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Assas (Hérault)

Assas [a.sas] (en occitan Assaç, [a.ˈsas]) est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault en région Occitanie. Elle fait partie de la communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup.

Assas
Assas (Hérault)
Le château d'Assas.
Blason de Assas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup
Maire
Mandat
Jacques Grau
2020-2026
Code postal 34820
Code commune 34014
Démographie
Gentilé Assadins / Assadines
Population
municipale
1 483 hab. (2020 en diminution de 0,27 % par rapport à 2014)
Densité 78 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 42′ 10″ nord, 3° 54′ 00″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 164 m
Superficie 19,11 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Montpellier
(banlieue)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Gély-du-Fesc
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Assas
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Assas
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Assas
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Assas
Liens
Site web Site officiel

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Salaison, le ruisseau de Cassagnoles et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes garrigues du Montpelliérais ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Assas est une commune urbaine qui compte 1 483 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Montpellier et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Assadins ou Assadines.

    Géographie

    Localisation

    Assas est située à quelques kilomètres au nord de Montpellier.

    Carte.

    Communes limitrophes et proches

    Communes limitrophes d’Assas
    (Distances : à vol d'oiseau / par la route)[1]
    St-Mathieu-de-Tréviers (8.10 / 11,55 km)
    Le Triadou (5.76 / 9,03 km)
    Saint-Vincent-de-Barbeyrargues
    (1.76 / 2,16 km)
    Sainte-Croix-de-Quintillargues
    (8.02 / 8,43 km)
    Guzargues (2.99 / 3,90 km)
    Saint-Drézéry (7.05 / 8,33 km)
    Sussargues (8.43 / 10,63 km)
    Argelliers
    (18.23 / 32,82 km)
    Assas Saint-Geniès-des-Mourgues
    (10.70 / 15,81 km)
    Prades-le-Lez (3.08 / 4,48 km)
    Montferrier-sur-Lez (4.99 / 8,66 km)
    Clapiers (5.09 / 6,83 km)
    Commune de Montpellier
    (10.21 / 13,41 km)
    Castries (7.43 / 10,90 km)
    Teyran (2.83 / 6,32 km)
    Jacou (4.55 / 6,03 km)

    Géologie et relief

    Parcouru de nombreux ruisseaux, dont le Salaison à l'est, Assas peut être considéré comme un village irrigué. La végétation est changeante. On y trouve de la garrigue, des prairies, des vignes et de la forêt méditerranéenne.

    Le village d'Assas s'organise autour du château, élevé au sommet d'une colline, à l'instar de nombreux villages de l'Hérault.

    Climat

    Le climat y est de type méditerranéen, exposant la commune au risque d'incendie de forêt. Elle fait l'objet d'un Plan de Prévention du Risque Incendie de Forêt (PPRIF)[2].

    Fin , la commune a été traversée par un incendie important qui a démarré à Fontanès et ayant menacé des habitations[3]. Plus de 3 000 hectares partirent en fumée, dont 200 sur la commune, lors de cet incendie qui mobilisa 1000 pompiers et 10 bombardiers d'eau[4].

    L'autre risque auquel est exposée la commune, à l'instar des autres communes du département de l'Hérault, est le risque d'inondation dû à de fortes pluies persistantes ou à des épisodes cévenols. Même si aucune habitation n'est exposée à ce risque, le territoire de la commune et des routes d'accès y sont exposés par ses petits cours d'eau, la plupart intermittents, qui alimentent le Salaison. La commune est dotée d'un Plan de Prévention du Risque Inondation (PPRI)[5].

    Relevé météorologique de Montpellier Fréjorgues (aéroport à Mauguio) (période : 1981-2010)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,8 3,3 5,9 8,7 12,5 16 18,9 18,5 15 11,9 6,8 3,7 10,4
    Température moyenne (°C) 7,2 8,1 10,9 13,5 17,3 21,2 24,1 23,7 20 16,2 11,1 8 15,2
    Température maximale moyenne (°C) 11,6 12,8 15,9 18,2 22 26,4 29,3 28,9 25 20,5 15,3 12,2 19,9
    Ensoleillement (h) 142,9 168,1 220,9 227 263,9 312,4 339,7 298 241,5 168,6 148,8 136,5 2 668,2
    Précipitations (mm) 55,6 51,8 34,3 55,5 42,7 27,8 16,4 34,4 80,3 96,8 66,8 66,7 629,1
    Nombre de jours avec précipitations 8,5 7,7 7,6 8,7 8,3 5,9 3,9 5,5 7,2 10,7 9,6 9,1 92,3
    Nombre de jours d'orage 0,5 0,3 0,7 1,6 2,5 2,9 3,2 3,9 2,9 2,9 1 0,7 23,1
    Ce tableau est sujet à caution car il ne cite pas ses sources.
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
    11,6
    2,8
    55,6
    12,8
    3,3
    51,8
    15,9
    5,9
    34,3
    18,2
    8,7
    55,5
    22
    12,5
    42,7
    26,4
    16
    27,8
    29,3
    18,9
    16,4
    28,9
    18,5
    34,4
    25
    15
    80,3
    20,5
    11,9
    96,8
    15,3
    6,8
    66,8
    12,2
    3,7
    66,7
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Des écarts peuvent exister avec Assas (plus chaud, moins humide), du fait d'une moindre influence maritime.

    Urbanisme

    Typologie

    Assas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [6] - [7] - [8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montpellier, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[9] et 440 997 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10] - [11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12] - [13].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (48,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (40,9 %), forêts (39,1 %), zones urbanisées (9,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies routières

    Assas est traversée dans l'axe nord-sud par la D 109, avec une traversée du centre étroit qui peut être difficile. Un contournement du centre par l'ouest est prévu mais seule la moitié nord-ouest est réalisée.

    La D 109 relie Assas à la D 68 (dite « le lien Â») au nord et à Clapiers et Jacou au sud. La D 109E1 part du centre vers l'est et rejoint à nouveau la D 68, tandis que la D 109E2 relie Assas à Saint-Vincent de Barbeyrargues à l'ouest.

    Pistes cyclables

    Assas est reliée à Saint-Vincent de Barbeyrargues par un chemin piétonnier et cyclable, longeant la D 109E2.

    La commune est jalonnée de nombreux chemins, du plus étroit aux larges pistes balisées de la Défense de la forêt contre les incendies (DFCI), dont ceux du Réseau Vert du département de l'Hérault, pour la randonnée et le VTT.

    Transports en commun

    Le village est desservi par la ligne de car no 610 du réseau Hérault Transport. La ligne relie Sainte-Croix-de-Quintillargues à Montpellier en passant par Guzargues, Assas et Clapiers. Elle assure le transport des élèves de Guzargues qui sont scolarisés dans les écoles maternelles et primaires d’Assas, le transport vers le collège François-Mitterrand de Clapiers et vers le lycée Frédéric-Bazille-Agropolis de Montpellier. Elle effectue son terminus à la station de tramway de Saint-Éloi, en correspondance avec la ligne 1 du réseau de tramway des Transports de l'agglomération de Montpellier. La ligne 610 souffre cependant d'une faible fréquence de passage des cars en journée.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Assas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Salaison. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 2003, 2005 et 2014[17] - [15].

    Assas est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 3] - [18].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Assas.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 630 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 630 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[21].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes de Arsads vers 1103[22], de Arzas en 1129[23], apud Arzacium[22] en 1156, castrum de Arsacio en 1167, de Arssacio fin du XIVe siècle, de Assacio en 1529, de Assassio en 1550, Assas en 1622, Assaz en 1626[24].

    Assaç en occitan.

    L'abbé Valentin, dans sa monographie historique[25], évoque les noms successifs d'Arsas, Arsacium, Assassium puis enfin Assas. Il évoque l'hypothèse que cela vienne de Arx ou Arcis, signifiant forteresse.

    Histoire

    Remparts d'Assas.

    Du Moyen Âge central à la Révolution

    L'histoire d'Assas[25] est ancienne puisqu'un château féodal (aujourd'hui disparu), une église et des remparts y existaient au XIe siècle. Mais rien ne retrace l'histoire de ce château, ni du village autour à l'époque. Le 1er document qui mentionne Assas est daté de 1103. En cette année, le seigneur d'Assas, désigné sous le nom de Rostagnus de Arsads, dépend du comte de Melgueil.

    En 1215, après la guerre des Albigeois, le pape Innocent III transfère le comté de Melgueil, dont Assas, à l'évêque de Maguelone.

    En 1486, Rostang d'Assas, dernier seigneur à porter le nom de la seigneurie, vend à un riche marchand de Montpellier, Guillaume de Bonnail, la moitié de la seigneurie d'Assas dont il est co-seigneur. L'acheteur reconnaît l'évêque de Maguelonne comme suzerain et lui paie le droit de mutation. Guillaume II succède à son père et lègue ses terres à son fils Gaspard, lui substituant en cas de décès prématuré son neveu Jacques de Salomon, docteur en médecine, lui substituant s'il n'a pas de descendance mâle un autre neveu, lui-même substitué par le plus proche parent mâle de Guillaume II s'il est également sans postérité masculine. Jacques de Salomon prend possession de la seigneurie en 1565. En 1572, Jacques étant sans héritier mâle, et l'autre neveu sans enfants, Loïs de Pluviers engage un procès contre l'héritière Salomon pour, suivant le testament de Guillaume II, réclamer la succession. Ce qu'il obtient en 1573 au profit de Jacques de Pluviers de Bonnail, le fils qu'il eut avec Marguerite de Bonnail.

    En 1592, Jacques de Pluviers vend la seigneurie d'Assas à Timothée de Montchal, trésorier de France. Sa petite-fille Anne en hérite et épouse Gaspard de Murviel.

    La seigneurie échoit ensuite à Joseph de Boyer, qui a épousé Jacquette de Murviel, fille de Gaspard. En 1720, Joseph de Boyer la vend à Guillaume de Castagnier, secrétaire du roi, qui paie le droit de mutation à l'évêque de Montpellier. Il est financé pour cette acquisition par Jean Mouton, hôtelier et banquier de Montpellier. Non remboursé, ce dernier garde la seigneurie. Son fils Jacques Mouton de la Clotte, magistrat financier, lui succède. C'est à lui que l'on doit l'actuel château d'Assas, érigé en 1759 à l'emplacement de l'ancien château féodal. Jean-Jacques fils de Jacques, conseiller du roi et mort célibataire en 1810 à Saint-Germain-en-Laye, est le dernier seigneur d'Assas, chassé par la révolution.

    Pendant cette période révolutionnaire, des gens de Baillarguet et Montferrier, deux communes voisines, veulent s'emparer du seigneur qui leur échappe, défendu par les assadins en reconnaissance de ses bienfaits. Les deux tours Est du château furent détruites en leur sommet, ainsi que les armoiries sur la façade. L'église, le clocher, le presbytère, le château et divers autres biens, sont confisqués et déclarés biens nationaux. En 1797, André Crépin Bouschet, de Montpellier, achète successivement tous les anciens biens religieux. La commune rachètera 2000 francs l'église à sa veuve, Françoise de Grolée, et à leur fille Clotilde Gabrielle, en 1822. Puis ce fut en 1861 le rachat du presbytère.

    XXe siècle

    L'ouverture des frontières le génère une arrivée massive de vins italiens sur le marché français, ce qui provoque la colère de maires de l'Hérault et le , ils occupent jour et nuit pendant deux jours le Pavillon populaire de Montpellier, sur lequel le maire d'Assas, Henri Moynier, hisse le drapeau de sa commune. Un an après, ils firent le serment, sur le drapeau d’Assas, de « rester unis pour soutenir totalement et de toutes leurs forces, la profession de l'agriculture et tout particulièrement la viticulture, certains qu'en défendant le vin, ils travaillent pour une juste cause » et de renouveler ce serment dit d'Assas chaque année dans une commune différente, le . Ce qui fut fait encore en 2016[26].

    Faits historiques

    À titre d'anecdote, la prestigieuse université Panthéon-Assas tient son nom du chevalier d'Assas, dont les origines sont reliées à l'histoire de la commune. Il ne venait pas lui-même d'Assas, mais descendait d'une famille seigneuriale basée dans le petit village héraultais. Assas a ainsi donné son nom, indirectement, à l'université de droit du même nom.

    Héraldique

    Blason d'Assas

    Les armes d'Assas se blasonnent ainsi : écartelé, au premier d'azur à une tour d'argent maçonnée de sable, au second d'or à un rameau d'olivier de sinople fruité de sable posé en barre, au troisième d'or à une grappe de raisin de sable feuillée de sinople, au quatrième d'azur à une fleur de lys d'or[27].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1983 2005 Jean Gelly SE
    mars 2005 En cours
    (au 29 juin 2020)
    Jacques Grau[28] - [29] DVD Ancien cadre et retraité[30]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    En 2016, la municipalité se déclare candidate[31] au label Terre saine, commune sans pesticides, délivré par le Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie. Elle sera labellisée en 2017.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].

    En 2020, la commune comptait 1 483 habitants[Note 4], en diminution de 0,27 % par rapport à 2014 (Hérault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    197106268263257305328352347
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    338346399395294258249287285
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    338362366383397420400337362
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    3523525068159921 3051 4831 5091 505
    2017 2020 - - - - - - -
    1 5201 483-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Le PLU d'Assas, approuvé par délibération du , table sur 2 000 habitants en 2030[36], avec trois zones de développement de l'habitat. Bien que proche de Montpellier, mais hors de sa métropole et sans continuité urbaine avec elle, Assas a conservé un caractère rural, source de contestations[37] quant à son développement. D'ailleurs, à la suite des recours contentieux par plusieurs requérants, le juge du Tribunal Administratif de Montpellier a annulé partiellement le PLU[38] en reconnaissant le caractère inondable du quartier de la Frênais.

    Enseignement

    Assas relève de l'académie de Montpellier. Elle est dotée d'un groupe scolaire, partagé avec Guzargues dans le cadre d'un SIVU et composé de :

    • une école élémentaire publique, composée de 5 classes ;
    • une école maternelle publique, composée de 2 classes.

    Les collégiens sont en majorité scolarisés au collège François-Mitterrand de Clapiers. Les lycéens sont au lycée général et agricole Frédéric-Bazille-Agropolis de Montpellier.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Choral'Pic, festival annuel (en mai) de chorales dans les rues du vieux village ;
    • Cinéma, théâtre et concerts (le Trio Chemirani en 2012, Emmanuel Pi Djob en 2014, le groupe Ange en 2015, Tom Novembre en 2016) à la salle des Crouzets ;
    • Concerts à l'église organisés par Les amis de l'orgue et de la musique d'Assas ;
    • Concerts au château d'Assas (privé) ;
    • Festival Scott Ross, en juin au château d'Assas ;
    • Fête votive annuelle, mi juillet pendant 4 jours, avec la participation d'une manade assadine (abrivado, bandido et encierro) ;
    • Vide-greniers annuel, fin mai / début juin ;
    • Exposition artistique annuelle Vivre Assas au présent, organisée par 2 associations en mai ;
    • Salon artistique chaque année, organisé par la municipalité en décembre.

    Santé

    Sur la commune d'Assas sont localisés un cabinet médical, une pharmacie, un dentiste, un kinésithérapeute, un ostéopathe et des infirmières.

    Sports

    • Association de tennis d'Assas, avec 3 courts ;
    • École d'équitation et écurie de propriétaires ;
    • Club de tambourin ;
    • Boule assadine (pétanque).

    Économie

    La proximité de la métropole de Montpellier laisse peu d'activités économiques à la commune, hormis la viticulture réservée aux communes rurales, avec à Assas une part remarquable en agriculture biologique.

    Commerces et artisans locaux

    La commune bénéficie de commerces, épicerie, brasserie, boulangerie et salon de coiffure.

    Des jardiniers-paysagistes, des artisans du bâtiment et un garage automobile complètent l'offre locale de services.

    Viticulture

    Le territoire d'Assas entre dans la dénomination géographique Grès-de-Montpellier, qui s'inscrit dans l'AOC Languedoc et en appellation Pic-Saint-Loup sur le Nord de la commune.

    La cave coopérative d'Assas fut construite en 1939, suivant le modèle d'architecture reconnaissable qui prévalut dans l'Hérault pendant la 1re moitié du XXe siècle[39].

    Plusieurs caves sont situées sur la commune :

    • Domaine de la Vrille.

    Équipements

    • Boulodrome ;
    • Salle de la place des fêtes ;
    • Salle polyvalente Les Crouzets ;
    • Salle de la Pierre Rouge ;
    • Terrain de basket ;
    • Skate-Park ;
    • Terrains de tennis.
    • Parc pour les enfants

    Services publics

    • Agence postale communale ;
    • Caserne de sapeurs-pompiers, faisant partie du Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) de l'Hérault ;
    • Comité Communal d’Action Social (CCAS).

    Culture et patrimoine

    • Bibliothèque ;
    • ChÅ“ur d'Assas ;
    • École de musique ;
    • Mieux Vivre à Assas : Association loi 1901 qui a pour objet de promouvoir la qualité de vie au sein de la commune d’Assas : préservation du patrimoine, architectural et environnemental, développement de la vie associative et de la communication entre les habitants, organisation de manifestations diverses[40].

    Monuments laïcs

    • Château d'Assas, folie montpelliéraine du XVIIIe siècle, attribué à l'architecte Jean-Antoine Giral (1713-1787), et édifié en 1759/1760, sur les ruines du château féodal. Classé et inscrit au titre des Monuments historiques, pour différentes parties.
    • Restes d'enceinte fortifiée du Xe ou XIe siècle, vestiges de l'ancien château féodal.
    • Vieux village.

    Monuments religieux

    • Monuments d'Assas :
    • Intérieur de l'église Saint-Martial d'Assas.
      Intérieur de l'église Saint-Martial d'Assas.
    • Tour fortifiée.
      Tour fortifiée.
    • Plan de la tour de l'horloge en 1873.
      Plan de la tour de l'horloge en 1873.
    • Église Saint-Martial.
      Église Saint-Martial.
    • Église Saint-Martial.
      Église Saint-Martial.
    • Entrée de l'église.
      Entrée de l'église.
    • Rue du vieux village.
      Rue du vieux village.

    Patrimoine culturel

    Le film La Belle Noiseuse de Jacques Rivette, avec Michel Piccoli et Emmanuelle Béart, récompensé du Grand Prix du Jury du Festival de Cannes 1991, a été tourné dans sa presque totalité à Assas[42].

    L'année suivante y fut tourné Le retour de Casanova, d’Édouard Niermans, avec Alain Delon[43].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Distances vers : Sainte-Croix-de-Quintillargues, Guzargues, Saint-Drézéry, Sussargues, Saint-Geniès-des-Mourgues, Castries, Teyran, Jacou, Montpellier, Clapiers, Montferrier-sur-Lez, Prades-le-Lez, Argelliers, Saint-Vincent-de-Barbeyrargues, Le Triadou et Saint-Mathieu-de-Tréviers, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
    2. Préfecture de l'Hérault - PPRIF - Commune d'Assas
    3. Le Figaro, « Les incendies dans l'Hérault éteints » (consulté le ).
    4. Journal d'Assas, 2010, no 3.
    5. Direction départementale de l'équipement de l'Hérault - PPRI - Bassin versant du Salaison
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Unité urbaine 2020 de Montpellier », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    10. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. « Les risques près de chez moi - commune d'Assas », sur Géorisques (consulté le )
    16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    17. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    18. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
    19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    20. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Assas », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    21. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    22. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1115 - (ISBN 2600001336).
    23. Dans le cartulaire de Gellone.
    24. Franck R. Hamlin, avec la collaboration de l'abbé André Cabrol, 2000, Toponymie de l'Hérault. Dictionnaire topographique et étymologique, Éditions du Beffroi. Études héraultaises, page 18.
    25. Abbé Valentin Durand, Histoire de la paroisse et seigneurie d'Assas, Paris, Le Livre d'Histoire, , 184 p. (ISBN 978-2-84373-728-2, BNF 40025356).
    26. « Cessenon : les maires héraultais ont, de nouveau, prêté serment », sur Midi-Libre (consulté le ).
    27. Didier Catarina et Jean-Paul Fernon, Armorial des communes de l'Hérault, Artistes en Languedoc, (ISSN 1264-5354), p 30.
    28. Résultats des élections municipales et communautaires dans l'Hérault, publié le sur le site du Conseil départemental de l'Hérault (consulté le ).
    29. Jacques Grau a retrouvé son fauteuil de maire, publié le sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
    30. Fiche de la mairie d'Assas, publié le sur le site mon-maire.fr (consulté le ).
    31. Compte-rendu du Conseil municipal d'Assas du .
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    36. « Révision en cours vers le PLU », sur assas.fr (consulté le ).
    37. Les lotissements de la discorde, publié sur le site de France Bleu.
    38. « L’urbanisation bloquée au vallon de la Fresnaie », sur midilibre.fr (consulté le ).
    39. « Agropolis-Muséum - Savoirs partagés - Les caves coopératives de l'Hérault - Un patrimoine exemplaire par Thierry Lochard (Inv. général Languedoc-Roussillon) », sur museum.agropolis.fr (consulté le ).
    40. Mieux Vivre à Assas
    41. Notice no PA00103361, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    42. « La Belle noiseuse », (consulté le ).
    43. « Le Retour de Casanova », (consulté le ).
    44. André Schimmerling (dir.), « L'actualité de Patrick Geddes, biologiste, éducateur et urbaniste : P. Geddes à Montpellier », Le carré bleu, revue internationale d'architecture, Paris, nos 2/93,‎ , p. 10/29 (ISSN 0008-6878, lire en ligne [PDF], consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Léon Vinas (Revue des langues romanes), Proclamations faites à Assas, près Montpellier par ordre des seigneurs du lieu en 1483 : Crides de la court de monsieur de Lauzière au diocèse de Lodève en 1610, , 27 p.
    • Valentin Durand, Histoire de la paroisse et seigneurie d'Assas, Montpellier, Impr. de la manufacture de la Charité, , 184 p.
    • A Chazaud, « Le château d'Assas », Bulletin du Syndicat d'initiative de Montpellier, 1re,‎
    • Marcel Maurel, « Excursion géologique dans le bassin tertiaire d'Assas », Annales de la Société d'Horticulture et d'Histoire Naturelle de l'Hérault,‎ , p. 51-53
    • Michel Gras, Trois églises romanes de la région montpelliéraine : Assas, Guzargues, Saint-Vincent-de-Barbeyrargues [thèse],
    • Jean Arnal et Annick Robert, « Assas gallo-romain », Revue archéologique de Narbonnaise, Paris, De Boccard, t. V,‎ , p. 179-184 (lire en ligne)
    • Librairie Hachette et société d'études et de publications économiques, Merveilles des châteaux de Provence, Paris, Collection Réalités Hachette, , 324 p.
      Préface du Duc de Castries vice-président de l'Association des Vieilles maisons françaises : Languedoc méditerranéen : Assas, Nom glorieux de notre histoire militaire..., pages 208 à 211
    • Abbé Valentin Durand, Histoire de la paroisse et seigneurie d'Assas, Paris, Le Livre d'Histoire, coll. « Monographies de villes et villages de France », , 184 p. (ISBN 978-2-84373-728-2, BNF 40025356)
    • Jean Gelly, Bernard Boissier et Marie-Anne Boissier, « Scènes de la vie à Assas de 1930 à 1950 », Les cahiers de la mémoire sur la vie à Assas, nos 1 à 5,‎

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

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