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Collonges (Ain)

Collonges est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Collonges
Collonges (Ain)
L'église Saint-Théodule.
Blason de Collonges
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Ain
Arrondissement Gex
Intercommunalité Pays de Gex Agglo
Maire
Mandat
Lionel Perreal
2020-2026
Code postal 01550
Code commune 01109
DĂ©mographie
Gentilé Collongeois, collongeoise
Population
municipale
2 230 hab. (2020 en augmentation de 3,1 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 137 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 08′ 21″ nord, 5° 54′ 18″ est
Altitude Min. 329 m
Max. 1 621 m
Superficie 16,25 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Genève - Annemasse (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Thoiry
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Collonges
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Collonges
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Collonges
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Collonges
Liens
Site web collonges.fr

    Ses habitants s'appellent les Collongeois et les Collongeoises[1].

    GĂ©ographie

    Le village est situé sur la rive droite du Rhône, juste en amont de sa percée dans le Jura. Les hameaux de Collonges sont Écorans, Pierre et Villars-la-Cluse.

    Communes limitrophes

    Rose des vents Farges Rose des vents
    Confort, Lancrans et Bellegarde-sur-Valserine par delĂ  les crĂŞtes du Jura N Pougny
    O Collonges E
    S
    LĂ©az Chevrier, Vulbens
    (Haute-Savoie)

    Urbanisme

    Typologie

    Collonges est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,6 %), terres arables (20,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,7 %), prairies (7,1 %), zones urbanisées (5,2 %), zones humides intérieures (3,4 %), eaux continentales[Note 3] (2 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    On trouve la première mention au village dès 1401 avec Collonges. Durant ce siècle, d'autres mentions existent avec des variantes différentes telles que Collunges en 1441 ou Colonges en 1460. Au XVIIIe siècle, il existait Collonge.

    Le paysan libre obtenait le droit de s'établir dans une colonica dont il était le colon. Dès le VIIIe siècle sont apparues des colonicæ.

    Durant la Révolution française, la commune prend temporairement le nom de Collonges-Régénéré[8].

    Histoire

    • L'existence du village est mentionnĂ©e dès le Xe siècle.
    • La famille de Livron, citĂ©e depuis 1146, construit au XIIIe siècle un château fort au-dessus du hameau d'Écorans[9]. En 1234, les seigneurs de Livron, comme la plupart des seigneurs gessiens, deviennent les vassaux des barons de Gex[10].
    • Au XVIIe siècle, le village de Collonges fait partie du fief de Farges, qui s'Ă©tendait alors des sommets du Jura jusqu'au RhĂ´ne et du Fort l'Écluse jusqu'Ă  la rivière l'Annaz[11]. Collonges est rattachĂ© Ă  la paroisse de Farges, mais possède une chapelle dĂ©diĂ©e Ă  saint ThĂ©odule.
    • La commune de Collonges est crĂ©Ă©e en 1793, sous l'an II de la RĂ©publique. Elle incluait alors le village de Pougny[12].
    • La commune de Pougny s'en dĂ©tache lors de sa crĂ©ation le .

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune de Collonges est membre de l'intercommunalité Pays de Gex Agglo, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Gex. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Gex, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[14]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Thoiry pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[14], et de la troisième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[15].

    Administration municipale

    Mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1852 ? Joseph Béatrix Notaire, propriétaire
    Conseiller général du canton de Collonges (1851 → 1855)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1940 1958 Lucien Michaux Rad. Imprimeur
    Conseiller général du canton de Collonges (1934 → 1940)
    1958 1974 Maurice Jacquinod Retraité SNCF
    1974 ? Henri Malègue DVG
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995 mars 2008 Roger Marchand DVD RĂ©Ă©lu en 2001
    mars 2008 mai 2020 André Duparc DVD Retraité
    RĂ©Ă©lu en 2014
    mai 2020 en cours Lionel Perreal
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].

    En 2020, la commune comptait 2 230 habitants[Note 4], en augmentation de 3,1 % par rapport Ă  2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1461 1451 2221 3511 2561 2761 2781 2931 221
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3231 1711 1661 1151 0861 0911 1041 0751 503
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    956891871852836701754657732
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    8799019669261 0001 1061 1191 2211 821
    2014 2019 2020 - - - - - -
    2 1632 2262 230------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee Ă  partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Quelques commerces sont implantés dans le village : une supérette Proxi, un traiteur et un bar-PMU, une boulangerie, une distillerie, une pizzeria, et une pharmacie entre autres.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Vestiges du château de Château-Vy ou d'Écorans (XIIIe siècle), Ă  km au nord-ouest d'Écorans, sur un promontoire Ă  654 mètres d'altitude. Site fossoyĂ© avec donjon carrĂ©.
    Château des sires de Gex qui en font hommage en 1277 aux sires de Faucigny[9].
    • Vestiges du château de Livron, Ă  km au nord-nord-ouest d'Écorans sur un promontoire Ă  650 mètres d'altitude.
    Berceau de la famille de Livron, citée depuis 1146. Il subsiste les ruines d'un donjon carré de 10 mètres de côté, de logis et de courtines[9].
    • Vestiges du château de Pierre citĂ© en 1293.
    Le château qui relève d'abord des sires de Gex puis des comtes de Savoie, est ruiné à la fin du XVIe sièclecf._Collonges)._24-0">[19].

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    Parti : au premier de gueules à la bande d'argent côtoyée de deux cotices du même, au second d'azur à la tour d'argent maçonnée de sable accompagnée de trois fleurs de lys d'or.
    Commentaires : Le premier parti reprend les armes de la famille de Livron ; la tour rappelle le château fort que cette famille avait construit au XIIIe siècle au-dessus d'Écorans et les fleurs de lys le rattachement au royaume de France en 1601.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Gentilé, sur habitants.fr
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. « Noms révolutionnaires des communes du département de l'Ain », sur ain-genealogie.fr (consulté le ).
    9. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 20 (cf. Écorans)..
    10. Alexandre Malgouverné et Alain Mélo, Histoire du Pays de Gex, volume 1, des origines à 1601, Feigères-Peron, Intersections, , 238 p. (ISBN 2-906526-01-0), p. 90-91.
    11. Joseph Brossard, Histoire politique et religieuse du pays de Gex, Bourg-en-Bresse, Milliet-Bottier, , p. 413.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. « Pays de Gex Agglo - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le ).
    14. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Collonges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    15. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    19. cf._Collonges).-24" class="mw-reference-text">Salch et FinĂł 1988, p. 19 (cf. Collonges)..

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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