David Cronenberg
David Cronenberg (prononcĂ© en anglais canadien /ËdeÉȘvÉȘd ËkÉčoÊnÉnbÉÉĄ/[1]) est un rĂ©alisateur, acteur, producteur et scĂ©nariste canadien, nĂ© le Ă Toronto (Ontario, Canada). Il est le pĂšre du rĂ©alisateur Brandon Cronenberg.
Nom de naissance | David Paul Cronenberg |
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Naissance |
Toronto, Canada |
Nationalité | Canadienne |
Profession |
Réalisateur Scénariste Producteur Acteur Monteur Directeur de la photographie |
Films notables |
Vidéodrome La Mouche Crash Le Festin nu A History of Violence |
Ăgalement acteur, Cronenberg n'hĂ©site pas Ă jouer dans certains films quand on fait appel Ă lui. Ainsi, on le voit apparaĂźtre dans son propre film La Mouche, mais aussi entre autres dans Cabal (Nightbreed de Clive Barker), PrĂȘte Ă tout, Mesure d'urgence et plus rĂ©cemment Jason X.
Biographie
Jeunesse
David Cronenberg est nĂ© Ă Toronto, oĂč il vit toujours actuellement. Il est le fils de Milton Cronenberg, Ă©crivain et Ă©diteur, d'origine juive lituanienne et d'Esther Sumberg, pianiste. Il Ă©tudie au Harbord Collegiate Institute, puis est diplĂŽmĂ© en littĂ©rature de l'University College (UniversitĂ© de Toronto) aprĂšs avoir commencĂ© Ă Ă©tudier les sciences. Il cite William S. Burroughs et Vladimir Nabokov comme influences majeures. Sa sĆur, Denise Cronenberg, est costumiĂšre[2].
CarriĂšre
Malgré des études de sciences, Cronenberg se tourne rapidement vers le milieu artistique, notamment la « scÚne underground » de Toronto. Dans la veine du cinéma expérimental new-yorkais, il réalise deux courts métrages : Transfer en 1966 et From the Drain en 1967. Il passe au long métrage en 1969 avec Stereo, puis Crimes of the Future l'année suivante. Ses premiÚres réalisations sont financées par des sociétés de production de films pornographiques. On y retrouve déjà ses thÚmes de prédilection : la sexualité, le corps humain comme terrain d'expérimentation, le danger de la contamination, la médecine et la psychanalyse[2].
Au dĂ©but des annĂ©es 1970, il rĂ©alise de nombreux tĂ©lĂ©films. Il revient au cinĂ©ma en 1975 avec Frissons. Ce film et les deux suivants, Rage et Chromosome 3, mĂȘlant horreur et science-fiction, choquent quelques critiques mais offrent Ă Cronenberg un statut de cinĂ©aste « culte » par l'effroi qu'il arrive Ă susciter avec une remarquable Ă©conomie de moyens. Il connaĂźt son premier succĂšs commercial en 1981 avec Scanners. Il confirme cela deux ans plus tard avec VidĂ©odrome, un film avec James Woods sur le pouvoir des mĂ©dias. Fort de ce succĂšs, il s'attelle ensuite Ă l'adaptation du roman de Stephen King, Dead Zone, dans un film homonyme en 1983 avec Christopher Walken.
La reconnaissance internationale vient en 1986 avec La Mouche, remake de La Mouche noire, film fantastique des années 1950 réalisé par Kurt Neumann. Dans ses films suivants, il délaisse le cinéma d'épouvante tout en conservant son style habituel. Dans Faux-semblants (1988), il évoque ainsi la relation si particuliÚre entre des frÚres jumeaux, interprétés par Jeremy Irons. En 1991, il adapte le célÚbre roman Le Festin nu de William S. Burroughs, réputé inadaptable.
En 1996, Cronenberg adapte un autre Ă©crivain culte, J. G. Ballard, avec Crash, film sur la fascination sexuelle qu'exercent les accidents de voiture. L'Ćuvre, assez controversĂ©e, obtient le Prix spĂ©cial du jury au 49e Festival de Cannes. PassionnĂ© par les rapports entre l'humain et la technologie, Cronenberg rĂ©alise eXistenZ en 1999 avec Jude Law et Jennifer Jason Leigh, film dans lequel il explore les frontiĂšres floues entre monde rĂ©el et rĂ©alitĂ© virtuelle. La mĂȘme annĂ©e, il prĂ©side le jury du 52e Festival de Cannes. En 2002, Spider, sa nouvelle rĂ©alisation, « Ă©tudie » l'esprit d'un schizophrĂšne jouĂ© par Ralph Fiennes.
En 2005, il signe une fable sur la violence refoulée dans la société américaine, A History of Violence, adaptée du comic homonyme avec Viggo Mortensen, qu'il retrouve ensuite en 2007 dans Les Promesses de l'ombre. Ce film, sur la mafia russe à Londres, est le premier que Cronenberg tourne entiÚrement hors du Canada.
En 2008, il prend la direction de deux projets extra-cinématographiques : l'exposition Chromosomes au Palais des expositions de Rome et l'opéra La Mouche, d'aprÚs son propre film, à l'Opéra de Los Angeles et au théùtre du Chùtelet à Paris.
En 2010, il réalise A Dangerous Method, version cinématographique de la piÚce de théùtre The Talking Cure de Christopher Hampton. Sélectionné à la 68e Mostra de Venise et sorti en en France, le film revient sur la rivalité entre les psychanalystes Carl Jung et Sigmund Freud.
En 2012, il Ă©crit et rĂ©alise Cosmopolis, tirĂ© du roman Ă©ponyme de Don DeLillo, avec Robert Pattinson comme tĂȘte d'affiche. Le film est sĂ©lectionnĂ© en compĂ©tition au 65e Festival de Cannes. La rĂ©ception critique est divisĂ©e sur ce long mĂ©trage au ton absurde, futuriste et sarcastique, qui explore le penchant monstrueux du capitalisme et du monde de la finance, devenu totalement abstrait[3]. L'Ćuvre originale, qui reçut un accueil mitigĂ© lors de sa publication, Ă©tait en effet considĂ©rĂ©e comme inadaptable[3] en raison de son style sophistiquĂ© et de ses nombreux dialogues littĂ©raires.
En 2014, Cronenberg met en scĂšne Maps to the Stars, un film sur des familles de stars Ă Hollywood. Le film se conçoit comme une virulente critique des valeurs d'Hollywood et du cinĂ©ma contemporain (opportunisme, rĂ©gression, dĂ©cadence, manipulation)[3]. Il ouvre aussi une rĂ©flexion sur les consĂ©quences de « l'usine Ă rĂȘves » sur le comportement individuel et la confusion entre fantasme, images mentales et rĂ©alitĂ© objective[3]. Le scĂ©nario est Ă©crit par Bruce Wagner. Maps to the Stars est en compĂ©tition au 67e Festival de Cannes. La distribution inclut John Cusack, Julianne Moore qui remportera le Prix d'interprĂ©tation fĂ©minine, Mia Wasikowska et Robert Pattinson pour sa seconde collaboration avec le cinĂ©aste. L'Ćuvre est globalement bien reçue par la presse europĂ©enne lors de sa prĂ©sentation cannoise[3] - [4], mais l'accueil est plus mitigĂ© du cĂŽtĂ© de la critique amĂ©ricaine[5].
Le rĂ©alisateur fait ses premiers pas en littĂ©rature avec le roman ConsumĂ©s, un thriller qui convoque journalisme et gĂ©opolitique. La sortie nord-amĂ©ricaine du roman en a lieu en mĂȘme temps que la sortie internationale de Maps to the Stars. Cronenberg songera ensuite Ă l'adaptation du roman par ses soins[6].
En 2018 il préside le jury du 18e Festival international du film fantastique de Neuchùtel.
En septembre 2018, à la suite de la démission de Nicolas Hulot, il signe avec Juliette Binoche la tribune contre le réchauffement climatique intitulée « Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité », qui parait en une du journal Le Monde, avec pour titre « L'appel de 200 personnalités pour sauver la planÚte »[7].
En 2021, il reprend le chemin des plateaux de cinĂ©ma, en tournant un thriller futuriste intitulĂ© Les Crimes du futur (Crimes of the Future) dans lequel il retrouve Viggo Mortensen et oĂč il dirige pour la premiĂšre fois de LĂ©a Seydoux, Kristen Stewart et Scott Speedman.
ĂlĂ©ments d'analyse du cinĂ©ma de Cronenberg
Sa filmographie peut se caractĂ©riser par trois principaux styles : l'Ă©tude du corps humain sous un aspect angoissant et monstrueux (Stereo, Crimes of the Future, Frissons, Rage, Chromosome 3, La Mouche, Faux-semblants) ; l'Ă©tude du rapport de lâhumain avec la technologie sous un aspect visionnaire (Fast Company, Scanners, Videodrome, Crash, eXistenZ) ; l'Ă©tude de la dĂ©gĂ©nĂ©rescence du corps social sous un aspect rĂ©aliste et pessimiste (Spider, A History of Violence, Les Promesses de lâombre, A Dangerous Method, Cosmopolis, Maps to the stars). Son cinĂ©ma, influencĂ© par la psychanalyse, sonde les addictions et les phobies de la sociĂ©tĂ© occidentale (Stereo, Crimes of the Future, Videodrome, Faux-semblants, Le Festin nu, Crash, Spider, A Dangerous Method) ainsi que les nĂ©vroses, laissant libre cours au dĂ©chaĂźnement de pulsions refoulĂ©es. Ses deux thĂšmes rĂ©currents sont la double personnalitĂ© et le massacre du corps humain. Ses films, caractĂ©risĂ©s par une grande maĂźtrise technique et un univers Ă la fois malsain, ultra-violent et cĂ©rĂ©bral, ouvrent la voie Ă de nombreuses lectures sur le conditionnement, le mal, l'aliĂ©nation et la confusion entre rĂ©el et virtuel[3].
Filmographie
Sauf indication contraire ou complĂ©mentaire, les informations mentionnĂ©es dans cette section peuvent ĂȘtre confirmĂ©es par la base de donnĂ©es IMDb.
Courts métrages
- 1966 : Transfer
- 1967 : From the Drain
- 2000 : Camera (TV)
- 2007 : Chacun son cinéma - segment At the Suicide of the Last Jew in the World in the Last Cinema in the World
- 2013 : The Nest
Longs métrages
- 1969 : Stereo
- 1970 : Crimes of the Future
- 1975 : Frissons (Shivers)
- 1977 : Rage (Rabid)
- 1979 : Fast Company
- 1979 : Chromosome 3 (The Brood)
- 1981 : Scanners
- 1983 : Vidéodrome (Videodrome)
- 1983 : Dead Zone (The Dead Zone)
- 1986 : La Mouche (The Fly)
- 1988 : Faux-semblants (Dead Ringers)
- 1991 : Le Festin nu (Naked Lunch)
- 1993 : M. Butterfly
- 1996 : Crash
- 1999 : eXistenZ
- 2002 : Spider
- 2005 : A History of Violence
- 2007 : Les Promesses de l'ombre (Eastern Promises)
- 2011 : A Dangerous Method
- 2012 : Cosmopolis
- 2014 : Maps to the Stars
- 2022 : Les Crimes du futur (Crimes of the Future)
- 2024 : The Shrouds (Ă venir)
IntermÚdes pour la télévision canadienne
Séries télévisées
- 1972 : Program X, Ă©pisode Secret Weapons
- 1975 : Peep Show, Ă©pisode The Victim
- 1975 : Peep Show, Ă©pisode The Lie Chair
- 1976 : Teleplay, Ă©pisode The Italian Machine
- 1988 : Vendredi 13, épisode Les Faux Guérisseurs
- 1990 : Scales of Justice, Ă©pisode Regina Versus Horvath
- 1990 : Scales of Justice, Ă©pisode Regina Versus Logan
- 1992 : Maniac Mansion, Ă©pisode Idella's Breakdown
Acteur
- 1975 : Frissons (Shivers) de David Cronenberg : un infecté (non crédité)
- 1982 : Vidéodrome (Videodrome) de David Cronenberg : Max Renn dans le casque (non crédité)
- 1985 : Série noire pour une nuit blanche (Into the Night) de John Landis : le superviseur du groupe de travail aéronautique
- 1986 : La Mouche (The Fly) de David Cronenberg : le gynécologue
- 1988 : Faux-semblants (Dead Ringers) de David Cronenberg : l'obstétricien (non crédité)
- 1990 : Cabal (Nightbreed) de Clive Barker : Dr Philip K. Decker
- 1994 : Boozecan de Nicholas Campbell : Stan Coleburn
- 1994 : ProcÚs devant jury (Trial by Jury) de Heywood Gould : le détective
- 1995 : PrĂȘte Ă tout (To Die For) de Gus Van Sant : l'homme du lac
- 1995 : Blood and Donuts (en) de Holly Dale : Crime Boss
- 1996 : Moonshine Highway (en) (téléfilm) d'Andy Armstrong : Clem Clayton
- 1996 : Crash de David Cronenberg : le vendeur de voitures accidentées (voix non créditée)
- 1996 : Les Stupides (The Stupids) de John Landis
- 1996 : Mesure d'urgence (Extreme Measure) de Michael Apted : l'avocat de lâhĂŽpital
- 1997 : Henry et Verlin (en) de Gary Ledbetter : Doc Fisher
- 1998 : Last Night de Don McKellar : Duncan
- 1998 : The Grace of God (en) de GĂ©rald L'Ecuyer (en) : le psychiatre
- 1999 : RĂ©surrection (Resurrection) de Russell Mulcahy : le pĂšre Rousell
- 2001 : Juge et Coupable ? (en) (The Judge) (téléfilm) de Mick Garris : l' inspecteur Stobel
- 2001 : Jason X de James Isaac : Dr Wimmer
- 2003 : Alias (série télévisée) - Saison 3, épisodes 9 et 10 : Dr Brezzel
- 2007 : Chacun son cinéma segment At the Suicide of the Last Jew in the World in the Last Cinema in the World : le suicidaire
- 2010 : Happy Town (série télévisée) - Saison 1, épisode 3 : Dr Leichman
- 2010 : Le Monde de Barney (Barney's Version) de Richard J. Lewis (en) : un réalisateur
- 2017 : Captive (Alias Grace) (série télévisée) : le révérend Verringer
- 2019 : Disparition Ă Clifton Hill (Disappearance at Clifton Hill) de Albert Shin : Walter
- 2020-2022 : Star Trek: Discovery (série télévisée) - Saison 3 et saison 4 : Dr Kovich
- 2020 : Falling de Viggo Mortensen : docteur Klausner
- 2023 : Dead Ringers (Faux-Semblant) avec Rachel Weisz (1er rĂŽle)
Distinctions principales
- Prix GĂ©nie du meilleur film en 1989 pour Faux-semblants.
- Chevalier des arts et des lettres en 1990.
- Prix GĂ©nie du meilleur film en 1992 pour Le Festin nu.
- Prix spécial du jury au Festival de Cannes 1996 pour Crash.
- Chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur, le à Toronto, pour avoir « fortement contribué au développement de la coopération culturelle franco-canadienne »[8].
Publications
- (en) eXistenZ: A Graphic Novel, Key Porter Books, (ISBN 1-55263-027-7, lire en ligne)
- (en) Collected Screenplays 1: Stereo, Crimes of the Future, Shivers, Rabid, Faber and Faber, , 111 p. (ISBN 0-571-21017-1, lire en ligne)
- (en) Red cars : an original screenplay, Volumina, , 190 p. (ISBN 978-88-901996-8-4, lire en ligne)
- Consumés, Gallimard, , 371 p. (ISBN 978-2-07-012370-4, lire en ligne)
Notes et références
- Prononciation en anglais canadien retranscrite selon la norme API.
- Biographie - Allociné
- Jean-François Rauger, « Maps to the Stars : il y a quelque chose de pourri au royaume d'Hollywood », Le Monde,â (lire en ligne)
- « Cannes 2014 : Maps to the Stars "féroce", "tordu" et "malsain" selon la presse », sur Allociné, consulté le 20 mai 2014.
- (es) « Maps To The Stars », sur Rotten Tomatoes
- « www.lemonde.fr - David Cronenberg "je ne déteste pas hollywood" »
- « Le plus grand dĂ©fi de lâhistoire de lâhumanitĂ© : lâappel de 200 personnalitĂ©s pour sauver la planĂšte », Le Monde,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- LĂ©gion d'Honneur
Annexes
Ouvrages
- Serge GrĂŒnberg, David Cronenberg, Ă©ditions de l'Etoile, coll. « Auteurs », , 151 p. (ISBN 2-86642-119-1) [nouvelle Ă©dition en 2000]
- Geraldine Pompon et Pierre Veronneau, David Cronenberg, la beauté du chaos, Le Cerf, 7°ART, 2003
- Denis Baron, Corps et artifices, De Cronenberg Ă Zpira, Ă©ditions L'Harmattan, 2007
- David Roche, L'imagination malsaine : Russell Banks, Raymond Carver, David Cronenberg, Bret Easton Ellis, David Lynch, l'Harmattan, coll. « L'oeuvre et la psyché », , 367 p. (ISBN 978-2-296-04707-5)
- David Cronenberg-Collection Positif, coordonné par Hubert Niogret, coll. Positif, éditions Scope (ISBN 2-912573-29-7)
- Fabien Demangeot, La transgression dans l'Ćuvre de David Cronenberg [ThĂšse de doctorat en Arts plastiques. CinĂ©ma], UniversitĂ© Paris 1 PanthĂ©on-Sorbonne - Ecole doctorale Arts plastiques, esthĂ©tique et sciences de l'art, soutenue le 24 mai 2018, 639 p. (lire en ligne)
- Jean-Pierre Avedon, 100 ans et plus de cinéma fantastique et de science-fiction (Cronenberg David, p.211 et s.), éditions Rouge Profond, 2013 (ISBN978-2-915083-56-9)
Articles
- Johanne Larue, « Le Canada selon David Cronenberg », SĂ©quences,â , p. 53-56 (lire en ligne)
- Vicenter Sà nchez-Biosca, « Entre le corps évanescent et le corps supplicié : Vidéodrome et les fantaisies postmodernes », Cinémas (automne 1996) p. 73-88.
- Sarah Chiche, « CinĂ©-fils de Beckett», Le Nouveau Magazine littĂ©raire, no 6, Ădition Le Nouveau Magazine pensĂ©es et littĂ©raire, Paris, juin 2018, p. 97 (ISSN 2606-1368)
Films documentaires
- 2000 : David Cronenberg : en chair et en os de Frédéric Fiol (réal.) et Frédéric Bénudis (aut.)
- 2013 : David Cronenberg : I have to make the word be flesh d'André S. Labarthe
Liens externes
- « Les Transmutations dans l'Ćuvre de David Cronenberg » sur le site Cadrage.net
- Un dossier sur le cinéma de David Cronenberg sur le site Intervista, consacré au cinéma de genre.
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Africultures
- Allociné
- Ciné-Ressources
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (de + en) Filmportal
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- Ressources relatives à la littérature :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
- Ressource relative Ă la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :