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Saint-Drézéry

Saint-Drézéry est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault en région Occitanie. Jusqu'au XXe siècle, la commune s'appelait Saint-Drézéry de Courbessac

Saint-Drézéry
Saint-Drézéry
Vue générale du village avec l'église Saint-Didier
Blason de Saint-Drézéry
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Montpellier Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Jackie Galabrun-Boulbes
2020-2026
Code postal 34160
Code commune 34249
Démographie
Gentilé Saint-Drézériens
Population
municipale
2 839 hab. (2020 en augmentation de 23,7 % par rapport à 2014)
Densité 271 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 44′ 03″ nord, 3° 58′ 58″ est
Altitude Min. 60 m
Max. 145 m
Superficie 10,47 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Drézéry
(ville isolée)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Crès
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Drézéry
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Saint-Drézéry

    Géographie

    Carte

    Saint-Drézéry est une commune rurale qui compte 2 839 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Drézéry et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Saint-Drézériens ou Saint-Drézériennes.

    Communes limitrophes de Saint-Drézéry
    Saint-Jean-de-Cornies
    Montaud Saint-Drézéry Beaulieu
    Castries Sussargues Sussargues

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Bérange, le Valentibus et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 17,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 808 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1980 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records ST DREZERY (34) - alt : 71 m 43° 43′ 42″ N, 3° 59′ 36″ E
    Statistiques établies sur la période 1981-2009 - Records établis sur la période du 01-06-1980 au 31-12-2019
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,7 1,7 4,4 7 10,8 14,2 16,7 16,5 13 10,3 5,3 2,5 8,7
    Température moyenne (°C) 6,3 6,9 10,1 12,7 16,6 20,7 23,7 23,3 19,2 15,1 9,7 6,8 14,3
    Température maximale moyenne (°C) 10,8 12,1 15,8 18,3 22,4 27,3 30,8 30,1 25,3 19,9 14,2 11,1 19,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −12,6
    09.01.1985
    −10,2
    14.02.1999
    −10
    02.03.05
    −3
    14.04.1998
    2,5
    01.05.04
    6
    03.06.06
    9
    17.07.00
    8,5
    30.08.1993
    4,2
    16.09.08
    −2
    25.10.03
    −8
    24.11.1998
    −11
    20.12.09
    −12,6
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    22
    28.01.02
    23,4
    28.02.19
    28,5
    21.03.02
    30
    25.04.02
    36
    29.05.01
    43,9
    28.06.19
    39,5
    23.07.06
    40
    26.08.07
    36
    04.09.04
    31,5
    02.10.1997
    23,2
    01.11.1981
    20,5
    06.12.01
    43,9
    2019
    Précipitations (mm) 62,2 57,1 39,9 64,3 54,6 34,5 20,2 39,1 108,8 119,7 85,8 82,2 768,4
    Source : « Fiche 34249002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 3] est recensée sur la commune[7] : les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » (13 097 ha), couvrant 25 communes dont six dans le Gard et 19 dans l'Hérault[8].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Drézéry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [9] - [I 1] - [10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Drézéry, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 2 526 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (63,8 %), zones agricoles hétérogènes (17,7 %), zones urbanisées (14,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %), forêts (0,5 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Drézéry est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Bérange. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2003, 2014 et 2015[14] - [12].

    Saint-Drézéry est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6] - [15].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Drézéry.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 867 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 867 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[18].

    Héraldique

    Armes  de Saint-Drézéry

    Les armes de Saint-Drézéry se blasonnent :
    « d'argent à un saint Drézéry de gueules tenant une palme de sinople »[19].

    Toponymie

    Ses habitants sont appelés les Saint-Drézériens.

    La commune se nomme en occitan Sant Dreseri.

    Histoire

    Propriété de l'évêché de Maguelone au Moyen Âge, le prieuré de Saint-Drézéry est un petit hameau qui grandit lentement. À la fin du XVIe siècle, il ne compte que 25 feux, soit quelques dizaines d'habitants.

    Au XVIIe siècle, Le domaine de Saint-Drézéry comprend un château transformé en monastère (partiellement détruit par un incendie le ), ainsi que des bâtiments, terres labourables, vignes et bois, appartenant au chapitre de la cathédrale de Montpellier, il est le lieu de villégiature du clergé montpelliérain.

    Pendant sa jeunesse, Jean-Jacques-Régis de Cambacérès y séjourne de nombreuses fois en vacances avec son oncle, Étienne-François de Cambacérès, archidiacre de Montpellier. En 1791, le domaine est vendu comme bien national par la municipalité de Montpellier (estimation 22 736 livres 10 sols). Vice-président du conseil municipal, Jean-Jacques-Régis de Cambacérès ne peut se porter acquéreur de Saint-Drézéry, il se sert donc d'un prête-nom pour acheter le domaine. Saint-Drézéry est adjugé 50 100 livres le au sieur Claris, procureur à Montpellier, qui le revend à Cambacérès le pour la même somme. À sa mort, Cambacérès lègue le château à la cathédrale de Montpellier.

    Au XIXe siècle, la croissance démographique s'accélère et le village, essentiellement agricole (la vigne est la culture principale), s'étend au-delà de son périmètre d'origine.

    • Le texte ci-dessus contient des extraits du site d'Emmanuel Prunaux consacré à Jean-Jacques-Régis de Cambacérès

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1892 1896 François Caussel NC Maire
    1896 1897 François Caussel NC Maire
    1897 1897 Théophile Soulier NC Maire
    1897 1899 Polydore Ricome NC Maire
    1899 1904 Jacques Durand NC Maire
    1904 1904 Louis Caussel NC Maire
    1904 1919 Paul Saumade NC Maire
    1919 1925 Jean Saumade NC Maire
    1925 1929 Jean Berger NC Maire
    1929 1935 Paul Bonbonous DVG Maire
    1935 1944 Louis Caussel DVD Maire
    1944 1945 Jacques Ricard PCF Maire
    1945 1971 Adrien Cardonnet UDR Maire
    1971 1995 Gaston Sueur UDR puis RPR Maire
    1995 1999 Yvon Berger RPR Maire
    1999 2008 Michèle Déplanques DVD Maire
    2008 En cours Jacqueline Galabrun-Boulbes DVD Maire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].

    En 2020, la commune comptait 2 839 habitants[Note 7], en augmentation de 23,7 % par rapport à 2014 (Hérault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    247191301311320346352347374
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    401467535587502503505510556
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    575592602597649627513501504
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    5235555741 0171 3291 7542 0962 0932 156
    2015 2020 - - - - - - -
    2 3192 839-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Activités économiques

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 012 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 2 751 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 25 480 [I 7] (20 330  dans le département[I 8]). 61 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (45,8 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]6 %9,6 %7,3 %
    Département[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 666 personnes, parmi lesquelles on compte 81,9 % d'actifs (74,6 % ayant un emploi et 7,3 % de chômeurs) et 18,1 % d'inactifs[Note 10] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 292 emplois en 2018, contre 311 en 2013 et 233 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 260, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 65,9 %[I 13].

    Sur ces 1 260 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 157 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 4,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    247 établissements[Note 11] sont implantés à Saint-Drézéry au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble247100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    93,6 %(6,7 %)
    Construction5221,1 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    3915,8 %(28 %)
    Information et communication83,2 %(3,3 %)
    Activités financières et d'assurance135,3 %(3,2 %)
    Activités immobilières114,5 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    5020,2 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    4016,2 %(14,2 %)
    Autres activités de services2510,1 %(8,1 %)

    Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,1 % du nombre total d'établissements de la commune (52 sur les 247 entreprises implantées à Saint-Drézéry), contre 14,1 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[24] :

    • Puech Haut, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (19 014 k€)
    • SASU Transacap, commerce de gros (commerce interentreprises) non spécialisé (1 912 k€)
    • MGB Gestion, activités des sociétés holding (887 k€)
    • Ad Invest, services administratifs combinés de bureau (204 k€)
    • Anahi.b, réparation d'articles d'horlogerie et de bijouterie (158 k€)

    Agriculture

    La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[25]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations55222013
    SAU[Note 14] (ha)446314797457

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 55 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 22 en 2000 puis à 20 en 2010[27] et enfin à 13 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 76 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[28] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 446 ha en 1988 à 457 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 35 ha[27].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château du XVIIe siècle ;
    • Le parc du Château : le parc, aujourd'hui municipal, a été acquis par la commune, en 1950, grâce à la réalisation d'un emprunt contracté auprès des habitants de Saint-Drézéry.
    La tour du château, pompe et poids public : carte postale (1ère moitié du XXe siècle).

    L'église Saint-Didier du XIIe siècle

    De l'église primitive, construite au XIIe siècle, il ne reste que la nef, devenue le chœur actuel (en 1455 le chœur, le couvert et un mur latéral se sont écroulés). Elle fut agrandie en 1851 sur l'emplacement de l'ancien cimetière.

    • La nef gauche : l'autel du Saint-Sacrement est une œuvre contemporaine. Le tabernacle est inséré dans une fresque de Nicolas Greschny, réalisée en 1975, qui représente la Cène. L'icône de Notre-Dame, du même auteur, fait l'objet de la vénération des paroissiens. Quant au vitrail, le plus ancien de l'église, il représente saint Didier ;
    • Le chœur : au fond, une autre fresque de Greschny : Le Christ Docteur. Y sont inscrits : « Voie, Vérité et Vie » (en occitan). À droite, la croix et le Christ argenté. L'autel est en chêne massif, une croix du Languedoc y est sculptée. L'ambon est constitué de l'ancien motif de la chaire de vérité, à savoir l'Annonciation ;
    • La nef de droite : y figure la troisième fresque de Nicolas Greschny, inspirée par le chapitre 12 de l'Apocalypse. Faisant le pendant de l'autel du Saint-Sacrement, le baptistère, réalisé selon la même conception ;
    • L'orgue : électronique, de marque Viscount (en), il a été complété par M. Edmond Grand. De part et d'autre du chœur, appuyées sur deux piliers de l'église, six enceintes acoustiques asservies : en bas, deux correspondent aux jeux du pédalier, celles du milieu aux jeux du premier clavier, celles du haut au positif. Au fond du chœur, derrière l'autel, un caisson de basses, lui aussi asservi, permet de simuler des tuyaux de 32 pieds, conférant à cet instrument une excellente sonorité. Cet orgue fut béni dans les années 90 par l'abbé De Bock, curé de la paroisse ;
    • La cloche : fondue le par le sieur Poutignon, maître fondeur à Montpellier. Son poids s'élève à « six quintaux et soixante-quatorze livres ». Elle fut bénie le par monsieur le curé Bigorre. On lui imposa alors les noms de Saint-Paul et de Sainte-Marguerite. Y est inscrite cette devise, extraite du psaume CII : « In conveniendo populos in unum et reges ut serviant domina » : « Au son de cette cloche, les peuples et les rois s'assembleront pour servir le Seigneur ». Les noms de monsieur Bigorre, curé, de la marraine et de Jean Ribeyrolles sont inscrits à côté de cette devise[29] ;
    • Le Cimetière actuel : fut béni le , par monsieur l'abbé Maraval, curé de Saint-Drézéry[30].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[26].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Saint-Drézéry » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Drézéry » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Drézéry » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Drézéry » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Drézéry » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Fiche du Poste 34249002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Drézéry », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    8. « ZNIEFF les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Drézéry », sur Géorisques (consulté le )
    13. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    14. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    15. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
    16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    17. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Drézéry », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    18. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    19. Armorial des communes de l'Hérault, Didier Catarina, Jean-Paul Fernon, avec le concours de Jacky David, éd. Artistes en Languedoc, 2004, (ISSN 1264-5354), p. 62.
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    24. « Entreprises à Saint-Drézéry », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    25. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    26. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    27. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Drézéry - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    28. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
    29. Notice historique sur le village de Saint-Drézéry de Courbessac, par P. Merle 1896
    30. site web de la paroisse de Castries

    Voir aussi

    Bibliographie

    • P. Merle, Notice historique sur le village de Saint-Drézéry-de-Courbessac (Hérault), S.l., s.n., , 32 p.

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

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