĂ©s pendant la marche. Selon la prĂ©fecture de police, le nombre estimĂ© des manifestants est de 6 200. Des Ă©chauffourĂ©es se produisent Ă  la fin de la manifestation[132] - [133].

La présence d'Assa Traoré et du comité Adama est critiquée par des médias de droite ou d'extrême droite comme Tribune juive et Valeurs actuelles[134] - [135] et par Marianne[136]. Assa Traoré portait un t-shirt noir avec l'inscription « Justice pour Nahel »[137].

  • Marche blanche du jeudi 29 juin 2023 Ă  Nanterre

Enterrement de la victime

Le , la prière funéraire de Nahel Merzouk se déroule dans le calme et la dignité à la mosquée Ibn Badis de Nanterre[138]. La foule venue y assister est si nombreuse qu'elle déborde du bâtiment et se retrouve dans la rue[138] - [139]. L'imam y fait un sermon d'une dizaine de minutes appelant à « garder de bonnes manières, de bonnes paroles, à contenir les ondes négatives pour honorer ce convoi funéraire »[140]. L'inhumation a lieu avant 17 heures au carré musulman du cimetière-parc du Mont-Valérien, à Nanterre[141].

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