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Bâgé-le-Châtel

Bâgé-le-Châtel (prononciation ba.ʒe.lə.∫a.tɛl) est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Capitale de la Bresse jusqu'en 1272, la commune est aujourd'hui rattachée administrativement au canton de Replonges, et à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse.

Bâgé-le-Châtel
Bâgé-le-Châtel
L'hôtel de ville.
Blason de Bâgé-le-Châtel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes Bresse et Saône
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Louis Malaterre
2020-2026
Code postal 01380
Code commune 01026
Démographie
Gentilé Bâgésien, Bâgésienne
Population
municipale
977 hab. (2020 en augmentation de 10,9 % par rapport à 2014)
Densité 1 110 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 18′ 31″ nord, 4° 55′ 49″ est
Altitude Min. 184 m
Max. 211 m
Superficie 0,88 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Replonges
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Bâgé-le-Châtel
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Bâgé-le-Châtel
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Bâgé-le-Châtel
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Bâgé-le-Châtel
Liens
Site web bagelechatel.fr

    Les 977 habitants de Bâgé-le-Châtel sont les Bâgésiens et les Bâgésiennes.

    Géographie

    Plan de la commune.

    Bâgé-le-Châtel fait partie de la Bresse. Elle est enclavée entre ses deux communes voisines : Saint-André-de-Bâgé avec laquelle elle partage sa frontière au sud et Bâgé-la-Ville avec qui constitue la majeure partie de la frontière de la commune. Elle se situe à 10 km à l'est de Mâcon, à 30 km à l'ouest de Bourg-en-Bresse, à 77 km au nord de Lyon et à 402 km au sud de Paris. Elle appartient à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse et au canton de Replonges.

    Communes limitrophes

    Rose des vents Bâgé-Dommartin Rose des vents
    N
    O Bâgé-le-Châtel E
    S
    Saint-André-de-Bâgé

    Points extrêmes

    • Nord : Le Potey, 46° 18′ 48″ N, 4° 56′ 06″ E
    • Est : Chemin de la Glaine, 46° 18′ 44″ N, 4° 56′ 25″ E
    • Sud : Confluence Ruisseau de Montépin / Petite Loëze, 46° 18′ 11″ N, 4° 56′ 03″ E
    • Ouest : Les Prix, 46° 18′ 28″ N, 4° 55′ 15″ E

    Hydrographie

    Retenue d'eau de la Grande Loëze.

    Une seule rivière traverse la commune et forme sa frontière sud : la Grande Loëze qui naît à cette frontière au confluent du ruisseau du Montépin et de la Petite Loëze, rivière qui passe brièvement dans la commune.

    Climat

    Le climat y est de type tempéré. Bâgé-le-Châtel a les relevés de Mâcon étant donné sa proximité (km à vol d'oiseau), voici les valeurs climatiques de 1981 à 2010 :

    Relevés Mâcon 1981-2010
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0 1 3,5 6 10 13,5 15,5 15 11,5 8 3,5 1 7,5
    Température moyenne (°C) 2 4,5 8 11 15 19 21 20,5 17 12 7 3,5 12
    Température maximale moyenne (°C) 5,5 8 12 16 20 24 27 26 22 16,5 10 6 16
    Précipitations (mm) 59 53 49 75 88 75,5 71 72 79,5 85,5 84 70 861,5
    Source : Météo-France/Infoclimat : Mâcon (1981-2010)[1]

    Routes

    Route départementale D 28 au centre de Bâgé.

    La commune est traversée par quatre routes départementales. La plus importante, la route départementale D 28, traverse la commune en son centre. Elle permet de rejoindre par le sud les villes de Mâcon et de Bourg-en-Bresse ainsi que les communes de Pont-de-Veyle ou de Saint-André-de-Bâgé. En se dirigeant à l'est, il est possible d'aller vers Montrevel-en-Bresse, Bâgé-la-Ville ou Dommartin. Au niveau départemental, cette voie relie les communes de Pont-de-Veyle au sud et de Bény à l'est.

    La route départementale D 58 commence au centre-nord de la commune. Elle lie le village à Pont-de-Vaux en se dirigeant au nord. Elle permet également de rejoindre les communes de Chevroux et Gorrevod.

    La route départementale D 68 commence au centre de la commune, dans la Grande rue. Elle lie le village à Vésines en se dirigeant à l'ouest, elle permet de rejoindre Feillens. Sa voie annexe qu'est la route départementale D 68a est reliée à la D 68 et commence au centre-ouest de la commune. Elle permet de rejoindre le quartier de Mons situé à Replonges, ainsi que le centre de cette dernière.

    Voies ferroviaires

    La gare.

    Entre 1911 et 1913, la ligne de Bourg à Replonges, gérée par la Compagnie des Tramways de l'Ain et longue de 75 km[2], fut construite pour assurer des liaisons entre les préfectures de l'Ain et de Saône-et-Loire. Initialement prévue pour passer par le centre du village afin d'y implanter une gare sur la place de l'Horloge, la ligne fut construite à l'est du village à cause du relief. Victime du progrès, la ligne fermera en 1937.

    Aujourd'hui, aucune voie ferrée ne traverse la commune mais quelques-unes sont situées à proximité. La plus proche est la ligne de Mâcon à Ambérieu, desservie par les TER de la région Rhône-Alpes[3], passe à quelques kilomètres au sud de la commune. Les trains grandes lignes et les TGV parcourant cette ligne ne marquent pas d'arrêt.

    De l'autre côté de la Saône, la ligne traditionnelle Paris - Marseille via Dijon passe à Mâcon. La gare de Mâcon-Ville, à km de Bâgé-le-Châtel, est desservie par des TER Dijon - Mâcon - Lyon et quelques TGV reliant le Nord-Est de la France à la Méditerranée. L'autre gare de Mâcon, celle de Mâcon-Loché-TGV, est desservie par la ligne à grande vitesse Paris - Lyon - Marseille, communément appelée LGV Sud-Est. La voie traverse la Saône au sud de Mâcon, et comporte un raccordement vers la ligne Mâcon - Ambérieu.

    Transports en commun

    Arrêt Place Puthod.

    La commune est reliée au réseau départemental des bus car.ain.fr[4]. Un arrêt, Place Puthod, dessert la commune qui est reliée à la ligne 155 reliant Mâcon à Pont-de-Vaux. Du lundi au vendredi (sauf les jours fériés), une navette de la ligne 115 circule entre Feillens et Mâcon et dessert la Place Puthod.

    Urbanisme

    Typologie

    Bâgé-le-Châtel est une commune rurale[Note 1] - [5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6] - [7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bâgé-Dommartin, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[8] et 5 766 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9] - [10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11] - [12].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (59,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (59,5 %), terres arables (23,4 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Panneau d'entrée du village.

    Le cartulaire de Saint-Vincent-de-Mâcon est le premier ouvrage à citer le village en 1018 sous la forme Balgiacus[14]. En 1250, Villa Baugiaci Castri est mentionné pour se référer au village, Baugia est cité en 1265 selon le dictionnaire linguistique de l'Ain, il cite aussi Baugie en 1343.

    En 1550, on trouve la mention Bagie alors qu'en 1572, les archives de l'Ain utilisent Baugé. L'enquête Bouchu cite Baugé le Chastel en 1670, les archives du Rhône évoquent Baugey en 1674.

    Selon la description de Bourgogne, province dans laquelle était localisé le village en 1734, le nom de la commune à cette époque était Bâgé le Château. Ce n'est qu'en 1790 que le nom de Bâgé-le-Châtel est mentionné dans le dénombrement de Bourgogne. Durant la Révolution française, la commune prend provisoirement le nom de Bâgé-la-Campagne[15].

    Étymologie

    Bâgé représente l'évolution phonétique régulière du nom de lieu gallo-romain Balbiacum, basé sur le suffixe locatif et de propriété -acum. Le premier élément Balbi- est le nom de personne latin Balbius[16].

    Le déterminant complémentaire le-Châtel permet de différencier cette commune de Bâgé-la-Ville (commune déléguée de Bâgé-Dommartin depuis 2018) située à proximité.

    Histoire

    Le village est occupé dès l'époque gallo-romaine, un dénommé Balgiasius y possédait une villa.

    Au Moyen Âge, trois paroisses se sont formées sur le territoire des seigneurs de Bâgé : Bâgé-le-Châtel autour de son château, Saint-André où les sires avaient édifié leur église et Bâgé-la-Ville, la paroisse la plus importante par sa population.

    En 1228, la terre de Bâgé s'agrandit, de la seigneurie de Châtillon-les-Dombes, que Sibille de Beaujeu apporte en dot à Renaud IV de Bâgé.

    Jusqu'en 1272, Bâgé est la capitale de la Bresse, quand celle-ci devient savoyarde lorsque Sibylle de Baugé, seule héritière de Guy II de Baugé, l'apporte en dot lors de son mariage avec Amédée de Savoie[17].

    Bourg devenu depuis Bourg-en-Bresse, place également fortifiée de 3 400 habitants, lui ravira le rôle de centre administratif de la Bresse, ce qui condamne le développement de Bâgé qui restera un village alors que Bourg sortira de ses murs pour devenir une ville de plus de 40 000 habitants.

    Dans la seconde moitié du siècle suivant, le comte de Savoie autorise les Bâgésiens à clore leur ville pour se défendre[22] - [23]. Au Moyen Âge se dressent sur la commune trois mottes castrales, ou « poypes », dont celle dite « Poype d'Amoret », ainsi que le prieuré de Dommartin-de-Larenay.

    En 1601, après la fin de la guerre franco-savoyarde qui se termine par le traité de Lyon, le village devient français à la suite de l'acquisition par la France de la Bresse, du Bugey, du Valromey et du pays de Gex. Il est ensuite intégré à la généralité de Bourgogne.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Durant l'Ancien Régime, la commune était une communauté du mandement de Bâgé et du bailliage, de l'élection et de la subdélégation de Bourg.

    Lors de la création des départements par la Révolution française, elle est intégrée au département de l'Ain et au district de Pont-de-Vaux. En 1800, après la suppression des districts, elle intègre l'arrondissement de Bourg-en-Bresse et reste dans le canton de Bâgé-le-Châtel.

    Depuis au moins 1988, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Ain pour l'élection des députés[24].

    En mars 2015, à l'occasion des élections départementales, le décret du 13 février 2014[25] portant sur le redécoupage cantonal des cantons de l'Ain entre en vigueur. Ainsi, la commune ainsi que toutes celles du canton dont elle était le chef-lieu, excepté Saint-Laurent-sur-Saône, sont intégrées au nouveau canton de Replonges.

    Administration municipale

    Le maire est entouré de ses onze conseillers municipaux dont quatre font partie de ses adjoints[26]. Ces élus sont répartis huit commissions[27] : travaux - urbanisme, vie associative - commerces, scolaire - cantine - garderie, environnement, bulletin - internet, comité de jumelage, EHPAD, office de tourisme.

    Maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    maire en 1835 ? M. Roux Propriétaire, conseiller d'arrondissement[28]
    avant 1988 2001 Henri Trallero
    2001 2008 Georges Ferrand PCF
    2008 2014 Brigitte Janota
    2014 2020 Jean-Claude Thévenot SE Retraité
    mai 2020 En cours Jean-Louis Malaterre SE
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Jusqu'au , Bâgé-le-Châtel appartenait à la communauté de communes du pays de Bâgé, intercommunalité créée le à la suite de la dissolution du SIVOM du canton de Bâgé créé en 1972[29]. Ce jour de 1998 vit aussi la disparition de Saint-Laurent-sur-Saône qui rejoint alors la communauté d'agglomération du Mâconnais - Val-de-Saône. Depuis le , la commune est intégrée à la nouvelle communauté de communes du pays de Bâgé et de Pont-de-Vaux qui devient communauté de communes Bresse et Saône le de la même année. Cette dernière regroupe les communes de l'ancienne intercommunalité à celles du canton de Pont-de-Vaux.

    Une autre structure regroupe l'intercommunalité à d'autres de la région. Le syndicat mixte Bresse Val de Saône, créé en 1995, regroupe 40 communes[30] - [31]. Son but est de négocier les procédures que proposent l'Union européenne, l'État ou la région Auvergne-Rhône-Alpes qui pourraient développer un territoire plus vaste que la simple communauté de communes.

    Enfin, comme la totalité des communes du département de l'Ain, le village appartient au syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain, organisation fondée le [32]. Le syndicat est compétent dans la gestion des réseaux d'électrification, de gaz, de l'éclairage public, de la communication électronique[33]. En plus de ces compétences, la structure accompagne les communes pour qu'elles puissent maîtriser leur consommation d'énergie, gère un système d'information géographique et a mis en place dans le département, par l'intermédiaire de sa régie Réso-Liain, un réseau de fibre optique pour avoir accès à Internet à très haut débit.

    Jumelages

    Panneau indiquant le jumelage avec Bad Waldsee.
    Localisation des communes jumelées.

    La communauté de communes du pays de Bâgé dont la commune faisait partie jusqu'à sa dissolution est jumelée avec la commune de Bad Waldsee localisée au sud de la Bavière en Allemagne depuis le [34]. Ce jumelage est né d'un échange franco-allemand débuté en 1977 grâce à Roger Poulnard, fondateur du lycée de Bâgé-la-Ville, et à MM. Subreville et Batho, professeurs d'allemand du collège[35]. Ces derniers ont fait une demande de contact avec un établissement de l'Allemagne auprès du ministère de l'Éducation nationale qui leur ont répondu favorablement en leur proposant la Realschule de Bad Waldsee. Une dizaine de mois après avoir reçu cette réponse, Herr Schültz, professeur de français à la Realschule arrive en France avec 15 collégiens[35] - [36]. Ce n'est qu'une quinzaine d'années plus tard que l'échange scolaire devient un jumelage intercommunal. Depuis, un voyage est organisé chaque année et les élèves choisissant d'étudier l'allemand ont un correspondant.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].

    En 2020, la commune comptait 977 habitants[Note 3], en augmentation de 10,9 % par rapport à 2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    665745699717740800864946822
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    767742756727754728702691704
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    710702575513572557539481469
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    509568588669751762805802792
    2014 2019 2020 - - - - - -
    881973977------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Groupe scolaire.

    Deux établissements scolaires sont présents à Bâgé-le-Châtel. Le premier qui est aussi le plus ancien est le groupe scolaire, il forme un RPI avec celle de Saint-André-de-Bâgé depuis 2009[41].

    La maison familiale rurale de Bâgé accueille des élèves de la 4e au niveau bac professionnel[42] et les forment professionnellement dans le domaine de l’agriculture, de l’aménagement du paysage, de la mécanique et des métiers du bâtiment.

    Après le CM2, les élèves sont dirigés vers le collège Roger-Poulnard situé à Bâgé-la-Ville et accueillant les élèves du pays de Bâgé. Après la fin de leur scolarité au collège, les élèves de la commune peuvent intégrer le lycée René-Cassin à Mâcon qui est le lycée de secteur.

    Sports

    L'ASTBD (Association sportive des trois Bâgé Dommartin), plus souvent appelée AS Bâgé, est une association de football regroupant les villages de Bâgé-la-Ville, Bâgé-le-Châtel, Saint-André-de-Bâgé et Dommartin. Le club reçoit ses adversaires au terrain d'honneur de la commune.

    Le Tennis club des 3 Bâgé Dommartin est une association de tennis regroupant les mêmes communes que pour l'ASTBD. Il existe des courts de tennis dans le village de Saint-André-de-Bâgé.

    Le Judo Club Bâgésien est un club omnisports proposant du judo, de l’éveil, du fitness, de la musculation et de la zumba. Certaines de ces activités se pratiquent à la salle des fêtes de la commune.

    Médias

    Le Progrès est un journal régional diffusant dans les départements de l'Ain, du Jura, du Rhône, de la Loire et de la Haute-Loire. Chaque vendredi est publié le journal local hebdomadaire Voix de l'Ain. De plus, Le Journal de Saône-et-Loire, paru pour la première fois le , est la version saône-et-loirienne du Progrès. Ce journal quotidien paraît dans les environs sous l'édition de Mâcon.

    Dans le domaine télévisuel, la chaîne France 3 émet un décrochage local dans la commune par le biais de France 3 Rhône Alpes. Enfin, Radio Scoop est une radio musicale d'Auvergne-Rhône-Alpes qui possède une station à Bourg-en-Bresse diffusant dans l'Ain.

    Économie

    Marché couvert.

    Ancien bourg commerçant qui drainait les populations des campagnes aux alentours, Bagé-le-Châtel a vu décliner son commerce au milieu du vingtième siècle pour devenir, un peu, une cité dortoir de la proche ville de Mâcon, distante de seulement dix kilomètres. Il existait aussi auparavant un marché qui avait lieu dans les rues une fois par semaine.

    Toutefois, une vingtaine de commerces et artisans restent dans le petit village.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'enceinte urbaine, protégeant le village des attaques extérieures, date du XIVe siècle et fut construite en brique. Il n'en subsiste que des vestiges qui font l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques[43] par arrêté du 16 février 1929. Seule la Tour Est avec sa girouette en fer forgé sont inscrits.

    Le long de la rue Condamnale, l'ancien hôpital-Hospice fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1980[44]. Cet établissement date de 1250 et prend de l'importance en 1472 grâce à l'impulsion de François Besson qui veut y accueillir les pauvres du Christ[45]. Néanmoins, il est laissé à l'abandon au XVIe siècle à cause des guerres opposant la France aux États de Savoie. La paix revenue, le bâtiment est reconstruit puis l'archevêque de Lyon confirme le rétablissement de l'hôpital en 1693.

    L'église de l'Assomption (ou église Notre-Dame) possède un clocher haut de 35 mètres. À l'origine, c'était la chapelle du château qui fut agrandie au XVIe siècle[46]. Ses trois cloches et sa crosse pastorale sont inscrites au patrimoine des objets historiques[47] - [48].

    Le château du XIXe siècle est construit sur les vestiges de l'ancien château féodal du XVe siècle. L'ancien château des sires de Baugé est aujourd'hui englobé dans un château moderne.

    Sur la place Puthod, un monument a été érigé en l'honneur du général. Enfin, près de l'emplacement de l'ancienne gare, un monument honore les soldats de la commune tombés au combat pour la France depuis 1923[49].

    • Monuments de la commune.
    • Tour est de l'enceinte.
      Tour est de l'enceinte.
    • Hôpital-hospice.
      Hôpital-hospice.
    • Église de l'Assomption.
      Église de l'Assomption.
    • Ancien château des sires de Bâgé.
      Ancien château des sires de Bâgé.
    • Statue en l'honneur de Puthod.
      Statue en l'honneur de Puthod.
    • Monument aux morts.
      Monument aux morts.

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    D'azur au lion d'hermine[50].

    Gastronomie

    Les spécificités culinaires de la commune sont les mêmes que dans le reste de la Bresse, comme la poule de Bresse, les gaufres bressanes, les gaudes ou la galette bressane.

    La commune se situe dans l'aire géographique de l'AOC Crème et beurre de Bresse[51] et de l'AOC Volailles de Bresse[52]. Elle a aussi l'autorisation de produire le vin IGP Coteaux de l'Ain (sous les trois couleurs, rouge, blanc et rosé)[53].

    Personnalités liées à la commune

    • Étienne Ier de Baugé, évêque d'Autun écrivain liturgique du XIe siècle.
    • Humbert de Baugé, prélat français du XIIe siècle, archevêque de Lyon.
    • Sibylle de Baugé, mariée en 1272 au duc Amédée V de Savoie.
    • Philippe II de Savoie ou de Bresse, duc de Savoie.
    • Jacques Pierre Louis Puthod, général, né le 28 septembre 1769 à Bâgé-le-Châtel, décédé le 31 mars 1837.
    • Xavier Aymon, comte de Montépin, écrivain français né en 1823 à Apremont (Haute-Saône) issu d'une illustre famille bagésienne, décédé à Paris en 1902.
    • René Fisch, commandeur de la Légion d'honneur, titulaire de la médaille militaire et de la croix de guerre, né au château de l'Aumusse le 10 mai 1895, pilote aviateur pendant la Première Guerre mondiale, ingénieur Centrale Paris, docteur en droit. Il créa de nombreuses sociétés industrielles. Il fut le promoteur en France du chauffage urbain (dont celui de Mâcon), l'inventeur de la ceinture de sécurité automobile et le cofondateur du golf de la Commanderie. Mort à l'Aumusse le 31 janvier 1990, enterré au cimetière de Saint-André de Bâgé.
    • Jacques-Louis Murtin, général, officier pilote, héros de la Seconde Guerre mondiale.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Archives climatologiques mensuelles - Mâcon (1981-2010)
    2. Informations données dans le bâtiment de l'ancienne gare de Bâgé-la-Ville.
    3. Dépliant PDF de la ligne Mâcon-Bourg-Ambérieu.
    4. « Horaires ligne 155 - Pont-de-Vaux → Mâcon (71) - Déc. 2016-2017 », sur ain.fr
    5. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    6. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    8. « Unité urbaine 2020 de Bâgé-Dommartin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le )
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