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Robert Altman

Robert Altman[1] [ˈÉčɑbəÉčt ˈɔːltmən][2], nĂ© le Ă  Kansas City dans le Missouri et mort le au Cedars Sinai Medical Center[3] (comtĂ© de Los Angeles), est un rĂ©alisateur, producteur et scĂ©nariste amĂ©ricain[4] connu pour son style Ă  la fois naturaliste et esthĂ©tique. En 2006, l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences lui a dĂ©cernĂ© un Oscar d'honneur.

Ses films MASH et Nashville sont sĂ©lectionnĂ©s et inscrits au National Film Registry afin d'ĂȘtre conservĂ©s Ă  la bibliothĂšque du CongrĂšs.

Il remporte, comme Henri-Georges Clouzot et Michelangelo Antonioni, les prix suprĂȘmes des trois principaux festivals europĂ©ens (Cannes, Berlin et Venise), rĂ©alisant le grand chelem des festivals.

Biographie

Enfance et début de carriÚre

Altman est nĂ© Ă  Kansas City dans le Missouri d’un pĂšre nĂ© de bonne famille, courtier en assurance et passionnĂ© de jeux d’argent, Bernard Clement Altman, et d’une descendante des pĂšlerins du Mayflower originaire du Nebraska, Helen Mathews. Les ancĂȘtres de Robert Altman Ă©taient allemands, anglais et irlandais. Son grand-pĂšre paternel, Frank Altmann Sr. change son nom de famille en « Altman ». Robert Altman recoit une Ă©ducation catholique stricte. Il frĂ©quente les lycĂ©es Rockhurst et Southwest de Kansas City avant d’ĂȘtre envoyĂ© Ă  l’AcadĂ©mie militaire de Wentworth prĂšs de Lexington dans le Missouri oĂč il termine ses Ă©tudes secondaires. En 1943, alors ĂągĂ© de dix-huit ans, Altman s’enrĂŽle dans les United States Army Air Forces (USAAF) et sert pendant la Seconde Guerre mondiale en tant que copilote de bombardiers B-24. C’est au cours de son entraĂźnement dans l’USAAF en Californie qu’Altman entrevoit les lumiĂšres scintillantes d’Hollywood et se prend Ă  en rĂȘver. À la fin de son service en 1947, Altman s’installe Ă  Los Angeles et s’essaye Ă  l’art dramatique, l’écriture et la rĂ©alisation.

La carriĂšre d’acteur d’Altman est de courte durĂ©e ; il fait une brĂšve apparition en tant que figurant dans La Vie secrĂšte de Walter Mitty (The Secret Life of Walter Mitty). Il Ă©crit ensuite une Ă©bauche de scĂ©nario pour le film Christmas Eve et la vend Ă  la RKO le scĂ©nario du film Bodyguard (1948), coĂ©crit avec Richard Fleischer. Ce succĂšs inespĂ©rĂ© permet Ă  Altman de s’installer Ă  New York et d’entamer une carriĂšre d’écrivain. C’est lĂ  qu’il fait la connaissance de George W. George avec qui il Ă©crit, sans toujours les publier, de nombreuses piĂšces de thĂ©Ăątre, comĂ©dies musicales, romans et articles de magazines. Mais il ne rencontre pas le succĂšs espĂ©rĂ© et retourne s’installer Ă  Hollywood oĂč il ouvre un magasin pour animaux pour se faire de l’argent. Son entreprise fait faillite et, en 1950, Altman retourne auprĂšs des siens Ă  Kansas City, ruinĂ© mais prĂȘt Ă  tout pour avoir une deuxiĂšme chance dans l’industrie du cinĂ©ma.

Premiers pas dans l’industrie cinĂ©matographique

Comme il n’existait pas encore d’école de cinĂ©ma, Altman entra dans la Calvin Company, la plus importante maison de production de l’époque dont le siĂšge Ă©tait Ă  Kansas City et qui possĂ©dait le plus grand laboratoire de dĂ©veloppement de films en 16 mm. Altman, fascinĂ© par cette Ă©norme machinerie, fit d’abord ses preuves en tant que scĂ©nariste avant de commencer Ă  rĂ©aliser des films. Pendant les six ans que dura sa collaboration en tant que rĂ©alisateur avec la Calvin Company, Altman rĂ©alisa entre 60 et 65 courts-mĂ©trages qui lui permirent de se faire la main tout en gagnant 250 $ la semaine. Il apprit Ă©galement Ă  tourner des films rapidement et dans les dĂ©lais imposĂ©s autant par les petites que par les grosses productions. D’un point de vue technique, il se familiarisa avec tous les outils du rĂ©alisateur : la camĂ©ra, la perche de prise de son, les Ă©clairages, etc.

Cependant, Altman se lassa du format cinĂ©matographique industriel et se mit Ă  la recherche de projets plus risquĂ©s. Il partit plusieurs fois pour Hollywood oĂč il essaya d’écrire des scĂ©narios mais revint Ă  chaque fois Ă  la Calvin Company. Selon Altman, les dirigeants de la Calvin Company baissaient un peu son salaire Ă  chaque fois qu’il revenait. AprĂšs sa troisiĂšme tentative, Ă  l’occasion d’une rĂ©union de travail, ils annoncĂšrent qu’ils ne le reprendraient pas s’il recommençait.

Premiers longs métrages

En 1955, Robert Altman quitte la Calvin Company sans plus avoir l’intention d’y revenir. Il est rapidement embauchĂ© par Elmer Rhoden Jr., le directeur d’une salle de cinĂ©ma de Kansas City, pour Ă©crire et rĂ©aliser un film de sĂ©rie B Ă  petit budget sur la criminalitĂ© adolescente intitulĂ© The Delinquents qui deviendra son premier long mĂ©trage. Altman Ă©crit le scĂ©nario en une semaine et le tourne en deux avec un budget de 63 000 USD Ă  Kansas City. Rhoden Jr. voyait dans ce film un moyen de dĂ©marrer rapidement sa carriĂšre de producteur tandis qu’Altman y voyait son ticket d’entrĂ©e dans les hautes sphĂšres d’Hollywood. Le casting est composĂ© d’acteurs et d’actrices du thĂ©Ăątre local qui jouaient alors dans les films de la Calvin Company, des membres de la famille Altman, et de trois acteurs en provenance de Hollywood, dont Tom Laughlin qui incarnera plus tard le personnage principal de Billy Jack. L’équipe technique Ă©tait, elle, composĂ©e d’anciens collĂšgues de la Calvin Company et d’amis qu’Altman compte embarquer dans sa « grande Ă©vasion de Kansas City ». En 1956, accompagnĂ© par son assistant rĂ©alisateur Reza Badiyi, il quitte Kansas City pour de bon pour aller monter The Delinquents Ă  Hollywood. United Artists en assura la distribution pour 150 000 USD et le film en rapporte prĂšs d’un million lors de sa sortie en 1957.

Réalisations pour la télévision

Le succĂšs de The Delinquents fut de courte durĂ©e, mais le film attira l’attention d’Alfred Hitchcock qui demanda Ă  Altman de rĂ©aliser quelques Ă©pisodes de sa sĂ©rie tĂ©lĂ© Alfred Hitchcock prĂ©sente (Alfred Hitchcock Presents). Entre 1958 et 1964, Altman rĂ©alisa de nombreux Ă©pisodes de sĂ©ries tĂ©lĂ©, dont Combat !, Bonanza, Whirlybirds et Route 66, et Ă©crivit et rĂ©alisa en 1961 un Ă©pisode de Maverick intitulĂ© Bolt From the Blue dans lequel joua Roger Moore et qui avait pour thĂšme un lynchage. Il rĂ©alisa Ă©galement un Ă©pisode de la sĂ©rie tĂ©lĂ© Bus Stop mais sa fin, dans laquelle un tueur Ă©chappait Ă  la justice, Ă©tait tellement sujette Ă  controverse que la diffusion de la sĂ©rie s’arrĂȘta Ă  la fin de la saison Ă  la suite de dĂ©bats au CongrĂšs amĂ©ricain.

SuccĂšs marquants

Par la suite, Altman connut plusieurs annĂ©es difficiles aprĂšs s’ĂȘtre brouillĂ© avec Jack Warner, et c’est Ă  cette Ă©poque qu’il forgea ses convictions « anti-hollywoodiennes » qui marquĂšrent une Ă©tape dans sa carriĂšre. Il rĂ©alisa plusieurs autres longs mĂ©trages qui ne connurent aucun succĂšs jusqu’à ce qu’en 1969 on lui prĂ©sente le scĂ©nario de M*A*S*H, lequel avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© rejetĂ© par des douzaines d’autres rĂ©alisateurs. Altman rĂ©alisa le film qui rencontra un immense succĂšs tant critique que public. Ce fut son film le plus rentable. Sa carriĂšre relancĂ©e par le succĂšs de M*A*S*H, Altman enchaĂźna les succĂšs critiques avec des films comme John McCabe (McCabe & Mrs. Miller), Le PrivĂ© (The Long Goodbye) ou Nashville (1975) qui fit connaĂźtre le style expĂ©rimental spĂ©cifique de Altman.

En tant que rĂ©alisateur, Altman prĂ©fĂ©rait les histoires qui faisaient ressortir les relations entre les diffĂ©rents personnages ; il disait ĂȘtre plus intĂ©ressĂ© par les motivations profondes des personnages que par les intrigues Ă  tiroirs. Il avait ainsi pour habitude de n’écrire que les grandes lignes de l’intrigue de ses films ; il considĂ©rait ses scĂ©narios comme n’étant que de simples armatures pour l’action et permettait Ă  ses acteurs d’improviser des dialogues. C’est ainsi qu'Altman s’est forgĂ© sa rĂ©putation de directeur d’acteurs qui l’a aidĂ© Ă  rĂ©unir des castings d’acteurs prestigieux.

Il permettait souvent Ă  ses personnages de parler en mĂȘme temps de maniĂšre qu'on ne sache plus qui disait quoi. Il fait remarquer dans les commentaires audios de John McCabe (McCabe & Mrs. Miller) qu’il laisse les dialogues se chevaucher et certains aspects de l’intrigue non rĂ©solus pour garder captive l’attention du spectateur. Il Ă©coutait les dialogues avec des Ă©couteurs pendant les prises pour s’assurer que ce qui Ă©tait pertinent Ă©tait audible sans pour autant dĂ©tourner l'attention du spectateur. Il s’assurait aussi que ses films soient interdits aux moins de 17 ans par la Motion Picture Association of America de maniĂšre que les enfants ne puissent pas les voir ; il pensait que les enfants n’avaient pas la patience nĂ©cessaire pour les regarder. Ces exigences ont parfois Ă©tĂ© Ă  l’origine de conflits avec les studios qui voyaient dans les enfants une source de revenus supplĂ©mentaires.

Altman a fait des films dont aucun autre rĂ©alisateur et/ou studio ne voulait. Il a hĂ©sitĂ© avant de rĂ©aliser la comĂ©die sur la guerre de CorĂ©e M*A*S*H Ă  cause des pressions inhĂ©rentes au projet, mais les critiques l’acclamĂšrent et le jury du Festival de Cannes lui accorda le Grand Prix du meilleur film en 1970. Le succĂšs fut tel que le thĂšme fut dĂ©clinĂ© en une sĂ©rie tĂ©lĂ© portant le mĂȘme nom – M*A*S*H.

En 1975, Altman réalisa Nashville pour la Paramount, une sorte de comédie musicale qui met en parallÚle le thÚme de la politique avec celui de la musique country. Les acteurs du film ont écrit leurs propres chansons. Keith Carradine reçut un Oscar pour sa chanson "I'm Easy".

Le style dĂ©veloppĂ© par Altman eut du mal Ă  trouver son public dans un premier temps et il chercha Ă  acquĂ©rir une plus grande libertĂ© artistique en fondant Lions Gate Film (ne pas confondre avec Lionsgate). Un mariage (A Wedding), Trois femmes (3 Women) et Quintet font partie des films qu’il rĂ©alisa pour sa maison de production.

Son style influença de nombreux autres cinéastes comme Paul Thomas Anderson pour qui il avait une admiration réciproque.

Milieu de carriĂšre et renaissance

En 1980, il prit part Ă  une tentative de comĂ©die musicale pour les studios Disney et la Paramount en rĂ©alisant une version filmĂ©e de la bande dessinĂ©e Popeye dans laquelle Robin Williams fit ses dĂ©buts au cinĂ©ma dans le rĂŽle-titre. Les critiques ne mĂ©nagĂšrent pas le film, mais il trouva tout de mĂȘme un public et se classa Ă  l’époque au deuxiĂšme rang des films les plus rentables du rĂ©alisateur (il a depuis Ă©tĂ© dĂ©trĂŽnĂ© par Gosford Park). Dans les annĂ©es 1980, Altman rĂ©alisa une sĂ©rie de films qui furent pour certains encensĂ©s (le film dramatique sur Richard Nixon Secret Honor) et pour d’autres descendus en flammes par la critique (O.C. & Stiggs). Il fut par ailleurs trĂšs largement applaudi pour sa fiction documentaire satirique sur les coulisses de la campagne prĂ©sidentielle amĂ©ricaine Tanner '88 pour laquelle il reçut un Emmy Award et retrouva les bonnes grĂąces de la critique. Mais malgrĂ© cela, il peinait toujours Ă  trouver son public.

En 1983, Altman participa Ă  la composition de la chanson Ă  succĂšs Black Sheep du chanteur de country John Anderson.

Sa carriĂšre connut un second souffle aprĂšs qu’il eut rĂ©alisĂ© The Player en 1992, une satire sur Hollywood et ses dĂ©rives qui fut en nomination trois fois aux Oscars dont une fois dans la catĂ©gorie Meilleur rĂ©alisateur. Altman remporta le Prix de la mise en scĂšne au Festival de Cannes, fut nommĂ© Meilleur rĂ©alisateur par la British Academy of Film and Television Arts (BAFTA) et par le New York Film Critics Circle (NYFCC), ce qui permit Ă  l’industrie hollywoodienne – qui l’avait mis au placard pendant prĂšs d’une dĂ©cennie – de se rendre compte qu’il Ă©tait plus crĂ©atif que jamais.

À la suite du succĂšs de The Player, Altman rĂ©alisa Short Cuts en 1993, l’adaptation ambitieuse de plusieurs nouvelles de Raymond Carver qui dĂ©crivait la vie de diffĂ©rents habitants de Los Angeles sur plusieurs jours. Le foisonnement de personnages et l’entrelacement de diffĂ©rentes histoires n’étaient pas sans rappeler son Ăąge d’or des annĂ©es 1970 et valurent Ă  Altman un Lion d'Or Ă  Venise ainsi qu'une nouvelle nomination aux Oscars dans la catĂ©gorie Meilleur rĂ©alisateur. Le film fut considĂ©rĂ© comme son meilleur film et Altman lui-mĂȘme considĂ©rait qu’il reprĂ©sentait, avec Tanner '88, son Ɠuvre la plus originale. Suivirent The Gingerbread Man en 1998 qui reçut de bonnes critiques mais n’eut pas le succĂšs escomptĂ© auprĂšs du public, et Cookie’s Fortune en 1999 qui fut Ă©galement bien accueilli par la critique. En 2001, son film Gosford Park se plaça pour de nombreux critiques parmi les dix meilleurs films de l’annĂ©e.

Sa collaboration avec des studios indĂ©pendants tels que Fine Line, Artisan (aujourd’hui Lions Gate, sociĂ©tĂ© dont Altman fut cofondateur) et USA Films (aujourd’hui Focus Features), lui offrit les moyens nĂ©cessaires pour faire les films qu’il avait toujours voulu faire en dehors des pressions des studios hollywoodiens. Une version cinĂ©ma de la sĂ©rie radiophonique de Garrison Keillor A Prairie Home Companion sortit en juin 2006. Altman continua Ă  travailler sur de nouveaux projets jusqu’à sa mort.

AprĂšs cinq nominations dans la catĂ©gorie Meilleur rĂ©alisateur et aucune rĂ©compense, l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences lui dĂ©cerna un Oscar d’honneur pour l’ensemble de son Ɠuvre en 2006. Dans son discours qui suivit la remise de la statuette, Altman rĂ©vĂ©la qu’il avait reçu une greffe de cƓur Ă  peu prĂšs dix ans auparavant. Il plaisanta en faisant remarquer que l’AcadĂ©mie des Oscars s’était sans doute un peu prĂ©cipitĂ©e en lui remettant le prix et qu’il sentait qu’il lui restait encore facilement quarante annĂ©es Ă  vivre.

Il parlait souvent de son film Brewster McCloud et de sa sĂ©rie tĂ©lĂ© Tanner '88 comme de ses deux Ɠuvres les plus marquantes.

Vie privée

Dans les années 1960, Altman vécut pendant neuf ans avec sa seconde épouse à Mandeville Canyon à Brentwood prÚs de Los Angeles en Californie, selon Peter Biskind dans son livre "Easy Riders, Raging Bulls" (Touchstone Books, Simon and Schuster, New York, 1998).

En 2004, il dĂ©clara qu’il s’installerait en France si George W. Bush Ă©tait rĂ©Ă©lu, mais il ne le fit pas. Il dĂ©clara par la suite qu’il voulait parler de la ville de Paris au Texas parce que « l'État du Texas est bien plus agrĂ©able quand [Bush] n’y est pas ». Il Ă©tait membre du conseil de la NORML (National Organization for the Reform of Marijuana Laws). Il avait cinq enfants.

Mort

Altman est mort le à l'ùge de 81 ans à la clinique Cedars-Sinai de Los Angeles. Selon sa maison de production new-yorkaise, Sandcastle 5 Productions, il est mort des suites d'une leucémie.

Style et thématiques

Robert Altman est reconnu comme le grand spécialiste du film choral[5] - [6]. Depuis 2008, un prix porte son nom aux Spirit Awards récompensant le meilleur casting d'un film indépendant, ce prix ayant jusqu'à présent fait la part belle aux films chorals.

Filmographie

Documentaires

Cinéma (fictions)

Téléfilms

SĂ©ries

Distinctions

Notes et références

  1. (en) « Robert Altman | Biography, Movies, & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  2. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  3. (en-US) Rick Lyman, « Robert Altman, Iconoclastic Director, Dies at 81 », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le )
  4. (en) « TSPDT - Robert Altman », sur TSPDT (consulté le ).
  5. « Robert Altman, irréductible du cinéma américain », sur La Croix,
  6. « Un monde en réseaux : Le film choral depuis les années 1990 », sur Proteus, .
  • Mitchell Zuckoff, Robert Altman : une biographie orale, Paris, G3J Ă©diteur, 2011

Annexes

Liens externes

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