Tramway de Bellegarde à Chézery
Le tramway de Bellegarde à Chézery est un ancien chemin de fer secondaire à voie métrique qui desservait les villes de Bellegarde-sur-Valserine, Lancrans, Confort, Montanges, Champfromier et Chézery-Forens dans le département de l'Ain en France entre 1912 et 1937.
Tram de Bellegarde à Chézery | |
Ligne de Bellegarde-sur-Valserine à Chézery-Forens | |
Départ du tram en gare PLM de Bellegarde-sur-Valserine | |
Pays | France |
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Villes desservies | Bellegarde-sur-Valserine, Lancrans, Confort, Montanges, Champfromier, Chézery-Forens |
Historique | |
Mise en service | 1912 |
Fermeture | 1938 |
Concessionnaires | M. Bergeron (1906 – 1909) CFBC (1909 – 1938) |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 19,8 km |
Écartement | métrique |
Électrification | 550 V cc |
Nombre de voies | Voie unique |
Historique
L'ouverture
La convention d'ouverture de la ligne a été signée entre le service des Ponts et Chaussées, le conseil général de l'Ain et Monsieur Bergeron, entrepreneur de Bellegarde le , dans le cadre des dispositions de la loi du sur les voies ferrées d'intérêt local.
La ligne a été déclarée d'utilité publique par une loi du [1]
La ligne, exploitée par la Compagnie du chemin de fer d'intérêt local de Bellegarde à Chézery (CFBC)[2], a été mise en service le .
La fermeture
La fermeture a lieu le [3].
Infrastructure
La ligne
Les stations et distances de taxation étaient les suivantes :
- Bellegarde P.L.M ;
- Bellegarde-ville (+ 1 km) ;
- Lancrans (+ 3 km) ;
- Confort (+ 6 km) ;
- La-Mulaz (+ 7 km) ;
- Pont des Pierres : arrêt de la douane ;
- Montanges (+ 11 km) ;
- Prébasson (+ 12 km) ;
- Champfromier (+ 15 km) ;
- Forens (+ 19 km) ;
- Chézery (+ 20 km)[4].
Les gares et les communes desservies
- La ligne dessert les communes de Bellegarde-sur-Valserine et sa gare PLM, Lancrans, Confort, Montanges, Champfromier et enfin Chézery-Forens.
- Il y a de nombreuses haltes sur ces communes.
Ouvrages d'arts
La ligne comprenait plusieurs ouvrages d'art majeurs, tels que le viaduc de Bellegarde ou le Pont des Pierres.
Un ouvrage d'art inhabituel pour un tramway rural, le viaduc de Bellegarde sur la Valserine, dominant la rivière de 40 m de haut et comportant 7 arches en plein cintre de 18 m d'ouverture. | Le Pont des Pierres en 1910. C'était le plus haut pont en maçonnerie au monde lors de sa réalisation, avec ses 65 m sous voûte. Il fut dynamité en 1944 puis reconstruit par la suite. |
Exploitation
Selon les horaires du Chaix de , la ligne était parcourue par 4 convois par jour dans chaque sens. Leur vitesse était particulièrement lente, puisqu'il fallait environ une heure quarante pour parcourir les 20 km de la ligne.
L'horaire indique qu'il n'était pas prévu de croisement de rames sur la ligne, même si des évitements étaient aménagés.
Matériel roulant
Le matériel roulant était constitué de :
- 3 automotrices Thomson-Houston à 2 essieux,
- 1 automotrice Jeumont à bogies,
- 3 remorques à essieux
- 18 wagons de transport de marchandises[5]
Notes et références
- [PDF] « Le Tram de Bellegarde à Chézery », Portes ouvertes à Chézery-Forens - Bulletin municipal, no 12, , p. 7 (lire en ligne).
- « Les Chemins de Fer Secondaires de France - Département de l'Ain », FACS (consulté le ).
- José Banaudo, Sur les rails du Jura français, Breil sur Roya, Les Editions du Cabri, , 175 p. (ISBN 978-2-914603-40-9), p. 167
- Livret Chaix de la Compagnie du PLM de juin 1913, cité par Trains en vadrouille.
- Henri Domengie, op. cit. en bibliographie, mentionné par Trains en vadrouille.
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
- Eric TOISEUX, « Le Chemin de Fer d'intérêt local de Bellegarde à Chézery », Site non officiel de Bellegarde (consulté le )
- Marie-Claude Bordat et Ghislain Lancel, « Le Tramway à Champfromier », Patrimoine et Histoire de Champfromier, (consulté le )
- Tracé de la ligne sur Google Maps
Bibliographie
- Henri Domengie, Les tramways de l'Ain : 1879-1954, ed. du Cabri (réimpr. 2000) (1re éd. 1988), 220 p. (ISBN 2-903310-71-8 et 9782903310714)