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Carnas

Carnas est une commune française située dans le sud du département du Gard en région Occitanie.

Carnas
Carnas
Blason de Carnas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes du Piémont Cévenol
Maire
Mandat
Joël Roudil
2020-2026
Code postal 30260
Code commune 30069
DĂ©mographie
Population
municipale
516 hab. (2020 en augmentation de 12,42 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 33 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 49â€Č 55″ nord, 3° 59â€Č 19″ est
Altitude Min. 66 m
Max. 223 m
Superficie 15,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Quissac
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Carnas
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Carnas
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Carnas

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Brestalou, le ruisseau du Quinquillan et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Carnas est une commune rurale qui compte 516 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelĂ©s les Carnassois ou Carnassoises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carnas est situé à la limite du Gard et de l'Hérault, à une trentaine de kilomÚtres au nord-nord-est de Montpellier, entre les villages de SommiÚres et de Quissac, chef-lieu du canton.

    Hydrographie et relief

    Le village est enfoncĂ© dans les terres et les collines calcaires typiques du paysage mĂ©diterranĂ©en : vĂ©gĂ©tation basse formĂ©e principalement de pins d'alep, chĂȘnes kermĂšs, buis.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 17,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 856 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 3,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Vic Le Fesq », sur la commune de Vic-le-Fesq, mise en service en 1966[6] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 827,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montpellier-AĂ©roport », sur la commune de Mauguio, dans le dĂ©partement de l'HĂ©rault, mise en service en 1946 et Ă  24 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  15,1 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  15,5 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[13] : l'« aven du Mounmaou » (280 ha), couvrant 3 communes dont 1 dans le Gard et 2 dans l'HĂ©rault[14] et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [13] : les « plaines et garrigues du Nord MontpelliĂ©rais » (13 097 ha), couvrant 25 communes dont 6 dans le Gard et 19 dans l'HĂ©rault[15].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Carnas.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Carnas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [I 1] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (70,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (71,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (66,5 %), cultures permanentes (22,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,7 %), zones urbanisĂ©es (1,7 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Carnas est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[19]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[20].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Brestalou et le ruisseau du Quinquillan. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1994, 2002, 2014 et 2021[21] - [19].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Carnas.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 69,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 264 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 262 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[23].

    Toponymie

    Occitan Carnaç[24] - [25] ou Carnàs (1747), du roman Carnas, du bas latin Carnacium[26]. Autres: Carnacus, Carnos, Carnacio (1579) Le nom de Carnas viendrait probablement du latin Carnacium; signifiant charnier; selon le professeur Ernest NÚgre.

    Histoire

    Anciens noms dans les Ă©crits:

    Carnas, 1135 (rép. du subs. de Charles VII).

    Carnacio, 1331 (lettre du pape Jean XXII).

    Carnatio, 1349 (lettre du pape Clément VI).

    Carnacium, 1384 (dénombr.de la sénéch.).

    Sanctus-Johannes de Carnacio, 1579 (insin. eccl. du diocĂšse de Nimes).

    Le prieuré Saint-Jean-Baptiste de Carnas, 1717 (ibid.G. 31).

    Antiquité

    Le lieu est dĂ©jĂ  occupĂ© du temps de la conquĂȘte romaine avec la villa Montilius situĂ©e entre les hameaux de Bancel et Monteils. Les hommes y cultivaient la terre du temps de Wisigoths mais les traces restent infimes.

    Moyen Âge

    Autour du Xe siÚcle, le nom de la villa Montilius apparaßt lors de dons de terres au chapitre de la cathédrale Notre-Dame de Nßmes. On sait que Raymond, comte de Toulouse, y signa une charte en faveur des tailleurs de pierre. Le dictionnaire topographique du département du Gard nous indique que la population en 1381 n'était que de deux habitations.

    Époque contemporaine

    Le village s'est lentement dĂ©veloppĂ© en particulier Ă  partir du XIXe siĂšcle. L'ancienne Ă©glise bĂątie vers le XIIe siĂšcle ne fut remplacĂ©e par l'Ă©glise actuelle qu'Ă  la fin du XIXe siĂšcle par l'architecte FĂ©licien Allard de NĂźmes. On peut encore apercevoir au sommet des collines qui entourent Carnas des traces de tours de guet qui servaient au Moyen Âge Ă  prĂ©venir les invasions.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1840 1846 Jean Joseph François Ducailar ... ...
    1983 1995 Christophe Bouchet DVG puis PRG Ancien Chef de service de la commune de NĂźmes
    Conseiller général
    Vice-président du Conseil général
    1995 2008 Michel Furestier SE ...
    2008 En cours Joël Roudil DVG Ancien Directeur des Services techniques de la commune d'Aimargues
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[28].

    En 2020, la commune comptait 516 habitants[Note 8], en augmentation de 12,42 % par rapport Ă  2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    232246275302361376366390388
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    368365368330324292315297323
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    320303328311303309237250270
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    272259218220266317372373412
    2014 2019 2020 - - - - - -
    459504516------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee Ă  partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population de Carnas s'est développée jusqu'au XIXe siÚcle pour compter plus de 400 habitants et a ensuite diminué. Ce n'est que dans les années 1990 que la population a recommencé à croßtre, phénomÚne qui s'explique en partie par l'arrivée réguliÚre de citadins travaillant dans les villes alentour (Nßmes et Montpellier) attirés par les prix attractifs des terrains et des maisons.

    Manifestations culturelles et festivités

    Si la commune se caractĂ©rise de plus en plus par une population hĂ©tĂ©rogĂšne souvent Ă©trangĂšre voire indiffĂ©rente Ă  la culture locale, certaines activitĂ©s caractĂ©ristiques du lieu demeurent comme la chasse au sanglier qui regroupe Ă  chaque automne les hommes du village dans le cadre de battues. Lorsqu'un sanglier est tuĂ© il est dĂ©coupĂ© et partagĂ© entre les diffĂ©rents chasseurs par un tirage au sort. Le chasseur qui a abattu le sanglier a droit Ă  la tĂȘte avec laquelle on peut confectionner un excellent cervelas. Outre la chasse on pratique le football, la randonnĂ©e et
 la pĂ©tanque, l'Ă©tĂ©, sur la place du village, lors de fĂȘtes votives oĂč fonctionne aussi une buvette (la boisson principalement servie est le pastis, appelĂ© jaune par les locaux).

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 202 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 494 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 500 â‚Ź[I 4] (20 020 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]5,6 %11,5 %8,4 %
    DĂ©partement[I 7]10,6 %12 %12 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  290 personnes, parmi lesquelles on compte 78,5 % d'actifs (70 % ayant un emploi et 8,4 % de chĂŽmeurs) et 21,5 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 45 emplois en 2018, contre 50 en 2013 et 58 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 205, soit un indicateur de concentration d'emploi de 22 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 57,7 %[I 10].

    Sur ces 205 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 28 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 92,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 1,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    38 établissements[Note 11] sont implantés à Carnas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble38
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    37,9 %(7,9 %)
    Construction718,4 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    821,1 %(30 %)
    Information et communication25,3 %(2,2 %)
    Activités immobiliÚres25,3 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1026,3 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    37,9 %(13,5 %)
    Autres activités de services37,9 %(8,8 %)

    Le secteur des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et des activitĂ©s de services administratifs et de soutien est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 26,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (10 sur les 38 entreprises implantĂ©es Ă  Carnas), contre 14,9 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant une frange sud-ouest du département du Gard[31]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations34311418
    SAU[Note 14] (ha)242301272301

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 34 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] Ă  31 en 2000 puis Ă  14 en 2010[33] et enfin Ă  18 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 47 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 61 % de ses exploitations[34] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă  elle augmentĂ©, passant de 242 ha en 1988 Ă  301 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 7 Ă  17 ha[33].

    Entreprises de l'agglomération

    Le village compte une entreprise de menuiserie. L'entreprise informatique Algodia[35], éditeur de logiciels, est installée depuis 2003.

    Agriculture

    L'activité principale reste la culture de la vigne. Comme la plupart des villages du Languedoc, la production du vin s'effectue en cave coopérative. L'ancienne cave coopérative, construite en 1925, cesse son activité en 2008 pour des raisons économiques mais le comptoir de vente continue de fonctionner. Les vignerons de Carnas s'unissent alors à la cave coopérative du village de villevieille situé à proximité. Les vins, principalement rouge et rosé, sont produits sous l'appellation vin de pays d oc-à partir des cépages cabernet-sauvignon, syrah, grenache, merlot, mourvÚdre, carignan, cinsaulsauvignon chardonnay muscat petit graint.

    Activités de service

    Un dépÎt de pain à la suite de la fermeture de la boulangerie a été créé.

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    Le patrimoine de Carnas se caractérise par la présence de nombreux puits, dont la construction s'est poursuivie jusque dans l'entre-deux-guerres pour le sulfatage de la vigne notamment[36].

    Édifices religieux

    L’ancrage catholique (ou plutĂŽt chrĂ©tien, car le bassin de Quissac fut amplement protestant lors de la RĂ©forme) de la commune marque encore le paysage : les croix en mĂ©moire de personnes dĂ©cĂ©dĂ©es ou d’évĂ©nements religieux sont nombreuses, et l’église, qui a conservĂ© son dĂ©cor du XIXe siĂšcle, abrite un ensemble de vitraux financĂ©s par des donateurs locaux.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason original issu d'une collection de 1865.
    Blason de Carnas Blason
    De gueules au chĂąteau d'argent ouvert, ajourĂ© et maçonnĂ© de sable, surmontĂ© d'un calice d'or d'oĂč Ă©merge une tĂȘte de serpent du troisiĂšme, languĂ©e du quatriĂšme[37].
    DĂ©tails
    Adopté par la municipalité en 1988.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[32].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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