Montcresson
Montcresson est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire. L'origine de la ville vient du nom gallo-romain : Mons Cressionis, la colline de Cressius, a donné Monte Cresione puis Montcresson.
Montcresson | |||||
Le Loing Ă Montcresson | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Loiret | ||||
Arrondissement | Montargis | ||||
IntercommunalitĂ© | CommunautĂ© de communes Canaux et ForĂȘts en GĂątinais | ||||
Maire Mandat |
Alain Germain 2020-2026 |
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Code postal | 45700 | ||||
Code commune | 45212 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Montcressonnais | ||||
Population municipale |
1 261 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 60 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
68 488 hab. | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 54âČ 22âł nord, 2° 48âČ 26âł est | ||||
Altitude | Min. 112 m |
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Superficie | 21,00 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montargis (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Lorris | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loiret
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | http://montcresson.com/ | ||||
La prononciation du nom de cette commune est sujette à discussion. Le parler gùtinais n'emploie pas « moncrÚsson » mais en général un mi-terme entre « moncresson » et « moncrésson » (é « marqué »), vestige de l'ancienne prononciation du « e » non muet dans ce terroir.
GĂ©ographie
Localisation et communes limitrophes
La commune de Montcresson se trouve extrĂȘme-est du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole du GĂątinais pauvre[1]. Ă vol d'oiseau, elle se situe Ă 67,0 km d'OrlĂ©ans[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă 11,1 km de Montargis[3], sous-prĂ©fecture, et Ă 10,0 km de ChĂątillon-Coligny, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Montargis[4].
Les communes les plus proches sont : Cortrat (3,2 km), Solterre (4,7 km), Pressigny-les-Pins (5 km), Montbouy (5 km), Conflans-sur-Loing (5,3 km), Gy-les-Nonains (5,5 km), La Chapelle-sur-Aveyron (6,2 km), Saint-Germain-des-Prés (6,3 km), Mormant-sur-Vernisson (6,8 km) et Saint-Hilaire-sur-Puiseaux (7,4 km)[5].
Lieux-dits et Ă©carts
Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.
B
- La Grande Brosse, rte de Montbouy (D93)
- La Petite Brosse, rte de Montbouy (D 93)
- La Bonne Dame, rte de Montargis (D 93)
- Breuzy*, rte de ChĂąteau-Renard (D 117)
C
- Ferme du Canal, rte de Montargis (D 93)
- La Cantine, rte de Montargis (D 93)
- Champlevrault*, rte de ChĂąteau-Renard (D 117)
- La Charmault*, rte de Montargis (D 93)
- Le Grand Chesnoy, rte de Montargis (D 93)
- Le Petit Chesnoy, rte de Montargis (D 93)
- Les Cinq Canards*, rte de Montargis (D 93)
- La Cornerie*, rte de ChĂąteau-Renard (D 117)
D
- Les Dubois, rte de ChĂąteau-Renard (D 117)
F
- Les Fontaines, rte des Fontaines
- Les Fontaines, rte de Solterre (D 117)
- La Foquerie*, rte de ChĂąteau-Renard (D 117)
- La ForĂȘt ou La Forest (chĂąteau de -)*, rte de ChĂąteau-Renard (D 117)
- La ForĂȘt Cochereau, rte des Fontaines
- Le Fourneau, rte de Montbouy (D 93)
- Le Petit Fourneau, rte de Montbouy (D 93)
H
- Les Harles, chemin des Harles
- L'Harmenault, rte de ChĂąteau-Renard (D 117)
M
- Les Millets*, rte de La Chapelle (D 317)
- Montambert, chemin de Montambert
- La Motte*, rte de ChĂąteau-Renard (D 117)
- Moulin du Thil, rte de ChĂąteau-Renard (D 117)
O
- L'Orme au Muet, rte de Montargis (D 93)
P
- Peschin*, rte de ChĂąteau-Renard (D 117)
- Le Pot Ă l'Eau, rte de Montbouy (D 93)
Q
- Les Quatre Ăcluses*, rte de Montargis (D 93)
R
- La Revennerie*, rte de ChĂąteau-Renard (D 117)
S
- Les Sables de la Route*, rte de Montargis (D 93)
- Les Sources de l'Ătang, rte des Fontaines
Il y a deux hameaux Les Fontaines sur la commune, Ă ne pas confondre ensemble et avec le hameau Les Fontaines Ă©galement sur la D 117 mais sur la commune voisine de Cortrat.
GĂ©ologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă mesure que son socle sâaffaissait, par des sables et des argiles, issus de lâĂ©rosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires dâorigine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[6].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es, et du MĂ©sozoĂŻque, anciennement appelĂ© Ăre secondaire, qui s'Ă©tend de â252,2 Ă â66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche Ă silex remontant Ă la pĂ©riode CrĂ©tacĂ©. La formation la plus rĂ©cente est des alluvions rĂ©centes des lits mineurs remontant Ă lâĂ©poque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « n°365 - Montargis » et « n°400 - ChĂątillon-Coligny » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[7] - [8] et leurs notices associĂ©es[9] - [10].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne | |||||
PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
PliocÚne | non présent | |||||
MiocĂšne |
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PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne | ||||||
ĂocĂšne |
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PaléocÚne |
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MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
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Relief
La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par lâInsee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 21,00 km2[11] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă elle de 20,88 km2[8].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Montcresson comprend une ZNIEFF[INPN 1].
L'« Ătang de Marsin », une Znieff de type 1[Note 2] et de 25 hectares de superficie, est situĂ©e Ă l'est du bourg[DREAL 1]. Son altitude est de 107 m[INPN 2]. Il s'agit d'un bas-marais alcalin sur argiles en cours d'assĂšchement et de fermeture par les saules (Salix cinerea notamment) et par la bourdaine ainsi que par des espĂšces du Prunetalia (Prunellier, AubĂ©pine)[INPN 3].
Histoire
Cette localité a une origine incertaine. On a retrouvé deux traces d'occupation ancienne : une pierre percée et un tumulus. Elle est située à 4 km au nord de l'ancien grand centre celte puis gallo-romain de Montbouy (et à environ 35 km d'Aquis Segeste prÚs de Sceaux-du-Gùtinais).
Plusieurs bùtiments ont été construits au XIIIe siÚcle : le chùteau, l'église et l'ancien couvent dit « de la Fleur de Lys ». Ce dernier communiquait avec l'église par un souterrain dont il existe encore un caveau.
Deux anciennes piscines avoisinent l'autel. On voit, à l'église, les traces du style ogival du XIIIe siÚcle dans le portail à colonnettes et les baies. Sur un vitrail, on lit une inscription qui nous apprend que le chùteau de la Forest, propriété de Mac Mahon, colonel du 180° de ligne, au Havre, a été bùti par Saint Louis et qu'il a été donné par un de ses fils à la famille de Machault, qui a conservé sur Montcresson des droits de justice seigneuriale jusqu'à la Révolution. Il a été restauré au XVe siÚcle.
La famille de Castries en devint propriĂ©taire aprĂšs la RĂ©volution. Il passa ensuite par mariage Ă Patrice de Mac Mahon, duc de Magenta, qui y mourut , et fut enterrĂ© aux frais de l'Ătat. Avant sa mort, il s'Ă©tait alliĂ© Ă la maison royale de France en faisant Ă©pouser Ă son fils une des filles du duc de Chartres, la princesse Marguerite d'OrlĂ©ans, nĂ©e en 1860.
Quand, en 1896, l'Ă©vĂȘque d'OrlĂ©ans, Mgr Touchet, baptisa les deux cloches neuves de la paroisse, les jeunes Ă©poux tinrent l'une d'elles sur les fonts baptismaux, tandis que l'autre eut pour marraine la marquise douairiĂšre avec Richard maire de la commune.
Entre le et le , plus de 2 800 rĂ©fugiĂ©s espagnols fuyant l'effondrement de la rĂ©publique espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil dâOrlĂ©ans, 46 centres dâaccueil ruraux sont ouverts[14], dont un Ă Montcresson[15]. Les rĂ©fugiĂ©s, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont dĂ©sarmĂ©s et retenus dans le Sud de la France), sont soumis Ă une quarantaine stricte, vaccinĂ©s, le courrier est limitĂ©, et le ravitaillement, s'il est peu variĂ© et cuisinĂ© Ă la française, est cependant assurĂ©[16]. Une partie des rĂ©fugiĂ©s rentrent en Espagne, incitĂ©s par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux prĂ©fĂ©rant rester sont regroupĂ©s au camp de la verrerie des Aydes, Ă Fleury-les-Aubrais[15].
Urbanisme
Typologie
Montcresson est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [17] - [18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montargis, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (76,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (78,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (65,5 %), forĂȘts (16,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,6 %), zones urbanisĂ©es (5,9 %), prairies (4,4 %), zones humides intĂ©rieures (1,3 %)[22].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
- Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Plan local d'urbanisme
Le conseil municipal prescrit l'Ă©laboration d'un plan local d'urbanisme le . AprĂšs une enquĂȘte publique qui se dĂ©roule en , le document est approuvĂ© le [23].
Documents sura-communaux
Le plan local d'urbanisme doit ĂȘtre compatible avec le SCoT du Montargois en GĂątinais arrĂȘtĂ© le [24] qui lui-mĂȘme doit ĂȘtre compatible avec diffĂ©rents documents de portĂ©e supĂ©rieure comme le SDAGE Seine-Normandie 2016-2021 adoptĂ© le [25], le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) "Nappe de Beauce" approuvĂ© le [26], le plan de gestion des risques d'inondation du bassin Seine-Normandie approuvĂ© le [27], Le schĂ©ma rĂ©gional d'amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durable du territoire (SRADDT) de la rĂ©gion CentreâVal de Loire approuvĂ© le [28], le schĂ©ma dĂ©partemental des carriĂšres du Loiret approuvĂ© le [29], le plan dĂ©partemental d'Ă©limination des dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s (PDEDMA) du Loiret approuvĂ© le [30]. A terme, le SCoT devra aussi ĂȘtre compatible avec le schĂ©ma rĂ©gional d'amĂ©nagement, de dĂ©veloppement durable et d'Ă©galitĂ© des territoires prĂ©vu par la loi NOTRe du [31].
Le SchĂ©ma de CohĂ©rence Territoriale (SCoT) est un document dâurbanisme qui permet la mise en Ćuvre dâune vĂ©ritable stratĂ©gie de dĂ©veloppement territoriale Ă lâĂ©chelle dâun bassin de vie. Il fixe les orientations fondamentales de lâorganisation et de lâĂ©volution dâun territoire sur une pĂ©riode de 15 Ă 20 ans. Le SCoT du Montargois en GĂątinais a Ă©tĂ© crĂ©Ă© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le . Il regroupe 85 communes dont Montcresson. AprĂšs une phase d'Ă©laboration du diagnostic territorial de Ă , puis du Projet dâAmĂ©nagement et de DĂ©veloppement Durable (PADD) jusqu'en et du Document dâOrientations et dâObjectifs (DOO) jusqu'en , le projet de SCoT a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le [24].
Voies de communication et transports
Infrastructures routiĂšres
La commune est traversée par trois routes départementales : la RD 93 (3 303 véhicules/jour en 2014), qui relie Amilly à Dammarie-sur-Loing[32], la RD 117 (715 véhicules/jour), qui relie Solterre à Chùteau-Renard[32] et la RD 317 (537 véhicules/jour), qui relie la commune au Charme[32]. Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.
Transports en commun
En 2016, la commune est desservie par la ligne 15 du réseau Ulys, le réseau interurbain de transport par autocar du Conseil départemental du Loiret[33] qui relie Chùtillon-sur-Loire - Montbouy - Montargis[34]. Des correspondances SNCF sont assurées dans la gare de Montargis. à compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du [35].
Risques naturels et technologiques
La commune de Montcresson est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations (par dĂ©bordement du Loing), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© trĂšs faible)[36]. Entre 1989 et 2019, trois arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune : deux pour des inondations et coulĂ©es de boues et un pour des mouvements de terrains[37].
Certaines parties du territoire communal sont exposĂ©es aux crues du Loing sur sa partie amont. Celles-ci ainsi que celles de lâOuanne ont essentiellement lieu aux mois de dĂ©cembre, janvier et fĂ©vrier, qui concentrent lâensemble des crues majeures, plus rarement en automne (), et au printemps (). Les deux crues de rĂ©fĂ©rence sont celles de (3,16 m Ă Montargis) et de mai- (3,36 m Ă la mĂȘme station)[38] - [39]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prĂ©vention du risque inondation (PPRI) Loing Amont approuvĂ© le par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral et annulĂ© par dĂ©cision du Conseil dâĂtat le [40].
Le territoire de la commune peut Ă©galement ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[41].
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[42]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[43].
Depuis le , la France dispose d'un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[44]. La commune, à l'instar de l'ensemble du département, est concernée par un risque trÚs faible[37].
Politique et administration
Bloc communal : Commune et intercommunalités
La paroisse et bourg de Montcresson acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[45] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[46]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de lâaffirmation progressive des communes face au pouvoir central[47].
Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[48].
La communautĂ© des Quatre-RiviĂšres ou district urbain de ChĂątillon-Coligny, crĂ©Ă© le , est transformĂ©e en communautĂ© de communes de ChĂątillon-Coligny par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du . Montcresson fait alors partie des douze communes qui composent cette nouvelle intercommunalitĂ©[49]. La commune appartient Ă d'autres Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le dĂ©coupage territorial de ces structures est en constante Ă©volution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 5].
Afin de renforcer et rĂ©duire le nombre d'intercommunalitĂ©s en France, la loi du portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique (dite loi NOTRe) fait passer le seuil dĂ©mographique minimal de 5 000 Ă 15 000 habitants pour constituer une intercommunalitĂ©, sauf exceptions. Le schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale du Loiret est arrĂȘtĂ© sur ces bases le et le nombre d'Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale Ă fiscalitĂ© propre passe dans le dĂ©partement du Loiret de 28 (2 communautĂ©s d'agglomĂ©ration et 26 communautĂ©s de communes) Ă 16 (deux communautĂ©s d'agglomĂ©ration et 14 communautĂ©s de communes dont une interdĂ©partementale)[50]. Les communautĂ©s de communes du canton de Lorris et canton de ChĂątillon-Coligny et du Bellegardois fusionnent ainsi Ă compter du en une seule entitĂ© : la communautĂ© de communes Canaux et forĂȘts en GĂątinais, dont le siĂšge est Ă Lorris. Cette nouvelle intercommunalitĂ© comprend 38 communes dont Montcresson[51].
Circonscriptions de rattachement
Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă la veille des Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse de Montcresson Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique de l'ancien diocĂšse de Sens[52] et sur le plan judiciaire au bailliage de Montargis[53].
La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge dâune administration dâĂtat et constituent Ă ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Montcresson est alors incluse dans le canton de Nogen-sur-Vernisson, le district de Montargis et le dĂ©partement du Loiret[54].
La recherche dâun Ă©quilibre entre la volontĂ© dâorganiser une administration dont les cadres permettent lâexĂ©cution et le contrĂŽle des lois dâune part, et la volontĂ© dâaccorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) dâautre part, sâĂ©tale de 1789 Ă 1838[55]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'Ătat. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'Ătat (1945-1971) aboutit Ă la crĂ©ation de rĂ©gions[56]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[57]. L'acte II intervient en 2003-2006[58], puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Montcresson aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
Circonscription | Nom | PĂ©riode | Type | Ăvolution du dĂ©coupage territorial |
---|---|---|---|---|
District | Montargis | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795[48] - [54]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[59]. |
Canton | Nogen-sur-Vernisson | 1790-1801 | Administrative et électorale | Le , la municipalité de Montcresson est rattachée au canton de Nogen sur Vernisson[60]. Les cantons acquiÚrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
ChĂątillon-sur-Loing | 1801-2015 | Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă 31[61]. Montcresson est alors rattachĂ©e par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X () au canton de ChĂątillon-sur-Loing[62] - [48], qui devient canton de ChĂątillon-Coligny en 1896[60]. | ||
Lorris | 2015- | Ălectorale | La loi du [63] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [64] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au nouveau canton de Lorris[64]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'Ătat n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'Ătat ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale destinĂ©e Ă l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[65]. | |
Arrondissement | Montargis | 1801- | Administrative | Montcresson est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[48] - [62]. |
Circonscription lĂ©gislative | 4e circonscription | 2010- | Ălectorale | Lors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă 5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă 21[66] - [67]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă six[68]. La rĂ©forme n'affecte pas Montcresson qui reste rattachĂ©e Ă la quatriĂšme circonscription[69]. |
Collectivités de rattachement
La commune de Montcresson est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă la rĂ©gion Centre-Val de Loire[70], Ă la fois circonscriptions administratives de l'Ătat et collectivitĂ©s territoriales.
Conseil municipal et maire
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Montcresson, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[71], pour un mandat de six ans renouvelable[72]. Il est composé de 15 membres[73]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à -dire pour la durée du mandat du conseil.
Ăquipements et services
Gestion des déchets
En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures mĂ©nagĂšres des cantons de Gien, ChĂątillon Coligny, Briare et ChĂątillon-sur-Loire (SMICTOM). Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 6], des emballages mĂ©nagers recyclables et des encombrants en porte Ă porte et du verre en points dâapport volontaire[76]. Un rĂ©seau de sept dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartonsâŠ). La dĂ©chĂšterie la plus proche est situĂ©e sur la commune de Nogent-sur-Vernisson[77] - [78]. L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets mĂ©nagers et de ceux issus de la collecte sĂ©lective sont effectuĂ©es par le SYCTOM de Gien-ChĂąteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de dĂ©chets mĂ©nagers et un centre de stockage de dĂ©chets ultimes (CSDU) de classe II Ă Saint-Aignan-des-GuĂ©s ainsi qu'une usine dâincinĂ©ration des ordures mĂ©nagĂšres Ă Gien-Arrabloy[79].
Depuis le , la « gestion des dĂ©chets mĂ©nagers » ne fait plus partie des compĂ©tences de la commune mais est une compĂ©tence obligatoire de la communautĂ© de communes Canaux et ForĂȘts en GĂątinais en application de la loi NOTRe du [80].
Production et distribution d'eau
Le service public dâeau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis lâadoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur lâeau et les milieux aquatiques[81]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable de Montcresson, un syndicat crĂ©Ă© en 1960 desservant cinq communes : Cortrat, Montcresson, Mormant-sur-Vernisson, Saint-Hilaire-sur-Puiseaux et Solterre[82] - [83] - [84]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă compter du . Le transfert dâune compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[85] - [86].
Assainissement
La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et lâĂ©puration des eaux usĂ©es, lâĂ©limination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[87], est assurĂ©e par la commune elle-mĂȘme[88]. La commune est raccordĂ©e Ă une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 1 083 EH, soit 240 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă boues activĂ©es ». Son exploitation est assurĂ©e en 2017 par Montcresson [89] - [90].
Lâassainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[91]. La communautĂ© de communes de ChĂątillon-Coligny a crĂ©Ă©, par dĂ©lĂ©gation de ses communes adhĂ©rentes, le le service public d'assainissement non collectif (SPANC). Celui-ci a pour mission de contrĂŽler les installations neuves et existantes, la mise en place dâun service de vidange et la rĂ©habilitation des installations[92] - [93]. Depuis le , c'est la communautĂ© de communes Canaux et ForĂȘts en GĂątinais, issue de la fusion de la communautĂ© de communes du canton de Lorris, de la communautĂ© de communes de ChĂątillon-Coligny et de la communautĂ© de communes du Bellegardois, qui assure, par substitution, le SPANC.
Prix de l'eau
Le « prix de lâeau » doit permettre de financer lâensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, Ă©lectricitĂ©, produits de traitement, renouvellement du matĂ©riel, analyses, Ă©limination des dĂ©chets, etc.)[94]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisĂ©e des services publics d'eau potable et d'assainissement, quâil sâagisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[95]. Le prix au m3 est calculĂ© pour une consommation annuelle de 120 m3 (rĂ©fĂ©rence INSEE)[96].
Domaine | Commune | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 |
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Eau potable | Montcresson | 1,93[97] | 2,41[98] | 2,58[99] | 2,58[100] | 2,62[101] | 2,63[102] |
Loiret | 1,76[103] | 1,7[104] | 1,66[105] | 1,69[106] | |||
France | 1,93[103] | 1,96[104] | 2[105] | 2,03[106] | |||
Assainissement | Montcresson | NC[97] | NC[98] | NC[99] | 1,51[101] | 1,53[102] | |
Loiret | 2,07[103] | 2,19[104] | 2,25[105] | 2,38[106] | |||
France | 1,73[103] | 1,82[104] | 1,85[105] | 1,89[106] |
Enseignement
La commune possÚde une école maternelle et une école primaire rassemblées. Le collÚge le plus proche est le collÚge Henri Becquerel à Chùtillon-Coligny.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[107]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[108].
En 2020, la commune comptait 1 261 habitants[Note 7], en diminution de 2,47 % par rapport Ă 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Sports
La commune possĂšde un club de pĂ©tanque et un terrain de foot qui sert aussi pour des brocantes. Un skate park est Ă©galement prĂ©sent, ainsi quâun court de tennis situĂ© Ă cĂŽtĂ© du terrain de foot.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
LâĂ©glise Saint-LĂ©ger[112] remonte Ă la fin du XIIe siĂšcle. Le clocher, endommagĂ© par l'incendie lors de la Fronde en 1652, fut reconstruit en 1661. BĂątie sur un plan rectangulaire, elle se termine par un chevet plat droit percĂ© de trois fenĂȘtres. Les vitraux ont Ă©tĂ© offerts par la famille Mac Mahon Ă la fin du XIXe siĂšcle. Cette Ă©glise simple, haute sous nef, possĂšde un clocher carrĂ© au toit Ă quatre pentes.
La fontaine Saint-Genou de Breuzey est situĂ©e en bordure du Loing, dans le hameau de Breuzy. Cette fontaine fut pendant des siĂšcles le but d'un pĂšlerinage trĂšs frĂ©quentĂ©. On croyait que se tremper dans ses eaux pouvait amener la guĂ©rison de paralysie, rhumatisme et autres douleurs. Il subsiste un Ă©difice oĂč se trouve le bassin encadrĂ© de deux piĂšces permettant aux pĂšlerins de se dĂ©shabiller sĂ©parĂ©ment. Devant la fontaine se dresse une colonne torse de pierre portant un Ă©cusson. La chapelle du prieurĂ© de Breuzy, qui dĂ©pendait de FerriĂšres, fut dĂ©truite pendant la RĂ©volution.
La motte féodale : au lieu-dit et dans le hameau de la Motte subsiste une motte féodale du Xe ou XIe siÚcle, trÚs bien conservée, avec son fossé de forme annulaire caractéristique.
Le manoir-ferme de la Brosse : ce manoir fortifiĂ© a Ă©tĂ© reconstruit Ă la fin du XVIe siĂšcle aprĂšs les guerres de religion. Le bĂątiment dâhabitation est enclos dans une cour rectangulaire flanquĂ©e de tours aux angles.
Le chĂąteau de la Forest, reconstruit au XVIIe siĂšcle par la famille de Boileau sur les ruines dâun Ă©difice plus ancien. La famille De Machau en devint propriĂ©taire en 1627 et le conserva prĂšs de deux siĂšcles. La famille de Castries l'acheta en 1842 et il passa par alliance au marĂ©chal de Mac Mahon, prĂ©sident de la RĂ©publique de 1873 Ă 1879. C'est dans ce chĂąteau quâil mourut en 1893.
Les cinq écluses du Chesnoy : vestiges de l'ancien canal de Briare construit entre 1604 et 1642, elles ont été abandonnées lors de la réfection du canal il y a un siÚcle.
La rue principale :
rue de Verdun.Mairie de Montcresson. Place du monument aux morts. Monument aux morts,
prÚs de la mairie.Le maréchal de Mac Mahon
buste devant la mairie.
Ancien lavoir. Le moulin du Thil. Pont du canal de Briare. ChĂąteau de la Forest.
Ăquipements culturels
La commune possĂšde une bibliothĂšque.
Personnalités liées à la commune
- Patrice de Mac Mahon (1808-1893), troisiĂšme prĂ©sident de la RĂ©publique Française, y est mort dans sa rĂ©sidence du ChĂąteau de la ForĂȘt
- Louis Fournier de la Barre (1921-1969), résistant français, Compagnon de la Libération.
HĂ©raldique
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Les armes de Montcresson se blasonnent ainsi : D'or au chevron d'azur, accompagnĂ© en chef de deux tĂȘtes de corbeau arrachĂ©es de sable et en pointe d'un lion lĂ©opardĂ© de gueules[113]. On peut aussi trouver : D'or Ă la fasce d'azur accompagnĂ©e de deux tĂȘtes de corbeau de sable arrachĂ©es et d'un lion passant de gueules armĂ©, lampassĂ©, et vilenĂ© d'azur[114]. |
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalitĂ©s qui ne sont pas reprĂ©sentĂ©es : des syndicats (syndicats intercommunaux Ă vocation unique(SIVU), (syndicats intercommunaux Ă vocation multiple(SIVOM), syndicats mixtes) ou dâautres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santĂ© (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
- Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Le GR 13 sur Montcresson, sur geoportail.fr.
- « Ăglise Saint-LĂ©ger », notice no PA00098827, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
- Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : mars 2008.
- Le blason de la commune sur Conseil général du Loiret et HéraldiqueGenWeb. Adoptées par le conseil municipal du 20 septembre 2004. Consultation : mars 2008.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
- Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
- Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
- Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes dâhier, communes dâaujourdâhui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire dâhistoire administrative, Paris, Institut National dâĂtudes DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)