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Quissac (Gard)

Quissac est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.

Quissac
Quissac (Gard)
Vue aérienne du village.
Blason de Quissac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes du Piémont Cévenol
(siège)
Maire
Mandat
Serge Cathala
2020-2026
Code postal 30260
Code commune 30210
DĂ©mographie
Gentilé Quissacois, Quissacoise
Population
municipale
3 333 hab. (2020 en augmentation de 5,61 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 143 hab./km2
Population
agglomération
3 217 hab. (2017)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 54′ 37″ nord, 4° 00′ 03″ est
Altitude Min. 60 m
Max. 472 m
Superficie 23,32 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Quissac
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Quissac
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Quissac
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Quissac
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Quissac
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Quissac
Liens
Site web quissac.fr

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, le ruisseau de Crieulon, le ruisseau de Banassou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Quissac est une commune rurale qui compte 3 333 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'unitĂ© urbaine de Quissac. Ses habitants sont appelĂ©s les Quissacois ou Quissacoises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le temple protestant, inscrit en 2012.

    GĂ©ographie

    Hydrographie et relief

    Quissac est un village gardois situé en bordure du fleuve le Vidourle, non loin de Nîmes et de Montpellier, dominé par le massif de Coutach dont la forêt se compose essentiellement de chênes verts et dont le point culminant, au sommet d'une grande colline (presque une montagne...) de forme pyramidale, atteint 472 mètres à Piecan. Entre mer et Cévennes, Quissac fait partie de ces villages pittoresques au riche passé, entouré de vignes et de garrigues.

    Le Vidourle peut connaître des crues spectaculaires, les vidourlades[1], qui sont dans la mémoire de tous les Quissacois. Le reste de l'année, le Vidourle a un régime proche de celui des oueds. Son débit est souvent faible, en été, presque à sec, il n'est guère impressionnant.

    Vidourlades.

    La Garonette, rivière sachant se faire discrète, disparaît sous le village pour réapparaître au pied du temple et se jeter dans le Vidourle. Ce ruisseau est cependant redoutable en cas de fort orage, notamment en automne...

    Le Crieulon, affluent du Vidourle avec un régime pluvial qui peut atteindre des débits importants, a nécessité la construction d'un barrage écrêteur de crues (le barrage de la Rouvière). L'édifice se situe sur les communes de Bragassargues (pour la rive gauche) et de Quissac (rive droite).

    Urbanisme

    Typologie

    Quissac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [2] - [I 1] - [3]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Quissac, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[I 2] et 3 497 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3] - [I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,5 %), cultures permanentes (9,3 %), terres arables (8,6 %), zones urbanisées (8,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[4].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Quissac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[5]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[6].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Vidourle et le ruisseau de Crieulon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1994, 1995, 2001, 2002, 2010, 2014 et 2021[7] - [5].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Quissac.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 88,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 208 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1203 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[8] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[9].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂŞtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[10].

    Toponymie

    Nommé Quintiacum dans un texte latin médiéval de 1274, ce nom signifie "le domaine de Quintus", nom romain de personne ("le Cinquième").

    Histoire

    La fondation de Quissac remonte au Moyen Âge, comme en témoigne le quartier de Vièle. Avec ses ruelles étroites et ses maisons en pierre, le vieux quartier de Quissac a gardé son authenticité. On trouve la première mention de Quissac en 1274 : son église dépend alors de l'abbaye de Sauve[11]. La paroisse devient ensuite le centre d'un des archiprêtrés mis en place à la fin du XVIIe siècle pour renforcer l’encadrement catholique de la région, l'église étant reconstruite et agrandie à la même période. La population est cependant majoritairement protestante. L’industrie textile et des peaux se développe : le bourg devient un centre de fabrication de chapeaux et de bas de soie, activité qui perdurera jusqu'au XXe siècle[12].

    Avec le XIXe siècle et l'essor économique de la vigne, le village se développe, aidé par l'arrivée du chemin de fer en 1872. L'existence de tanneries sur le Vidourle, mais également des activités plus traditionnelles comme le commerce de bestiaux et les traditionnelles magnaneries, participent à ce développement.

    Autour du « Camp Neuf », un deuxième village se constitue.

    À noter également, la construction au milieu du XIXe siècle d'un canal d'irrigation à partir du Vidourle, allant de Quissac à Orthoux.

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂŞt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensĂ©es sur la commune[13] : le « barrage de la Rouvière » (49 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[14], et les « collines marneuses du Banassou » (179 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[15] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3] - [13] :

    • les « plaines de Pompignan et du Vidourle » (12 043 ha), couvrant 12 communes dont 9 dans le Gard et 3 dans l'HĂ©rault[16] ;
    • la « vallĂ©e du Vidourle de Sauve aux Ă©tangs » (691 ha), couvrant 21 communes dont 16 dans le Gard et 5 dans l'HĂ©rault[17].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Quissac.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    HĂ©raldique

    Blason de Quissac Blason
    D'argent au pont de sept arches de gueules, celle du milieu plus grande, sommé d'un saule pleureur de sinople et posé sur des ondes du même mouvant de la pointe.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Quissac appartient à l'arrondissement du Vigan et au canton de Quissac, dont elle est le chef-lieu depuis sa création. Le redécoupage cantonal de 2014 en a modifié sa composition.

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la cinquième circonscription du Gard, représentée depuis par Olivier Gaillard (SE, ex-LREM).

    Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance et du conseil de prud’hommes d'Alès, du tribunal pour enfants, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Nîmes et de la cour administrative d'appel de Toulouse[18].

    Intercommunalité

    Depuis le , date de sa création, la commune appartient à la communauté de communes du Piémont Cévenol, intercommunalité issue de la fusion de trois communautés de communes. Cette entité a succédé à la communauté de communes Coutach Vidourle fondée en 2003.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[19].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[20]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    ? ? Eugène Conduzorgues-Lairolles Républicain
    Les données manquantes sont à compléter.
    1883 1889 Jean Auzilhon Républicain Docteur en médecine
    Conseiller général du canton de Quissac (1883 → 1889)
    1889 1892 Jacques Triaire
    1892 1896 Albin Ducamp (1831-1906) Républicain Ancien lieutenant de vaisseau, propriétaire
    Ancien conseiller général du canton de Quissac (1883)
    1896 1900 Jean Girondon
    1900 1904 Henri Jalaguier
    1904 1904 LĂ©on FĂ©lix Valette
    1904 1905 Antoine Roux
    1905 1919 Jean Girondon
    1919 1928 Jean Sipeire
    1928 1935 Jean Turc
    1935 1937 Eugène Gervais
    1937 1941 René Marion SFIO Conseiller d'arrondissement (1937 → 1940)
    1941 1944 Marcel Bastide
    1944 1944 Louis Cavalier
    1944 René Marion SFIO Conseiller général du canton de Quissac (1945 → 1958)
    Maurice Perry
    Désiré Rousset[21] PS Enseignant retraité
    Conseiller général du canton de Quissac (1958 → 1988)
    René Clément
    René Drevon
    Robert Bresson[22] (1948-2019) UDF puis UMP MĂ©decin psychiatre, chef d'entreprise
    Marc Jonget PS
    En cours
    (au 26 mai 2020)
    Serge Cathala DVD[23] Retraité du ministère de l’Intérieur
    Vice-président de la CC du Piémont Cévenol
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

    En 2020, la commune comptait 3 333 habitants[Note 4], en augmentation de 5,61 % par rapport Ă  2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3101 2771 3241 4131 5181 5601 5901 5881 770
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7361 5581 5561 6791 6081 5311 5321 5161 552
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6061 6301 7051 7341 8061 9021 7371 5241 460
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 6071 7161 9531 9232 0522 2722 5692 6493 116
    2018 2020 - - - - - - -
    3 2593 333-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee Ă  partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 1 359 mĂ©nages fiscaux[Note 5], regroupant 3 121 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 610 â‚¬[I 7] (20 020 â‚¬ dans le dĂ©partement[I 8]). 38 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 6] (43,9 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂ´mage
    200820132018
    Commune[I 9]8,8 %10,4 %9,2 %
    DĂ©partement[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lève Ă  1 937 personnes, parmi lesquelles on compte 74 % d'actifs (64,7 % ayant un emploi et 9,2 % de chĂ´meurs) et 26 % d'inactifs[Note 7] - [I 9]. En 2018, le taux de chĂ´mage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement, alors qu'en 2008 il Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 1 191 emplois en 2018, contre 1 139 en 2013 et 1 000 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 1 283, soit un indicateur de concentration d'emploi de 92,8 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 53,6 %[I 13].

    Sur ces 1 283 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 500 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 76,9 % des habitants utilisent un vĂ©hicule personnel ou de fonction Ă  quatre roues, 11,4 % les transports en commun, 6,8 % s'y rendent en deux-roues, Ă  vĂ©lo ou Ă  pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    359 établissements[Note 8] sont implantés à Quissac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble359100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    287,8 %(7,9 %)
    Construction5515,3 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    9526,5 %(30 %)
    Information et communication92,5 %(2,2 %)
    Activités financières et d'assurance61,7 %(3 %)
    Activités immobilières102,8 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    5114,2 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    7019,5 %(13,5 %)
    Autres activités de services359,7 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 26,5 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (95 sur les 359 entreprises implantĂ©es Ă  Quissac), contre 30 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[28] :

    • Bervavi, supermarchĂ©s (8 790 k€)
    • David Vergnon Automobiles, entretien et rĂ©paration de vĂ©hicules automobiles lĂ©gers (4 609 k€)
    • Sobefa, fabrication d'Ă©lĂ©ments en bĂ©ton pour la construction (1 850 k€)
    • Le Grand Bazar, autres commerces de dĂ©tail spĂ©cialisĂ©s divers (321 k€)
    • Medi.tel, autres activitĂ©s de soutien aux entreprises n.c.a. (154 k€)

    Agriculture

    La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[29]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations53321918
    SAU[Note 11] (ha)726718348351

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 53 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 32 en 2000 puis à 19 en 2010[31] et enfin à 18 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 66 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[32] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 726 ha en 1988 à 351 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 14 à 20 ha[31].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La Tour des FĂ©es, ruinĂ©e, sur la rive droite du Vidourle
    • Saint-Faustin-et-Saint-Jovite, restaurĂ©e entièrement au XVIIe siècle après les guerres de Religion, et qui possède un clocher surmontĂ© d'un campanile en fer forgĂ© de forme pyramidale qui abrite l'ancienne cloche des heures (fin XVIIe siècle).
    Église Saint-Faustin-et-Saint-Jovite.
    • Temple protestant de Quissac : du plus pur style nĂ©oclassique des annĂ©es 1830. La façade donnant sur le quai du Vidourle possède une remarquable et monumentale colonnade Ă  cannelures (portique d'entrĂ©e) supportant un large fronton triangulaire (digne d'un palais de Justice...). L'Ă©difice a Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historiques en 2012[33]. Son clocher abrite une cloche des annĂ©es 1840 de 440 kg issue des ateliers Jean Baptiste de Marseille.
    Temple protestant de Quissac.
    • HĂ´tel de ville dĂ©but XXe, de style très « parisien » et qui possède une haute toiture Ă  4 pans en ardoises ; un cadran d'horloge y est prĂ©sent au sein d'un Ĺ“il-de-bĹ“uf sculptĂ© ; un petit campanile avec carillon supportant 3 cloches surmonte le tout.
    • Vieux pont du Vidourle bien souvent mis Ă  mal par les crues.
    • « Château de Sabatier » en direction de Sauve (privĂ©, ne se visite pas), domaine d'origine mĂ©diĂ©vale remaniĂ© au XVIIIe siècle ; superbe et monumentale grille d'entrĂ©e, chef-d'Ĺ“uvre de ferronnerie d'Ă©poque Louis XVI ; prĂ©sence d'un gracieux petit campanile milieu XVIIIe en fer forgĂ© ouvragĂ©, abritant une cloche des heures de la mĂŞme Ă©poque sur l'une des tours.

    Cultes

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    6. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[30].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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