AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

RĂ©surrection (film, 1999)

Résurrection (Resurrection) est un film américano-canadien réalisé par Russell Mulcahy et sorti en 1999.

RĂ©surrection

Titre original Resurrection
RĂ©alisation Russell Mulcahy
Scénario Brad Mirman
Yann Saint-PĂ©
Musique Jim McGrath
Acteurs principaux
Sociétés de production Interlight
Baldwin/Cohen Productions
Resurrection Productions Inc.
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
Genre thriller
Durée 108 minutes
Sortie 1999

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

À Chicago, l'inspecteur John Prudhomme, hantĂ© par la mort accidentelle de son fils un an auparavant, est envoyĂ© avec son partenaire Andrew Hollinsworth sur les lieux d'un crime sauvage. La victime a en effet Ă©tĂ© amputĂ©e d'un bras et porte des chiffres romains gravĂ©s dans la chair. Prudhomme privilĂ©gie d'emblĂ©e la piste d'un tueur en sĂ©rie. Les jours qui suivent lui donnent raison : d'autres corps sont en effet dĂ©couverts, tous mutilĂ©s et marquĂ©s de chiffres romains. Dans l'espoir de mettre le plus rapidement possible hors d'Ă©tat de nuire le tueur en sĂ©rie, le capitaine Whippley demande aux deux inspecteurs d'accepter de collaborer avec l'agent Wingate, profiler du FBI.

Fiche technique

Distribution

Production

Russell Mulcahy avait déjà dirigé Christopher Lambert dans les deux premiers volets de la saga Highlander et le scénariste Brad Mirman a participé à l'écriture de Highlander 3 (1994). Les trois hommes se retrouvent en rendez-vous professionnel à Los Angeles pour un film mais parlent alors d'un tout autre projet, qui deviendra Résurrection. Ils sont tous les trois trÚs emballés et abandonnent le premier film prévu[2].

Le tournage a lieu Ă  principalement Ă  Toronto (Metropolitan United Church, gare Union, Victoria Street) — bien que l'action se dĂ©roule Ă  Chicago —, ainsi qu'Ă  La Nouvelle-OrlĂ©ans[3]. Seuls quelques plans sont rĂ©ellement tournĂ©s Ă  Chicago (notamment sur Lake Street, le Loop, etc.), comme l'explique le rĂ©alisateur Russell Mulcahy : « On a rĂ©alisĂ© le tournage Ă  Toronto, puis tournĂ© Ă  Chicago pendant une journĂ©e, pour quelques plans d'extĂ©rieurs. C'est la politique du Hollywood des annĂ©es 90 ! (...) Vous savez, filmer au Canada, aux États-Unis, en Angleterre ou en Australie, c'est pareil, pour peu que les gens parlent anglais[4] ! »

Sortie et accueil

Dates de sortie

Le film devait initialement ĂȘtre plus violent, comme l'explique le rĂ©alisateur « Sortir de la norme, choquer. C'Ă©tait ma "lecture" de ce scĂ©nario. J'avais envie de filmer RĂ©surrection comme on filmerait un cauchemar ! Je pense que les gens aiment avoir des frissons avec un thriller, de mĂȘme qu'ils adorent rire avec une comĂ©die. L'important, c'est que les films ne laissent pas les spectateurs indiffĂ©rents[4] ! » Le film devait initialement ĂȘtre classifiĂ© NC-17 aux États-Unis (interdit aux enfants de moins de 17 ans) mais certaines sĂ©quences sont allĂ©gĂ©es et le film n'est finalement classĂ© que R (les moins de 17 ans doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'un adulte)[2].

Le film sort en salles dans la plupart des pays mais directement en vidĂ©o aux États-Unis.

Accueil critique

Le film reçoit des critiques partagĂ©es. Sur l'agrĂ©gateur amĂ©ricain Rotten Tomatoes, il rĂ©colte 17% d'opinions favorables pour 6 critiques et une note moyenne de 4,83⁄10[5].

En France, le film obtient une note moyenne de 2,3⁄5 sur le site AllocinĂ©, qui recense 15 titres de presse[6]. Du cĂŽtĂ© des avis positifs, on peut lire sur le site Chronic'art : « Russell Mulcahy et son Ă©quipe mĂ©ritent haut la main le grand prix de la pompe (...). Avouons-le tout de mĂȘme : malgrĂ© sa malhonnĂȘtetĂ© crasse, RĂ©surrection demeure un thriller efficace »[6].

Jean-François Rauger du Monde est moins positif : « L'avalanche de clichĂ©s, le plagiat pur et simple de films dĂ©jĂ  existants (...), les approximations grotesques du scĂ©nario, la prĂ©tention formelle de l'image empĂȘchent RĂ©surrection de remplir un contrat minimum avec le spectateur ». Vincent Ostria de L'HumanitĂ© Ă©crit « que le grand cinĂ©aste David Cronenberg, qui joue ici un tout petit rĂŽle, cautionne par son nom, mis en tĂȘte d'affiche, ce nanar singeant Seven et X-Files, cela reste incomprĂ©hensible ». D'autres critiques pointent du doigt les similitudes avec Seven de David Fincher : celle de LibĂ©ration (« Christophe Lambert (...) a louĂ© pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e la cassette de Seven et n'a mĂȘme pas essayĂ© de faire semblant de ne pas recopier sĂ©quence par sĂ©quence le film-culte de David Fincher »), celle de PremiĂšre (« triste synthĂšse de tous les thrillers inspirĂ©s par Seven ») ou encore celle parue dans TĂ©lĂ©rama (« Ă  quelques variantes prĂšs, RĂ©surrection en reproduit sans vergogne les personnages, l'histoire, l'ambiance, les trouvailles, mais jamais l'efficacitĂ© »)[6].

Box-office

CĂŽtĂ© box-office, le film n'enregistre que 408 148 entrĂ©es en France[1].

Notes et références

  1. « Résurrection », sur JP's Box-office (consulté le )
  2. (en) Trivia sur l’Internet Movie Database
  3. (en) Locations sur l’Internet Movie Database
  4. Secrets de tournage - Allociné
  5. (en) « Resurrection (1999) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le )
  6. « Résurrection - critiques presse », sur AlloCiné (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.