Saint-Mathieu-de-Tréviers
Saint-Mathieu-de-TrĂ©viers [sÉÌ ma.tjĂž dÉ tÊe.viÉ] (en occitan Sant Matieu de TreviĂšrs ['sant ma.'tiew de 'tre.ÎČi.És]) est une commune française situĂ©e dans le nord-est du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie.
Saint-Mathieu-de-Tréviers | |
Vue sur Saint-Mathieu-de-Tréviers | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | HĂ©rault |
Arrondissement | LodĂšve |
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup (siÚge) |
Maire Mandat |
JĂ©rĂŽme Lopez 2020-2026 |
Code postal | 34270 |
Code commune | 34276 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Saint Mathivains - Tréviésois |
Population municipale |
4 893 hab. (2020 ) |
Densité | 223 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 46âČ 14âł nord, 3° 52âČ 10âł est |
Altitude | Min. 78 m Max. 400 m |
Superficie | 21,92 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Saint-Mathieu-de-Tréviers (ville isolée) |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Saint-GĂ©ly-du-Fesc |
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Terrieu, le ruisseau de CecelĂ©s, le ruisseau de la Croix et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « pic Saint-Loup » et les « hautes garrigues du MontpelliĂ©rais ») et six zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Saint-Mathieu-de-Tréviers est une commune rurale qui compte 4 893 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Mathieu-de-Tréviers et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Tréviésois ou Tréviésoises.
GĂ©ographie
Saint-Mathieu-de-Tréviers est située à environ 20 km au nord du centre de Montpellier, sur la route départementale 17 conduisant aux villes gardoises de Saint-Hippolyte-du-Fort à 24 km de route plus au nord (dont deux cols) et de Quissac à 20 km au nord-est de Saint-Mathieu.
Le territoire communal est composĂ© d'un espace de plaine oĂč s'est dĂ©veloppĂ©e la principale agglomĂ©ration. Sur son pourtour occidental, le territoire comprend et est dominĂ© par le massif du pic Saint-Loup, sur les premiers flancs duquel s'est dĂ©veloppĂ© le village de Saint-Mathieu ; TrĂ©viers est un lieu-dit de la plaine.
Bien que l'ancien chef-lieu du canton soit la commune des Matelles, Saint-Mathieu-de-Tréviers est plus peuplée et tient une place plus importante pour les communes de l'est du canton et de l'ancien canton de Claret grùce à sa position à un carrefour de routes départementales.
Communes limitrophes et proches
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Valflaunes-Plaine », sur la commune de ValflaunĂšs, mise en service en 1990[7] et qui se trouve Ă 3 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 984,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montpellier-AĂ©roport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et Ă 20 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă 15,1 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 15,5 °C pour 1991-2020[13].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[15] :
- le « pic Saint-Loup », d'une superficie de 4 430 ha, comprenant de grandes étendues de pelouses et de matorrals à genévrier oxycÚdre, en particulier, caractéristiques d'une pratique séculaire du pastoralisme. Les falaises du Pic-Saint-Loup et de l'Hortus recÚlent trois espÚces végétales endémiques (Erodium foetidum, Saxifraga cebennensis, Hieracium stelligerum)[16]
et un au titre de la directive oiseaux[15] :
- les « hautes garrigues du Montpelliérais », d'une superficie de 45 444 ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs régionaux[17].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[18] :
- le « lac de Jeantou et sa plaine aval » (92 ha)[19] ;
- le « pic Saint-Loup » (818 ha), couvrant 5 communes du département[20],
- la « vallée de la Bénovie » (223 ha), couvrant 4 communes du département[21] ;
et trois ZNIEFF de type 2[Note 6] - [18] :
- les « Pic-Saint-Loup et Hortus » (11 816 ha), couvrant 14 communes dont une dans le Gard et 13 dans l'Hérault[22] ;
- la « plaine agricole de la Salade » (273 ha), couvrant 3 communes du département[23] ;
- les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » (13 097 ha), couvrant 25 communes dont six dans le Gard et 19 dans l'Hérault[24].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Mathieu-de-Tréviers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [25] - [I 1] - [26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Mathieu-de-Tréviers, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 4 790 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (55,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (56,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (37,5 %), cultures permanentes (29,9 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (17,9 %), zones urbanisĂ©es (10,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,3 %)[27].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Mathieu-de-TrĂ©viers est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[28]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[29].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Terrieu. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 2001, 2002, 2005, 2014 et 2020[30] - [28].
Saint-Mathieu-de-TrĂ©viers est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 9] - [31].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 82,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 428 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 320 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 92 %, Ă comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[33].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[34].
Histoire
Saint-Mathieu-de-Tréviers a un riche passé préhistorique. L'homme de Néanderthal s'installa dans la grotte de l'Hortus à partir de 55 000 ans avant notre Úre, au pied de la falaise éponyme qui surplombe le village[35] - [36]. La statue-menhir exposée dans le hall de la mairie témoigne de la présence de l'homme il y a 5 000 ans sur son territoire. Le chùteau du Lébous est un site archéologique datant du XIVe siÚcle av. J.-C. Il comprenait plusieurs tours et des murs composés de deux épaisseurs de pierre, formant une enceinte de 50 m sur 75. C'est la seule construction de ce type connue pour cette époque. Plus tard au Ve siÚcle de notre Úre, les Wisigoths ont fait bon ménage avec la population indigÚne et nous connaissons trois de leurs cimetiÚres dont un sarcophage repose dans le jardin intérieur de la maison communale.
Une charte de 978 en citant la viguerie de Terrivias (trois voies) donne pour la premiĂšre fois le nom du village.
En 1090, le comte de Melgueil (Mauguio) achĂšve la construction du chĂąteau de Montferrand, sur le territoire de la paroisse de Saint-Martinâde-Tres-Vies avec sa chapelle dĂ©diĂ©e Ă Saint-Mathieu. Une forteresse ayant toujours besoin de main-dâĆuvre pour lâentretenir ou la transformer, rapidement, les artisans accourent et fondent Ă son pied le hameau qui prendra bientĂŽt le nom de Saint-Mathieu. TrĂ©viers formĂ© de mas ou de hameaux Ă©volue plus lentement.
En 1215, le comtĂ© de Melgueil passe entre les mains de lâĂ©vĂȘchĂ© de Maguelone. Quarante ans aprĂšs, lâĂ©vĂȘchĂ© instaure la RĂ©publique libre des Matelles. Cette collectivitĂ© a fait lâobjet de nombreux avantages de la part de tous les Ă©vĂȘchĂ©s pour augmenter le bien-ĂȘtre de sa population.
En 1574, les calvinistes sâemparent du chĂąteau et provoquent de nombreux dĂ©gĂąts dans le village. Dix ans plus tard, Antoine de Cambous le reprend pour le compte de lâĂ©vĂȘque. La paroisse de Saint-Martin-de-TrĂ©viers se transforme en 1660 en commune de Saint-Mathieu-de-TrĂ©viers en souvenir de la chapelle du chĂąteau dĂ©mantelĂ©.
Lors des rébellions huguenotes, en 1622, le chùteau de Montferrand est assiégé, sans succÚs, par les troupes catholiques du duc Henry de Montmorency avant le siÚge de Montpellier.
Pendant la rĂ©volution, le village ne sâappelle plus que TrĂ©viers et rĂ©cupĂ©rera son patron saint Mathieu sous le premier Empire. En 1884, la mairie passe de Saint-Mathieu Ă TrĂ©viers dont la population se multiplie le long de la route D 17.
HĂ©raldique
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Les armes de Saint-Mathieu-de-Tréviers se blasonnent ainsi : de sable à un saint Martin à cheval donnant la moitié de son manteau à un pauvre, le tout d'or.[37]. |
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Politique et administration
Liste des maires
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[41].
En 2020, la commune comptait 4 893 habitants[Note 10], en augmentation de 4,78 % par rapport Ă 2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 912 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 4 963 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 23 300 âŹ[I 7] (20 330 ⏠dans le dĂ©partement[I 8]). 55 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 12] (45,8 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 9] | 6,6 % | 8,4 % | 8,4 % |
DĂ©partement[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entiĂšre[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 3 091 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (69,2 % ayant un emploi et 8,4 % de chÎmeurs) et 22,4 % d'inactifs[Note 13] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 1 840 emplois en 2018, contre 1 657 en 2013 et 1 619 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 155, soit un indicateur de concentration d'emploi de 85,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,1 %[I 13].
Sur ces 2 155 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 520 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 7,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
509 établissements[Note 14] sont implantés à Saint-Mathieu-de-Tréviers au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 509 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 27 | 5,3 % | (6,7 %) |
Construction | 59 | 11,6 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 87 | 17,1 % | (28 %) |
Information et communication | 22 | 4,3 % | (3,3 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 21 | 4,1 % | (3,2 %) |
Activités immobiliÚres | 31 | 6,1 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 103 | 20,2 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 114 | 22,4 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 45 | 8,8 % | (8,1 %) |
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,4 % du nombre total d'établissements de la commune (114 sur les 509 entreprises implantées à Saint-Mathieu-de-Tréviers), contre 14,2 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[44] :
- Piclou, supermarchĂ©s (29 982 kâŹ)
- Groupe Isia, conseil en systĂšmes et logiciels informatiques (9 470 kâŹ)
- Vignobles Des 3 Chateaux, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (7 870 kâŹ)
- One Id, programmation informatique (4 258 kâŹ)
- Le CM, location de terrains et d'autres biens immobiliers (2 720 kâŹ)
- Vignobles et vins : Une grande partie des vignobles de la commune sont classés en AOC Coteaux du Languedoc, pic Saint-Loup. Les domaines de cette appellation sur la commune sont la cave coopérative Les Vignerons du Pic, le Clos des Augustins, le domaine de la Vieille, le Chùteau des MouchÚres, le domaine Devois de Claus, le domaine Chazalon et l'Ermitage du pic Saint-Loup[45].
- Technologie : La société Smaaart, reconditionnant les smartphones en France et employant 145 personnes en 2019, est implantée sur la commune depuis 2011[46] - [47].
Agriculture
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 40 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] Ă 32 en 2000 puis Ă 23 en 2010[50] et enfin Ă 15 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 62 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[51] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 528 ha en 1988 Ă 556 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 13 Ă 37 ha[50].
Ăquipements culturels et sportifs
- Plateau multi-sport des Champs Noirs comprenant un terrain de football synthétique et de tambourin, une piste d'athlétisme, un gymnase et un espace de Skate Park ;
- Gymnase du Galion ;
- Terrains de tennis de Pourols ;
- Boulodrome de Pourols ;
- Piscine intercommunale du Pic Saint Loup[52] ;
- MĂ©diathĂšque Jean-Arnal[53].
- Arene Claude Saumade
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chùteau du Lébous : vestiges d'une forteresse datée du Chalcolithique, site classé au titre des monuments historiques[54] ;
- Ruines du chĂąteau de Montferrand ;
- Ăglise Saint-RaphaĂ«l de Saint-Mathieu (MH) (« village haut »), a Ă©tĂ© fortement remaniĂ©e au milieu du XIXe siĂšcle notamment au niveau mobilier. Le clocher bien que relativement modeste, typique de la vague romano-gothique de la seconde moitiĂ© du XIXe, surmontĂ© d'une flĂšche en pierre, abrite trois cloches ; la plus importante date de 1869 et a Ă©tĂ© fondue Ă Lyon par « Burdin ainĂ© » (les Burdin Ă©taient maĂźtres fondeurs originaires de la rĂ©gion de Lyon de pĂšre en fils tout au long du XIXe siĂšcle). En 2010, ces cloches sont hors d'usage Ă©tant donnĂ© la vĂ©tustĂ© des installations ;
- Ăglise Saint-Martin-de-Pourols Ă TrĂ©viers (MH) dont l'ensemble ecclĂ©siale a bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une importante restauration. Clocher Ă deux baies, rĂ©cemment restaurĂ© milieu XIXe, sur le pignon de la façade remaniĂ©e Ă©galement durant la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle tout comme l'intĂ©rieur. Mais ce clocher d'une architecture trop faible dĂšs sa construction, les deux cloches qu'il abrite sont hors-service depuis lorsâŠ, dĂ©posĂ©es hĂ©las au pied des baies sur des barres mĂ©talliques. L'une date de 1765 et a Ă©tĂ© fondue par Jean Poutingon (classĂ©e MH en 1959), la seconde est curieusement en fonte de fer et se trouve particuliĂšrement abĂźmĂ©e et corrodĂ©e, elle ne comporte d'ailleurs aucune inscription. Un clocher moderne attenant de forme cubique, rĂ©cemment restaurĂ© aussi et peu harmonieux avec le reste de l'Ă©difice a Ă©tĂ© rajoutĂ© pour loger une cloche plus importante datant de 1932 offerte par une famille locale. La couleur Ă©tonnante verte de cette cloche est due au fait que les maçons n'ont pas protĂ©gĂ© la cloche des projections d'enduits ce qui a oxydĂ© le bronze. L'intĂ©rieur de l'Ă©glise prĂ©sente un Ă©tonnant mĂ©lange de styles, roman Ă l'origine, les voĂ»tes ont Ă©tĂ© refaites sur croisĂ©es d'ogives. Le chĆur Ă la dĂ©coration d'inspiration quelque peu baroque XVIIIe siĂšcle et premiĂšre moitiĂ© XIXe siĂšcle prĂ©sente un dĂ©cor de menuiserie ouvragĂ©e donnant l'impression d'un grand retable. Il abrite de belles statues en bois polychrome dorĂ©es Ă la feuille d'or. Dans cette Ă©glise, fut dĂ©couverte notamment dans les annĂ©es 1920 une prĂ©cieuse chĂąsse en Ă©maux de Limoges sans doute du XIIIe siĂšcle. Elle fut hĂ©las vendue Ă cette Ă©poque puis se retrouva un peu plus tard en salle des ventes ;
- Couvent des dominicaines (moderne) ;
- Fontaine de la République avec statue de la République en fonte de fer fin XIXe au pied de la mairie surmontée d'une horloge abritant une petite cloche ;
- Lac et site naturel de CécélÚs ;
- Monument aux morts construit en hommage aux soldats morts durant la PremiĂšre Guerre mondiale.
Spécialités
Il existe une pùtisserie, spécialité locale : la madeleine du Pic, un gùteau moelleux parfumé au miel et aux amandes. Son nom fait référence au Pic Saint Loup.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Jurie-Joly (1887-1961), y est décédé.
- GĂ©rard Saumade (1926-2012)
- Claude Saumade (1934-2005), frĂšre de GĂ©rard Saumade
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[14].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Site de l'Insee
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Autres sources
- Distances vers : Pompignan, ValflaunÚs, Sauteyrargues, FontanÚs, Sainte-Croix-de-Quintillargues, Montaud, Guzargues, Assas, Saint-Vincent-de-Barbeyrargues, Prades-le-Lez, Le Triadou, Saint-Jean-de-Cuculles, Cazevieille, Mas-de-Londres et Notre-Dame-de-Londres, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
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- Piscine intercommunale du Pic Saint Loup
- MĂ©diathĂšque Jean-Arnal
- « PA00103703 », notice no , base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
Voir aussi
Bibliographie
- « La chasse dite de Montferrand, Saint-Mathieu-de-TrĂ©viers (HĂ©rault) », Ătudes hĂ©raultaises, Montpellier, Association Ătudes sur l'HĂ©rault, no 43,â , p. 219
- Jean Arnal et Sylvie Arnal, Saint-Mathieu-de-Tréviers : cinquante mille ans d'histoire, Montpellier, Impr. spéciale JAF 34, coll. « Villages du Pic Saint-Loup », , 122 p.
- J. Baissette, « Les sites du Lebous et de Boussargues, leur place et leur rĂŽle au nĂ©olithique final », Annales de la sociĂ©tĂ© d'horticulture et d'histoire naturelle de l'HĂ©rault, no 4,â
- André Bouis, Un siÚcle de vie rurale dans une commune de la garrigue : Saint-Mathieu-de-Tréviers, S.l., s.n., , 138 p.
- Maïté Lesné, La communauté du Val de Montferrand, Montpellier, s.n., , 52 p.
- Roger Mirouse, « De la vallĂ©e du Lez Ă Saint-Martin-de-Londres et Ă PuĂ©chabon », Annales de la sociĂ©tĂ© d'horticulture et d'histoire naturelle de l'HĂ©rault,â , p. 19-21
- Alain Gibaud, Saint-Mathieu-de-Tréviers, deux villages réunis, Editions Sutton, 2018, 126 p.
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Saint-Mathieu-de-Tréviers (1637-1899) [0,12 ml]. Cote : 276 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- Saint-Mathieu-de-Tréviers sur le site de l'Institut géographique national
- Saint-Mathieu-de-Tréviers sur le site de l'Insee