Saint-André-de-Corcy
Saint-André-de-Corcy est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-André-de-Corcy | |||||
Vue aérienne de Saint-André-de-Corcy en juin 2018. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Ain | ||||
Arrondissement | Bourg-en-Bresse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Dombes | ||||
Maire Mandat |
Ludovic Loreau 2020-2026 |
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Code postal | 01390 | ||||
Code commune | 01333 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Corciens, Corciennes | ||||
Population municipale |
3 366 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 162 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 55′ 38″ nord, 4° 57′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 279 m Max. 306 m |
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Superficie | 20,73 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Villars-les-Dombes | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Ain
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | saintandredecorcy.fr | ||||
La commune est plus particulièrement située dans la région de la Dombes. La commune fait partie de la communauté de communes de la Dombes.
GĂ©ographie
Situation et description
Saint-André-de-Corcy se situe dans la partie occidentale du département de l'Ain, au nord-est de l'agglomération lyonnaise, sur le plateau de la Dombes, au milieu des étangs.
Communes limitrophes
GĂ©ologie
Le territoire de Saint-André-de-Corcy est situé au cœur de la Dombes, une région naturelle constituée par un plateau d'origine morainique aux innombrables étangs.
Climat
La Dombes, micro-région de l'Ain, dans laquelle se situe la commune de Saint-André-de-Corcy connait d'un climat de caractère plutôt continental, mais bénéficie néanmoins d’influences océaniques avec un maximum pluvial en automne mais avec un bilan hydrique estival quelquefois nettement déficitaire[1].
Hydrographie
De nombreux étangs parsèment le territoire de Saint-André-de-Corcy dont l'étang des Vavres, l'étang de Vavrette, la Valollière, l'étang du Fay-Bernard, l'étang des Chintres, l'étang Gobelet, l'étang Chevalet, l'étang du Grand Moulin, l'étang des Leissières, l'étang de la Claye, l'étang du Thou et l'étang du Poussey, selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[2]
Voies de communication
Le territoire communal est traversé par l'ancienne route nationale 83, déclassée en RD 1083 dans l'Ain et le Jura jusqu'à la bretelle de l'A391 au niveau de Poligny, depuis le . cette route permet de relier le bourg central de Saint-André aux villes de Bourg-en-Bresse et de Lons-le-Saunier, au nord et à l'agglomération lyonnaise au sud (ainsi que l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry) par raccordement à la grande rocade dénommée autoroute A46.
- 3 à 20 km : Les Échets, Bourg-en-Bresse par RD 1083
Urbanisme
Typologie
Saint-André-de-Corcy est une commune rurale[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4] - [5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-André-de-Corcy, une unité urbaine monocommunale[6] de 3 354 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7] - [8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9] - [10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,5 %), forêts (14,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), prairies (9,2 %), zones urbanisées (5,8 %), eaux continentales[Note 3] (5,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques sismiques
La totalité du territoire de la commune de Saint-André-de-Corcy est située en zone de sismicité no 2 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau de la Dombes[12].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 2 | Sismicité faible | accélération = 0.7 m/s2 |
Toponymie
Durant la Révolution française, la commune prend temporairement le nom de Corcy[13].
Histoire
Les origines
La première mention historique de Saint-André de Corcy remonte à 1095 : c’est alors l’« Ecclesia Sancti Andree cum capella que est in castro Corziaci ». Saint-André de Corcy s’appelait autrefois Nemerosum , le « boisé » puis Coriciacum , « endroit cultivé sur une petite élévation ».
Le village doit son origine à l’ancien château de Corcy (XIe siècle), possession des sires de Villars et de Beaujeu, puis au 14e des dauphins du Viennois, il fut alors détruit et remplacé par le château de Montribloud. Divisé en deux hameaux, l’Église en haut et la Croix Blanche en bas, la commune avait une vocation agricole. L’association des termes « Saint-André » et « Corcy » montre fort bien les efforts de rechristianisation entrepris par les abbayes comme Cluny au XIe siècle en Dombes.
Le village s’établit alors sur la butte de l’église, tandis que le château se situe un peu à l’est sur la poype de Roussière. Amené plus tard à se développer, le hameau de la Croix Blanche se situe au carrefour des routes de Lyon à Strasbourg par Besançon, de Montluel à Ambérieux-en-Dombes et de Trévoux à Pérouges et Meximieux.
Au nord du village, le hameau l’Hôpital semble indiquer la présence au Moyen Âge d’un hôpital pour pèlerins, peut-être ceux de Saint-Jacques-de-Compostelle venant de Suisse et d’Autriche en route vers Lyon et du Puy.
Moyen Ă‚ge
En 1227, Étienne Ier de Thoire-Villars prit en fief le château de Saint-André des mains d’Humbert III de Beaujeu. Il sera l’occasion d’autres hommages en 1253 et 1271. Lors des guerres delphino-savoyardes au début du XIIIe siècle, le château paraît avoir été détruit et remplacé par celui de Montribloud, au sud-ouest du village. De l’ancien château, il ne reste que la poype. La paroisse de Saint-André se divise entre les seigneuries de Montribloud et de Sure jusqu’à la Révolution. De nombreux étangs parsèment le paysage et affirment l’activité essentiellement agricole de Saint-André.
Époque contemporaine
Au XIXe siècle, le village voit la création d’un relais de diligences, puis la création de la ligne de chemin de fer de Lyon à Bourg-en-Bresse ce qui entraîne l’assèchement d’une partie des étangs. À la fin du XXe siècle, le village s’est beaucoup développé à la suite du phénomène de la rurbanisation exercée en marge de la ville de Lyon.
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune de Saint-André-de-Corcy est membre de la communauté de communes de la Dombes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Châtillon-sur-Chalaronne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[14].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[15]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villars-les-Dombes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[15], et de la deuxième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[16].
Administration municipale
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2020, la commune comptait 3 366 habitants[Note 4], en augmentation de 11,6 % par rapport Ă 2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Lyon et héberge plusieurs écoles.
Équipement culturel et sportif
Le village possède une salle polyvalente, une salle de spectacle (Atelier 208), une salle multi-sports, un bâtiment abritant un gymnase et un dojo, deux terrains de football, une maison des associations, et des terrains de tennis.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Outre l'église Saint-André, la commune compte plusieurs monuments sur son territoire dont plusieurs châteaux :
Poype de Rozières ou Roussière
La motte castrale[26] est le vestige d'un ancien château de terre du XIe siècle. Elle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 19 septembre 1989[27].
Château de Montribloud
Cet ancien château fort, élevé sur une poype par Humbert V de Thoire-Villars au début du XIVe siècle, fut restauré au XIXe siècle[28] dans un style néo-classique.
Le château fut le centre de la seigneurie, puis de la baronnie et enfin du comté de Montribloud. Le château[29] est situé à 3 kilomètres au sud-ouest du bourg, accessible par un chemin qui s'embranche à l'ouest sur la route départementale 43, près de l'étang de Chavalet.
Poype des sires de Villars
Les sires de Villars font aveu de la poype en 1227 aux sires de Beaujeu.
- Vue de l’église Saint-André de Saint-André-de-Corcy.
- Vue de la gare de Saint-André-de-Corcy.
- Vue de la motte castrale.
- Vue du château de Montribloud.
HĂ©raldique
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Saint-André-de-Corcy possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site academiedeladombes, page "Territoire, géologie et climatologie", consulté le 11 octobre 2019
- Site géoportail, page des cartes IGN
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Unité urbaine 2020 de Saint-André-de-Corcy », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Didacticiel de la règlementation parasismique "Commune : Saint-André-de-Corcy (Zone de sismicité : Faible)" - Légifrance
- « Noms révolutionnaires des communes du département de l'Ain », sur ain-genealogie.fr (consulté le )
- « communauté de communes de la Dombes - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Saint-André-de-Corcy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- SAINT-ANDRÉ-DE-CORCY Jean-Pierre BARON, juillet 2011
- SAINT-ANDRÉ-DE-CORCY Jean-Pierre BARON, mars 2014
- SAINT-ANDRÉ-DE-CORCY Ludovic Loreau, nouveau maire, 30 mai 2020.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Site verif.com, fiche société D2L Group, consulté le 10 octobre 2019
- Barthoux 1987, p. 123-124.
- « Motte castrale », notice no PA00116604, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 1005.
- Barthoux 1987, p. 121-122.
- Barthoux 1987, p. 122-123.
Voir aussi
Bibliographie
- Henri Barthoux, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Reyrieux, , 161 p.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Article connexe
Liens externes
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