Vacquières
Vacquières (en occitan Vaquièiras) est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault en région Occitanie. L'économie de ce village est essentiellement dédiée à la viticulture. Ses habitants sont les Vacquiérois.
Vacquières | |
L'église de Vacquières. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Montpellier |
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup |
Maire Mandat |
Jean-Baptiste Panchau 2020-2026 |
Code postal | 34270 |
Code commune | 34318 |
Démographie | |
Population municipale |
735 hab. (2020 ) |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 50′ 42″ nord, 3° 56′ 43″ est |
Altitude | Min. 85 m Max. 206 m |
Superficie | 14,74 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Claret |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Brestalou, le Brestalou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes garrigues du Montpelliérais »), un espace protégé (les « Costières de Nimes ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Vacquières est une commune rurale qui compte 735 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Vacquiérois ou Vacquiéroises.
Géographie
La commune de Vacquières se situe à l'est du département de l'Hérault, en bordure du département du Gard. Le territoire communal comprend une zone de garrigues. Le village est toutefois cerné de vignobles. L'écart de Babara et le camping Parc Le Duc sont en revanche situés en pleine garrigue.
La commune est traversée par le Brestalou, affluent du Vidourle.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valflaunes-Plaine », sur la commune de Valflaunès, mise en service en 1990[6] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[7] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,5 °C et la hauteur de précipitations de 984,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 26 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[12].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13] - [14].
Un espace protégé est présent sur la commune : les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027 ha[15].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « hautes garrigues du Montpelliérais »[17], d'une superficie de 45 444 ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs régionaux[18].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[19] : les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » (13 097 ha), couvrant 25 communes dont six dans le Gard et 19 dans l'Hérault[20].
Urbanisme
Typologie
Vacquières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [21] - [I 1] - [22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,9 %), cultures permanentes (30,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,2 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Vacquières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Vacquières est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 8] - [26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 475 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 456 sont en en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1994, 2001, 2002, 2005 et 2021.
Toponymie
Attestée sous la forme versus Vaquerias en 1260[29].
Issue du mot latin vacca « vache » avec le suffixe –aria, vaccaria lieu d'élevage. Du pluriel de l'occitan vaquièro, vacherie, étable à vaches[29].
Histoire
De nombreux silex taillés trouvés sur le territoire de la commune montrent une présence humaine au moins depuis l'âge de pierre. La période gallo-romaine voit l'introduction de la culture de la vigne et laisse des traces archéologiques : poteries et villa gallo-romaine notamment.
La première mention écrite de Vacquières remonte à 1151. Il s'agit d'un acte du vicomte de Nîmes mentionnant le castrum de Vacheriis et indiquant que le seigneur de ce territoire était Raymond de Vacheriis. En 1168, Jean de Montlaur crée l'hôpital de la Sylve Gautier situé près des quatre chemins du Patus. Il se composait d'une église, d'un hôpital et d'un cimetière. Transformé ensuite en bergerie, il n'en reste que quelques pans de murs aujourd'hui.
Toujours au XIIe siècle, une petite église est érigée sur le site de l'actuelle église communale. Longtemps surnommé le « pont romain », le pont Camaous sur le Brestalou est également construit au XIIe siècle.
Vacquières possède au moins deux verreries en 1572 : une à Fenouillet et l'autre au Patus. Elles fonctionnent jusqu'au milieu du XVIIe siècle.
Un second pont sur le Brestalou est construit en 1766, sur la route de Sommières tandis que l'église est agrandie en 1856. Elle ne conserve que quelques éléments de l'église d'origine qui avait connu nombre d'aménagements entre le XIIe et le XIXe siècle. La loi de séparation de l'église et de l'État de 1905 provoque des remous à Vacquières. Le curé se barricade dans l'église avec ses ouailles chantant des cantiques afin d'éviter l'inventaire des biens d'église. On fait alors appel à la force armée : la porte de l'église est détruite à la hache le pour déloger le curé.
La commune entreprend de conduire l'eau au village en 1897. Un puits municipal alimenté par une éolienne est creusé en 1899. Cette éolienne, toujours debout aujourd'hui, est l'un des symboles de la commune. La construction d'un réservoir municipal est votée en 1904, mais ce projet est retardé en raison de l'opposition du curé qui n'admettait pas l'amputation de son jardin, lieu choisi par le conseil municipal pour édifier ce réservoir. Les travaux s'engagent finalement après l'incident du et la construction est achevée en 1907. Une fontaine sur la place est également érigée.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2020, la commune comptait 735 habitants[Note 9], en augmentation de 40 % par rapport à 2014 (Hérault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Depuis au moins 1690, le village est doté d'une école. À défaut, entre 1793 et 1842, c'est le presbytère de l'église qui fait office d'école. Concernant l'école des filles, on sait qu'elle fut assurée entre 1841 et 1849 par une habitante de la commune qui reçoit l'accord officiel du recteur de l'académie pour tenir ses cours. Les filles sont dotées d'une école flambant neuve en 1874 tandis que les garçons disposent de la leur depuis mars 1849. L'école des filles devient mixte en 1924, puis ferme ses portes en 1926. Garçons et filles se retrouveront à l'ancienne école de garçons, mixte elle aussi depuis 1924. Les cours dispensés dans ces écoles sont d'un niveau élémentaire.
Une nouvelle école est inaugurée le . Cette école accueille les enfants de Vacquières et de la commune voisine de Sauteyrargues.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 264 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 668 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 850 €[I 4] (20 330 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 6 % | 8,8 % | 7,3 % |
Département[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 465 personnes, parmi lesquelles on compte 80,9 % d'actifs (73,5 % ayant un emploi et 7,3 % de chômeurs) et 19,1 % d'inactifs[Note 11] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 102 emplois en 2018, contre 90 en 2013 et 102 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 343, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 69,4 %[I 10].
Sur ces 343 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 56 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 3,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
81 établissements[Note 12] sont implantés à Vacquières au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 81 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 4 | 4,9 % | (6,7 %) |
Construction | 19 | 23,5 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 21 | 25,9 % | (28 %) |
Information et communication | 2 | 2,5 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,2 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 8 | 9,9 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 12 | 14,8 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 9 | 11,1 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 5 | 6,2 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,9 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 81 entreprises implantées à Vacquières), contre 28 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[35] :
- Parc Le Duc, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (530 k€)
- SARL Lara Manuel, travaux de revêtement des sols et des murs (338 k€)
- B2Tec, réparation d'ordinateurs et d'équipements périphériques (18 k€)
La viticulture tient une place essentielle dans le paysage et l'économie de la commune. Citons ici Châteaux-Lascaux et le Domaine de l'Abbaye de Fenouillet, mais précisons que de nombreux vignerons vacquiérois sont membres de la coopérative située à Corconne, commune limitrophe située dans le département du Gard. Cette coopérative fut créée en 1939.
La vigne est détruite au début du XVIIIe siècle par le gel provoquant une grave crise de subsistance dans la commune dont la population atteint alors seulement 80 habitants. En 1907, le phylloxera détruit à nouveau les vignes provoquant de nombreux départs de viticulteurs et ouvriers agricoles vers la ville. Nouvelle destruction des vignes en 1956 par le gel. Placée en zone inondable, la plaine de Vacquières connaît également de nombreuses inondations, la dernière en 2003.
Trois verriers[36] perpétuent aujourd'hui la tradition du travail du verre à Vacquières, chacun dans un domaine différent.
- G. Domise, verrier à vacquières
- Les vins de Vacquières
Agriculture
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 23 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 20 en 2000 puis à 19 en 2010[39] et enfin à 19 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 17 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[40] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 382 ha en 1988 à 458 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 17 à 24 ha[39].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le pont Camaous
- L'éolienne de Vacquières
- ND des vignerons à Vacquières
- La mairie de Vacquières
Héraldique
Blason | De gueules à une vache d'argent cornée, onglée, colletée et clarinée d'azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Tourisme
Ville étape du « Chemin des verriers », la commune comprend sur son territoire un parc résidentiel de loisir « Parc le Duc ». Ce terrain essentiellement fréquenté par des Néerlandais, compte 185 bungalows, chalets et mobil-homes.
Outre l'église communale, il convient de signaler ici le « pont romain », à l'écart du village, datant en fait du XIIe siècle.
Sources
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Vacquières » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Vacquières » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Vacquières » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Vacquières » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Vacquières », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9112004 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
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- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
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- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Vacquières », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2 - Page 1334
- Le maire André Panchau est décédé le .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Entreprises à Vacquières », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- Verriers d'art possédant un atelier à Vacquières :
- Guillaume Domise, souffleur, fileur, et sculpteur;
- Yves Trucchi, verre sablé;
- Yann verre, thermoformage/fusing et perle.
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Vacquières - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Aug. Cavalier, Les voies romaines sur le territoire de la commune de Vacquières (Hérault) : lettre à M. Roque-Ferrier, président du "Félibrige latin", S.l., s.n., s.d., p. 282-290
- D. Peyrolle et Maurice Louis, « Quatre stations préhistoriques des environs de Vacquières (Hérault) », Cahiers d'Histoire et d'Archéologie, no 4,‎
- D. Peyrolle et Maurice Louis, « Trois stations néolithiques des environs de Vacquières (Hérault) », Cahiers d'Histoire et d'Archéologie, no 42,‎ , p. 160-174
- Souvenir de l'inventaire de l'église de Vacquières, mercredi 7 mars 1906, Montpellier, Impr. de la manufacture de la Charité, , 15 p.
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Vacquières (1639-1965) [2 ml]. Cote : 318 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Liens externes
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