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La Balme

La Balme est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La Balme
La Balme
L'Ă©glise.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté de communes de Yenne
Maire
Mandat
Martine Gojon
2020-2026
Code postal 73170
Code commune 73028
DĂ©mographie
Gentilé Balmerans
Population
municipale
344 hab. (2020 en augmentation de 20,7 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 37 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 42′ 25″ nord, 5° 43′ 10″ est
Altitude Min. 210 m
Max. 689 m
Superficie 9,4 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Bugey savoyard
Législatives Première circonscription
Localisation
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La Balme
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La Balme

    Urbanisme

    Typologie

    La Balme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de ChambĂ©ry, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,7 %), forêts (31,7 %), eaux continentales[Note 3] (12,8 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Toponymie

    La plus ancienne mention de la paroisse remonte à 739, sous la forme la Balem[7]. Les formes suivantes sont Balma (1215), Baume (1347), voire également la Balme sous Pierre-Châtel dans le cadastre Sarde (1761)[7].

    Issu d'un mot prĂ©-roman, voire prĂ©-indo-europĂ©en, balma « caverne, abri sous roche Â», lui-mĂŞme apparentĂ© Ă  la base prĂ©-indo-europĂ©enne *Bal « hauteur, rocher Â»[8].

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit La Borma, selon la graphie de Conflans[9].

    Histoire

    Lors du traité de Lyon le qui voit le transfert du Bugey, du pays de Gex, de la Bresse et du Valromey de la Savoie à la France, La Balme est accordée à la France comme tête de pont sur la rive gauche du Rhône[10].

    Le traité de Turin du , dit traité des limites, voit la frontière reportée sur le fleuve[11].

    Le 13 germinal an II ()[12], Maxime Sevez (1761-1802), commissaire de la Révolution, est à la Balme. On lui assure que le clocher est démoli et qu'il n'y a aucun châtel dans la commune.

    Politique et administration

    La mairie de la Balme.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2014 Paul Collomb ... ...
    mars 2014 En cours
    (au avril 2014)
    Martine Gojon

    Population et société

    Les habitants de la commune sont appelés les Balmerans[7].

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].

    En 2020, la commune comptait 344 habitants[Note 4], en augmentation de 20,7 % par rapport Ă  2014 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    486489530540592685629556563
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    588557504501479421448451421
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    365356342323266237192141147
    1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020 - -
    155159178224263311344--
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee Ă  partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Les gorges de la Balme depuis Notre-Dame de la Montagne.
    Four Ă  pain communal dans le hameau des Marmots.

    Lieux et monuments

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et AndrĂ© Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes, vol. 1 : ChambĂ©ry et ses environs. Le Petit Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 381-384. ([PDF] lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 381.
    8. Henry Suter, « Balme », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
    9. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 21
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
      .
    10. « Recueil des traites de paix…, Amsterdam-La Haye, 1700, tome III, pp. 1–4.. ».
    11. « Traité entre le Roi et le roi de Sardaigne, conclu à Turin le 24 mars 1760 (p.4) », sur Gallica.bnf.fr.
    12. Jean Létanche, Les vieux châteaux maisons fortes et ruines féodales du canton d'Yenne en Savoie, Le livre d'Histoire-Lorisse, 2005 (1907), 99 p., p. 95 lire en ligne.
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    17. Jean Létanche, Les vieux châteaux, maisons fortes et ruines féodales du canton d'Yenne en Savoie, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, coll. « Mémoires et documents », , 100 p. (lire en ligne), pp. 54-56.
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