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Civrieux (Ain)

Civrieux est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Civrieux
Civrieux (Ain)
Mairie de Civrieux.
Image illustrative de l’article Civrieux (Ain)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes Dombes Saône Vallée
Maire
Mandat
GĂ©rard Porretti
2020-2026
Code postal 01390
Code commune 01105
DĂ©mographie
Gentilé Sévérien
Population
municipale
1 867 hab. (2020 en augmentation de 25,39 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 94 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 55′ 19″ nord, 4° 52′ 54″ est
Altitude Min. 225 m
Max. 311 m
Superficie 19,76 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Villars-les-Dombes
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Civrieux
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Civrieux
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Civrieux
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Civrieux
Liens
Site web mairie-civrieux01.fr

    Le nom officiel de la commune, tel que répertorié par le code officiel géographique de l'INSEE, est « Civrieux ». Mais on rencontre également l'appellation « Civrieux-en-Dombes », qui n'a aucun caractère officiel.

    Toponymie

    La dernière consonne est rarement prononcée. Pour les noms multisyllabiques, « x » indique l’accentuation sur la dernière syllabe le différenciant avec le z final qui sert à marquer le paroxytonisme et ne devrait pas être prononcé dans sa langue d'origine.

    GĂ©ographie

    Civrieux fait partie de la Dombes.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Civrieux est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,4 %), forêts (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), zones urbanisées (3,6 %), prairies (2,6 %), eaux continentales[Note 3] (2,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Avant la Révolution, la paroisse de Civrieux était partagée en deux. De manière approximative, l'ouest de la paroisse dépendait du Franc-Lyonnais, aux mains de l'Église de Lyon, tandis que l'est de la paroisse dépendait de la baronnie de Montribloud. À la Révolution, la paroisse de Bussiges, appartenant aussi à la baronnie de Montribloud, décide de rallier la commune de Civrieux aux dépens de celle de Saint-André-de-Corcy.

    Beaulieu

    Arrière fief de la baronnie de Montribloud en Bresse.

    Galois de Chiel, chevalier, déjà seigneur de Beaulieu en Lyonnais, le possédait en 1449. Il en fit hommage lige, le de cette année, à Jacques de la Baume, seigneur de Montribloud. Galois de Chiel testa le , et fut inhumé à Morancey. Il laissa, entr'autres enfants, Louis de Chiel, père de Meraud de Chiel, écuyer, témoin, le , du mariage de Philibert de Nagu, chevalier, avec Jeanne Mitte de Chevrières. De son mariage avec Isabeau de Saint-Symphorien, Meraud de Chiel ne laissa que des filles (un fils l'avait précédé). Isabeau, l'une d'elles, épousa Pierre Fialin, coseigneur de Beaulieu en Lyonnais, à raison de son mariage. Il mourut avant 1595. Beaulieu en Bresse était possédé, en 1620, par Jean de Marnas, et Beaulieu en Lyonnais avait pour seigneur, en 1622, Pierre Fialin, deuxième du nom.

    Beaulieu en Bresse fut acquis depuis par Camille de Neuville, archevêques de Lyon, qui en fit rebâtir la maison et l'annexa à son marquisat de Neuville[7].

    Bernoud

    Ancienne paroisse (Ecclesia de Berno, villagium Bernodi, Bernout, Bernou), puis simple chapellenie rurale. L'église de Bernoud est comprise dans le dénombrement, fait en 984, des possessions de l'église métropolitaine de Lyon.

    Les chanoines comte de Lyon acquirent, en 1242 et 1261, de la famille de Bron, les droits qu'elle avait sur la terre de Bernoud et la poype qui dominait le Bois-seigneur, et y bâtirent un château fort (château de Bernoud) dont ils firent le chef-lieu d'une châtellenie. le château ainsi que le village et l'église, furent ruiné pendant les guerres du milieu du XIVe siècle[8].

    Bussiges

    Ancienne paroisse (Parrochia de Buisseges, ecclesia de Buxiaco, villa de Busigens, de Buxige, ad Busitges, Bussitges, Buxiges, Busiges), sous le vocable de Notre-Dame-de-Lumière, puis de saint Marc, aujourd'hui supprimée. Le patronage de l'église passa, au XVIIe siècle, de l'abbé de l'Ile-Barbe au seigneur d'Ombreval.

    L'église de Bussiges fut confirmée à l'abbaye de l'Ile-Barbe par le pape Lucius III, en 1183. Étienne Ier de Villars, en 1186, et Étienne II, son fils, en 1226, donnèrent à cette abbaye tout ce qu'ils possédaient en propre dans les limites de la paroisse.

    Le chapitre de Saint-Paul était aussi possessionné à Bussiges. Au XIIe siècle, il avait reçu les rentes et les services que lui avaient légués Humbert de Chenuens, précenteur, et le chambrier Tancrède ; au XIIIe siècle, il acquit presque tous les droits de la famille Chamarceins.

    Parmi les bienfaiteurs de l'église de Bussiges, on trouve Hugues Morons, damoiseau, qui lui fit un legs, le , « estant sur le point de monter à cheval pour les guerres de France » et Guillaume Gaspard, châtelain de Montribloud, qui demanda, par son testament du , à être enterré devant l'autel Notre-Dame, où gisait déjà son fils.

    Toutes les dĂ®mes de la paroisse appartenaient au seigneur. Le curĂ© Ă©tait rĂ©duit Ă  une portion congrue de 200 livres[9].

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune de Civrieux est membre de la communauté de communes Dombes Saône Vallée, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Trévoux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[11]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villars-les-Dombes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[11], et de la deuxième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[12].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 2020 Marie-Jeanne BĂ©guet MoDem Professeur
    RĂ©Ă©lue en 2001,2008 et 2014
    2020 En cours GĂ©rard Porretti
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Drapeau de l'Italie Cerreto Laziale (Italie) depuis 1998[13].

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].

    En 2020, la commune comptait 1 867 habitants[Note 4], en augmentation de 25,39 % par rapport Ă  2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    350196319418342443482552555
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    580595635619622624661645655
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    630632592560524536494482471
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    4804925367639541 0791 2901 3401 340
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 4891 8291 867------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee Ă  partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune de Civrieux se situe dans la campagne et jusque dans les années 1960, l'agriculture et dans une moindre mesure l'élevage (bovin) étaient les deux activités principales.

    Lieux et monuments

    L'église conserve un chœur du XVe siècle avec une nef et un clocher reconstruits vers 1888 dans un style néo-gothique.

    Le château, vaste édifice construit au XIXe siècle dans un style romantique en face de l'église, abrite l'institut thérapeutique, éducatif et pédagogique Les Moineaux[18].

    Poype et vestiges du château de Bernoud fondé par les chanoines-comtes de Lyon au XIIIe siècle. Il tombe en ruines au milieu du XIVe siècle et est reconstruit vers 1373[19]. Il n'en subsiste que de rares vestiges.

    La commune possède également un ancien lavoir et plusieurs croix.

    • Le lavoir de Civrieux.
      Le lavoir de Civrieux.
    • L'Ă©glise de Civrieux.
      L'Ă©glise de Civrieux.
    • Le monument aux morts de Civrieux.
      Le monument aux morts de Civrieux.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. tit. Montribloud. — Arch. du Rhône, mss, I, 4500, p. 177 et 385. — Jules Baux, Nobil. Bresse, p. 100. — Germain Guichenon, Vie de Camille de Neuville, p. 252 et 257.
    8. Ménestrier, Hist. consul, de Lyon, pr. — Obituarium Lugd. eccles., p. 124. — Doc. pour servir à l'hist. de Dombes, t. I, p. 267. — Arch. du Rhône, arm. Gad., vol. 12, n° 1, vol. 21, n° 2; p. 83 et 158 de l'Inventaire.
    9. Le Laboureur, Masures de l'Ile-Barbe, t. Ier. — Monfalcon, Lugdun. hist. monum., p. 356. — Bibliotheca Sebusiana, p. 259. — Archives du Rhône, lit. Saint-Paul. — Ibid., mss. I, 4500, p. 140 et 162. — Visite pastorale de 1651, f° 68. — Visite de l’archiprêtre de Dombes en 1710, p. 57. — Bibliot. de Lyon, Obituaire mss. de Saint-Paul, sous le n° 2055 de la collection Coste.
    10. « communauté de communes Dombes Saône Vallée - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    11. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Civrieux », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    12. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    13. Annuaire des communes jumelées.
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    18. ITEP Les Moineaux, Annuaire de l'action sociale
    19. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó, Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Publitotal, , 834 p., p. 17 - Bernoud.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archĂ©ologiques du canton de Reyrieux, prĂ©-inventaire de l'Ain, 1987.

    Liens externes

    Article connexe

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