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Saint-Mathieu-de-Tréviers

Saint-Mathieu-de-TrĂ©viers [sɛ̃ ma.tjĂž də tʁe.viɛ] (en occitan Sant Matieu de TreviĂšrs ['sant ma.'tiew de 'tre.ÎČi.ɛs]) est une commune française situĂ©e dans le nord-est du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie.

Saint-Mathieu-de-Tréviers
Saint-Mathieu-de-Tréviers
Vue sur Saint-Mathieu-de-Tréviers
Blason de Saint-Mathieu-de-Tréviers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement LodĂšve
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup
(siĂšge)
Maire
Mandat
JĂ©rĂŽme Lopez
2020-2026
Code postal 34270
Code commune 34276
DĂ©mographie
Gentilé Saint Mathivains - Tréviésois
Population
municipale
4 893 hab. (2020 en augmentation de 4,78 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 223 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 46â€Č 14″ nord, 3° 52â€Č 10″ est
Altitude Min. 78 m
Max. 400 m
Superficie 21,92 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Mathieu-de-Tréviers
(ville isolée)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-GĂ©ly-du-Fesc
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Mathieu-de-Tréviers
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Saint-Mathieu-de-Tréviers
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Saint-Mathieu-de-Tréviers
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Saint-Mathieu-de-Tréviers

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Terrieu, le ruisseau de CecelĂ©s, le ruisseau de la Croix et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « pic Saint-Loup » et les « hautes garrigues du MontpelliĂ©rais ») et six zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Saint-Mathieu-de-TrĂ©viers est une commune rurale qui compte 4 893 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unitĂ© urbaine de Saint-Mathieu-de-TrĂ©viers et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelĂ©s les TrĂ©viĂ©sois ou TrĂ©viĂ©soises.

    GĂ©ographie

    Carte du territoire communal.
    Montferrand et le pic Saint-Loup (1890-1910).

    Saint-Mathieu-de-TrĂ©viers est situĂ©e Ă  environ 20 km au nord du centre de Montpellier, sur la route dĂ©partementale 17 conduisant aux villes gardoises de Saint-Hippolyte-du-Fort Ă  24 km de route plus au nord (dont deux cols) et de Quissac Ă  20 km au nord-est de Saint-Mathieu.

    Le territoire communal est composĂ© d'un espace de plaine oĂč s'est dĂ©veloppĂ©e la principale agglomĂ©ration. Sur son pourtour occidental, le territoire comprend et est dominĂ© par le massif du pic Saint-Loup, sur les premiers flancs duquel s'est dĂ©veloppĂ© le village de Saint-Mathieu ; TrĂ©viers est un lieu-dit de la plaine.

    Bien que l'ancien chef-lieu du canton soit la commune des Matelles, Saint-Mathieu-de-Tréviers est plus peuplée et tient une place plus importante pour les communes de l'est du canton et de l'ancien canton de Claret grùce à sa position à un carrefour de routes départementales.

    Communes limitrophes et proches

    Communes limitrophes de Saint-Mathieu-de-Tréviers
    (Distances : Ă  vol d'oiseau / par la route)[1]
    Notre-Dame-de-Londres
    (9.40 / 13,90 km)
    Mas-de-Londres (8.83 / 13,43 km)
    Pompignan
    (13.84 / 19,29 km)
    ValflaunĂšs (3.52 / 4,99 km)
    Sauteyrargues (8.82 / 10,37 km)
    FontanĂšs (4.82 / 6,13 km)
    Cazevieille
    (6.09 / 10,28 km)
    Saint-Mathieu-de-Tréviers Sainte-Croix-de-Quintillargues
    (3.61 / 5,03 km)
    Saint-Jean-de-Cuculles (2.98 / 4,05 km)
    Le Triadou (3.43 / 4,30 km)
    Prades-le-Lez
    (7.96 / 9,05 km)
    Montaud (7.81 / 11,41 km)
    Guzargues (7.19 / 11,00 km)
    Assas (8.10 / 11,46 km)
    Saint-Vincent-de-Barbeyrargues (7.12 / 9,98 km)

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 17 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 922 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 3,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Valflaunes-Plaine », sur la commune de ValflaunĂšs, mise en service en 1990[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 984,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montpellier-AĂ©roport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et Ă  20 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  15,1 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  15,5 °C pour 1991-2020[13].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[15] :

    • le « pic Saint-Loup », d'une superficie de 4 430 ha, comprenant de grandes Ă©tendues de pelouses et de matorrals Ă  genĂ©vrier oxycĂšdre, en particulier, caractĂ©ristiques d'une pratique sĂ©culaire du pastoralisme. Les falaises du Pic-Saint-Loup et de l'Hortus recĂšlent trois espĂšces vĂ©gĂ©tales endĂ©miques (Erodium foetidum, Saxifraga cebennensis, Hieracium stelligerum)[16]

    et un au titre de la directive oiseaux[15] :

    • les « hautes garrigues du MontpelliĂ©rais », d'une superficie de 45 444 ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs rĂ©gionaux[17].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[18] :

    • le « lac de Jeantou et sa plaine aval » (92 ha)[19] ;
    • le « pic Saint-Loup » (818 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[20],
    • la « vallĂ©e de la BĂ©novie » (223 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[21] ;

    et trois ZNIEFF de type 2[Note 6] - [18] :

    • les « Pic-Saint-Loup et Hortus » (11 816 ha), couvrant 14 communes dont une dans le Gard et 13 dans l'HĂ©rault[22] ;
    • la « plaine agricole de la Salade » (273 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[23] ;
    • les « plaines et garrigues du Nord MontpelliĂ©rais » (13 097 ha), couvrant 25 communes dont six dans le Gard et 19 dans l'HĂ©rault[24].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Saint-Mathieu-de-TrĂ©viers.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Mathieu-de-TrĂ©viers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 7] - [25] - [I 1] - [26]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-Mathieu-de-TrĂ©viers, une unitĂ© urbaine monocommunale[I 2] de 4 790 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (55,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (56,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (37,5 %), cultures permanentes (29,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (17,9 %), zones urbanisĂ©es (10,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,3 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Mathieu-de-TrĂ©viers est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[28]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[29].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Terrieu. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 2001, 2002, 2005, 2014 et 2020[30] - [28].

    Saint-Mathieu-de-TrĂ©viers est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 9] - [31].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Mathieu-de-Tréviers.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 82,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 428 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 320 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 92 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[33].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[34].

    Histoire

    Saint-Mathieu-de-TrĂ©viers a un riche passĂ© prĂ©historique. L'homme de NĂ©anderthal s'installa dans la grotte de l'Hortus Ă  partir de 55 000 ans avant notre Ăšre, au pied de la falaise Ă©ponyme qui surplombe le village[35] - [36]. La statue-menhir exposĂ©e dans le hall de la mairie tĂ©moigne de la prĂ©sence de l'homme il y a 5 000 ans sur son territoire. Le chĂąteau du LĂ©bous est un site archĂ©ologique datant du XIVe siĂšcle av. J.-C. Il comprenait plusieurs tours et des murs composĂ©s de deux Ă©paisseurs de pierre, formant une enceinte de 50 m sur 75. C'est la seule construction de ce type connue pour cette Ă©poque. Plus tard au Ve siĂšcle de notre Ăšre, les Wisigoths ont fait bon mĂ©nage avec la population indigĂšne et nous connaissons trois de leurs cimetiĂšres dont un sarcophage repose dans le jardin intĂ©rieur de la maison communale.

    Une charte de 978 en citant la viguerie de Terrivias (trois voies) donne pour la premiĂšre fois le nom du village.

    En 1090, le comte de Melgueil (Mauguio) achĂšve la construction du chĂąteau de Montferrand, sur le territoire de la paroisse de Saint-Martin—de-Tres-Vies avec sa chapelle dĂ©diĂ©e Ă  Saint-Mathieu. Une forteresse ayant toujours besoin de main-d’Ɠuvre pour l’entretenir ou la transformer, rapidement, les artisans accourent et fondent Ă  son pied le hameau qui prendra bientĂŽt le nom de Saint-Mathieu. TrĂ©viers formĂ© de mas ou de hameaux Ă©volue plus lentement.

    En 1215, le comtĂ© de Melgueil passe entre les mains de l’évĂȘchĂ© de Maguelone. Quarante ans aprĂšs, l’évĂȘchĂ© instaure la RĂ©publique libre des Matelles. Cette collectivitĂ© a fait l’objet de nombreux avantages de la part de tous les Ă©vĂȘchĂ©s pour augmenter le bien-ĂȘtre de sa population.

    En 1574, les calvinistes s’emparent du chĂąteau et provoquent de nombreux dĂ©gĂąts dans le village. Dix ans plus tard, Antoine de Cambous le reprend pour le compte de l’évĂȘque. La paroisse de Saint-Martin-de-TrĂ©viers se transforme en 1660 en commune de Saint-Mathieu-de-TrĂ©viers en souvenir de la chapelle du chĂąteau dĂ©mantelĂ©.

    Lors des rébellions huguenotes, en 1622, le chùteau de Montferrand est assiégé, sans succÚs, par les troupes catholiques du duc Henry de Montmorency avant le siÚge de Montpellier.

    Pendant la rĂ©volution, le village ne s’appelle plus que TrĂ©viers et rĂ©cupĂ©rera son patron saint Mathieu sous le premier Empire. En 1884, la mairie passe de Saint-Mathieu Ă  TrĂ©viers dont la population se multiplie le long de la route D 17.

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Mathieu-de-Tréviers

    Les armes de Saint-Mathieu-de-Tréviers se blasonnent ainsi : de sable à un saint Martin à cheval donnant la moitié de son manteau à un pauvre, le tout d'or.[37].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires depuis 1944.
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1944 1945 Gaston Durand
    1945 1965 EugĂšne Saumade
    1965 2006 GĂ©rard Saumade CIR puis PS
    puis MDC
    Maßtre de conférences, Député de 1988 à 2002 et
    Président du conseil général de l'Hérault de 1979 à 1998
    2006 2008 Robert Yvanez DVG
    2008 En cours JĂ©rĂŽme Lopez[38] - [39] PS Fonctionnaire

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[41].

    En 2020, la commune comptait 4 893 habitants[Note 10], en augmentation de 4,78 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    317279333375371366378394429
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    427417442445400388410403428
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    544565566623544566578529561
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    5345719541 5052 6233 7134 3414 6414 662
    2014 2019 2020 - - - - - -
    4 6704 8834 893------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee Ă  partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 912 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 4 963 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 23 300 â‚Ź[I 7] (20 330 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 8]). 55 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 12] (45,8 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]6,6 %8,4 %8,4 %
    DĂ©partement[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  3 091 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (69,2 % ayant un emploi et 8,4 % de chĂŽmeurs) et 22,4 % d'inactifs[Note 13] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 1 840 emplois en 2018, contre 1 657 en 2013 et 1 619 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 2 155, soit un indicateur de concentration d'emploi de 85,4 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 62,1 %[I 13].

    Sur ces 2 155 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 520 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,6 % des habitants utilisent un vĂ©hicule personnel ou de fonction Ă  quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 7,5 % s'y rendent en deux-roues, Ă  vĂ©lo ou Ă  pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    509 établissements[Note 14] sont implantés à Saint-Mathieu-de-Tréviers au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble509100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    275,3 %(6,7 %)
    Construction5911,6 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    8717,1 %(28 %)
    Information et communication224,3 %(3,3 %)
    Activités financiÚres et d'assurance214,1 %(3,2 %)
    Activités immobiliÚres316,1 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    10320,2 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    11422,4 %(14,2 %)
    Autres activités de services458,8 %(8,1 %)

    Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santĂ© humaine et l'action sociale est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 22,4 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (114 sur les 509 entreprises implantĂ©es Ă  Saint-Mathieu-de-TrĂ©viers), contre 14,2 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[44] :

    • Piclou, supermarchĂ©s (29 982 k€)
    • Groupe Isia, conseil en systĂšmes et logiciels informatiques (9 470 k€)
    • Vignobles Des 3 Chateaux, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (7 870 k€)
    • One Id, programmation informatique (4 258 k€)
    • Le CM, location de terrains et d'autres biens immobiliers (2 720 k€)
    • Vignobles et vins : Une grande partie des vignobles de la commune sont classĂ©s en AOC Coteaux du Languedoc, pic Saint-Loup. Les domaines de cette appellation sur la commune sont la cave coopĂ©rative Les Vignerons du Pic, le Clos des Augustins, le domaine de la Vieille, le ChĂąteau des MouchĂšres, le domaine Devois de Claus, le domaine Chazalon et l'Ermitage du pic Saint-Loup[45].
    • Technologie : La sociĂ©tĂ© Smaaart, reconditionnant les smartphones en France et employant 145 personnes en 2019, est implantĂ©e sur la commune depuis 2011[46] - [47].

    Agriculture

    La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations40322315
    SAU[Note 17] (ha)528455534556

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 40 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] Ă  32 en 2000 puis Ă  23 en 2010[50] et enfin Ă  15 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 62 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[51] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 528 ha en 1988 Ă  556 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 13 Ă  37 ha[50].

    Équipements culturels et sportifs

    • Plateau multi-sport des Champs Noirs comprenant un terrain de football synthĂ©tique et de tambourin, une piste d'athlĂ©tisme, un gymnase et un espace de Skate Park ;
    • Gymnase du Galion ;
    • Terrains de tennis de Pourols ;
    • Boulodrome de Pourols ;
    • Piscine intercommunale du Pic Saint Loup[52] ;
    • MĂ©diathĂšque Jean-Arnal[53].
    • Arene Claude Saumade

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Monument aux morts érigé en hommage aux soldats morts durant la PremiÚre Guerre mondiale.
    • ChĂąteau du LĂ©bous : vestiges d'une forteresse datĂ©e du Chalcolithique, site classĂ© au titre des monuments historiques[54] ;
    • Ruines du chĂąteau de Montferrand ;
    • Église Saint-RaphaĂ«l de Saint-Mathieu (MH) (« village haut »), a Ă©tĂ© fortement remaniĂ©e au milieu du XIXe siĂšcle notamment au niveau mobilier. Le clocher bien que relativement modeste, typique de la vague romano-gothique de la seconde moitiĂ© du XIXe, surmontĂ© d'une flĂšche en pierre, abrite trois cloches ; la plus importante date de 1869 et a Ă©tĂ© fondue Ă  Lyon par « Burdin ainĂ© » (les Burdin Ă©taient maĂźtres fondeurs originaires de la rĂ©gion de Lyon de pĂšre en fils tout au long du XIXe siĂšcle). En 2010, ces cloches sont hors d'usage Ă©tant donnĂ© la vĂ©tustĂ© des installations ;
    • Église Saint-Martin-de-Pourols Ă  TrĂ©viers (MH) dont l'ensemble ecclĂ©siale a bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une importante restauration. Clocher Ă  deux baies, rĂ©cemment restaurĂ© milieu XIXe, sur le pignon de la façade remaniĂ©e Ă©galement durant la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle tout comme l'intĂ©rieur. Mais ce clocher d'une architecture trop faible dĂšs sa construction, les deux cloches qu'il abrite sont hors-service depuis lors
, dĂ©posĂ©es hĂ©las au pied des baies sur des barres mĂ©talliques. L'une date de 1765 et a Ă©tĂ© fondue par Jean Poutingon (classĂ©e MH en 1959), la seconde est curieusement en fonte de fer et se trouve particuliĂšrement abĂźmĂ©e et corrodĂ©e, elle ne comporte d'ailleurs aucune inscription. Un clocher moderne attenant de forme cubique, rĂ©cemment restaurĂ© aussi et peu harmonieux avec le reste de l'Ă©difice a Ă©tĂ© rajoutĂ© pour loger une cloche plus importante datant de 1932 offerte par une famille locale. La couleur Ă©tonnante verte de cette cloche est due au fait que les maçons n'ont pas protĂ©gĂ© la cloche des projections d'enduits ce qui a oxydĂ© le bronze. L'intĂ©rieur de l'Ă©glise prĂ©sente un Ă©tonnant mĂ©lange de styles, roman Ă  l'origine, les voĂ»tes ont Ă©tĂ© refaites sur croisĂ©es d'ogives. Le chƓur Ă  la dĂ©coration d'inspiration quelque peu baroque XVIIIe siĂšcle et premiĂšre moitiĂ© XIXe siĂšcle prĂ©sente un dĂ©cor de menuiserie ouvragĂ©e donnant l'impression d'un grand retable. Il abrite de belles statues en bois polychrome dorĂ©es Ă  la feuille d'or. Dans cette Ă©glise, fut dĂ©couverte notamment dans les annĂ©es 1920 une prĂ©cieuse chĂąsse en Ă©maux de Limoges sans doute du XIIIe siĂšcle. Elle fut hĂ©las vendue Ă  cette Ă©poque puis se retrouva un peu plus tard en salle des ventes ;
    • Couvent des dominicaines (moderne) ;
    • Fontaine de la RĂ©publique avec statue de la RĂ©publique en fonte de fer fin XIXe au pied de la mairie surmontĂ©e d'une horloge abritant une petite cloche ;
    • Lac et site naturel de CĂ©cĂ©lĂšs ;
    • Monument aux morts construit en hommage aux soldats morts durant la PremiĂšre Guerre mondiale.

    Spécialités

    Madeleines du Pic

    Il existe une pùtisserie, spécialité locale : la madeleine du Pic, un gùteau moelleux parfumé au miel et aux amandes. Son nom fait référence au Pic Saint Loup.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[14].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    14. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    15. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    18. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Saint-Mathieu-de-Tréviers » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Mathieu-de-Tréviers » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Mathieu-de-Tréviers » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Mathieu-de-Tréviers » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Mathieu-de-Tréviers » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Distances vers : Pompignan, ValflaunÚs, Sauteyrargues, FontanÚs, Sainte-Croix-de-Quintillargues, Montaud, Guzargues, Assas, Saint-Vincent-de-Barbeyrargues, Prades-le-Lez, Le Triadou, Saint-Jean-de-Cuculles, Cazevieille, Mas-de-Londres et Notre-Dame-de-Londres, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Valflaunes-Plaine - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Saint-Mathieu-de-Tréviers et ValflaunÚs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Valflaunes-Plaine - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saint-Mathieu-de-Tréviers et Mauguio », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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    48. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    49. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    50. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    51. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
    52. Piscine intercommunale du Pic Saint Loup
    53. MĂ©diathĂšque Jean-Arnal
    54. « PA00103703 », notice no , base Mérimée, ministÚre français de la Culture.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • « La chasse dite de Montferrand, Saint-Mathieu-de-TrĂ©viers (HĂ©rault) », Études hĂ©raultaises, Montpellier, Association Études sur l'HĂ©rault, no 43,‎ , p. 219
    • Jean Arnal et Sylvie Arnal, Saint-Mathieu-de-TrĂ©viers : cinquante mille ans d'histoire, Montpellier, Impr. spĂ©ciale JAF 34, coll. « Villages du Pic Saint-Loup », , 122 p.
    • J. Baissette, « Les sites du Lebous et de Boussargues, leur place et leur rĂŽle au nĂ©olithique final », Annales de la sociĂ©tĂ© d'horticulture et d'histoire naturelle de l'HĂ©rault, no 4,‎
    • AndrĂ© Bouis, Un siĂšcle de vie rurale dans une commune de la garrigue : Saint-Mathieu-de-TrĂ©viers, S.l., s.n., , 138 p.
    • MaĂŻtĂ© LesnĂ©, La communautĂ© du Val de Montferrand, Montpellier, s.n., , 52 p.
    • Roger Mirouse, « De la vallĂ©e du Lez Ă  Saint-Martin-de-Londres et Ă  PuĂ©chabon », Annales de la sociĂ©tĂ© d'horticulture et d'histoire naturelle de l'HĂ©rault,‎ , p. 19-21
    • Alain Gibaud, Saint-Mathieu-de-TrĂ©viers, deux villages rĂ©unis, Editions Sutton, 2018, 126 p.

    Fonds d'archives

    Article connexe

    Liens externes

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