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Guzargues

Guzargues (en occitan Gusargues) est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault en région Occitanie.

Guzargues
Guzargues
L'Ă©glise paroissiale Saint-Michel de Guzargues.
Blason de Guzargues
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement LodĂšve
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup
Maire
Mandat
Pierre Antoine
2020-2026
Code postal 34820
Code commune 34118
DĂ©mographie
Gentilé Guzarguois
Population
municipale
498 hab. (2020 en diminution de 3,49 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 42 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 43â€Č 24″ nord, 3° 55â€Č 32″ est
Altitude Min. 80 m
Max. 209 m
Superficie 11,73 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-GĂ©ly-du-Fesc
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Guzargues
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Guzargues
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Guzargues
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Guzargues

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Salaison, la Cadoule. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes garrigues du MontpelliĂ©rais »), un espace protĂ©gĂ© (les « CostiĂšres de Nimes ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Guzargues est une commune rurale qui compte 498 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelĂ©s les Guzarguois ou Guzarguoises.

    GĂ©ographie

    Carte de la commune.

    Guzargues se situe Ă  environ 14 kilomĂštres au nord-est du centre-ville de Montpellier.

    Le territoire se partage entre la garrigue et quelques terrains cultivables. Le village ancien est situé prÚs de la route départementale 26 entre Castries au sud-est, Saint-Mathieu-de-Tréviers au nord-ouest et Assas au sud-ouest. Les constructions récentes de maisons individuelles se sont effectuées autour du village et le long d'une route d'environ un kilomÚtre vers le nord se dirigeant vers le lieu-dit le Lirou.

    La superficie de la commune représente 1173 hectares pour 489 habitants résidant sur la commune au recensement de 2011.

    Plan cadastral de la section C2 de La Triballe (1809)

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 17,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 812 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Drezery », sur la commune de Saint-DrĂ©zĂ©ry, mise en service en 1980[6] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 768,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montpellier-AĂ©roport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et Ă  14 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  15,1 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  15,5 °C pour 1991-2020[12].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14].

    Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : les « CostiĂšres de Nimes », un terrain acquis (ou assimilĂ©) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027 ha[15].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « hautes garrigues du MontpelliĂ©rais »[17], d'une superficie de 45 444 ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs rĂ©gionaux[18].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[19] : le « Font de Salaison et Font de l'Euze » (324 ha)[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [19] : les « plaines et garrigues du Nord MontpelliĂ©rais » (13 097 ha), couvrant 25 communes dont six dans le Gard et 19 dans l'HĂ©rault[21].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Guzargues.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Guzargues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [22] - [I 1] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (57,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (62,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (32,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (25,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (24,5 %), cultures permanentes (13 %), zones urbanisĂ©es (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,3 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Guzargues est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[25]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[26].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Salaison et la Cadoule. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 2001, 2002, 2003, 2005 et 2014[27] - [25].

    Guzargues est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 9] - [28].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Guzargues.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 88,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 192 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 192 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[30].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[31].

    Toponymie

    La commune a été connue sous les variantes : villa Agucianicis (vers 922), S. Michaelis de Aguzanicis (1111), villam de Aguzanicis (1156), de Aquitanicis (1208), de Aguzanicis (1550), Gussargues (1626).

    Le nom Guzargues dérive de celui d'un domaine gallo-romain, gentilice latin Acutius augmenté du suffixe -anicis. L'aphérÚse du A est fréquente dans les noms de la région[32].

    Histoire

    Le [33], un feu de forĂȘt ravage Guzargues et les communes alentour. Environ 3000 hectares de garrigue et de pinĂšde ont Ă©tĂ© brĂ»lĂ©s.

    HĂ©raldique

    []
    Blason de Guzargues Blason
    D'azur Ă  Saint Michel d'or terrassant un diable du mĂȘme
    DĂ©tails
    Saint Michel est le saint patron de Guzargues, il est reprĂ©sentĂ© ici tel que l’iconographie chrĂ©tienne le reprĂ©sente terrassant un dragon.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1856 1860 Joseph Coulomb
    1860 1878 Antoine Colomb
    1878 1879 Achille Guiraud
    1879 1881 Jean Pouzancre
    1881 1896 Augustin Durand
    1896 1912 Marius Pouzancre
    1912 1929 Louis Guiraud
    1929 1942 FĂ©lix Pouzancre
    1942 1945 pas de maire
    1945 1951 François Charbonnel
    1951 1959 Gaston Gelly
    1959 1983 André Pouzancre
    mars 1983 2008 Yves Courtieu
    mars 2008 En cours Pierre Antoine SE Ingénieur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune de Guzargues adhĂšre Ă  plusieurs Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunales : la communautĂ© de communes du Grand Pic Saint-Loup, le syndicat mixte de Garrigues Campagne pour la gestion de l’eau potable et de l’eau brute, et le syndicat de gestion du groupe scolaire Assas-Guzargues.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[35].

    En 2020, la commune comptait 498 habitants[Note 10], en diminution de 3,49 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    73638910110810394102109
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    11913912713112310791110115
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    12210611510410111010663106
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    108116118149178344405423513
    2018 2020 - - - - - - -
    505498-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 182 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 478 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 29 230 â‚Ź[I 4] (20 330 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]5 %7,2 %6,6 %
    DĂ©partement[I 7]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  332 personnes, parmi lesquelles on compte 72,3 % d'actifs (65,7 % ayant un emploi et 6,6 % de chĂŽmeurs) et 27,7 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 42 emplois en 2018, contre 41 en 2013 et 27 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 223, soit un indicateur de concentration d'emploi de 18,6 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 56,2 %[I 10].

    Sur ces 223 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 22 travaillent dans la commune, soit 10 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 84,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,1 % les transports en commun, 5,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    44 établissements[Note 13] sont implantés à Guzargues au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble44
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    36,8 %(6,7 %)
    Construction818,2 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    715,9 %(28 %)
    Information et communication24,5 %(3,3 %)
    Activités immobiliÚres24,5 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1534,1 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    511,4 %(14,2 %)
    Autres activités de services24,5 %(8,1 %)

    Le secteur des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et des activitĂ©s de services administratifs et de soutien est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 34,1 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (15 sur les 44 entreprises implantĂ©es Ă  Guzargues), contre 17,1 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les trois entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[38] :

    • MTP Assainissement, collecte et traitement des eaux usĂ©es (727 k€)
    • Embrun Vappereau Developpement - Evd, activitĂ©s des sociĂ©tĂ©s holding (411 k€)
    • Plomberie Confort Energies, travaux d'installation d'Ă©quipements thermiques et de climatisation (164 k€)

    Agriculture

    La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations871012
    SAU[Note 16] (ha)152154144318

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siÚge dans la commune est passé de 8 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 7 en 2000 puis à 10 en 2010[41] et enfin à 12 en 2020[Carte 5], soit une augmentation de 50 % en 32 ans. Un mouvement à la baisse est par contre observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[42] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 152 ha en 1988 à 318 ha en 2020[Carte 7]. ParallÚlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 27 ha[41].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Jean Joubert (nĂ© en 1928, mort en 2015), poĂšte et romancier français.
    • Corinne Blanc-FaugĂšre, comĂ©dienne [44]

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[16].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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    Voir aussi

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