Transports dans l'Ain
Les transports dans le département français de l'Ain sont caractérisés par plusieurs dynamiques fortement contrastées. En premier lieu, les extrémités sud-ouest et nord-est du département sont soumis à la forte attraction des agglomérations lyonnaise et genevoise respectivement, vers lesquelles sont orientées leurs infrastructures routières et une large part de leur offre de transport en commun. En second lieu, le département se situe sur certains des principaux axes reliant la France à la Suisse et à l'Italie, ainsi que la vallée du Rhône à la vallée du Rhin, et le département bénéficie pour cette raison d'importants réseaux ferroviaire (ligne de Lyon-Perrache à Genève (frontière), ligne de Mâcon à Ambérieu, ligne du Haut-Bugey...) et autoroutier (autoroutes A40, A39, A42...). Néanmoins, certains territoires, notamment en moyenne montagne, souffrent à l'inverse d'un certain isolement en l'absence de liaison ferroviaire ou routière performante.
Autoroutes | 232 km[1] | A39 A40 A42 A46 A404 A406 A432 |
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Routes nationales | 0 km[1] | |
R.D. et V.C. | 13 191 km[1] | |
Autocars interurbains | Cars RĂ©gion Ain |
Principales gares de voyageurs | Bourg-en-Bresse, Bellegarde-sur-Valserine, Ambérieu-en-Bugey |
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Services voyageurs | TER Auvergne-Rhône-Alpes, TER Bourgogne-Franche-Comté (Mobigo), Léman Express, TGV inOui, TGV Lyria |
Principaux ports | &nsbp; |
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AĂ©roports |
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Réseaux de transport en commun | Rubis (Bourg-en-Bresse), Duobus (Oyonnax), TAM (Ambérieu-en-Bugey), Mobi'vals (Valserhône), Saônibus (Trévoux), Colibri (Miribel), Solutions Transport 3CM (Montluel), TPG et ABG (Genève / Gex), Libellule (Villefranche-sur-Saône) |
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Transport routier
Infrastructures routières
Le principal axe autoroutier de l'Ain est l'autoroute A40, qui, se séparant de l'autoroute A6 près de Mâcon, dessert la préfecture Bourg-en-Bresse puis se dirige vers Genève et le tunnel du Mont-Blanc. Cette autoroute, qui constitue ainsi la principale liaison entre le bassin parisien et l'Italie, compte plusieurs ouvrages d'art de grandes dimensions dans le Haut-Bugey. L'agglomération d'Oyonnax est desservie par une antenne nommée autoroute A404.
L'A40 est reliée à l'agglomération lyonnaise par l'autoroute A42 ; celle-ci permet à la fois les flux Lyon - Genève et les flux Lyon - Strasbourg, grâce à l'autoroute A39 qui la prolonge au nord de Bourg-en-Bresse après un tronc commun d'une vingtaine de kilomètres avec l'A40.
L'aire urbaine de Lyon s'étendant sur une partie du sud-ouest du département, l'Ain accueille également des tronçons des autoroutes A46 et A432, qui assurent le contournement de l'agglomération tout en desservant sa périphérie.
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A39 | Route nationale 274 à Dijon | Cormoz, Bourg-en-Bresse | Autoroute A40 à Viriat (près de Bourg-en-Bresse) | Autoroute concédée et payante à 2x2 voies. |
Autoroute A40 | Autoroute A6 à Sennecé-lès-Mâcon (Mâcon) | Bourg-en-Bresse, Pont-d'Ain, Nantua, Bellegarde-sur-Valserine | Route nationale 205 à Passy, vers le tunnel du Mont-Blanc et l'Italie | Autoroute concédée et payante, à 2x3 voies entre les autoroutes A39 et A42 et à 2x2 voies ailleurs. |
Autoroute A42 | Boulevard périphérique de Lyon à Villeurbanne | Miribel, Montluel, Meximieux, Ambérieu-en-Bugey, Pont-d'Ain | Autoroute A40 à Druillat, vers Bourg-en-Bresse et Genève | Autoroute concédée et payante (sauf les premiers kilomètres jusqu'à Beynost qui sont gratuits), à 2x3 voies jusqu'à Pérouges et 2x2 voies au-delà . |
Autoroute A46 | Autoroute A6 à Anse près de Villefranche-sur-Saône, vers Paris | Trévoux, Miribel | Autoroutes A7 et A47 à Chasse-sur-Rhône près de Givors, vers Marseille et Saint-Étienne | Autoroute concédée et payante, à 2x3 voies lors de son bref passage dans le département. |
Autoroute A404 | Autoroute A40 à Saint-Martin-du-Frêne | Montréal-la-Cluse, Nantua | Route départementale 31 à Arbent, vers Saint-Claude | Autoroute à 2x2 voies, concédée et payante jusqu'au sud d'Oyonnax, gratuite au-delà . |
Autoroute A406 | Route nationale 79 à Mâcon | Autoroute A40 à Saint-André-de-Bâgé à l'est de Mâcon | Courte autoroute concédée et payante à 2x2 voies. | |
Autoroute A432 | Autoroute A46 à Miribel, vers Villefranche-sur-Saône et Paris | Montluel | Autoroute A43 à Saint-Laurent-de-Mure, vers Chambéry et Grenoble | Autoroute concédée et payante à 2x2 voies dans le département. |
Route nationale 5 | Jusqu'aux années 1970 : Paris-Porte de Charenton Des années 1970 à 2006 : Dijon | Gex, Ferney-Voltaire | Frontière suisse vers Martigny (après un premier passage par la Suisse au niveau de Genève) | Déclassée en 2006 en RD 1005 dans le département. |
Route nationale 75 | Route nationale 6 à Tournus | Saint-Trivier-de-Courtes, Montrevel-en-Bresse, Bourg-en-Bresse, Pont-d'Ain, Ambérieu-en-Bugey, Lagnieu | Sisteron | Déclassée dans les années 1970 en RD 975 au nord de Bourg-en-Bresse (sauf une courte section renommée RN 479), et en 2006 en RD 1075 au sud de Bourg-en-Bresse. |
Route nationale 79 | Jusqu'aux années 1970 : Nevers Des années 1970 à 1999 : Moulins À partir de 1999 : autoroute A71 à Montmarault | Polliat, Bourg-en-Bresse, Ceyzériat | Route nationale 84 à Montréal-la-Cluse, vers Genève | Déclassée dans les années 1970 en RD 979 à l'est de Bourg-en-Bresse et en 2006 en RD 1079 entre Mâcon et Bourg-en-Bresse. |
Route nationale 83 | Lyon | Saint-André-de-Corcy, Villars-les-Dombes, Bourg-en-Bresse, Coligny | Strasbourg | Déclassée en 2006 en RD 1083. |
Route nationale 84 | Route nationale 83 à Rillieux-la-Pape, vers Lyon | Miribel, Montluel, Meximieux, Priay (avant 1972) ou Ambérieu-en-Bugey (après 1972), Pont-d'Ain, Cerdon, Montréal-la-Cluse, Nantua, Bellegarde-sur-Valserine, Saint-Genis-Pouilly | Frontière suisse vers Genève | En 1972, l'itinéraire d'origine de cette route, qui passait par la rive droite de l'Ain entre Meximieux et Pont-d'Ain, a été déclassé en RD 984 au profit de l'itinéraire par Ambérieu qui appartenait jusque là à la route nationale 84A. La nouvelle RN 84 a été déclassée en 2006 en RD 1084 (le tronçon terminal côté Lyon avait été déclassé de manière anticipée). Une partie de l'ancienne RN 84 a été mise à 2x2 voies entre Bellegarde et Saint-Genis-Pouilly. |
Route nationale 84A | Route nationale 84 à Meximieux, vers Lyon | Route nationale 75 à Saint-Denis-en-Bugey, près d'Ambérieu-en-Bugey | Tronçon repris par la RN 84 en 1972. | |
Route nationale 84B | Route nationale 84 à Collonges, vers Bellegarde-sur-Valserine | Frontière suisse vers Genève | Déclassée dans les années 1970 en RD 984B. | |
Route nationale 84C | Route nationale 84 à Saint-Genis-Pouilly, vers Bellegarde-sur-Valserine | Gex, Divonne-les-Bains | Frontière suisse vers Nyon | Déclassée dans les années 1970 en RD 984C. |
Route nationale 84D | Routes nationales 79 et 84 à Montréal-la-Cluse, vers Bourg-en-Bresse et Lyon | Oyonnax | Déclassée dans les années 1970 en RD 984D. | |
Route nationale 92 | Valence | Belley, Culoz, Seyssel | Frontière suisse vers Genève | Déclassée dans les années 1970 en RD 992. |
Route nationale 179 | Autoroute A40 à Replonges, à l'est de Mâcon | Route nationale 79 à Replonges, à l'est de Mâcon | Courte bretelle déclassée en 2006 en RD 1179. | |
Route nationale 206 | Route nationale 84 à Bellegarde-sur-Valserine (originellement : à Collonges) | Jusqu'aux années 1970 : route nationale 203 à Cranves-Sales, vers Thonon-les-Bains Des années 1970 à 2006 : route nationale 5 à Douvaine, vers Thonon-les-Bains | Déclassée en 2006 en RD 1206. | |
Route nationale 396 | Vitry-le-François | Marboz | Bourg-en-Bresse | Déclassée dans les années 1970 en RD 996. |
Route nationale 433 | Route nationale 78 à Saint-Germain-du-Plain, vers Châlon-sur-Saône | Pont-de-Vaux, Pont-de-Veyle, Saint-Didier-sur-Chalaronne, Montmerle-sur-Saône | Lyon | Déclassée dans les années 1970 en RD 933. |
Route nationale 433A | Route nationale 6 à Fleurville | Pont-de-Vaux | Déclassée dans les années 1970 en RD 433A. | |
Route nationale 436 | Saint-Didier-de-Formans (près de Trévoux) | Châtillon-sur-Chalaronne, Bourg-en-Bresse, Dortan | Route nationale 5 à La Vattay (commune de Mijoux, près du col de la Faucille) | Déclassée dans les années 1970 en RD 936. |
Route nationale 491 | Route nationale 436 à Mijoux, vers Morez et la Suisse | Bellegarde-sur-Valserine | Chambéry | Déclassée dans les années 1970 en RD 991. |
Route nationale 504 | Jusqu'aux années 1970 : Roanne Des années 1970 à 2006 : Ambérieu-en-Bugey | Villars-les-Dombes, Chalamont, Ambérieu-en-Bugey, Tenay, Culoz (jusqu'aux années 1970) ou Belley (à partir des années 1970) | Jusqu'aux années 1970 : route nationale 491 à Ruffieux, vers Aix-les-Bains Des années 1970 à 2006 : route nationale 201 à Voglans près de Chambéry | Déclassée dans les années 1970 en RD 904 à l'ouest d'Ambérieu et à l'est de Pugieu. La RN 504 reprend alors à l'est de Pugieu le tracé de l'ancienne route nationale 504A jusqu'à la frontière de la Savoie. La nouvelle RN 504 est déclassée en 2006 en RD 1504. |
Route nationale 504A | Route nationale 504 à Pugieu, vers Ambérieu-en-Bugey | Belley | Route nationale 521B à La Balme, vers Chambéry | Tracé repris dans les années 1970 par la RN 504 (puis finalement déclassé en 2006 en RD 1504). |
Route nationale 508 | Bellegarde-sur-Valserine | Route nationale 212 à Ugine, vers Albertville | Déclassée en 2006 en RD 1508. |
Transport collectif de voyageurs
L'Ain est desservi par le réseau régional de transport routier Cars Région, dont le réseau de l'Ain compte une trentaine de lignes régulières.
Transport ferroviaire
Historique
Le chemin de fer est apparu dans l'Ain en 1856-1858, avec l'ouverture en quelques mois de la ligne de Lyon-Perrache à Genève (frontière) et de la ligne de Mâcon à Ambérieu. Le réseau d’intérêt général a principalement été développé dans le département par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). À la fin du XIXe siècle, le chemin de fer d’intérêt général atteignait la plupart des villes et bourgs du département, dont Ambérieu-en-Bugey, Bellegarde-sur-Valserine, Belley, Bourg-en-Bresse, Ceyzériat, Culoz, Divonne-les-Bains, Gex, Lagnieu, Meximieux, Montluel, Montréal-la-Cluse, Montrevel-en-Bresse, Nantua, Oyonnax, Polliat, Pont-d'Ain, Pont-de-Veyle, Saint-André-de-Corcy, Seyssel, Villars-les-Dombes et Vonnas.
L'Ain a également été desservie à partir de 1879 par des chemins de fer d’intérêt local, qui formeront à leur apogée au début des années 1930 l'un des plus denses réseaux de France (près de 500 km). Initialement concédés à de multiples compagnies différentes et constitués de lignes éparses ne formant pas un réseau cohérent, les chemins de fer d'intérêt local de l'Ain seront presque entièrement repris en 1919-1920 par la Régie Départementale des Tramways de l'Ain (seul le tramway de Bellegarde à Chézery ne sera jamais intégré à cette régie). Ces chemins de fer d'intérêt local permettaient notamment d'atteindre Bâgé-la-Ville, Cerdon, Chalamont, Châtillon-sur-Chalaronne, Ferney-Voltaire, Hauteville-Lompnes, Pont-de-Vaux et Saint-Didier-sur-Chalaronne, et de les relier au réseau d'intérêt général. La plupart de ces lignes fermèrent à la fin des années 1930, les dernières cessant leur service au début des années 1950.
Les principales lignes d'intérêt général du département sont électrifiées dans les années 1950, tandis que certaines lignes secondaires sont fermées. En 1981, le TGV relie Paris à Genève et aux Alpes en desservant notamment Bourg-en-Bresse. La réouverture en 2010 de la ligne du Haut-Bugey permet d'accélérer les liaisons Paris-Genève tout en améliorant la desserte du nord-est du département.
Situation actuelle
Les principales gares de voyageurs sont celles de Bourg-en-Bresse, Bellegarde-sur-Valserine et Ambérieu-en-Bugey, avec une fréquentation annuelle entre 1,2 et 1,8 million de voyageurs en 2019[2].
Les principaux axes ferroviaires du département, à double voie électrifiée, sont la ligne de Lyon-Perrache à Genève (frontière) et la ligne de Mâcon à Ambérieu, parcourues par un important trafic mixte de TER Auvergne-Rhône-Alpes, TGV inOui, TGV Lyria et trains de fret principalement. La première accueille également les trains du Léman Express à partir de Bellegarde, et la seconde est alimentée pour les TGV par un raccordement de la LGV Sud-Est, près de Pont-de-Veyle. La ligne de Mouchard à Bourg-en-Bresse, également à double voie électrifiée, permet l'accès à la Bourgogne et à la Franche-Comté.
Trois lignes plus secondaires complètent le tableau : la ligne de Bourg-en-Bresse à Bellegarde (ligne du Haut-Bugey) et son embranchement, la ligne d'Andelot-en-Montagne à La Cluse, à voie unique, permettent notamment la desserte du bassin d'Oyonnax. La ligne de Lyon-Saint-Clair à Bourg-en-Bresse constitue un lien plus direct mais moins bien équipé que l'itinéraire par Ambérieu entre la préfecture de l'Ain et la métropole lyonnaise.
Ligne de Combs-la-Ville à Saint-Louis (LGV) (au nord de Lyon : LGV Sud-Est) | Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs. |
Ligne de Combs-la-Ville à Saint-Louis (LGV) (contournement de Lyon : LGV Rhône-Alpes) | Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs. |
Ligne de Lyon-Perrache à Genève (frontière) | Double voie ouverte aux trafics de fret et de voyageurs, électrifiée en courant continu 1500 V jusqu'à quelques kilomètres avant Bellegarde et en courant alternatif 25 kV 50 Hz au-delà . |
Ligne de Mâcon à Ambérieu | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Mouchard à Bourg-en-Bresse | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs dans le département. |
Ligne de Culoz à Modane (frontière) | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs dans le département. |
Ligne de Bourg-en-Bresse à Bellegarde | Voie unique électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Longeray-Léaz au Bouveret | Voie unique électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Lyon-Saint-Clair à Bourg-en-Bresse | Ligne non-électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs, à double voie jusqu'à Villars-les-Dombes et voie unique au-delà . |
Ligne d'Andelot-en-Montagne Ă La Cluse |
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Ligne d'Ambérieu à Montalieu-Vercieu |
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Ligne de Pressins à Virieu-le-Grand | Ligne non-exploitée et en grande partie fermée et déposée. |
Ligne de Lyon-Croix-Rousse à Trévoux | Ligne non-exploitée et en grande partie fermée et déposée. |
Ligne de Collonges - Fort-l'Écluse à Divonne-les-Bains (frontière) | Ligne fermée à tout trafic. |
Ligne de Chalon-sur-Saône à Bourg-en-Bresse | Ligne entièrement déclassée. |
Transport fluvial
La Saône (qui marque la limite occidentale du département) forme avec le Rhône en aval de Lyon l'un des principaux axes du transport fluvial en France, canalisé à grand gabarit (classe V CEMT[3]). En revanche, le Rhône n'est pas navigable en amont de Lyon.
Transport aérien
Le département ne possède aucun aéroport, mais il bénéficie de la proximité des aéroports internationaux de Lyon-Saint-Exupéry et Genève-Cointrin.
Les aérodromes d'Ambérieu, Bellegarde - Vouvray, Belley - Peyrieu, Bourg - Ceyzériat, Oyonnax - Arbent et Pérouges - Meximieux, ainsi que l'altiport de Corlier, sont dédiés à l'aviation légère de loisirs et de tourisme (ainsi que l'aviation militaire pour le premier).
Transports en commun urbains et périurbains
La communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse, Pays de Gex Agglo, Haut-Bugey Agglomération, la communauté de communes de Miribel et du Plateau, la communauté de communes Dombes Saône Vallée, la communauté de communes de la Côtière à Montluel, les communes d'Ambérieu-en-Bugey et Valserhône, et SYTRAL Mobilités (pour la commune de Jassans-Riottier) sont autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[4].
Le réseau Rubis (Bourg-en-Bresse) compte sept lignes régulières urbaines et deux lignes périurbaines, mais la plupart des communes de cette vaste communauté d'agglomération sont seulement desservies par du transport à la demande. Similaire, le réseau Duobus (Oyonnax) compte cinq lignes régulières et du transport à la demande.
Les réseaux TAM (Ambérieu-en-Bugey) et Mobi'vals (Valserhône) ont une extension géographique beaucoup plus limitée (une seule commune), mais n'en comptent pas moins quelques lignes régulières et du transport à la demande.
Dans la périphérie lyonnaise, les réseaux Saônibus (Trévoux), Colibri (Miribel) et Solutions Transport 3CM (Montluel) sont principalement conçus comme des moyens de rabattement vers les transports lourds de l'agglomération lyonnaise (SNCF et TCL) ; ils conjuguent eux aussi lignes régulières et transport à la demande.
Enfin, le pays de Gex est dans une situation originale en France, dans la mesure où la communauté d'agglomération s'est associée au canton de Genève et à d'autres collectivités dans le cadre d'un groupement local de coopération transfrontalière ; son territoire est ainsi desservi par le réseau des Transports publics genevois (TPG), et plus marginalement par ALSA Bustours Gex (ABG).
Modes actifs
Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
Notes et références
- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
- [PDF] « Les voies navigables du Bassin Rhône Saône », sur VNF.fr, (consulté le ).
- Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2022 », sur cerema.fr, (consulté le ).