Vendargues
Vendargues est une commune française située dans l'est du département de l'Hérault en région Occitanie. La ville est située à l'est de Montpellier en direction de Lunel.
Vendargues | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | HĂ©rault |
Arrondissement | Montpellier |
Intercommunalité | Montpellier Méditerranée Métropole |
Maire Mandat |
Guy Lauret 2020-2026 |
Code postal | 34740 |
Code commune | 34327 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Vendarguois |
Population municipale |
6 771 hab. (2020 ) |
Densité | 754 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 39âČ 30âł nord, 3° 58âČ 12âł est |
Altitude | Min. 25 m Max. 86 m |
Superficie | 8,98 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Montpellier (banlieue) |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton du CrĂšs |
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Salaison, la Cadoule, le ruisseau de la Balaurie. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Vendargues est une commune urbaine qui compte 6 771 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Montpellier et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Vendarguois ou Vendarguoises.
GĂ©ographie
Située à 12 km à l'est de Montpellier au croisement des routes nationales 110 (vers SommiÚres) et 113 (vers Lunel et Nßmes), cette commune a appartenu au district, puis à la communauté d'agglomération de la préfecture héraultaise.
Le territoire communal comprend une zone de garrigues au nord des routes principales. La ville elle-mĂȘme et l'importante zone industrielle sont situĂ©es dans les secteurs Est et Ouest d'un « X » formĂ© par les deux nationales et une importante route dĂ©partementale (en direction du nord de l'agglomĂ©ration de Montpellier). Le village s'est Ă©tendu aux limites d'un triangle formĂ© de la N 113, la N 110 et la Liaison intercantonale d'Ă©vitement nord (Lien) pour en occuper tout l'espace.
Hydrographie
Le Salaison coule à l'ouest de la ville, il sert de limite communale avec la ville du CrÚs. Ses affluents, le Routous, le Teyron et le Bourbouisse traversent également le territoire de la commune, ainsi que la Cadoule qui va, comme le Salaison, se jeter dans l'étang de l'Or à Mauguio. D'ordinaire trÚs calmes ces ruisseaux peuvent sortir de leurs lits lors des orages cévenols, provoquant ainsi des inondations essentiellement dans la partie occidentale de la commune. L'autre partie de la commune est protégée des inondations car elle est construite sur une butte[1].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Montpellier-AĂ©roport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946[7] et qui se trouve Ă 6 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[9], Ă 15,1 °C pour 1981-2010[10], puis Ă 15,5 °C pour 1991-2020[11].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[12] : la « riviĂšre de la Cadoule Ă Castries et Vendargues » (6 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[13].
Urbanisme
Typologie
Vendargues est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [14] - [I 1] - [15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montpellier, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 440 997 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (43 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (33,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (22,1 %), cultures permanentes (22 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (20,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (18,9 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (8,2 %), forĂȘts (7,9 %)[16].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Vendargues est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque industriel[17]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[18].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'Ă©tendant sur les dĂ©partements de l'HĂ©rault et du Gard, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e[19], retenu au regard des risques de submersions marines et de dĂ©bordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les Ă©vĂ©nements significatifs antĂ©rieurs Ă 2019 qui ont touchĂ© le territoire, peuvent ĂȘtre citĂ©es les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempĂȘtes de novembre 1982 et dĂ©cembre 1997 qui ont touchĂ© le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[20]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994, 2003, 2006, 2014 et 2015[21] - [17].
Vendargues est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 7] - [22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 84,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 016 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 592 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 79 %, Ă comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[24].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[25].
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[26].
Toponymie
La légende veut que le premier habitant de Vendargues fut un vétéran de la légion romaine d'Auguste qui aurait reçu des terres sur lesquelles se trouve le village actuel. Ce vétéran se serait appelé Venerianicus, ce qui aurait donné par évolution phonétique le nom actuel du village.
C'est en 924, que pour la premiÚre fois, il est fait mention du village dans un écrit sous la forme Venerianicus[27], puis dans le cartulaire de Gellone en 961[28], le village est mentionné sous la forme villa que vocant Venranichos. Au début du IIe millénaire, en 1005, il est fait mention du nom de Venraneges[29]. Plus tard, en 1051, sous la forme villa que dicitur Venranicus[30], puis au milieu du XIVe siÚcle Vendranicis. à partir de 1536, on parle de Vendrargues[31] qui évolue en Vendargues dÚs 1626[32].
Il s'agit d'un composé en -anicum, suffixe latin qui explique les terminaisons en -argues du sud est de la France, précédé d'un nom de personne latine Venerius[33] - [34] qui peut avoir été porté aussi bien par un indigÚne. On retrouve cet anthroponyme à de nombreuses reprises en Gaule, généralement suivi du suffixe d'origine gauloise -acum cf. Venarey, Vénérieu[33].
Histoire
Ăpoque gallo-romaine
Avant la création des premiÚres habitations à Vendargues, le territoire de l'actuelle commune était traversé par la voie Domitienne. Cette route rectiligne servait de référence aux géomÚtres romains pour découper les terres en parcelles appelées « centuries ». C'est sur l'une de ces centuries que Vénérianicus aurait fait construire une villa. D'autre part, des découvertes archéologiques dans l'actuel Jardin Serre tendent à prouver que les premiÚres habitations se trouvaient à proximité de cet endroit. Au sud du village, on trouvait des cultures de blé, de seigle et d'avoine mais aussi de vigne ou d'olivier. La garrigue était dévolue aux chÚvres. Enfin, des moulins se trouvaient sur les différents cours d'eau autour du village.
Actuellement, une partie de la voie Domitienne Ă Vendargues s'appelle le chemin de la Monnaie.
Ăpoque carolingienne
Ă la fin du Xe siĂšcle, l'ensemble du territoire Ă©tait divisĂ© en pagi, eux-mĂȘmes appartenant Ă un comtĂ©. Vendargues et les bourgs environnants appartenaient au pagus de Septantio (qui deviendra Castelnau-le-Lez) plus tard. Ce pagus Ă©tait une partie du comtĂ© de Melgueil (l'ancien Mauguio).
Le christianisme se répand dans la région à l'aube du IIe millénaire alors que le comté est sous domination gothe et ce malgré les invasions des Sarrasins.
à cette époque, Vendargues n'est qu'un domaine agricole composé d'une villa gallo-romaine et de quelques maisons autour. Le hameau comporte également une chapelle.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[38].
En 2020, la commune comptait 6 771 habitants[Note 8], en augmentation de 9,46 % par rapport Ă 2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Vie locale
Enseignement
- Halte-garderie ;
- Ăcole maternelle La Ribambelle ;
- Ăcole primaire Saint-Joseph (privĂ©e) ;
- Ăcoles primaires publiques (Les Garrigues, Les AsphodĂšles et Cosso).
Sports
Le complexe sportif (stade) Guillaume-Dides, un ancien maire qui fit don du terrain Ă la commune, qui accueillit l'Ă©quipe de France de football en 2004 au stade du Point-d'Interrogation vendarguois, le club de football local.
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 2 639 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 6 466 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 23 640 âŹ[I 7] (20 330 ⏠dans le dĂ©partement[I 8]). 57 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 10] (45,8 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 6,8 % | 9,2 % | 8,3 % |
DĂ©partement[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entiĂšre[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 4 009 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (69,3 % ayant un emploi et 8,3 % de chÎmeurs) et 22,4 % d'inactifs[Note 11] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 4 425 emplois en 2018, contre 4 031 en 2013 et 3 817 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 809, soit un indicateur de concentration d'emploi de 157,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,8 %[I 13].
Sur ces 2 809 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 567 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,6 % les transports en commun, 6,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
1 051 établissements[Note 12] sont implantés à Vendargues au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 1 051 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 105 | 10 % | (6,7 %) |
Construction | 176 | 16,7 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 280 | 26,6 % | (28 %) |
Information et communication | 33 | 3,1 % | (3,3 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 33 | 3,1 % | (3,2 %) |
Activités immobiliÚres | 59 | 5,6 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 190 | 18,1 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 113 | 10,8 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 62 | 5,9 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,6 % du nombre total d'établissements de la commune (280 sur les 1051 entreprises implantées à Vendargues), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[41] :
- Privatesportshop, vente Ă distance sur catalogue spĂ©cialisĂ© (117 671 kâŹ)
- Kawneer France SA, commerce de gros (commerce interentreprises) de minerais et mĂ©taux (57 580 kâŹ)
- Info.u, location et location-bail de machines de bureau et de matĂ©riel informatique (48 966 kâŹ)
- Mialanes SA, fabrication d'Ă©lĂ©ments en bĂ©ton pour la construction (28 807 kâŹ)
- Aer Trading, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (17 585 kâŹ)
La zone industrielle est active, mais handicapée par l'éloignement relatif de l'échangeur autoroutier de Baillargues-Vendargues : les camions doivent longer la ville par la nationale 113 pour parvenir à la zone. Elle comprend néanmoins une des centrales d'achat des supermarchés U.
Agriculture
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 75 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] Ă 34 en 2000 puis Ă 26 en 2010[44] et enfin Ă 16 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 79 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[45] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 489 ha en 1988 Ă 150 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 7 Ă 9 ha[44].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'Ă©glise Saint-ThĂ©odorit de Vendargues, construite sur l'emplacement d'une ancienne Ă©glise, date de 1886[46]. Saint ThĂ©odorit, PrĂȘtre et martyr Ă Antioche (â 362)[47].
- Chapelle de Vendargues.
- Chapelle des Chevaliers de Malte de Meyrargues.
- Le hameau de Meyrargues surplombe le village. Ce lieu historique est signalé en 981, 1111 et 1248, sur des actes relatifs à la chapelle Saint-Sébastien. Cet édifice, toujours visible, fait partie d'un domaine appelé le chùteau de Meyragues qui fut autrefois une vaste ferme plus ou moins fortifiée. Son premier propriétaire connu fut Jean de Saint-Ravy, ancien maßtre d'hÎtel ordinaire du roi Henri IV, qui se faisait appeler seigneur de Meyrargues ;
- La maison du général Pierre BerthezÚne est située sur la place du village ;
- Le bois de Saint-Antoine.
Personnalités liées à la commune
- Pierre BerthezÚne (1775-1847), général, baron d'Empire, pair de France (1775-1847).
- Marcelin Albert (1851-1921), séjourne au mazet de Montmaris, leader de la révolte viticole, est le parrain de Marcellin Guille, né en 1907, et oncle d'Archiguille.
- le baron Pierre Le Roy de Boiseaumarié (1890-1967), fondateur des appellations d'origine contrÎlées, vigneron à Chùteauneuf-du-Pape.
- André ChassefiÚre (1908-1942), membre du parti communiste français.
- Alexandre Grothendieck (1928-2014), mathématicien français ayant reçu la Médaille Fields et considéré comme l'un des fondateurs de l'écologie politique en France avec le groupe « Survivre et vivre ». A vécu de 1945 à 1948 au hameau de Meyrargues (à ne pas confondre avec la commune homonyme des Bouches-du-RhÎne) avec sa mÚre Hanka Grothendieck.
- JĂ©rĂŽme Bonnissel (1973-), joueur de football professionnel.
- Laurent Ballesta (1974-), biologiste marin, plongeur, photographe, collaborateur de Nicolas Hulot.
- Sabri Allouani (1978-), raseteur (septuple vainqueur du championnat de France de la Course camarguaise aux As 2000-2007).
Galerie
- Vue aérienne de Vendargues.
- Vue du complexe sportif.
- Vue de l'église Saint-Théodorit et de la Mairie.
- Vue de l'HĂŽtel de Ville.
- Vue de l'église Saint-Théodorit.
HĂ©raldique
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Les armoiries de Vendargues se blasonnent ainsi : d'azur à un saint Théodorit d'argent, au chef d'or chargé d'une croisette de gueules. |
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
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Voir aussi
Bibliographie
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- Richard Pouget, « L'histoire locale autour de Montpellier (HĂ©rault), Vendargues et Castries, seigneur, manans et habitants », Cercle gĂ©nĂ©alogique de Languedoc, no 129,â , p. 19-45
- Richard Pouget, « la Baronnie de Castries de 1530 Ă 1560 sous Henry de la Croix dit d'Ussel, Seigneur Baron de Castries (d'aprĂšs les actes relevĂ©s dans les minutes de MaĂźtre Bertrand de Vergnes, notaire Royal de Castries) », Cercle gĂ©nĂ©alogique de Languedoc, no 118,â , p. 30-31
- Richard Pouget, Histoire du domaine de Salaison, Vendargues, Richard Pouget, , 145 p.
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales déposées de Vendargues (1624-1792) [0,15 ml]. Cote : 327 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
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- Site de la mairie