Saint-Brès (Hérault)
Saint-Brès [sɛ̃ bʁɛs] (en occitan Sant Breç) est une commune française située dans l'est du département de l'Hérault en région Occitanie.
Saint-Brès | |
L'église Saint-Brice. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Montpellier |
Intercommunalité | Montpellier Méditerranée Métropole |
Maire Mandat |
Laurent Jaoul 2020-2026 |
Code postal | 34670 |
Code commune | 34244 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Brésois |
Population municipale |
3 293 hab. (2020 ) |
Densité | 678 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 40′ 06″ nord, 4° 01′ 48″ est |
Altitude | Min. 13 m Max. 41 m |
Superficie | 4,86 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Baillargues (banlieue) |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Crès |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal d'irrigation du Bas-Rhône Languedoc, le Bérange, la Benouide. Ses habitants sont appelés les Saint-Brésois.
Saint-Brès est une commune urbaine qui compte 3 293 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Baillargues et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Saint-Brésois ou Saint-Brésoises.
Géographie
La commune de Saint-Brès s'étend sur 4,9 km2, à 20 mètres d’altitude et compte 2 682 habitants au .
Le territoire communal est fractionné par une succession d'infrastructures (autoroutes A9 et A709 en limite nord, route nationale 113 et voie ferrée au centre du village en bordure de la zone habitée et canal BRL en limite sud). Le secteur sud (stade) est donc coupé du reste de la commune par la route nationale qui traverse le territoire et bientôt par la LGV.
Les deux entités urbaines de Baillargues et Saint‐Brès sont séparées par le cours d'eau de Bérange qui se jette dans l'étang de Mauguio.
Communes limitrophes
Entourée par les communes de Baillargues, Saint‐Geniès‐des‐Mourgues, Valergues, Lansargues et Mudaison, Saint‐Brès est située à 6 km au nord‐est de Mauguio, la plus grande ville aux alentours. La ville de Montpellier est quant à elle située à 14 km.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946[6] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[7] - [Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[8], à 15,1 °C pour 1981-2010[9], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[10].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[11] - [12] - [13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Brès est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [14] - [I 1] - [15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Baillargues, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 10 702 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (58,7 %), zones urbanisées (18,6 %), cultures permanentes (11,5 %), mines, décharges et chantiers (7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %), terres arables (0,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Brès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment canal du Bas-Rhône Languedoc et le Bérange. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2003, 2008, 2011 et 2014[19] - [17].
Saint-Brès est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6] - [20].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 93,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 925 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 575 sont en en aléa moyen ou fort, soit 62 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].
Histoire
Si l’on en croit la légende, le village fut fondé par saint Brice au Ve siècle, lorsque saint Brice, évêque de Tours traversa le village pour se rendre à Rome.
Pourtant les premiers écrits n’évoquent son existence qu’à partir du IXe siècle… Quoi qu’il en soit, saint Brice (Brès en languedocien) fut bien évêque de Tours en 397. Disciple de saint Martin de Tours puis prêtre, Brice quitta très vite le monastère pour vivre dans le luxe. À la mort de saint Martin, il changea sa manière d’agir pour lui succéder sur le siège épiscopal. Cependant, accusé d’avoir rendu mère une de ses religieuses, il fut chassé de son siège et contraint de se retirer à Rome pour plaider sa cause devant le pape. C’est lors de ce voyage que la légende lui attribue la création du village de Saint-Brès.
Pardonné, il sera rappelé quelques années plus tard pour reprendre son siège et gouverner encore sept ans avec une conduite digne d’éloges. Brice fut canonisé à sa mort et enterré auprès de son bienfaiteur saint Martin. En 580, Grégoire de Tours fit transférer ses reliques à Clermont-Ferrand.
On fête la Saint-Brice le . C’est d’ailleurs, encore aujourd'hui, l’occasion d’une grande fête dans le village : « À la Saint-Brice, le temps sera celui du Jour de l’An ».
Dès le XIIe siècle, le village se développe profitant de sa situation sur la route royale reliant Nîmes à Montpellier. À cette époque, la Villa Saint Bricii et l'église appartiennent à l'évêque de Maguelone et à ses successeurs. À partir du XIIIe siècle, Saint-Brès dépend de la baronnie de Lunel puis, au XVIe siècle, du marquisat de Castries (seigneur de Castres), jusqu’à la Révolution. Son église est alors rattachée au diocèse de Montpellier.
Le village de Saint-Brès connaît une position géographique favorable, car il est situé sur un axe de communication très important : la « grande route de Montpellier à Nîmes ». C’est un point de jonction entre les flux terrestres et fluviaux (le Bérange), les échanges sont donc facilités, ce qui permet le dynamisme de sa population.
Cette grande route de Montpellier à Nîmes ou « grand chemin » est le pôle d’attraction du village. Toutes les catégories sociales s’y croisent : de pauvres hères, des montreurs d’ours, des comédiens et même des personnes de plus haute lignée, puisque Louis XIV l’aurait emprunté en 1660 pour rejoindre Saint-Jean-de-Luz afin d’y épouser l’infante Marie-Thérèse.
Le village connaît un nouvel essor au cours du XIXe siècle grâce à la vigne. Vestiges de cette époque, on trouve encore aujourd’hui des maisons vigneronnes avec leurs remises attenantes.
La gare de Saint-Brès[24] est mise en service en 1845, par la Compagnie fermière du chemin de fer de Montpellier à Nîmes qui a ouvert la ligne de Montpellier à Nîmes le [25]. Cette gare est fermée à la fin de l'année 2011.
Politique et administration
Le conseil municipal élu en a été dissous en conseil des ministres[26], le . De nouvelles élections municipales partielles ont été organisées le . C'est la liste de Laurent Jaoul (sans étiquette) qui a remporté la totalité des 23 sièges dès le premier tour de scrutin avec 64,96 % des suffrages exprimés.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2020, la commune comptait 3 293 habitants[Note 7], en augmentation de 19,23 % par rapport à 2014 (Hérault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Estimés à 190 au début du XVIIe siècle, le nombre d'habitants a peu évolué jusqu'à la fin du XXe siècle.
Jean-Marie Amelin, dans les notes qui ont servi à la rédaction de son Guide du voyageur[32], évalue ainsi la population à 238 âmes réparties dans 53 foyers, avant la Révolution. Il dénombre ensuite plus finement cette dernière en 1827, « environ 450 habitants, dont 125 garçons et 145 filles, 76 hommes mariés et 76 femmes mariées, 3 veufs et 16 veuves ».
De 1881 à 1954, la population de Saint-Brès se caractérise par des oscillations variant autour d’une moyenne de 384 habitants.
Mais à partir de 1962, la courbe connaît une inflexion, croissante à partir de cette date. L’autre accélération se situe à la fin des « trente glorieuses » (1946 – 1975), lorsque la mutation de Saint-Brès, village rural, en commune urbaine s’affirme davantage. Le tertiaire attire plus que la terre. C'est donc à la fin des années 1960 que Saint‐Brès perd son identité rurale et devient une commune urbaine aux portes de Montpellier. La démographie connaît alors des pics de croissance. La création d’IBM Montpellier en 1965 à La Pompignane, sera également un fait marquant dans la démographie saint‐brésoise, puisque de nombreuses familles profitent de terrains constructibles et abordables, disponibles alors sur la commune.
Depuis les années 2000, la population évolue plus faiblement. Le manque de nouveaux logements disponibles en est la cause principale.
Une nouvelle ZAC, quartier Cantaussel, va se développer sur la période 2012-2022. Elle permettra d’offrir 750 logements répartis sur 24 hectares, ainsi que de nouveaux équipements publics (groupe scolaire, aire de jeux, piscine communautaire Héraclès…).
À l’image de l’aire urbaine de Montpellier, les jeunes sont nombreux : environ 60 % de la population concerne la tranche des 0 à 44 ans.
Le dernier recensement de l’INSEE de 2012 a dénombré 2 682 Saint-Brésois.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 290 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 3 045 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 530 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 55 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (45,8 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 7,8 % | 8,7 % | 9,5 % |
Département[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 942 personnes, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (66,6 % ayant un emploi et 9,5 % de chômeurs) et 23,9 % d'inactifs[Note 10] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 358 emplois en 2018, contre 365 en 2013 et 315 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 304, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,8 %[I 13].
Sur ces 1 304 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 204 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 88,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,2 % les transports en commun, 4,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
256 établissements[Note 11] sont implantés à Saint-Brès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 256 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 14 | 5,5 % | (6,7 %) |
Construction | 41 | 16 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 73 | 28,5 % | (28 %) |
Information et communication | 13 | 5,1 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 4 | 1,6 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 13 | 5,1 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 37 | 14,5 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 46 | 18 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 15 | 5,9 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,5 % du nombre total d'établissements de la commune (73 sur les 256 entreprises implantées à Saint-Brès), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[33] :
- ATEC, travaux d'installation électrique dans tous locaux (1 117 k€)
- JPS Pascalini SARL, commerce de gros (commerce interentreprises) non spécialisé (882 k€)
- Art Domus, construction de maisons individuelles (688 k€)
- Amedis, commerce de détail d'articles médicaux et orthopédiques en magasin spécialisé (639 k€)
- Les Marmottes, autres commerces de détail spécialisés divers (250 k€)
Agriculture
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (37 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 71 ha[36] - [Carte 5] - [Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le Vieux Pont, situé à l'entrée du village, assure la jonction entre Baillargues et Saint‐Brès. Il surplombe le Bérange. Ce cours d’eau aujourd’hui bien calme était navigable au XVIIe siècle. Il était utilisé pour transporter des marchandises et notamment du vin, vers le port de Candillargues ;
- L’église Saint-Brice primitive, datant du Moyen Âge, était située au centre du village. Servant de tour de guet, elle fut détruite pendant les guerres de religion (« guerre de Rohan »). Elle fut reconstruite dès 1635. D’abord constituée d’une unique nef centrale, elle fut agrandie au XIXe siècle, pour suivre le nouvel essor démographique dû à la culture de la vigne. Les murs latéraux ont été creusés pour rajouter deux bas-côtés offrant une superficie plus grande à l’édifice. L’entrée principale se fait aujourd’hui par une grande porte donnant sur le bas-côté sud. L’église est surmontée d’un clocher à campanile en fer forgé, comme dans beaucoup d’édifices de Provence et du Languedoc.
Héraldique
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Les armes de Saint-Brès se blasonnent : |
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Baillargues » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Brès » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Brès » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Brès » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Brès » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Montpellier-Aéroport - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Brès », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Brès », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Brès », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
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- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
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- « Chronique de la semaine », Le Journal des chemins de fer, vol. 4, no 145, , p. 16 (lire en ligne, consulté le ).
- François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Les 80 premières lignes, 1828-1851, F. et M. Palau (réimpr. 2003) (1re éd. 1995), 217 p. (ISBN 978-2-9509421-0-4 et 2-9509421-0-5, BNF 35772084), « 3.8. Montpellier-Nîmes », p. 112.
- Décret du portant dissolution du conseil municipal de la commune de Saint-Brès (Hérault), Journal officiel no 0162, , page 13191, NOR: IOCA1017039D.
- Laurent Jaoul élu pour un 3e mandat et trois démissions, publié le sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
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- Armorial des communes de l'Hérault, Didier Catarina, Jean-Paul Fernon, avec le concours de Jacky David, éd. Artistes en Languedoc, 2004, (ISSN 1264-5354), p. 61.
Voir aussi
Bibliographie
- Marie-Françoise Gesbert, Saint Brès de 1634 à 1721 : un village languedocien au temps de Louis XI, Nîmes, C. Lacour, , 109 p.
- Christian Gesbert, Instants du quotidien en pays lunellois : présent et passé recomposés à Saint-Brès, Saint-Brès, C. Gesbert, , 95 p.
- Rafaël Hyacinthe, « Les comptes des hôpitaux de Baillargues et Saint-Brès (1649-1679) : la charité communale à l'époque moderne », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, no 40, , p. 239-253 (résumé)
- Richard Pouget, La baronnie de Castries, de la baronnie au Marquisat : seigneur, manants et habitants. Castries, Vendargues, Baillargues, Saint-Brès, Sussargues. Nos villages dans la baronnie de Castries, S.l., Richard Pouget, , 109 p.
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Saint-Brès (1633-1971) [1,50 ml]. Cote : 244 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel