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Mindfuck

Le terme mindfuck est un mot d'argot en langue anglaise pouvant à la fois signifier, en tant que verbe, « induire quelqu'un en erreur », ou, en tant que nom commun, désigner quelque chose de déroutant, qui suscite la confusion[1].

Le terme, popularisé dans les années 2000, est utilisé entre autres pour désigner une œuvre littéraire ou cinématographique utilisant des moyens tels qu'un scénario non linéaire ou des retournements de situations fréquents afin d'introduire des thèmes compliqués, mais pour autant non contradictoires. Il aurait été popularisé par une réplique de Arnold Schwarzenegger dans le film Total Recall en 1990 : « It's the best mindfuck yet »[2].

En littérature

La nouvelle Le Système du docteur Goudron et du professeur Plume (1845) de Edgar Allan Poe, peut être interprétée comme un mindfuck.

Dans le domaine de la science-fiction, le roman Ubik (1969) de Philip K. Dick, offre un exemple de mindfuck sur le thème de la vie et la mort.

Christopher Wylie publie en octobre 2019 un livre mindfuck sur le scandale Facebook-Cambridge Analytica[3].

Au cinéma

Certains traduisent plus simplement le terme anglophone de mindfuck comme une technique cinématique utilisant de nombreuses fausses routes afin de mener à une fin inattendue et à première vue contradictoire avec le reste du film, mais qui devient raisonnable une fois révélés différents indices disséminés au long de l'œuvre. On peut citer par exemple les films Fight Club[4], Un homme d'exception[4], Memento, Usual Suspects, Le Village, Les Diaboliques, Shutter Island ou Inception.

Au cinéma, si les retournements de situations sont fréquents, le mindfuck est parfois distingué des films et livres possédant seulement un retournement final comme Sixième Sens, dans lequel si l'on soupçonne qu'il se passe quelque chose tout le long du film, la révélation finale change la perspective du spectateur sur l'entièreté du film[5].

Le terme mindfuck s'est popularisé dans les années 2000 et est très utilisé par plusieurs cinéastes. Même si on considère qu'Internet tue la perplexité, principal ressenti d'un mindfuck : « Désormais, le premier réflexe d'un spectateur qui ressent un doute face à un film est de se précipiter sur un forum Internet, sur Reddit, sur Imdb ou sur Allociné, autant d’espaces où les films sont analysés et décortiqués sous tous les angles dès leur sortie »[2].

Liste non exhaustive de films par ordre alphabétique

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Notes et références

  1. (en) David Burke, The Slangman Guide to Dirty English : Dangerous Expressions Americans Use Every Day, Slangman Publishing, , 240 p., p. 127
  2. « Puzzle, de Paul Haggis – Le mindfuck est-il à bout de souffle ? », sur L'Armurerie de Tchekhov.com,
  3. « Christopher Wylie : le lanceur d'alerte à l'origine du scandale Cambridge Analytica », France Inter.fr, .
  4. //books.google.com/books?id=VQbXSRNXvCYC
  5. (en) Matthew Baldwin, « Mindfuck movies », sur The Morning News
  6. Fiche du film sur Allociné.fr
  7. (en) Simon Reynolds, « 20 greatest mindf**k movies: Inception, Donnie Darko, Fight Club », sur Digital spy,

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

  • (en) « Mindfuck », sur Urban Dictionary
    Le site Urban dictionary est un dictionnaire contributif de langage courant et vulgaire ; plusieurs exemples de mindfucks, de définitions et d’œuvres sont donnés.
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