AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Montferrier-sur-Lez

Montferrier-sur-Lez [mɔ̃fɛʁje syʁ lɛz] (en occitan MontferriĂšr de Les [muntfe'rjɛ de lɛs]) est une commune française situĂ©e dans l'est du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie en pĂ©riphĂ©rie de Montpellier.

Montferrier-sur-Lez
Montferrier-sur-Lez
Le vieux village.
Blason de Montferrier-sur-Lez
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Montpellier Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Brigitte Devoisselle
2020-2026
Code postal 34980
Code commune 34169
DĂ©mographie
Gentilé Montferrierains
Population
municipale
4 014 hab. (2020 en augmentation de 13,65 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 521 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 40â€Č 10″ nord, 3° 51â€Č 29″ est
Altitude Min. 36 m
Max. 149[1] m
Superficie 7,7 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Montpellier
(banlieue)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Montpellier - Castelnau-le-Lez
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Montferrier-sur-Lez
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Montferrier-sur-Lez
GĂ©olocalisation sur la carte : HĂ©rault
Voir sur la carte topographique de l'HĂ©rault
Montferrier-sur-Lez
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Montferrier-sur-Lez
Liens
Site web ville-montferrier-sur-lez.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Lez, la Lironde et par deux autres cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Lez ») et une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique. Ses habitants sont appelĂ©s les Montferrierains. Cette commune, anciennement appelĂ©e simplement Monferrier prend le nom de Montferrier-sur-Lez par dĂ©cret du .

    Montferrier-sur-Lez est une commune urbaine qui compte 4 014 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomĂ©ration de Montpellier et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelĂ©s les Montferrierains ou Montferrieraines.

    GĂ©ographie

    Le vieux village de Montferrier est Ă©rigĂ© au sommet d'une colline Ă  pic de 150 mĂštres, vestige d'un volcan Ă©teint. Les maisons du village ainsi que le reste des fortifications sont construits de pierres basaltiques qui expliquent sa couleur gris fer.

    Le village est situĂ© Ă  7 kilomĂštres de Montpellier, au milieu des pins, des oliviers et des buissons de la garrigue.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Clapiers, Montpellier, Prades-le-Lez et Saint-Clément-de-RiviÚre.

    Communes limitrophes de Montferrier-sur-Lez
    (Distances : Ă  vol d'oiseau / par la route)[2]
    Les Matelles (8.26 / 11,68 km)
    Saint-GĂ©ly-du-Fesc (5.38 / 8,24 km)
    Combaillaux (6.66 / 11,76 km)
    Prades-le-Lez
    (3.49 / 4,70 km)
    Assas (4.99 / 8,84 km)
    Teyran (5.42 / 9,77 km)
    Castries (10.18 / 14,93 km)
    VailhauquĂšs (11.62 / 22,21 km)
    La BoissiĂšre (17.49 / 27,09 km)
    Montferrier-sur-Lez Valergues (16.13 / 23,27 km)
    Saint-BrĂšs (13.60 / 18,75 km)
    Montarnaud (13.25 / 23,38 km)
    Grabels (5.64 / 7,61 km)
    Montpellier (Quartier
    La Paillade-Mosson)
    (6.08 / 8,47 km)
    Montpellier
    (6.27 / 7,93 km)
    Jacou (4.02 / 6,75 km)
    Clapiers (2.32 / 4,41 km)
    Montpellier (Parc de Lunaret)
    (3.01 / 4,81 km)

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[3].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 15,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 775 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Prades Le Lez », sur la commune de Prades-le-Lez, mise en service en 1980[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 852,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montpellier-AĂ©roport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et Ă  13 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  15,1 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  15,5 °C pour 1991-2020[14].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Lez »[16], d'une superficie de 239 ha, l'unique site de prĂ©sence du Chabot endĂ©mique, Cottus petiti[17].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[18] : les « riviĂšres du Lirou et du Lez » (127 ha), couvrant 7 communes du dĂ©partement[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Montferrier-sur-Lez est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [20] - [I 1] - [21]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Montpellier, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 22 communes[I 2] et 440 997 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (44,4 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (37,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (41,7 %), forĂȘts (26,5 %), cultures permanentes (25,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,9 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Montferrier-sur-Lez est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'Ă©tendant sur les dĂ©partements de l'HĂ©rault et du Gard, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e[25], retenu au regard des risques de submersions marines et de dĂ©bordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les Ă©vĂ©nements significatifs antĂ©rieurs Ă  2019 qui ont touchĂ© le territoire, peuvent ĂȘtre citĂ©es les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempĂȘtes de novembre 1982 et dĂ©cembre 1997 qui ont touchĂ© le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[26]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994, 2001, 2002, 2003, 2005 et 2014[27] - [23].

    Montferrier-sur-Lez est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 8] - [28].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montferrier-sur-Lez.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[29]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 99,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 377 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 357 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[31].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[32].

    Toponymie

    Créée en 1790, la commune de Baillarguet est supprimée et rattachée à Montferrier en 1813[33].

    Par dĂ©cret du [34], Montferrier prend le nom de « Montferrier-sur-Lez Â».

    Histoire

    Avant la Révolution, le bourg et la commune de Montferrier avec son chùteau étaient un marquisat érigé par lettres patentes royales.

    Montferrier absorbe la commune de Baillarguet en 1813[35].

    Seconde Guerre mondiale

    Exactions allemandes
    Un véhicule semi-chenillé Sdkfz 251.

    Le , une colonne de vĂ©hicules blindĂ©s de l'ArmĂ©e allemande appartenant Ă  la 11e Panzerdivision descend des CĂ©vennes proches et progresse vers la vallĂ©e du RhĂŽne Ă  la rencontre de la 1re division française libre qui vient de dĂ©barquer en Provence (neuf jours plus tĂŽt : le ). En chemin vers 18h Ă  Montferrier-sur-Lez, un barrage allemands oblige les rĂ©sistants (FTPF) AndrĂ© Thibal (38 ans)[36] et Pierre Sutra (39 ans) Ă  l'abandon de leur camion chargĂ© d'armes dissimulĂ©es. Les deux hommes seront interceptĂ©s et les armes dĂ©couvertes. En mĂȘme temps les Allemands avaient interpellĂ© d’autres ouvriers qui revenaient Ă  bicyclette de leur travail. Quatre d’entre eux (Jean Coste, 44 ans ; RenĂ© GuĂ©rin, 36 ans ; Louis Long, 33 ans et Charbonnel, 37 ans) furent retenus car, possesseurs d’un permis de conduire, ils pouvaient ĂȘtre les chauffeurs du camion. InterrogĂ©s sur place, molestĂ©s, les six hommes, furent fusillĂ©s Ă  20h contre un mur, Ă  hauteur du carrefour de Fescau. Puis ils furent jetĂ©s dans un fossĂ© et recouverts de fumier.

    L'anniversaire de ces assassinats est commémoré depuis chaque année par la commune. Une plaque rappelle, sur les lieux du drame, ce crime de guerre de la Wehrmacht.

    Bataille de Montferrier

    Le lendemain, le , a lieu la bataille de Montferrier, en prĂ©ambule Ă  la libĂ©ration de Montpellier : le commandant François Rouan (dit "Montaigne") qui dirige alors le maquis Bir-Hakeim, et dispose de 900 hommes, dĂ©cide d'attaquer l'arriĂšre-garde de cette colonne allemande composĂ©e de 120 soldats. Les combats dureront sept heures, une vingtaine d'Allemands seront tuĂ©s et une cinquantaine blessĂ©s[37]. La 11e Panzerdivision sera, quelques jours plus tard, durement Ă©trillĂ©e et dĂ©cimĂ©e lors de la bataille de MontĂ©limar par la task-force du gĂ©nĂ©ral Butler[38].

    « C'Ă©tait la veille de la bataille de Montferrier. Le , vers 16 h, un long convoi de vĂ©hicules blindĂ©s lĂ©gers[39] traverse le village. Descendu du Limousin, passĂ© par l'Aveyron, il emprunte les routes secondaires, sous couvert des platanes, pour se protĂ©ger des attaques incessantes de la chasse alliĂ©e. Cette colonne allemande appartenait Ă  la XIe division de panzers faisant partie de la 19e armĂ©e sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Friedrich Wiese. Vers 18 h, route de Mende, les soldats de tĂȘte arrĂȘtent cinq cyclistes et un camion venant de la distillerie. Comme beaucoup d'autres, ces hommes vont devenir des victimes innocentes de la folie guerriĂšre. Alors qu'ils ne demandaient qu'Ă  rentrer chez eux, tout prĂšs de lĂ . Ils n'ont Ă©videmment rien Ă  se reprocher, si ce n'est d'ĂȘtre lĂ  oĂč il ne faut pas, au mauvais moment. Durant deux heures, ces patriotes sont humiliĂ©s, demeurent aux mains des Allemands mais espĂšrent qu'ils auront la vie sauve. HĂ©las, Ă  l'heure oĂč les villes du Sud sont libĂ©rĂ©es les unes aprĂšs les autres, les Allemands en fuite continuent de faire des exemples çà et lĂ . Sans raison. Vers 20 h, les six otages sont froidement exĂ©cutĂ©s. Cette scĂšne effroyable se dĂ©roule au bord de la route, Ă  hauteur du carrefour de Fescau, contre le mur du bĂątiment situĂ© en face de l'actuelle boulangerie »

    XXIe siĂšcle

    Agression Ă  la maison de retraite des missions africaines

    Le , vers minuit, un homme fait irruption dans une maison de retraite pour missionnaires au Baillarguet, armé d'une arme blanche, il bùillonne une aide soignante et poignarde à mort une lingÚre[40]. Il s'ensuit une traque d'une durée de vingt heures à l'issue de laquelle le suspect est interpellé.

    HĂ©raldique

    Blason de Montferrier-sur-Lez Blason
    D'or Ă  trois fers Ă  cheval de gueules.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1807 1813 Jacques Chazette
    1813 1817 Louis SevĂšne
    1817 1821 Jacques Chazette
    1821 1834 Antoine Gibili
    1834 1838 JĂ©rĂŽme HĂ©rand
    1838 1847 Antoine Birouste
    1847 1851 Jacques Fournel
    1851 1852 Noël Durand
    1852 1855 Jacques Fournel
    1855 1856 Pierre Daude
    1856 1863 Denis Dourlan
    1863 1867 LĂ©on Jouvenel
    1867 1881 Joseph Louis Castelnau
    1881 1884 Jean-Paul Boutou
    1884 1898 Jean Joachim Boutou
    1898 1913 Jacques Brousse
    1913 1925 Frédéric Bonnaud Propriétaire
    Les données manquantes sont à compléter.
    ? ? Marc Seguin
    mars 1983 mars 1989 Bernard TourriĂšre PS
    mars 1989 juin 1995 GĂ©rard Smolinski RPR
    juin 1995 juin 2020 Michel Fraysse UMP puis LR Agriculteur
    juin 2020 En cours Brigitte Devoisselle[41] - [42] DVD Pharmacienne[43]
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    La commune avait un peu moins de 700 habitants dans les annĂ©es 1930. Sa croissance est postĂ©rieure Ă  1965. La population a atteint 2 000 habitants en 1982, 3 000 en 1997. Elle a gagnĂ© 146 habitants de 1999 Ă  2004. L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[45].

    En 2020, la commune comptait 4 014 habitants[Note 9], en augmentation de 13,65 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    273313362440506512579655609
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    656510632685663629569627703
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    710718732700635671645549649
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    7511 1051 6842 0152 6703 2923 4413 4723 376
    2014 2019 2020 - - - - - -
    3 5323 9604 014------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee Ă  partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 661 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 3 911 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 31 210 â‚Ź[I 7] (20 330 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 8]). 71 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 11] (45,8 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]5,8 %8 %7,3 %
    DĂ©partement[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  2 181 personnes, parmi lesquelles on compte 76,2 % d'actifs (68,9 % ayant un emploi et 7,3 % de chĂŽmeurs) et 23,8 % d'inactifs[Note 12] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 1 422 emplois en 2018, contre 1 207 en 2013 et 1 054 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 1 555, soit un indicateur de concentration d'emploi de 91,5 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 52,8 %[I 13].

    Sur ces 1 555 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 281 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 81,8 % des habitants utilisent un vĂ©hicule personnel ou de fonction Ă  quatre roues, 4,6 % les transports en commun, 9,2 % s'y rendent en deux-roues, Ă  vĂ©lo ou Ă  pied et 4,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    521 établissements[Note 13] sont implantés à Montferrier-sur-Lez au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble521100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    214 %(6,7 %)
    Construction479 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    8115,5 %(28 %)
    Information et communication275,2 %(3,3 %)
    Activités financiÚres et d'assurance254,8 %(3,2 %)
    Activités immobiliÚres366,9 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    14026,9 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    11221,5 %(14,2 %)
    Autres activités de services326,1 %(8,1 %)

    Le secteur des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et des activitĂ©s de services administratifs et de soutien est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 26,9 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (140 sur les 521 entreprises implantĂ©es Ă  Montferrier-sur-Lez), contre 17,1 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :

    • Racines, commerce de gros (commerce interentreprises) alimentaire spĂ©cialisĂ© divers (22 698 k€)
    • Oenobrands SAS, commerce de gros (commerce interentreprises) alimentaire spĂ©cialisĂ© divers (10 792 k€)
    • Linking Talents, activitĂ©s des siĂšges sociaux (1 278 k€)
    • Languedoc Media Promotion - LMP, autres activitĂ©s de soutien aux entreprises n.c.a. (1 138 k€)
    • Soc Hoteliere De Montferrier - SHM, hĂŽtels et hĂ©bergement similaire (804 k€)

    Le campus international de Montferrier-Baillarguet, crĂ©Ă© sur la commune en 1992 regroupe en 2012 plus de 500 scientifiques dans le domaine de la recherche agricole et de la biologie fondamentale.

    Le CNRS, en partenariat avec le conseil rĂ©gional de Languedoc-Roussillon et le conseil gĂ©nĂ©ral de l'HĂ©rault, y a implantĂ© l'ECOTRON, premiĂšre infrastructure de recherche en Ă©cologie du CNRS. La plateforme de recherche expĂ©rimentale permet l’étude des Ă©cosystĂšmes, des organismes et de la biodiversitĂ©, en rĂ©ponse Ă  des modifications de l’environnement[49].

    La communauté d'agglomération de Montpellier prévoit de desservir ce secteur en développement, par la ligne 5 de tramway. La ligne desservirait notamment le campus Nord-Montpelliérain qui réunit de nombreuses universités et écoles supérieures ainsi que le CNRS[50].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations3421108
    SAU[Note 15] (ha)163310318218

    La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[51]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Huit exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (34 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 218 ha[53] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La mairie.
    Photographie de Montferrier (1897)

    Le chĂąteau

    Le chĂąteau (dont une aile est aujourd'hui occupĂ©e par la mairie) est un Ă©difice fĂ©odal datant du Xe siĂšcle dont les substructures (les voĂ»tes dans les caves) sont toujours apparentes. Sur ce mĂȘme site en promontoire, il y avait dĂ©jĂ  du temps des Romains une forteresse pour la surveillance mais qui n'Ă©tait pas rĂ©guliĂšrement utilisĂ©e. Des traces de poteries romaines ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes : un dolium (une amphore) et des fragments d'une petite coupelle.

    Fief catholique, le chĂąteau a subi de nombreuses destructions pendant les guerres de Religion. Des traces de pillage et de dĂ©gradations par les protestants ont Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©es. Le chĂąteau a mĂȘme Ă©tĂ© rasĂ© en 1627 lorsqu'Ă  la grĂące d'AlĂšs, Richelieu a donnĂ© aux protestants la libertĂ© de culte, mais en ordonnant la destruction de toutes les places fortes.

    Au XVIIe siĂšcle, Antoine Du Vidal, marquis de Montferrier, gouverneur des États du Languedoc, esthĂšte et amoureux des arts, fait reconstruire le chĂąteau comme un petit Versailles, avec des arcades plaquĂ©es relativement Ă©troites en façade. Il y avait aussi une orangerie et une voliĂšre proches des Ă©curies, en face de la mairie actuelle. Une noria en contrebas des jardins montait l'eau alimentant les fontaines qui retombait en cascade de bassin en bassin. Quelques ponts enjambaient le cours d'eau du Lez, on trouve encore les ruines de l'un d'entre eux une centaine de mĂštres en amont de l'ancienne tannerie.

    Jean Antoine Duvidal, 1er Marquis de Montferrier, commande une gravure en 1764 représentant une vue topographique de son chùteau[54].

    Quelques personnes de renom ont sĂ©journĂ© au chĂąteau Ă  cette Ă©poque : Philippe d'OrlĂ©ans, frĂšre du roi Soleil, mais aussi l'ambassadeur de l'Empire ottoman. C'Ă©tait une pĂ©riode de richesse extraordinaire. On en retrouve quelques traces avec le lustre en cristal et la somptueuse cheminĂ©e dans la salle des fĂȘtes Ă  l'intĂ©rieur du chĂąteau. Comme de nombreuses autres constructions symboles de noblesse, le chĂąteau a ensuite Ă©tĂ© dĂ©truit pendant la RĂ©volution. Le marquis de Montferrier s'y serait cachĂ© en 1792 avec le soutien de la population locale pendant un temps. Puis le chĂąteau a Ă©tĂ© pris par les rĂ©volutionnaires et dĂ©clarĂ© bien national, avant d'ĂȘtre livrĂ© au pillage. L'Ă©difice fut vandalisĂ©, dĂ©truit Ă  coups de masses et de nombreux documents furent brĂ»lĂ©s. Il fut alors laissĂ© Ă  l'abandon.

    Une personne l'aurait alors achetĂ© pour sa toiture en plomb qui recueillait l'eau de pluie. Il aurait enlevĂ© tout le plomb pour le revendre, les infiltrations causant ensuite des dommages terribles. Le deuxiĂšme acheteur, persuadĂ© que le marquis de Montferrier avait laissĂ© un trĂ©sor lorsqu'il avait fui pendant la RĂ©volution, entreprit des recherches dans le chĂąteau. Il a fait des trous dans toute la structure, laissant les lieux dans un piteux Ă©tat. Les fenĂȘtres dĂ©foncĂ©es laissaient pĂ©nĂ©trer les ronces qui commençaient Ă  envahir le chĂąteau. La mairie a finalement achetĂ© le site en l'Ă©tat, Ă  une date inconnue, entre 1850 et 1860. Il a fallu attendre la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle pour voir la restauration enfin dĂ©buter. Le chĂąteau a alors aussi accueilli Ă  l'Ă©poque l'Ă©cole, le presbytĂšre et ensuite le bureau des postes. Mais aujourd'hui encore, le chĂąteau doit subir les affronts du temps, avec l'effondrement de certains murs de soutĂšnement. Le site n'est pas reconnu monument historique et n'est mĂȘme pas classĂ©, simplement inscrit Ă  l'inventaire des sites de France et protĂ©gĂ©. Ses terrasses d’oĂč la vue est imprenable, sont d’agrĂ©ables lieux de promenade et la scĂšne de manifestations culturelles.

    La rue du four

    Elle forme une circulade pas tout Ă  fait complĂšte, l'autre partie de la circulade Ă©tant occupĂ©e par le chĂąteau. C'Ă©tait Ă  l'Ă©poque la rue principale du village, avec deux ouvertures : le Grand Portail Ă  cĂŽtĂ© de l'Ă©glise, principale entrĂ©e dans le village quand on arrivait de Montpellier. À cet endroit se rendaient les arrĂȘts de justice, il y avait les exĂ©cutions. Et Ă  l'autre bout de la rue du four, on trouve le Portail Neuf construit aprĂšs, avec sous le porche, le four communal. C'Ă©tait lĂ  le village, les maisons autour de la circulade servant de fortifications.

    La maison Masri

    La façade de la mairie semi circulaire Ă©tait Ă  l'Ă©poque entiĂšre et sa forme ronde Ă©tait la cour d'honneur du chĂąteau. En face de la mairie, les Ă©curies furent dĂ©truites pour faire place aux maisons actuelles installĂ©es de maniĂšre rectiligne, brisant le cercle original. Proche de l'Ă©glise Saint-Étienne, la maison de l'artiste Masri[55] a des dĂ©corations extĂ©rieures.

    L'Ă©glise de Montferrier.

    L'Ă©glise Saint-Étienne

    SituĂ©e au plus haut du piton rocheux qui accueille le village de Montferrier-sur-Lez, l'Ă©glise Saint-Étienne[56] appartenait certainement aux Ă©vĂȘques de Maguelone et est d'origine romane (XIe siĂšcle). TrĂšs remaniĂ©e, il ne reste de cette Ă©poque que le clocher et l'abside polygonale. On peut aussi observer un trĂšs spectaculaire portail ogival qui, bien que reconstruit, utilise des parties dĂ©coratives d'origine romane lui-aussi. L'entrĂ©e se faisait au fond de l'Ă©glise, dans la rue du four. Mais au Moyen Âge, un parvis a Ă©tĂ© nĂ©cessaire pour les besoins des reprĂ©sentations donnĂ©es par les troubadours. Parvis impossible Ă  rĂ©aliser dans la trop Ă©troite rue du four, donc une fausse ouverture a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e sur le cĂŽtĂ© au XIVe siĂšcle, ouverture qui est l'ouverture actuelle.

    L'Ă©glise a Ă©tĂ© restaurĂ©e il y a quelques annĂ©es, avec un dĂ©pavage des pavĂ©s cubiques du Moyen Âge pour installer le chauffage en sol et la conservation de seulement quelques piĂšces de ce pavage historique.

    Le CIRAD Ă  Baillarguet.

    Agronomie, CIRAD

    La commune abrite le siÚge du réseau international pour l'amélioration de la production de la banane et de la banane plantain, ainsi qu'une grande partie des installations du CIRAD (campus de Baillarguet).

    Le CIRAD s'est installé d'abord sous le nom de Gerdat en 1974 sur la commune de Montferrier-sur-Lez à la Valette, avec une concentration d'autres instituts de recherche en agronomie. L'orphelinat du Lunaret avait été cédé à l'école d'agronomie, avec la ferme attenante, cela en faisait un lieu parfait pour l'installation du Gerdat. Le site connait une légÚre évolution avec cette nouvelle étape en 1985 : Gerdat devient CIRAD, et devient un institut de recherche pour le développement sous un centre unique. En 1991, il y a une absorption complÚte des divers instituts encore présents sur le site qui deviennent des départements du CIRAD. Enfin en 2007, le CIRAD opÚre une refondation des départements, avec trois pÎles : mécanismes biologiques, systÚmes de culture, territoires, politiques publiques et acteurs. Le siÚge social reste lui à Paris.

    Le parc scientifique des « cubes Â» a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© Ă  la suite de la croissance du site de la Valette. Une pĂ©piniĂšre d'entreprises spĂ©cialisĂ©es dans l'agronomie, et un dĂ©partement du CIRAD spĂ©cialisĂ© dans les fruits ainsi que la direction du dĂ©partement s'y sont installĂ©s.

    PĂŽle de Baillarguet : ce nouveau site ouvert en 2000 est spĂ©cialisĂ© sur les questions de forĂȘt, d'Ă©levage et de santĂ© animale, et on y trouve maintenant le siĂšge du dĂ©partement Environnement et sociĂ©tĂ©s. Ce grand projet d'extension a pu ĂȘtre rĂ©alisĂ© grĂące Ă  la rĂ©serve fonciĂšre du CIRAD Ă  cheval sur Montferrier et Clapiers. On trouve autour du bĂątiment du CIRAD, le centre australien de recherche en agronomie et le centre amĂ©ricain de la mĂȘme spĂ©cialitĂ©. De grosses unitĂ©s mixtes de recherche se sont ensuite greffĂ©es au complexe, comme une unitĂ© de recherche en pathologie. Un lycĂ©e va trĂšs prochainement ĂȘtre mis en construction entre le hameau de Baillarguet et le pĂŽle de recherche, contribuant Ă  renforcer la fonction d'enseignement des lieux.

    La colline de Baillarguet

    La commune de Baillarguet, crĂ©Ă©e en 1790, est supprimĂ©e et rattachĂ©e Ă  Montferrier en 1813. Toute la colline de Baillarguet appartient aujourd'hui Ă  l'Ă©vĂȘchĂ©. Une paroisse Ă©tait lĂ -bas, on trouve d'ailleurs les ruines d'une Ă©glise dans les bois, Saint-BarthĂ©lĂ©my-de-Baillarguet[57], Ă©galement surnommĂ©e la Gleizasse (la vieille Ă©glise en occitan). Construite au XIe siĂšcle et dĂ©truite au XVIIe, elle avait une nef unique. Des fouilles archĂ©ologiques ont permis de dĂ©gager une quarantaine de tombes autour de ces ruines.

    Il y a Ă©galement sur Baillarguet une chapelle (Notre-Dame de Baillarguet, construite au XVIIIe siĂšcle).

    Depuis le siĂšcle dernier se trouve aussi Ă  Baillarguet la maison de retraite des prĂȘtres de l'HĂ©rault. Puis fut construite les ChĂȘnes Verts, la maison de retraite pour les pĂšres de la SociĂ©tĂ© des missions africaines, plus grande encore.

    L'aqueduc de Montferrier.

    L'aqueduc de la Lironde

    Aqueduc de la Lironde, de son vrai nom l'aqueduc Saint-Clément, poursuite de l'aqueduc des Arceaux de Montpellier réalisé de 1753 à 1766. Il était destiné à alimenter Montpellier en eau potable depuis la source Saint-Clément, le Boulidou (en catalan : petite résurgence qui bouillonne). Conçu par l'ingénieur Henri Pitot, il traverse Montferrier tantÎt en souterrain, tantÎt au ras du sol (à flanc de colline non loin de la tannerie), tantÎt en aérien (vers la Lironde, affluent du Lez).

    Autres

    • Une miellerie (Ruchers de la Hacienda) a repris la recette des « Grisettes de Montpellier » ;
    • La distillerie coopĂ©rative intercommunale du « Pont du Lez Â»[58] : Construite en 1928, ce n'Ă©tait pas une cave coopĂ©rative, ou une unitĂ© de production vinicole : on y rĂ©coltait simplement le marc qui Ă©tait distillĂ© sur place pour en faire de l'eau-de-vie. On y fabrique et on y stocke Ă©galement des engrais jusque dans les annĂ©es 1960. En 1988, on y installe un atelier d'extraction des tartrates. Elle ferme dĂ©finitivement en , alors le rendement n'Ă©tait plus suffisant pour sa modernisation. DĂ©saffectĂ©e jusqu'en 2012, elle est rĂ©habilitĂ©e pour la construction de logements en 2013 ;
    • La tannerie Goulard (appartenant Ă  la maison AinĂ© Goulard fondĂ©e en 1880[59] qui possĂ©dait Ă©galement une peausserie Ă  NĂźmes): au dĂ©but du siĂšcle dernier, les peaux venaient de Mazamet, et elles Ă©taient traitĂ©s Ă  Montferrier dans cette tannerie sur les rives du Lez qui employait une trentaine de personnes. Elle sera dĂ©vastĂ©e par une crue du Lez du 24 au [60] puis rĂ©amĂ©nagĂ©e et enfin fermĂ©e il y a prĂšs de 25 ans, non pas par pĂ©nurie de travail mais par manque de modernisation. La mauvaise Ă©vacuation des eaux Ă  l'Ă©poque posait des problĂšmes sanitaires. Actuellement, elle est en partie occupĂ©e par une entreprise de transport qui effectue des livraisons de sang.
    • Le DevĂ©zou : ce centre culturel a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 2003 pour pallier un besoin de place couverte et donc remplacer le trop petit foyer municipal d'alors, qui Ă©tait mal placĂ© et sans place de parking. Il sert maintenant de lieu d'accueil pour des manifestations culturelles comme des expositions, mais aussi pour des mariages ou des Ă©vĂ©nements sportifs ;
    • La place des GrĂšses : lieu convivial et de rencontre pour les habitants, elle a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e au dĂ©but des annĂ©es 1990, afin de rĂ©pondre au besoin de logements et Ă  celui d'Ă©tablir une structure commerciale en dehors du vieux village. On y trouve donc la Poste, le bureau de police municipale, la crĂšche parentale et un marchĂ© le mardi et le samedi matin. Elle est le thĂ©Ăątre de nombreux Ă©vĂ©nements comme le repas rĂ©publicain le et elle reçoit aussi des manifestations associatives. Ainsi, elle sert par exemple de lieu de dĂ©part aux "PinĂšdes du Lez" journĂ©e du VTT organisĂ©e par l'association "Aqueduc" depuis une quinzaine d'annĂ©es, une manifestation accueillant plus de 700 vĂ©tĂ©tistes pour un parcours dans les pinĂšdes du Lez. La foire aux associations s'y tient Ă©galement chaque annĂ©e ;
    • L'esplanade des AigueillĂšres : construite en mĂȘme temps que la maison de retraite attenante au dĂ©but des annĂ©es 2000, elle sert principalement d'espace de loisirs. Le club de pĂ©tanque y a installĂ© son local oĂč se tiennent des rĂ©unions quotidiennes. Elle sert aussi de lieu convivial pour les familles puisqu'on y trouve une aire de jeux et une fontaine. Des manifestations annuelles s'y dĂ©roulent, comme la fĂȘte du 14-Juillet ou la fĂȘte de la Musique, des Ă©vĂ©nements qui concernent l'ensemble du village ;
    • Plusieurs moulins aujourd'hui en ruines se trouvent sur le LĂšz : le moulin de Sijas[61] construit en 1831 sur autorisation du roi Ă©tait une ancienne papeterie, le moulin Boudet[62] (attestĂ© en 1932[63]).

    Personnalités liées à la commune

    (Liste non exhaustive, classée en ordre croissant de dates de naissances)

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[15].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[52].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Montpellier » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montferrier-sur-Lez » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montferrier-sur-Lez » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montferrier-sur-Lez » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montferrier-sur-Lez » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Montferrier-sur-Lez sur le site de l'Institut géographique national
    2. Distances vers : Prades-le-Lez, Assas, Teyran, Castries, Jacou, Clapiers, Montpellier (Parc de Lunaret), Montpellier, Montpellier (Quartier La Paillade-Mosson), Grabels, Montarnaud, La BoissiÚre, VailhauquÚs, Combaillaux, Saint-Gély-du-Fesc et Les Matelles, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Prades Le Lez - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Montferrier-sur-Lez et Prades-le-Lez », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Prades Le Lez - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Montferrier-sur-Lez et Mauguio », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    16. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Montferrier-sur-Lez », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « site Natura 2000 FR9101392 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    18. « Liste des ZNIEFF de la commune de Montferrier-sur-Lez », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « ZNIEFF les « riviÚres du Lirou et du Lez » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    23. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Montferrier-sur-Lez », sur Géorisques (consulté le )
    24. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    25. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr (consulté le )
    26. « cartographie des risques d'inondations du TRI de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/ (consulté le )
    27. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    28. « Les risques majeurs dans l'HĂ©rault », sur www.herault.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    29. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    30. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    31. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Montferrier-sur-Lez », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    32. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
    33. Archives communales de Montferrier-sur-Lez (169 EDT), publié sur le site des Archives départementales de l'Hérault (consulté le ).
    34. Journal officiel, 1935, 6, 6226
    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Montferrier-sur-Lez », sur ehess.fr, École des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
    36. « THIBAL André - Maitron », sur maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr (consulté le ).
    37. Action du Maquis Bir-Hakeim
    38. Selon la fiche Bataille de MontĂ©limar : Seules des troupes Ă  pied peuvent fuir vers le nord. Ce sont 3 500 vĂ©hicules abandonnĂ©s, 2 500 morts et 3 000 prisonniers.
    39. Sdkfz 251 : semi-chenillés.
    40. « Les gendarmes Ă  la recherche d’un homme armĂ© dans une maison de retraite de l’HĂ©rault », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le ).
    41. Résultats des élections municipales et communautaires dans l'Hérault, publié le sur le site du Conseil départemental de l'Hérault (consulté le ).
    42. Brigitte Devoisselle, premiÚre femme élue maire de la commune, publié le sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
    43. Municipales : L'art d'ĂȘtre dauphin, publiĂ© le sur le site devoissellemontferrier2020.fr (consultĂ© le ).
    44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    48. « Entreprises à Montferrier-sur-Lez », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    49. site de l'ECOTRON
    50. www.montpellier-agglo.com
    51. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    52. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    53. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Montferrier-sur-Lez - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    54. Belmont-Joris, C.-A., Montferrier (En Languedoc) : le bourg, le chùteau (900-1793), Montpellier, impr. de la Charité, coll. « Guide Historique et Pittoresque », , 128 p., in-4° (présentation en ligne, lire en ligne).
    55. Site du peintre Masri (consulté le 18 mars 2019)
    56. Église Saint-Étienne Ă  Montferrier-sur-Lez, publiĂ© sur le site decouverte34.com
    57. Perrey Luc, « Eglise Saint-BarthĂ©lĂ©my-de-Baillarguet – LOUPIC : le Pic Saint Loup et villages alentour », sur LOUPIC : le Pic Saint Loup et villages alentour, (consultĂ© le ).
    58. http://www.laregion.fr/cultureetpatrimoine/cavescoop/cave-distillerie/distillerie-cooperative-intercommunale-du-pont-du-lez
    59. http://cpa34.midiblogs.com/archive/2008/02/index.html
    60. http://memoiredescatastrophes.org/catastrophe/yfupyf7dnkr/view
    61. France, Bulletin des lois de la RĂ©publique franc̜aise, , 1296 p. (lire en ligne), p. 328.
    62. « Les moulins du lez », sur blogspot.fr (consulté le ).
    63. http://my.yoolib.com/bmmontpellier/collection/6007-pres-le-moulin-boudet-montferrier/

    Voir aussi

    Bibliographie

    • C.-A Belmont-Joris, Montferrier, en Languedoc : le bourg, le chĂąteau (900-1793), guide historique et pittoresque, Paris, SociĂ©tĂ© anonyme de publications pĂ©riodiques, [ca 1912], 128 p.
    • Étienne Dalvy, Les seigneurs de Montferrier ou un traitĂ© de paix au XIVe siĂšcle, 1380, Paris, L. Baudoin, [ca 1891], 140 p. (lire en ligne)
    • Jules Veran, La LibĂ©ration de Montpellier, aoĂ»t 1944 : le combat de Montferrier, Paris, A. Quillet, , 121 p.

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.