Teyran
Teyran [tej.ÊÉÌ] (en occitan Teiran [tej.'ran]) est une commune française situĂ©e dans le nord-est du dĂ©partement de l'HĂ©rault, en rĂ©gion Occitanie.
Teyran | |
Vue sur la colline de Teyran. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | HĂ©rault |
Arrondissement | LodĂšve |
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup |
Maire Mandat |
Ăric Bascou 2020-2026 |
Code postal | 34820 |
Code commune | 34309 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Teyrannais |
Population municipale |
4 640 hab. (2020 ) |
Densité | 462 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 41âČ 07âł nord, 3° 55âČ 44âł est |
Altitude | Min. 45 m Max. 122 m |
Superficie | 10,04 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Montpellier (banlieue) |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Saint-GĂ©ly-du-Fesc |
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Salaison, la Cadoule, le ruisseau de Cassagnoles et par un autre cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes garrigues du MontpelliĂ©rais ») et une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Teyran est une commune urbaine qui compte 4 640 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans la communauté de commune du grand pic saint loup et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Teyrannais ou Teyrannaises.
GĂ©ographie
Situation
La ville de Teyran se situe à 10 km au nord-est de Montpellier, sur la route départementale 21 reliant le littoral à Carnas dans le Gard.
Elle se trouve à mi-chemin entre la mer Méditerranée et les premiers contreforts des Cévennes. Entourée de garrigue, elle présente une vue sur le Pic Saint-Loup.
Communes limitrophes
Relief et géologie
Le territoire communal présente une pente générale descendant vers le sud jusqu'à la vallée du Salaison et de ses ruisseaux affluents.
Hydrographie
La riviĂšre du Salaison et la riviĂšre la Cadoule sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Prades Le Lez », sur la commune de Prades-le-Lez, mise en service en 1980[6] et qui se trouve Ă 5 km Ă vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 852,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montpellier-AĂ©roport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et Ă 10 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis Ă 15,5 °C pour 1991-2020[12].
Description générale
Le climat de Teyran est un climat méditerranéen aux étés chauds humides.
Données
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) | Neige (j/an) | Orage (j/an) | Brouillard (j/an) |
---|---|---|---|---|---|
MĂ©diane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Teyran | 2687 | 699,1 | 2,5 | 23,3 | 18,8 |
Paris | 1 662 | 637 | 12 | 17 | 8 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 27 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 26 | 28 | 51 |
Brest | 1 530 | 1 210 | 7 | 12 | 76 |
Bordeaux | 2 035 | 944 | 3 | 31 | 69 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,2 | 3,3 | 4,9 | 7,8 | 11,2 | 14,6 | 17,1 | 16,7 | 14,2 | 10,6 | 5,9 | 2,8 | 9,3 |
Température moyenne (°C) | 6,6 | 7,8 | 9,8 | 12,6 | 16,1 | 19,9 | 22,8 | 22,2 | 19,4 | 15,4 | 10,3 | 7,2 | 14,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,1 | 12,4 | 14,7 | 17,5 | 21,1 | 25,3 | 28,4 | 27,7 | 24,7 | 20,2 | 14,7 | 11,7 | 19,1 |
Ensoleillement (h) | 147 | 153 | 208 | 230 | 271 | 310 | 350 | 310 | 237 | 187 | 146 | 137 | 2 687 |
Précipitations (mm) | 72,3 | 72,3 | 55 | 54,9 | 52,1 | 33 | 20 | 41,7 | 62,3 | 109,5 | 62,8 | 63,3 | 699,1 |
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « hautes garrigues du MontpelliĂ©rais »[15], d'une superficie de 45 444 ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs rĂ©gionaux[16].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[17] : les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » (13 097 ha), couvrant 25 communes dont six dans le Gard et 19 dans l'Hérault[18].
Urbanisme
Typologie
Teyran est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [19] - [I 1] - [20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montpellier, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 440 997 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (48,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (49,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (45 %), zones urbanisĂ©es (23,1 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (14,2 %), forĂȘts (12,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,4 %), mines, dĂ©charges et chantiers (1,8 %)[21].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Teyran est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'Ă©tendant sur les dĂ©partements de l'HĂ©rault et du Gard, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e[24], retenu au regard des risques de submersions marines et de dĂ©bordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les Ă©vĂ©nements significatifs antĂ©rieurs Ă 2019 qui ont touchĂ© le territoire, peuvent ĂȘtre citĂ©es les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempĂȘtes de novembre 1982 et dĂ©cembre 1997 qui ont touchĂ© le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[25]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994, 2001, 2003 et 2014[26] - [22].
Teyran est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 8] - [27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 93,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 739 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 685 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 97 %, Ă comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[29].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[30].
Toponymie
La commune a été connue sous les variantes : ecclesia de Terano (XIIe siÚcle), montem de Teyrano (1200), castrum de Tayrano (1202), villa et forcia de Teirano (1228), de Teyrano (1321), prior de Tayrano alias de Albaterra (1391), Teyran (1626).
Le nom de Teyran vient d'un domaine gallo-romain : gentilice latin Terius + suffixe -anum[31].
Histoire
HĂ©raldique
Teyran D'azur au sautoir d'or chargé d'un croissant de gueules[32]
Le village initial : Saint André d'Aubeterre
Le cartulaire de Maguelone cite plusieurs fois Teyran : de Albaterra, id est de Tairano[33] ; de Teyrano[34]; ecclesia de Terano[35].
Le Mont de Teyran en 1200
Au XIIIe siĂšcle, on trouve toujours dans le cartulaire de Maguelone : montem de Teyrano, 1200[36] ; castrum de Tayrano, 1202[37] ; villa et forcia de Teirano, 1228[38].
Révolution française
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire en floréal an II[39].
De la RĂ©volution Ă nos jours
De 1793 (120 habitants) à 1900 (450 habitants), le chiffre de la population va suivre une progression constante pour connaßtre au début du XXe siÚcle une période stationnaire.
Les principales activitĂ©s sont liĂ©es Ă lâagriculture avec des cultures de cĂ©rĂ©ales en abondance, de vignes mais aussi dâoliviers. LâĂ©levage des moutons est important avec 2035 bĂȘtes Ă laine recensĂ©es en 1836. On assiste Ă plusieurs tentatives dâindustries liĂ©es essentiellement Ă lâextraction miniĂšre (houille, manganĂšse, sable) Ă partir de la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle.
Le chĂąteau de Teyran voit son prestige sâattĂ©nuer en raison de lâagrandissement de la chapelle en Ă©glise en 1817 et de la fondation du presbytĂšre en 1846.
Le , le Marquis Thomas de Masclavy dĂ©cĂšde, obligeant, quelques annĂ©es aprĂšs, ses hĂ©ritiers Ă mettre le chĂąteau en vente. La municipalitĂ© voit lĂ lâoccasion propice de procurer aux Teyrannais, par lâachat de cet immeuble, un presbytĂšre, des maisons dâĂ©cole et une salle de mairie. Lâacquisition se fera le .
En 1866, une nouvelle Ă©glise sera construite sur une partie du chĂąteau.
Lâaccroissement de la population et lâaugmentation de la production agricole vont rendre nĂ©cessaire la crĂ©ation de nouvelles routes et lâamĂ©lioration des anciennes. Ainsi, le , le conseil va demander au prĂ©fet dâĂ©tablir sur le chemin de grande communication n021, partant de St-Mathieu-de-TrĂ©viers et allant jusquâĂ SommiĂšres et Lunel, un embranchement entre Montaud et St-DrĂ©zĂ©ry, passant Ă Teyran, Jacou, Castelnau et Montpellier. Les travaux dĂ©butĂšrent en 1856 pour sâachever en 1868. En 1887, la dĂ©cision est prise dâamener lâeau par un systĂšme de canalisations dans toutes les parties du village, mais nâaboutit pas. Le tĂ©lĂ©graphe est installĂ© en 1902 et lâĂ©clairage Ă©lectrique en 1909.
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
Cette commune a appartenu à la communauté d'agglomération de Montpellier du au .
Cette sortie correspondait au souhait du conseil municipal qui n'avait pas accepté l'intégration initiale. Elle a alors intégré la communauté de communes du Grand Pic Saint Loup.
Jumelages
Teyran est jumelée avec la ville italienne de Montelibretti.
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 863 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 4 746 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 27 990 âŹ[I 7] (20 330 ⏠dans le dĂ©partement[I 8]). 68 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 10] (45,8 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 5,5 % | 5,5 % | 7,2 % |
DĂ©partement[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entiĂšre[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 2 749 personnes, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (67,3 % ayant un emploi et 7,2 % de chÎmeurs) et 25,5 % d'inactifs[Note 11] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 867 emplois en 2018, contre 753 en 2013 et 655 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 867, soit un indicateur de concentration d'emploi de 46,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,2 %[I 13].
Sur ces 1 867 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 387 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 87,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,7 % les transports en commun, 5,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
501 établissements[Note 12] sont implantés à Teyran au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 501 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 26 | 5,2 % | (6,7 %) |
Construction | 57 | 11,4 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 117 | 23,4 % | (28 %) |
Information et communication | 26 | 5,2 % | (3,3 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 20 | 4 % | (3,2 %) |
Activités immobiliÚres | 28 | 5,6 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 103 | 20,6 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 77 | 15,4 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 47 | 9,4 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,4 % du nombre total d'établissements de la commune (117 sur les 501 entreprises implantées à Teyran), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[40] :
- Entreprise Travesset, construction de rĂ©seaux Ă©lectriques et de tĂ©lĂ©communications (11 120 kâŹ)
- Teyran Agri-Services SARL - Tas, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (10 349 kâŹ)
- Prodi, autres travaux d'installation n.c.a. (1 028 kâŹ)
- Societe Teyranaise D'amenagements Generaux - Stag, travaux de terrassement courants et travaux prĂ©paratoires (824 kâŹ)
- Arthur Delmas - Croquez Du Frais, commerce de dĂ©tail de fruits et lĂ©gumes en magasin spĂ©cialisĂ© (588 kâŹ)
En 2013, le groupe Ultimate Energy a subventionnĂ© lâĂ©quipement de certaines habitations de panneaux photovoltaĂŻques sans aucun investissement de la part de leurs propriĂ©taires, ces maisons seront alors des maisons tĂ©moins dans un but publicitaire.
Agriculture
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 44 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] Ă 28 en 2000 puis Ă 20 en 2010[43] et enfin Ă 18 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 59 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[44] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 339 ha en 1988 Ă 1252 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 8 Ă 70 ha[43].
Population et société
Ăvolution de la population
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[46].
En 2020, la commune comptait 4 640 habitants[Note 17], en augmentation de 0,74 % par rapport Ă 2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 28,5 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (35,4 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 33,1 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 27,5 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 2 197 hommes pour 2 388 femmes, soit un taux de 52,08 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (52,24 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
La commune dispose d'une crÚche - halte garderie ainsi que d'une école dénommée groupe Jules-Ferry comprenant 5 classes de maternelle et 10 classes de primaire.
Les enfants allant au collĂšge sont accueillis Ă Jacou.
Santé
On trouve des professionnels de la santé sur la commune : médecins généralistes, dentistes, infirmiers, kinésithérapeutes, un neurologue, un nutritionniste, un orthophoniste, un ostéopathe et un psychothérapeute[50]. Deux pharmacies sont également présentes. La commune dispose par ailleurs d'une maison de retraite.
Ăquipements sportifs
- Terrain de football
- Terrain de balle au tambourin
- Terrains de tennis
- Gymnase (siĂšge du Handball Club de Teyran)
- boulodrome
- skate park
- arĂšne
Associations
Associations culturelles, de loisirs ou sportives[51].
Lieux et monuments
En 1786, le pont vieux, qui était seul, s'appelait : «le pont de Teyran, à l'approche dudit lieu sur le chemin de Montpellier», et le commentaire du contrÎle dudit pont est ainsi rédigé «les fondations de ce pont sont sur le rocher apparent, ce qui fait que, quoique d'une construction à ne pas imiter .
Patrimoine culturel
Une médiathÚque municipale : ouverte en 1994, la médiathÚque municipale de Teyran propose des collections multisupports (livres, périodiques, cédéroms, CD audio, DVD) sur deux niveaux. Service de proximité pour les Teyrannais, la médiathÚque accueille également les publics provenant des communes alentour. Outre ses collections, elle propose un espace multimédia et des animations tout au long de l'année (exemple : forums sur les gratuiciels).
Manifestations culturelles et festivités
- FĂȘte votive le dernier week-end du mois d'aoĂ»t
- Semi-marathon des vendanges au mois de septembre
- Teyrannaise des arts au mois de novembre
Galerie
- L'Ă©glise de Teyran.
- Croix Ă Teyran
- clocher de l'Ă©glise de Teyran
- monument aux morts
- vieux pont de Teyran
- Clair de lune Ă Teyran.
- Teyran, vue de la colline et l'Ă©glise
- la colline et l'Ă©glise
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[14].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Site de l'Insee
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Autres sources
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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- les professionnels de santé sur le site de la commune
- les associations sur le site de la commune
Voir aussi
Bibliographie
- Gaston-Bernard Arnal et Michel Sahuc, « L'agglomĂ©ration de Montbeyre-La-Cadoule (Teyran, HĂ©rault) : le secteur de "l'Harmassou", contexte gĂ©nĂ©ral et bilan de la fouille 1990-1991 », ArchĂ©ologie en Languedoc, no 17,â , p. 23-31
- Gaston-Bernard Arnal et Jean Clopes, « Apport gĂ©nĂ©ral des recherches sur les sites prĂ©historiques de la source de la Cadoule Ă Teyran (HĂ©rault) », ArchĂ©ologie en Languedoc, no 18,â , p. 31-48
- Gaston-Bernard Arnal et Jean Clopes, Teyran (Hérault), premiÚre agglomération préhistorique à structures en pierres sÚches : approche chronologique du Chasséen méridional, LodÚve, Centre de recherche archéologique du Haut-Languedoc, coll. « Mémoire du Centre de recherche archéologique du Haut-Languedoc » (no 6), , 94 p.
- Claude Bracq, Teyran, une page d'histoire : 1664-1809, Castries, Les Ăditions du Mistral, coll. « Terres du Sud », , 71 p.
- Louis-Henri Escuret, Préhistoire à Teyran-Montbeyre (Hérault) : étude d'un village du néolithique moyen, LodÚve, éd. Impr. des beaux-Arts, , 120 p.
- Augustin Villemagne, Histoire de Teyran, HĂ©rault, Montpellier, L. Valat, , 312 p. (lire en ligne)
- Augustin Villemagne, Paroisse de Teyran, inventaire de l'Ă©glise, Teyran, s.n., , 31 p.
- Augustin Villemagne, « Teyran (982-1905), livre second : du protestantisme Ă la RĂ©volution », Revue historique du diocĂšse de Montpellier,â 1911-1912
- Augustin Villemagne, « Teyran (982-1905), livre premier : de l'origine au protestantisme », Revue historique du diocĂšse de Montpellier,â 1910-1911
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Teyran (1816-1872) [0,14 ml]. Cote : 309 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
- Liste des communes de l'HĂ©rault
- DĂ©partement de l'HĂ©rault
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :