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Les Guignols de l'info

Les Guignols de l'info est une émission de télévision satirique française de marionnettes, diffusée entre le et le sur Canal+ en clair.

Les Guignols de l'info
Image illustrative de l’article Les Guignols de l'info
Titre original Les ArĂšnes de l'info (1988-1990)
Les Guignols de l'info (1990-2015)
Les Guignols (2015-2018)
La Semaine des Guignols (1992-2018)
Genre Émission satirique
Périodicité Quotidienne
Création Alain De Greef
Alain Duverne
RĂ©alisation Les ArĂšnes de l'info :
Renaud Le Van Kim
Mathias Ledoux
Jean-Louis Cap
Les Guignols (direct) :
Jean-Louis Cap
Rebecca Dreymann
Natacha Fitoussi
JĂ©rĂŽme Revon
Don Kent
Serge Khalfon
Pascal RĂ©tif
Didier Froehly
Tristan Carné
Jean-Jacques Amsellem
Eric Simon
Nicolas Druet
Les Guignols (fictions) :
Julien Pelgrand
Thierry Barthes
Nicolas Houres
Laurent De Vismes
Christophe Campos
Éric Valette
Cyril Tellenne
Etienne Labroue
Christophe Smith
Bruno Le Jean
Michel Leray
Sylvain Fusee
Fred Fiol
Bernard Malige
Éric Lartigau
Jean-Michel Bensoussan
Delphine Berger
Arnaud Le Goff
Louis Farge
Gaël Leforestier
Jean-Michel Agnoux
Philippe Dorison
Scénario Arnold Boiseau
Christian Borde
Matthieu Burnel
Cédric Clémenceau
Alexandre Charlot
Benoßt Delépine
Nans Delgado
Lionel Dutemple
Bruno Gaccio
Jean-Marie Gourio
Jean-François Halin
Ahmed Hamidi
Frédéric Hazan
Julien Hervé
Damien Lecamp
Arnaud Lemort
Yvan Longuet
Franck Magnier
Benjamin Morgaine
Mathieu Oullion
Julien Pelgrand
Alexandre Pesle
François Rollin
Laurent Vassilian
Présentation
Musique Philippe Chany
Martin Meissonnier
Dorion Fiszel
Maxime Desprez
Michael Tordjman
Mathieu Saladin
Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Nombre de saisons 30
Programme similaire Le BĂ©bĂȘte Show
Spitting Image
Les Minikeums
Production
Lieu de tournage Studios de Boulogne (1988-1989)
Rue Olivier-de-Serres (1989-1992)
Quai André-Citroën (1992-2003)
La Plaine Saint-Denis (2003-2016)
Canal Factory (2016-2018)
Durée 9-12 minutes
(5 minutes pour la saison 2017-2018)
Format d’image 16/9
Format audio Stéréo
Production Arnold Boiseau (1988-1990)
Franck ArguillĂšre (1990-1995)
Yves Le Rolland (1995-2016)
David Gauthier (2016-2018)
Société de production VCF (1988-1993)
NPA Production (1993-2018)
SociĂ©tĂ© de distribution Can’t Stop Media
Diffusion
Diffusion Drapeau de la France Canal+
Drapeau de la Belgique Drapeau du Luxembourg BeTV
Date de premiĂšre diffusion
Date de derniĂšre diffusion
(La Semaine des Guignols)
Statut ArrĂȘtĂ©
Public conseillé Tout public
Site web Site officiel

Parodie de journal tĂ©lĂ©visĂ©, l’émission est une caricature du monde politique, des mĂ©dias, des personnalitĂ©s ou plus gĂ©nĂ©ralement de la sociĂ©tĂ© française et du monde actuel.

Initialement crĂ©Ă©e pour pallier l'arrĂȘt du JTN des Nuls, l'Ă©mission rĂ©sulte de l'idĂ©e d'Alain De Greef qui dĂ©sirait un Ă©quivalent français de Spitting Image. LancĂ©e dĂšs le , les ArĂšnes de l'info seront en concurrence frontale avec Le BĂ©bĂȘte Show de TF1. AprĂšs des dĂ©buts difficiles, l'Ă©mission subit une restructuration et atteint une rĂ©elle notoriĂ©tĂ© au dĂ©but des annĂ©es 90. La pĂ©riode 1992-1996 Ă©crite par BenoĂźt DelĂ©pine, Jean-François Halin et Bruno Gaccio est considĂ©rĂ©e comme l'Ăąge d'or de l'Ă©mission.

Les Guignols de l'info ont un poids important sur la culture populaire française : la rĂ©pĂ©tition de phrases fĂ©tiches et des stĂ©rĂ©otypes des personnages a permis de rendre parfois plus populaire la marionnette que la personne elle-mĂȘme. L'Ă©mission a parfois contribuĂ© Ă  forger l'image de certaines personnalitĂ©s, notamment politiques, Ă  l'image de Jacques Chirac.

Depuis la reprise en main Ă©ditoriale de l'Ă©mission par Vincent BollorĂ© en 2015, Les Guignols ont connu divers changements de cases horaires, le remplacement de tous les coauteurs, une ligne Ă©ditoriale moins axĂ©e sur la satire politique, et une baisse importante de son budget. L'Ă©mission s'arrĂȘte dĂ©finitivement en 2018.

Présentation

Sous la forme d'un journal télévisé de huit minutes environ, l'émission met en scÚne des marionnettes de latex, généralement des caricatures de personnalités du spectacle, de la politique et du sport, pour parler de maniÚre satirique de l'actualité. PPD, caricature du présentateur du journal télévisé de TF1 Patrick Poivre d'Arvor, présente et enchaßne les différents sujets, et interviewe les autres marionnettes, en répétant des formules précises qui font office de gimmicks. De à , c'est la marionnette de Harry Roselmack qui présente l'émission chaque vendredi.

Historique

Les ArĂšnes de l'info

En 1988, les Nuls dĂ©cident d'arrĂȘter leur JTN, parodie de journal tĂ©lĂ©visĂ© intĂ©grĂ©e dans l'Ă©mission Nulle part ailleurs et diffusĂ© vers 20 h sur Canal+. Pour remplacer le JTN, le directeur des programmes Alain De Greef dĂ©cide de prendre pour modĂšle une Ă©mission britannique dont il est fĂ©ru, Spitting Image, qui parodie les personnalitĂ©s du monde anglo-saxon avec des marionnettes[1]. Alain De Greef demande alors Ă  Arnold Boiseau, un auteur des Nuls recommandĂ© par Alain Chabat[2], de former l'Ă©quipe de la future Ă©mission en essayant Ă  tout prix de conserver l'audience engendrĂ©e par le JTN[2]. Arnold Boiseau dĂ©cide de faire la jonction entre le JTN et Spitting Image en rĂ©alisant une parodie de journal tĂ©lĂ©visĂ© avec des marionnettes[2]. Boiseau s'entoure vite d'une Ă©quipe d'auteurs ; lors de l'audition, il leur demande de savoir se fondre dans l'esprit de l’émission, en mettant leur ego de cĂŽtĂ©[2]. Christian Borde, Alexandre Pesle et BenoĂźt DelĂ©pine le rejoignent ainsi, et plusieurs imitateurs viennent s'adjoindre Ă  Yves Lecoq.

La premiĂšre saison des ArĂšnes de l'Info apparaĂźt sur Canal+ au sein de l'Ă©mission Nulle part ailleurs ; comme pour le JTN, le journal est coprĂ©sentĂ© : ce sont les marionnettes de Patrick Poivre d'Arvor (PPD) et de Christine Ockrent qui tiennent ce rĂŽle, les vĂ©ritables personnes « s'affrontant » Ă  la mĂȘme heure sur les JT de TF1 et Antenne 2. À cette Ă©poque, l'Ă©mission est enregistrĂ©e et les textes Ă©crits huit semaines Ă  l'avance, ce qui crĂ©e des problĂšmes Ă  l'Ă©quipe, censĂ©e traiter l’actualitĂ©[2].

La premiĂšre Ă©mission

La premiĂšre Ă©mission des ArĂšnes de l'info est diffusĂ©e Ă  19 h 55 le lundi . Philippe Gildas surnomme dĂ©jĂ  les marionnettes « les Guignol ». Cette parodie de journal tĂ©lĂ©visĂ© prĂ©sentĂ©e par la marionnette PPD et celle d’Anne Sinclair, tourne autour d'un Ă©vĂ©nement fictif : le concert caritatif SOS-Myopie. Le journal est en duplex avec ce concert oĂč l’animateur Patrick Sabatier se trouve en compagnie de l’actrice BĂ©atrice Dalle pendant que Lio chante en fond.

Le gĂ©nĂ©rique montre un public entrant en courant sur le plateau, tandis qu'une voix-off prĂ©sente les sujets abordĂ©s avant d'introduire la marionnette de PPD, jouĂ©e alors par Alain Duverne[3], portant sa tĂȘte en latex[4]. Celui-ci donne alors les titres : « LĂąches !, Bilan, ÉpidĂ©mie, Pointage ». S’ensuit une parodie de la pub pour les couches Pampers montrant des couches Ultra Pampish : des couches usagĂ©es « qu’elles durent tout le ramadan ». AprĂšs une petite intervention de PPD et d’Anne Sinclair, « le dinosaure de la country-pop-rock » (Johnny Hallyday) est interviewĂ© par PPD. Anne Sinclair prĂ©sente ensuite quelques brĂšves, et pour finir, le gĂ©nĂ©rique de fin montre l’équipe de l'Ă©mission qui rejoint le plateau et s’amuse Ă  lancer des ballons avec le public[5].

Suite de la premiĂšre saison

DĂšs la premiĂšre saison, les ArĂšnes rĂ©utilisent des typologies de sketchs rĂ©apparaissant rĂ©guliĂšrement, faisant apparaitre les mĂȘmes personnages dans des situations semblables. La marionnette d’Anne Sinclair est remplacĂ©e Ă  la prĂ©sentation par celle de Christine Ockrent.

Un sketch n'a pas été conservé mais fut diffusé dans un documentaire sur les années 1980 sur France 5 et dans la compilation Putain 30 ans. On y voit PPD saluer Béatrice Dalle et Patrick Sabatier, disant qu'il ne la voit pas bien, ce à quoi elle répond : « mets des lunettes ».

La Saga des Monaco

La saga des Monaco est une sĂ©rie de sketchs diffusĂ© dans Les ArĂšnes de l’info qui se moquait de la famille Grimaldi en inventant des scĂ©nettes de leur vie commune. Seul un sketch est disponible dans les best-of : celui oĂč la famille de Monaco joue au Trivial Pursuit. Peu d'autres personnes en dehors des Monaco apparaissent dans les sketches, exceptĂ©, Yannick Noah grimmĂ© en Stevie Wonder dans l’épisode oĂč StĂ©phanie rentre de soirĂ©e et Sylvester Stallone en garde du corps.

Richard Nobyl

Richard Nobyl est un personnage fictif qui n'est apparu qu'Ă  l'Ă©poque des ArĂšnes de l'info dont le nom Ă©tait un jeu de mots qui faisait rĂ©fĂ©rence Ă  la catastrophe de Tchernobyl survenue en 1986. On peut le reconnaĂźtre grĂące Ă  son troisiĂšme Ɠil sur la joue gauche et son surplus de peau. Les autres personnages l’appellent sans arrĂȘt « Chantal Nobel ».

Saisons suivantes

Finalement, à l'issue de la premiÚre saison, Boiseau et son équipe se déclarent capables de faire une courte intervention en direct et ainsi de mieux coller à l'actualité. Pour la seconde saison, François Rollin et Jean-Marie Gourio remplacent Christian Borde et Alexandre Pesle, repartis écrire pour les Nuls. Lorsque l'authentique Christine Ockrent quitte Antenne 2 en 1990, PPD reste seul aux commandes du journal.

L'Ă©mission Les ArĂšnes de l'Info connaĂźt un dĂ©but difficile. Humour maladroit, concept bancal, cette premiĂšre mouture est globalement considĂ©rĂ©e comme un dĂ©part ratĂ©[6] - [7]. De plus, l'Ă©mission doit faire face au BĂ©bĂȘte show de TF1, une Ă©mission de marionnette parodiant le monde politique programmĂ©e Ă  la mĂȘme heure et dĂ©jĂ  prĂ©sente depuis cinq ans. NĂ©anmoins, Ă  l'issue de la deuxiĂšme saison, Arnold Boiseau, voyant que l'Ă©mission commence Ă  fonctionner, dĂ©cide de dĂ©missionner Ă  condition que ce soit BenoĂźt DelĂ©pine qui le remplace pour diriger l'Ă©criture[2]. L'Ă©mission subit une restructuration et devient alors Les Guignols de l'info, sa formule change pour se rapprocher vĂ©ritablement du format de journal tĂ©lĂ©visĂ©. L'Ă©quipe est encore modifiĂ©e : François Rollin quitte l'Ă©mission en 1990 tandis que Jean-François Halin vient la rejoindre en octobre de cette mĂȘme annĂ©e et Franck ArguillĂšre devient le nouveau directeur artistique aprĂšs le dĂ©part d'Arnold Boiseau.

L'envol des Guignols

En 1991, la guerre du Golfe provoque un afflux vers Canal+ de tĂ©lĂ©spectateurs lassĂ©s par l'ambiance pesante des journaux tĂ©lĂ©visĂ©s habituels[8], atteignant 10 Ă  14 % de part de marchĂ©[9]. Les Guignols est alors le seul mĂ©dia tĂ©lĂ©visuel Ă  fournir une vision dĂ©calĂ©e de la guerre, avec notamment l'apparition du guignol Monsieur Sylvestre, caricature de Sylvester Stallone symbolisant l'impĂ©rialisme amĂ©ricain[10] - [11] (c’est sous les traits de Monsieur Sylvestre que sera personnalisĂ©e la World Company, entreprise de manipulation tous azimuts et n’ayant qu’un but, le profit). À partir de lĂ , l'Ă©mission dĂ©colle vĂ©ritablement, attirant chaque jour trois millions de tĂ©lĂ©spectateurs en moyenne[12]. En 1993, Les Guignols de l'info reçoit deux 7 d'or pour la meilleure Ă©mission de variĂ©tĂ©s et la meilleure Ă©mission de divertissement et en 1995, le Grand Prix de l'humour de la SACEM.

En , Bruno Gaccio s'installe aux cĂŽtĂ©s de Jean-François Halin et BenoĂźt DelĂ©pine ; ensemble, ils forment le trio emblĂ©matique de la grande Ă©poque de l'Ă©mission. À la rentrĂ©e 1992 de Greef lance La semaine des Guignols, Ă©mission hebdomadaire dominicale qui reprend les meilleurs extraits des diffĂ©rentes Ă©missions de la semaine. En 1993, JĂ©rĂŽme Richebon et Jean-Paul Bathany viennent collaborer Ă  l'Ă©criture des sketchs, suivis par Franck Magnier en 1994.

Le prĂ©sident de l'OM Bernard Tapie devient le premier reprĂ©sentant rĂ©gulier du monde du football dans l'Ă©mission. Il est caricaturĂ© comme une « grande gueule sĂ»re d’elle » et il a pour gimmick d'ĂȘtre « sĂ©vĂšrement burnĂ© ». L'Euro 1992 marque le dĂ©but de l'installation dĂ©finitive des footballeurs avec les crĂ©ations des marionnettes de Michel Platini, sĂ©lectionneur de l'Ă©quipe de France, et de Jean-Pierre Papin, attaquant de l'OM et de l'Ă©quipe nationale[13].

En 1995, Les Guignols de l'info reçoit un nouveau gros coup de projecteur. L'Ă©mission est suspectĂ©e d'avoir influĂ© sur les rĂ©sultats de l’élection prĂ©sidentielle Ă  cause du traitement jugĂ© trop sympathique accordĂ© au guignol de Jacques Chirac, transformĂ© par les auteurs en antihĂ©ros jovial et devenu l'une des marionnettes les plus populaires. À ce sujet, BenoĂźt DelĂ©pine explique : « On dĂ©testait Balladur. Il Ă©tait d’une prĂ©tention hallucinante avec un cĂŽtĂ© aristo qui faisait penser Ă  l’époque giscardienne. Les Guignols ont sans doute participĂ© Ă  le dĂ©stabiliser. Cela dit, il s’est surtout dĂ©stabilisĂ© tout seul. Chirac, lui, avait ce cĂŽtĂ© un peu loser sympa. Il s’était fait discret pendant quelques annĂ©es et bĂ©nĂ©ficiait de l’image d’un homme neuf. Jospin n’était pas prĂȘt. Il paraissait mĂȘme surpris d’ĂȘtre lĂ . On connaĂźt la suite
 »[14]. En outre, avec la disparition du BĂ©bĂȘte Show en 1995, les Guignols se retrouvent sans concurrent direct.

Les élections présidentielles de 1995 sont également l'occasion d'une soirée spéciale car Les Guignols couvrent la soirée électorale du deuxiÚme tour, avec annonce des résultats en direct par la marionnette de PPDA[15].

En 1996, la composition de l'Ă©quipe change de nouveau : Benoit DĂ©lĂ©pine et Jean-François Halin quittent l'Ă©mission, tout comme un de leurs collaborateurs, JĂ©rĂŽme Richebon. À la rentrĂ©e 1996, Alexandre Charlot rejoint Bruno Gaccio et Franck Magnier dans l'Ă©criture des sketchs. Éric Lavaine et Yvan Longuet viennent collaborer Ă  la rĂ©daction.

En 1997, l'émission décroche un troisiÚme 7 d'or.

Les années 2000

Le , aprĂšs douze annĂ©es de prĂ©sence sur le PAF, Les Guignols de l'Info annoncent la fin de leur Ă©mission. Ce n'Ă©tait qu'un canular, mais 3,4 millions de personnes sont devant leur petit Ă©cran le lundi , dans l'attente d'une confirmation. Cette blague avait pour but, de la part des auteurs, de tester l'Ă©tat mĂ©diatique des Guignols. De nombreux articles assassins prĂ©voyaient la fin de l'Ă©mission, les auteurs ont annoncĂ© l'arrĂȘt des Guignols pour voir l'Ă©motion que cela susciterait durant le week-end.

En 2002, l'accusation d'influence sur le rĂ©sultat de l’élection prĂ©sidentielle se rĂ©pĂšte, plusieurs sondages affirmant que les Guignols ont permis Ă  plus de 15 % des votants de faire leur choix. Chirac est surnommĂ© « Supermenteur ». Quoi qu'il en soit, la prĂ©sidentielle rĂ©active l'attention mĂ©diatique autour des Guignols.

Depuis 2003, l'Ă©mission est diffusĂ©e depuis les studios de la Plaine Saint-Denis, au nord de Paris[16]. AprĂšs l'arrĂȘt de Nulle part ailleurs en , Les Guignols de l'Info est pendant un temps diffusĂ© entre Le Journal du cinĂ©ma (puis remplacĂ©e par un Ă©pisode des Simpson) et Burger Quiz, les programmes remplaçants. À la rentrĂ©e 2004, les Guignols s'insĂšre de nouveau dans une Ă©mission : le Grand Journal de Michel Denisot.

Le , Les Guignols rĂ©alisent leur deuxiĂšme meilleure audience depuis le (lendemain du premier tour de l'Ă©lection prĂ©sidentielle) avec 3,6 millions de tĂ©lĂ©spectateurs (14,8 % de part d'audience). AprĂšs seize ans de service, Bruno Gaccio dĂ©cide de quitter l'Ă©mission aprĂšs la prĂ©sidentielle, considĂ©rant que le dĂ©part de Chirac constituait pour l'Ă©mission la fin d'un cycle dont il faisait partie[17]. Les Guignols consacreront d'ailleurs l'Ă©mission spĂ©ciale pour le second tour de la prĂ©sidentielle de 2007 au « pot de dĂ©part » de Jacques Chirac. Le , PPD refusant de commenter le couple Sarkozy/Bruni, l'Ă©mission est exceptionnellement prĂ©sentĂ©e par la marionnette de Jean-Marc Morandini[18] - [19].

Depuis le , le journal tĂ©lĂ©visĂ© de TF1 n'est plus prĂ©sentĂ© par Patrick Poivre d'Arvor (PPDA). La marionnette de ce dernier reste toutefois aux commandes des Guignols car ce n'est pas PPDA qui prĂ©sentait le journal mais PPD. Cependant, en , au bout de 21 ans (correspondants aux 21 annĂ©es durant lesquelles PPDA a prĂ©sentĂ© le Journal de 20 heures de TF1), Harry Roselmack fait son apparition dans les Guignols, en prĂ©sentant l'Ă©mission tous les vendredis comme un clin d'Ɠil Ă  la fin d'une Ăšre[20].

Les Guignols de l'info ont fĂȘtĂ© leurs vingt ans le sur Canal+, dans le cadre d'une soirĂ©e spĂ©ciale oĂč certaines personnalitĂ©s ont remplacĂ© leur marionnette, comme Patrick Poivre d'Arvor, Karl Lagerfeld ou AimĂ© Jacquet. Cette soirĂ©e a bĂ©nĂ©ficiĂ© de trĂšs bons scores d'audience[21]. À plusieurs reprises en , Patrick Poivre d'Arvor est remplacĂ© par les marionnettes Pierre MĂ©nĂšs et HervĂ© Mathoux pour commenter la coupe du monde de football. MalgrĂ© ces quelques changements, la marionnette de PPDA reste le prĂ©sentateur vedette de l'Ă©mission, aprĂšs prĂšs de 30 ans de prĂ©sentation.

Début des années 2010

Le , au lendemain de l'annonce d'Antoine de Caunes Ă  la place de Michel Denisot dans Le Grand Journal, l'Ă©mission est prĂ©sentĂ©e par la marionnette d'Antoine de Caunes qui parodie l'Ă©mission Nulle part ailleurs. Pour l'occasion le gĂ©nĂ©rique de 1994 est ressorti, les marionnettes de JĂ©rĂŽme Bonaldi, Philippe Vandel et Philippe Gildas sont utilisĂ©es et Ă  la place de « Vous regardez l'ancĂȘtre d'internet », Antoine annonce « Vous regardez trop la tĂ©lĂ©vision » (le prĂ©cĂ©dent message d'introduction de l'Ă©mission). Le chiffre d'audience, en baisse depuis les annĂ©es 2000, parvient tout de mĂȘme Ă  atteindre jusqu'Ă  37 % de part de marchĂ© chez les moins de 30 ans, l'audience moyenne toutes tranches confondues se situant plutĂŽt vers 12,5 %[22].

2015-2018 : déclin et fin des Guignols

En , selon divers médias, le nouveau[23] président du conseil de surveillance de Vivendi[24], Vincent Bolloré, souhaite supprimer l'émission à la rentrée de septembre, ou au mieux la faire passer en rythme hebdomadaire. La décision est prise le [25], jour du remplacement de Rodolphe Belmer par Maxime Saada au poste de directeur général du groupe[26].

Au dĂ©but du mois de , alors que l’avenir de l’émission est incertain, l’animateur Cyril Hanouna indique sur Europe 1 qu'il est prĂȘt Ă  accueillir Les Guignols sur D8[27] - [28] - [29]. M6 aurait Ă©galement Ă©tudiĂ© une reprise du programme[30]. Enfin, Delphine Ernotte, prĂ©sidente de France TĂ©lĂ©visions Ă  partir d', dĂ©clare sur Twitter que « Les Guignols de l’info sont les bienvenus sur France TV ». Ce Ă  quoi Bruno Gaccio lui rĂ©pond que cela n’est pas possible pour Canal+ en raison des droits d'auteur et de la propriĂ©tĂ© intellectuelle[31] - [32]. Des internautes avaient de leur cĂŽtĂ© lancĂ© une pĂ©tition contre la suppression de l'Ă©mission[33].

Le programme reste finalement Ă  l'antenne pour l'annĂ©e 2015–2016[34] - [35].

Il est enfin annoncĂ© que Les Guignols de l'info ne seront dĂ©sormais plus diffusĂ©s « en clair », et seront ainsi rĂ©servĂ©s aux abonnĂ©s de la chaĂźne, ce qui a immĂ©diatement suscitĂ© une vague de mĂ©contentement sur les rĂ©seaux sociaux[36]. L'Ă©mission sera nĂ©anmoins mise en ligne sur Dailymotion aprĂšs sa diffusion sur Canal+ et La Semaine des Guignols, le best-of hebdomadaire diffusĂ© le dimanche, sera toujours visible par tous les tĂ©lĂ©spectateurs[37]. Dans le mĂȘme temps, quatre des auteurs — Lionel Dutemple, Julien HervĂ©, Philippe Mechelen et Benjamin Morgaine — sont licenciĂ©s fin [38].

Rentrée 2015

Initialement prévue le [39], puis pour le mois d'octobre[40], la chaßne annonce officiellement en novembre le retour du programme pour le [41]. L'émission est diffusée à 20 h 50 en crypté dans une nouvelle formule. Dans un communiqué[42], la chaine annonce l'apparition de sketchs « en anglais et en espagnol », de nouvelles marionnettes et une alternance entre le format de JT et les coulisses au sein d'une salle de rédaction en passant par la machine à café. Le nom de l'émission a également été modifié devenant simplement Les Guignols[43].

Le retour de l'Ă©mission a donc lieu le mais suscite la dĂ©ception[44] - [45] - [46]. AprĂšs un redĂ©marrage Ă  1,8 million de spectateurs, l'audience s'effondre Ă  1 million trois jours plus tard, puis Ă  600 000 fin janvier, avant de remonter Ă  900 000. Ces chiffres ne mesurent toutefois que les premiĂšres minutes en clair de l'Ă©mission, ce qui laisse supposer que les audiences sont beaucoup plus faibles[47]. ProgrammĂ©e Ă  21 h en 2016, l'Ă©mission Ă©tait regardĂ©e en moyenne par 565 000 abonnĂ©s[48] avant de passer sous les 400 000 spectateurs fin 2016[49].

Rentrée 2016

Le , Les Guignols quittent le Studio 104 de La Plaine Saint-Denis pour s'installer Ă  la Canal Factory Ă  Boulogne-Billancourt sur le mĂȘme plateau que Le Grand Journal, similaire Ă  Nulle Part Ailleurs.

Vincent Bolloré, président de Canal+, décide de licencier le Yves le Rolland, le producteur artistique de l'émission depuis 1995[50] - [51]. C'est David Gauthier, proche collaborateur de Vincent Bolloré, qui lui succÚde[52].

Les Guignols réintÚgrent Le Grand Journal, sont diffusés en mi-crypté, mi-clair à 19 h 35 avant de repasser en clair à 20 h 50 dÚs le , et sont désormais présentés par la marionnette de Monsieur Sylvestre[53] - [54].

À partir de , l'Ă©mission est diffusĂ©e Ă  19 h 50, dans le Grand Journal, Ă  l'horaire qui Ă©tait en place jusqu'Ă  la saison 2014/2015 et 20 h 50 en clair pour les deux diffusions.

2017-2018 : derniĂšre saison des Guignols

Le Ă  19 h 50, l'Ă©mission est reconduite pour une 30e saison. La marionnette de Jacques Chirac assure la prĂ©sentation jusqu'en oĂč elle va ĂȘtre rejointe par celle d'Anne-Sophie Lapix Ă  la prĂ©sentation. La couleur rouge, historique des Guignols, est remplacĂ©e par du bleu. À partir du mois d', l'Ă©mission est rĂ©duite en durĂ©e, passant de huit Ă  environ quatre minutes. DĂ©but 2018, FrĂ©dĂ©ric Hazan, l'un des auteurs recrutĂ©s par l'ancien producteur artistique des Guignols, Yves Le Rolland, dĂ©missionne. Le scĂ©nariste Mathieu Oullion le remplace.

Le , lors d’un comitĂ© d’entreprise Ă  Canal+, la fin de l'Ă©mission est actĂ©e[55].

La derniĂšre des Guignols

La derniĂšre Ă©mission des Guignols est diffusĂ©e vendredi Ă  20 h 30. Elle fut marquĂ©e par le retour de PPD. Cette derniĂšre contient deux sketchs : un clip reprenant la chanson de Serge Gainsbourg Je suis venu te dire que je m'en vais, avec toutes les marionnettes cultes des Guignols (Chirac, Tapie, Laguiller, DSK, etc.), et un sketch mettant en scĂšne le licenciement de PPD et Jacques Chirac par Vincent BollorĂ©, reprĂ©sentĂ© par Monsieur Sylvestre. Les deux personnages quittent ainsi les locaux du siĂšge du groupe Canal+ Ă  Issy-les-Moulineaux, oĂč se tournaient les Ă©ditions du journal depuis trente ans[56].

Postérité

Fin , la sociĂ©tĂ© de production Propagate annonce son partenariat avec le gĂ©ant français des mĂ©dias Vivendi pour dĂ©velopper l’adaptation amĂ©ricaine des Guignols de l’info sous la forme d’une sĂ©rie d’une demi-heure pour la Fox. Ben Silverman et Howard T. Owens, qui dirigent Propagate, assureront la production avec Jay Weisleder ; aux cĂŽtĂ©s de Matthieu Porte et Arnaud Renard pour Vivendi[57].

En dĂ©cembre 2020, Cyril Hanouna annonce une nouvelle version des Guignols incluse dans l'Ă©mission Touche Pas À Mon Poste sur C8 pour janvier 2021. Cette "version C8" sera abandonnĂ©e au bout de deux jours de diffusion Ă  la suite du mĂ©contentement des tĂ©lĂ©spectateurs exprimĂ© sur les rĂ©seaux sociaux[58].

En décembre 2022, C Médiatique, une émission diffusée sur France 5 décryptant l'actualité des médias, annonce le Projet M / Projet Marioles, projet de résurrection du programme mythique de Canal+, sous la houlette de Bruno Gaccio, ancien auteur emblématique de l'émission, destinée à une potentielle diffusion en 2023 sur Blast, site d'information indépendant et web-TV fondés par Denis Robert, journaliste d'investigation[59].

Analyse

Influence et positionnement politique

Lors du premier tour de Ă©lection prĂ©sidentielle de 2002, les Guignols annoncĂšrent dĂšs 19 h 45 la prĂ©sence de Jean-Marie Le Pen en seconde place derriĂšre le prĂ©sident sortant Jacques Chirac, alors mĂȘme que la loi interdit l'annonce des rĂ©sultats avant 20 heures. Cette annonce prĂ©coce avait pour but non seulement d'inciter les derniers abstentionnistes Ă  aller voter en vue d'empĂȘcher l'extrĂȘme-droite d'atteindre le second tour, mais Ă©galement de tenter d'invalider le rĂ©sultat de l'Ă©lection, la loi n'ayant pas Ă©tĂ© respectĂ©e[60]. Mais de par la nature satirique de l'Ă©mission, il Ă©tait peu probable que l'annonce eĂ»t l'effet escomptĂ©, car la majoritĂ© des spectateurs croyait au canular.

RĂ©alisation

Les marionnettes PPD et Chirac.

Les Guignols de l'info sont rĂ©alisĂ©s dans un studio de 3 000 mÂČ, 300 personnes dont trente marionnettistes sont employĂ©s[61]. Un budget de 15 millions d'euros par saison est allouĂ© au tournage des sketchs, salaires et charges comprises[62] - [61]. La forme reprend celle des journaux tĂ©lĂ©visĂ©s : la prĂ©sentation et les entretiens se font en direct tandis que les parodies de reportage sont rĂ©alisĂ©s en amont.

À partir de , l'Ă©mission est enregistrĂ©e Ă  la Canal Factory Ă  Boulogne-Billancourt, sur un plateau partagĂ© avec celui du Grand Journal et du Petit Journal, similaire Ă  celui de Nulle Part Ailleurs.

Préparation

Chaque matin, l'Ă©quipe passe toute la presse en revue et en tire quatre Ă  cinq informations. Ces informations servent ensuite Ă  construire la quotidienne de l'Ă©mission. Cela permet aux gens de tout de suite comprendre Ă  quel sujet l'Ă©quipe fait rĂ©fĂ©rence sans devoir trop s'Ă©chiner Ă  remettre les faits dans leur contexte[62]. En dĂ©but d'aprĂšs-midi, une premiĂšre Ă©bauche de l'Ă©mission est proposĂ©e et est affinĂ©e jusqu'Ă  17 h. Dans le mĂȘme intervalle, les ateliers (qui occupent 80 % de l'immeuble) reçoivent les consignes et commencent Ă  prĂ©parer les marionnettes. De 17 h Ă  19 h 55, au Studio 104 de la Plaine-Saint-Denis, les marionnettistes et les imitateurs reçoivent leurs textes et commencent Ă  rĂ©pĂ©ter[63]. Trois rĂ©pĂ©titions sont faites au total ; il arrive que des changements d'accessoires ou de dĂ©cors se fassent Ă  la derniĂšre minute, ou plus rarement, des modifications de texte[63]. À 19 h 55, tournĂ©e en direct, l'Ă©mission commence.

Les reportages et fictions sont tournées comme de véritables courts-métrages, avec décors, montage et effets spéciaux. Ont réalisé ces courts métrages : Jean-Michel Agnoux[64], Jean-Michel Bensoussan[64], Philippe Dorison[64].

DĂ©roulement

PPD commence le journal par l'info du jour, avec la formule « L'Ă©vĂšnement de ce [date] c'est... », s'ensuit un sketch concernant cette actualitĂ©. Puis, le journal est rĂ©ellement lancĂ© par une formule ayant Ă©voluĂ© au cours du temps. Une sĂ©rie de sketchs se succĂšdent autour de l'actualitĂ©, puis l'Ă©mission se poursuit avec une fiction prĂ©-enregistrĂ©e, À la fin du film, PPD interviewe l'invitĂ© du jour, puis le journal se termine par un dernier petit sketch qui concerne en gĂ©nĂ©ral le sport ou la culture. Enfin, PPD clĂŽt le JT par son cĂ©lĂšbre « Allez, atchao bonsoir ! »

Dans la formule débuté en , l'émission commence par une saynÚte dans la salle de rédaction des Guignols. L'émission enchaßne avec Le JT présenté par Anne-Claire Coudray puis par Monsieur Sylvestre. AprÚs les sketchs et la fiction, l'interview du jour est assuré par un journaliste de la newsroom (dont PPD). L'émission se clÎture par une saynÚte mettant en scÚne une ou deux personnalités à leur domicile, et non plus par le fameux « Atchao bonsoir ! » de PPD.

Marionnettes

La marionnette Chirac.

Initialement, une vingtaine de marionnettes avaient Ă©tĂ© fabriquĂ©es pour l'Ă©mission qui en compte aujourd'hui plus de 300[65]. En moyenne, 15 marionnettes sont utilisĂ©es pour chaque Ă©mission, mĂȘme si cela peut dĂ©passer la centaine pour tourner les fictions[61]. Une trentaine de marionnettistes travaillent en intermittence pour l'Ă©mission[63]. Les marionnettes sont rĂ©alisĂ©es Ă  la demande des auteurs : Alain Duverne contacte alors Bruno Marty pour l'informer des futures personnalitĂ©s Ă  caricaturer[66].

La conception et la rĂ©paration des marionnettes est assurĂ©e par quatre permanents, sous l'Ă©gide d'Alain Duverne[67]. La fabrication d'une marionnette prend environ un mois et est coĂ»teuse : la matrice coĂ»te 6 000 € et le tirage 2 500 €[61]. Elle comporte plusieurs Ă©tapes[63] - [67] :

  • Ă  partir d'archives photos, une caricature de la personnalitĂ© est rĂ©alisĂ©e par Bruno Marty ; Alain Duverne a besoin de deux croquis : un de face, l'autre de profil[68]. Au contraire des caricatures de presse, l'expression des visages doit ĂȘtre assez neutre pour permettre une large palette d'Ă©motions selon les situations[68].
  • une sculpture en terre du modĂšle est fabriquĂ©e, elle sert ensuite Ă  la crĂ©ation d'un moule associĂ© ;
  • de la mousse de latex est ensuite coulĂ©e dans le moule puis elle est cuite Ă  100 °C durant trois heures ;
  • les yeux, cils et cheveux sont rajoutĂ©s et la marionnette est peinte ;
  • la marionnette subit lavage, essorage et sĂ©chage pour favoriser l'adhĂ©rence de la peinture et les traces des joints du moule sont masquĂ©es.

Les marionnettes sont relativement fragiles, le latex n'apprĂ©cie ni les UV, ni les corps gras, ni le contact des mains. Ainsi, la marionnette de PPD doit ĂȘtre refaite tous les ans[67]. Le dĂ©lai assez long et le coĂ»t de fabrication relativement Ă©levĂ© implique quelques prĂ©cautions avant de demander une marionnette : toutes les personnalitĂ©s figurant dans l'Ă©mission n'ont ainsi pas forcĂ©ment droit Ă  leur propre marionnette. Par exemple, le guignol de ben Laden est en fait une version modifiĂ©e de celui d'Harlem DĂ©sir[69] et Carla Bruni-Sarkozy a d'abord eu une marionnette lambda, le temps de voir si sa relation avec Nicolas Sarkozy perdurerait[70]. A contrario, des marionnettes de personnalitĂ©s espagnoles crĂ©Ă©es pour "Las noticias del Guiñol" (Canal+ Espagne) servent parfois d'inconnus français, et rĂ©ciproquement. Depuis quelques annĂ©es, les marionnettes des Minikeums sont rĂ©guliĂšrement rĂ©utilisĂ©es pour l'Ă©mission[71].

L'Ă©quipe dispose d'une collection toujours grandissante d'accessoires, depuis diffĂ©rentes tailles de gourdins jusqu'au bobsleigh. PrĂšs de 380 cartons sont empilĂ©s dans les ateliers, chacun contenant une tĂȘte de guignol. Chaque semaine, environ cinq costumes sont achetĂ©s ; les habits des guignols sont coupĂ©s au niveau des coudes pour permettre la manipulation[61].

Durant le journal, PPD et ses invitĂ©s se trouvent derriĂšre la banque (ou castelet) ou dans la lucarne (avec le fond noir). Les marionnettes sont en fait « debout », chaque guignol est manipulĂ© par deux marionnettistes et tous les dĂ©cors sont rehaussĂ©s de 1,5 m pour les marionnettistes[61]. L'un des marionnettistes s'occupe de la tĂȘte et donc de la bouche et des yeux Ă  l'aide d'une pompe, l'autre s'occupe des bras qu'il enfile comme des gants[63]. Pour la gestuelle des marionnettes, les marionnettistes visionnent des vidĂ©os de la personnalitĂ© imitĂ©e et essaient de reproduire ce qui la caractĂ©rise (Ă©nergie, regard, dĂ©marche
)[63].

Les trois premiÚres marionnettes fabriquées ont été celles de PPDA, Johnny Hallyday et Serge Gainsbourg[72].

Guignols et gimmicks célÚbres

  • Le fameux « Atchao, bonsoir » de PPD a Ă©tĂ© trouvĂ© par Arnold Boiseau. Celui-ci dĂ©clare que ça lui est apparu « comme une Ă©vidence » Ă  la fin d'une Ă©mission grĂące Ă  un ensemble d'Ă©lĂ©ments comme le phrasĂ© de l'imitation d'Yves Lecoq ou le petit dĂ©faut de prononciation du vrai PPDA[2].
  • La boĂźte Ă  coucou qui s'ouvre avec le « Ah que coucou! » de Johnny Hallyday est une idĂ©e de François Rollin[73].
  • La sĂ©quence "Les blagues de Michel Denisot", lorsque ce dernier raconte des blagues, souvent peu drĂŽles. À la suite des rĂ©actions de PPD, Michel Denisot honteux, concluait toujours, avec son fameux "DĂ©solĂ© ...".
  • Selon Bruno Gaccio, le « spice di counasse » que lancent les marionnettes d'Oussama ben Laden et de ses acolytes Ă©tait une maniĂšre de « montrer l'imbĂ©cillitĂ© des Afghans dans leur façon de traiter les femmes ». L'expression a cessĂ© d'ĂȘtre employĂ©e lorsque l'Ă©quipe apprit que certains jeunes s'en servaient pour parler des femmes[74].
  • La tournure « ici, Nagano » et ses dĂ©rivĂ©s, imitant en voix off les commentaires de Pierre Fulla pendant les Jeux olympiques d'hiver de 1998, permet Ă  ce dernier d'obtenir, durant un temps, une Ă©norme popularitĂ© (mĂȘme sans marionnette dĂ©diĂ©e) et de se faire inviter dans diffĂ©rentes Ă©missions[75]. Profitant de cette vague de cĂ©lĂ©britĂ©, Fulla enregistre un titre Ici Ă  Nagano sur une idĂ©e de Didier Barbelivien[76].
  • « Mangez des pommes ! » est le slogan inventĂ© pour Jacques Chirac pendant l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 1995, Ă  la suite de l'image de pommier prĂ©sente sur les affiches de son parti. L'Ă©quipe de communication du vrai candidat se servira alors de ce slogan durant ses dĂ©placements dans sa campagne. Beaucoup de commentateurs ont considĂ©rĂ© que Les Guignols avaient contribuĂ© Ă  l'Ă©lection de Chirac en le rendant sympathique[77].
  • Jean-Pierre Papin (qui Ă©pele son nom « P-A-P-1 ») envoie des « patates » et des « pralines » dans les buts, il est caricaturĂ© comme simplet hyperactif, et boit beaucoup de Cacolac. Il est souvent invitĂ© avec Eric Cantona, calme et serein.
  • Les commentaires des matches de football par Thierry Roland, dĂ©jĂ  expĂ©rimentĂ© en la matiĂšre, et Jean-Michel LarquĂ©, qui l'Ă©tait bien moins, ont Ă©tĂ© caricaturĂ©s avec le gimmick « Tout Ă  fait, Thierry » prononcĂ© par ce dernier. Quant Ă  Thierry Roland, il utilisait toute une sĂ©rie de gimmicks dont « on aura beau dire on aura beau faire », « il n'aura pas fait le voyage pour rien », « c'est une parodie de football », « footballeur s'il en est », « c'est tout le mal que nous lui souhaitons », etc. En 1992, durant un match de football Valenciennes-OM commentĂ© par le duo, une partie des spectateurs du stade s'est mis spontanĂ©ment Ă  chanter "Tout Ă  fait Thierry", Ă  la surprise et l'amusement des deux intĂ©ressĂ©s.
  • « 2012, on change tout sauf les shoes » est le slogan inventĂ© pour Nicolas Sarkozy pendant l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2012.
  • L'expression « en effet » (prononcĂ©e « anĂšfĂš ») est pratiquement le seul mot utilisĂ© par la marionnette de Philippe Douste-Blazy, soutien de François Bayrou Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2012. Ce dernier confiera dans une interview au Grand journal de Canal plus que depuis ces sketches, Philippe Douste Blazy commence tous ses discours par « en effet » et que des badges « Aneffet » avaient Ă©tĂ© Ă©ditĂ©s par les jeunes du MoDem.
  • La phrase « Excusez la tenue, je sors de la douche. » est systĂ©matiquement prononcĂ©e comme salut par la marionnette de Dominique Strauss-Kahn, habillĂ© d'un simple peignoir « lĂ©opard », au dĂ©but d'une intervention. Ceci a profondĂ©ment liĂ© son image Ă  son attirance pour les femmes auprĂšs du public depuis l'Affaire DSK. La marionnette est depuis lors continuellement sous-titrĂ©e « homo erectus ». Le penchant fĂ©minin de DSK avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© soulignĂ©, bien que plus rarement, par le passĂ©.
  • Depuis l'arrivĂ©e du footballeur suĂ©dois Zlatan Ibrahimović au Paris Saint-Germain en 2012, sa marionnette est devenue cĂ©lĂšbre pour son Ă©gocentrisme, en parlant toujours Ă  la troisiĂšme personne et en inventant le verbe « zlataner ». Ce terme est alors repris par la plupart des journalistes sportifs, notamment ceux de la chaine cryptĂ©e[78].
  • « Excusez-moi pour le retard, j'ai eu un problĂšme de wouature. » prononcĂ© par Jacques Calvet en arrivant sur le plateau essoufflĂ© et en sueur. L'Ă©mission satirique brocardait l'accent de Jacques Calvet et de la fiabilitĂ© des voitures construites par son groupe. Lorsqu'il vantait les mĂ©rites du moteur diesel, sa marionnette Ă©tait entourĂ©e d'un Ă©pais smog.
  • « À l’insu de mon plein grĂ© », prononcĂ© par la marionnette de Richard Virenque lors de l’affaire de dopage dans l’équipe Festina, pour expliquer le fait que les cyclistes seraient dopĂ©s Ă  leur insu[79].

Équipe

Auteurs

L'équipe d'auteurs des Guignols est constituée d'une part de coauteurs s'occupant chaque jour de rédiger la partie « direct » du journal et, d'autre part, de collaborateurs qui aident à l'écriture des sketchs des fictions[80]. La composition de l'équipe a été modifiée plusieurs fois :

  • Arnold Boiseau (1988-1990) : ancien coscĂ©nariste des Nuls, Arnold Boiseau pose le principe de l'Ă©mission. Il quitte ensuite l'aventure pour se reposer deux annĂ©es puis part notamment crĂ©er Les Minikeums sur France 3, une Ă©mission avec des marionnettes similaires Ă  celles des Guignols, mais destinĂ©e aux enfants cette fois[2].
  • Christian Borde (1988-1989) : animateur depuis une douzaine d'annĂ©es sur RMC, Alain Chabat le fait rentrer Ă  Canal+ comme auteur d'Objectif Nul puis il intĂšgre alors l'Ă©quipe des Guignols qu'il quitte six mois plus tard pour repartir Ă©crire des sketches avec les Nuls. Il devient par la suite Jules-Édouard Moustic dans l'Ă©quipe de Groland.
  • Alexandre Pesle (1988-1989) : autre collaborateur des Nuls, il repart ensuite travailler avec eux. Il se fait bien plus tard connaĂźtre du grand public en interprĂ©tant le rĂŽle de Sylvain dans CamĂ©ra CafĂ© avec Bruno Solo et Yvan Le Bolloc'h qui Ă  l'Ă©poque animaient le top 50 de Canal Plus.
  • BenoĂźt DelĂ©pine (1988-1996) : il est l'un des fondateurs de la formule qui a fait le succĂšs de l'Ă©mission. Il rejoint ensuite l'Ă©quipe de Groland dans laquelle il joue le rĂŽle de Michael Kael.
  • François Rollin (1989-1990) : fort de la popularitĂ© de son personnage du professeur Rollin, acquis notamment grĂące Ă  Palace, il rejoint DelĂ©pine et Gourio pour poser la formule des Guignols.
  • Jean-Marie Gourio (1989-1993, pour la sĂ©quence « En Bref ») : ancien rĂ©dacteur en chef de Charlie Hebdo et auteur du best-seller BrĂšves de comptoir.
  • Jean-François Halin (1990-1996) : auteur de Patrick Timsit et Laurent Violet avant de rejoindre les Guignols. Il travaille actuellement dans l'Ă©quipe de Groland.
  • Bruno Gaccio (1992-2007) : il part rejoindre l'Ă©quipe des Guignols Ă  son entrĂ©e Ă  Canal+. AprĂšs le dĂ©part de Halin et DelĂ©pine, il prend la direction de l'Ă©criture qu'il tient pendant plus de dix ans. Il dĂ©cide de partir aprĂšs l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2007 afin de coĂŻncider avec le dĂ©part de Jacques Chirac de l'ÉlysĂ©e[17].
  • Franck Magnier (1994-2000) : aprĂšs deux ans comme pigiste, il devient membre Ă  part entiĂšre de l'Ă©quipe aprĂšs le dĂ©part de Halin et DĂ©lĂ©pine en 1996.
  • Alexandre Charlot (1996-2000) : tout comme Franck Magnier, il vient remplacer DelĂ©pine et Halin Ă  l'Ă©criture aprĂšs leur dĂ©part.
  • Yvan Longuet (1996-1997)
  • Laurent Vassilian (2000-2001)
  • Lionel Dutemple (2000-2015)
  • Ahmed Hamidi (2000-2008)
  • Julien HervĂ© (2000-2015)
  • Philippe Mechelen (2009-2015)
  • Julien Pelgrand (2011-2012)
  • Benjamin Morgaine (2012-2015)
  • Matthieu Burnel (2015-2016)
  • CĂ©dric ClĂ©menceau (2015-2016)
  • FrĂ©dĂ©ric Hazan (2015-2018)
  • Nans Delgado (2015-2018)
  • Arnaud Lemort (2016-2018)
  • Damien Lecamp (2017-2018)
  • Mathieu Oullion (2018)

Selon Bruno Gaccio, Les Guignols ont toujours fonctionné par cycles politiques[17].

Le , Bruno Gaccio annonça dans l'Ă©mission Tout le monde en parle, que sa rĂ©munĂ©ration mensuelle Ă©tait de 16 000 â‚Ź[81]. Selon un article sur Le Parisien de , les auteurs les plus anciens sont rĂ©munĂ©rĂ©s 35 000 â‚Ź bruts par mois[82].

Collaborateurs

  • JĂ©rĂŽme Richebon (1993-1996)
  • Jean-Paul Bathany (1993-1999)
  • Éric Lavaine (1996-1999)
  • Yvan Longuet (1997-2016)
  • Stephane Edelson (1999-2001)
  • Christophe Martinelli (1997-1998)
  • Laurent Vassilian (1999-2011)
  • Ludovic Bruneau (depuis 2004)
  • Patrick LhonorĂ© (depuis 2007)
  • Julien Pelgrand (2011-2014)
  • Douglas Rand (2015-2016)
  • Marc Gibaja (2016)
  • Damien Lecamp (2016-2017)
  • Julie Bargeton (2016-2018)
  • David Nathan (2017-2018)

Imitateurs

Initialement en 1988 sur les ArĂšnes de l'Info la totalitĂ© des voix imitations ou marionnettes anonymes Ă©tait assurĂ©e par Yves Lecoq, Jean-Éric Bielle, Jean-Claude Donda, Julie Bataille[83] ou BĂ©atrice Belthoise.

En 1990, Yves Lecoq dĂ©couvre Sandrine Alexi sur l'Ă©mission SĂ©bastien, c'est fou ! de Patrick SĂ©bastien et lui permet d'ĂȘtre auditionnĂ©e aux Guignols[84]. Retenue pour son imitations de DorothĂ©e et Vanessa Paradis, Sandrine Alexi est choisie pour ĂȘtre l'imitatrice de l'Ă©mission jusqu’à la fin du programme en 2018 avec plus d’une quarantaine de crĂ©ation d'imitations avec entre autres (Christine Bravo, Bernadette Chirac, Nadine Morano, Mireille Dumas, Roselyne Bachelot, Carla Bruni, etc.).

De nombreux acteurs de doublage ou de pub prĂȘtent Ă©galement leurs voix pour des voix off ou des marionnettes anonymes ; notamment Évelyne Grandjean[85], Didier HervĂ©, Pierre-Alain de Garrigues, BenoĂźt Allemane, Julie Bataille, Jean-Claude Donda, Nathalie Homs, François JĂ©rosme, Franck Lorrain, Audrey Vernon et plus occasionnellement d'autres acteurs, comme Didier Gircourt[86] et Emmanuel Garijo[87], Natacha Gerritsen[88], Jean-Luc Reichmann, Alain Dorval, Thierry Mercier.

En 1990, Daniel Herzog rencontre Guy Bedos qui, impressionnĂ© par l'imitation de sa voix, l'invite Ă  faire un sketch sur le plateau de Nulle part ailleurs oĂč les auteurs des Guignols le repĂšrent[84]. Il participera Ă  l'Ă©mission Ă  partir de 1992 pendant plus de 25 ans jusqu'Ă  ce qu'il annonce, le , avoir Ă©tĂ© remerciĂ© par Canal+[89].

En , TF1 propose Ă  Yves Lecoq et Jean-Éric Bielle de participer Ă  la future Ă©mission Les Niouzes de Laurent Ruquier[90]. Yves Lecoq reste aux Guignols mais Jean-Eric Bielle quitte l'aventure et laisse Lecoq et Herzog se partager les voix masculines Ă  la rentrĂ©e 1995. Ils sont alors rejoints par Nicolas Canteloup en [91]. Il faut ensuite attendre douze ans pour qu'un nouvel imitateur, Thierry Garcia, soit recrutĂ© en (il quittera l'Ă©mission en [92]), suivi de Marc-Antoine Le Bret en 2011[93], de Mathieu Schalk en 2015[94], de Djamel Kaibou en 2017[95] et d'AnaĂŻs Petit en 2018.

La voix d'un nouveau personnage est attribuĂ©e Ă  l'imitateur qui se sent le plus Ă  l'aise[96]. Parmi ses imitations prĂ©fĂ©rĂ©es, sur plus de 120 voix, Yves Lecoq cite Jacques Chirac, Monsieur Sylvestre et Bernard Tapie[97].

Direction artistique

De 1988 Ă  1990, Arnold Boiseau, ancien auteur des Nuls, s'occupe de la direction artistique des ArĂšnes de l'info.

De 1990 à 1995, Franck ArguillÚre lui succÚde en devenant le producteur artistique de la nouvelle version des ArÚnes de l'info intitulée Les Guignols de l'info.

Puis il passe la main en Ă  Yves Le Rolland, qui sera le producteur artistique de l'Ă©mission pendant 21 ans.

En , il est écarté de la production des Guignols par la direction de Canal+.

En , David Gauthier, ex-directeur des programmes et de l'antenne de feu DIrect 8, reprend la production de l'émission satirique[98]. Cependant, Bastien de Robertis et Christophe Smith, directeurs artistiques des Guignols depuis quelques années avec Yves Le Rolland, s'occupent encore de la mise en scÚne de l'émission.

En , Nicolas Houres, réalisateur de sketches pour Les Guignols depuis plus d'une dizaine d'années, rejoint l'équipe de directeurs artistiques de l'émission.

Metteurs en scĂšne de l'Ă©mission

  • 1988 - 1990 : Arnold Boiseau
  • 1990 - 1995 : Franck ArguillĂšre
  • Janvier Ă  / 2005 - 2016 (en alternance avec Yves Le Rolland) : Christophe Smith
  • 1996 - 2000 : Chantal Morel
  • 2000 - 2016 : Yves Le Rolland
  • 2012 - 2015 (en alternance avec Yves Le Rolland) : Julien Pelgrand
  • 2015 - 2017 (en alternance avec Yves Le Rolland entre 2015 et 2016, puis seul) : Bastien de Robertis
  • Janvier Ă  (en alternance avec Bastien de Robertis) : Nicolas Houres

Depuis , il n'y a plus de metteur en scĂšne pour l'Ă©mission.

Marionnettistes

Tournage d'une séquence en extérieur avec deux marionnettes, en 2011.

ComposĂ©e au dĂ©part de quatre marionnettistes venus pour la plupart du BĂ©bĂȘte Show, Boris Scheigam, StĂ©phane Subiela, Christian Delsart et François Guizerix, l’équipe s'agrandit au fil des annĂ©es Ă  travers diverses entrĂ©es et formations organisĂ©es par Canal + et dirigĂ©es par François Guizerix et Boris Scheigam pour arriver Ă  un total de 36 marionnettistes. Les rĂ©alisateurs et directeurs artistiques ont besoin de l'expĂ©rience des marionnettistes pour l'Ă©mission. Un assistanat spĂ©cial marionnettiste-prĂ©parateur est crĂ©Ă© rapidement pour faciliter les tournages de sketchs et dĂ©finir avec les rĂ©alisateurs ce qui est possible ou non avec les marionnettes. Le premier marionnettiste collaborateur artistique du direct est François Guizerix, qui propose par la suite trois autres de ses collĂšgues pour partager ce travail mensuellement. Les recherches de caractĂšre et de comportement corporel des nouveaux personnages et de leurs motoriques se fait en amont de leur utilisation dans l'Ă©mission afin de leur trouver et affirmer des diffĂ©rences visuelles. Des « bibles » sont ainsi dĂ©finies pour leur manipulations. Ce travail n'est plus effectuĂ© depuis plusieurs annĂ©es.

Atelier de fabrication des marionnettes

Depuis 1988, les marionnettes sont fabriquĂ©es par l'entreprise Images et Mouvements, vendue Ă  Canal+ en . Alain Duverne et son Ă©quipe fabriquent les marionnettes de l'Ă©mission depuis 29 ans[99].

Les marionnettes sont sculptĂ©es par Alain Duverne, crĂ©ateur des marionnettes du BĂ©bĂȘte Show et des Minikeums, depuis 1988. En 2015, de nouveaux sculpteurs ont Ă©tĂ© formĂ©s par Alain Duverne, qui a dĂ©cidĂ© de quitter Les Guignols pour prendre sa retraite en [100].

Alain Duverne arrĂȘtera de collaborer officiellement avec Les Guignols en . Jean-Guy Cumont devient le seul sculpteur des marionnettes des Guignols.

Diffusion

Sur Canal+, l'émission est diffusée « en clair » du lundi au vendredi vers 19 h 55, sauf pendant les vacances d'été et d'hiver. Durant les vacances de Pùques, la tranche horaire est respectée, mais constituée uniquement de rediffusions des semaines précédentes. Les émissions des lundi et mardi précédant l'ouverture du Festival de Cannes sont aussi des rediffusions mais, durant le festival, Les Guignols sont également diffusés le samedi, toujours à 19 h 55.

À partir du [101], est diffusĂ©e une compilation des cinq Ă©missions de la semaine : La Semaine des Guignols, une compilation des cinq Ă©missions de la semaine, est diffusĂ©e en clair aprĂšs TĂ©lĂ©s Dimanche, puis Le Vrai Journal.

Depuis le , Les Guignols, tout comme le Grand Journal, est diffusé en 16/9e ; l'analogique VHF est affiché au format "letterbox".

Traditionnellement, pendant le festival de Cannes l'émission est réalisée en direct de Cannes dans de nouveaux décors. Cette opération demande de déplacer l'équipe des Guignols mais aussi de nombreuses marionnettes et accessoires. Il faut deux semi-remorques pour transporter toutes les marionnettes et les accessoires. L'émission qui s'installe sur la Croisette, est réalisée en direct et en public. Plusieurs réalisateurs connus s'y succÚdent : Jean-Louis Cap, Don Kent, Serge Khalfon, Pascal Rétif, Natacha Fitoussi, Tristan Carné, Rebecca Dreymann, etc.

Controverses

DÚs leurs débuts, un sketch met en scÚne Françoise Sagan incitant à utiliser des tampons hygiéniques périodiques, avec, à la fin, Béatrice Dalle portant un énorme tampon entre les jambes. Françoise Sagan se plaint à la justice. Le procÚs porte sur six points, et Canal+ perd sur un point, à cause d'une séquence intitulée Les Mardis de François Sagan. Le tribunal juge que la vraie Françoise Sagan peut trÚs bien avoir une chronique qui s'appelle Les Mardis de Françoise Sagan.

En 1996, un sketch montrant Raymond Barre nu suscite une polémique. La controverse qui suivra donnera lieu à deux sketches. Le premier, Raymond Barre nu en slip, et l'autre, avec Alain de Greef, directeur des programmes à cette époque, qui doit expliquer au CSA un sketch mettant en scÚne Mickael Kael, avec le fameux « 'Cule un mouton ».

En 2000, l'avocat Gilbert Collard assigne en justice Les Guignols et la sociĂ©tĂ© Canal+ pour « intention de nuire, atteinte Ă  la prĂ©somption d'innocence et Ă  la dignitĂ© de la profession d'avocat » pendant le procĂšs de l'abbĂ© Maurel[102]. AprĂšs jugement, le tribunal a donnĂ© raison Ă  Gilbert Collard qui a obtenu un franc symbolique de dommages et intĂ©rĂȘts[103].

Le , le CSA met en demeure Canal+ aprĂšs une plainte dĂ©posĂ©e par les Ă©vĂȘques de France Ă  propos d'une sĂ©quence jugĂ©e injurieuse pour le nouveau pape : celui-ci donne sa bĂ©nĂ©diction « au nom du PĂšre, du Fils et du IIIe Reich ». BenoĂźt XVI, d'origine allemande et ayant Ă©tĂ© enrĂŽlĂ© de force dans les Jeunesses hitlĂ©riennes, est appelĂ© « Adolf II »[104].

En , la diffusion du sketch L'Homme de la Mancha, qui fait rĂ©fĂ©rence au dopage supposĂ© dans le sport espagnol avec comme personnage principal le joueur de tennis Rafael Nadal, suscite de nombreuses rĂ©actions d'indignation de la part de sportifs et de personnalitĂ©s politiques espagnols[105]. Le , Alain Afflelou a annulĂ© une campagne de publicitĂ© sur Canal + en raison de protestations de ses clients espagnols. La marque compte environ 270 franchises en Espagne[106]. En rĂ©action, le soir mĂȘme les Guignols font une critique de l'industriel, l'accusant de dumping social avec la Chine.

En , à la suite d'une affaire de banditisme qui a causé la mort du fils de José Anigo, ce dernier perçoit trÚs mal un sketch des Guignols au sujet de son fils, et décide de porter plainte contre la chaßne[107] mais est finalement débouté.

Le , dans l'émission La MédiasphÚre sur LCI, l'ancien chroniqueur de Canal+ Philippe Vandel révÚle que la marionnette de Jacques Chirac avait été utilisée une fois pour dissimuler de la drogue au Festival de Cannes dans les années 1990[108] - [109].

Audiences

GĂ©nĂ©ralement, la pĂ©riode avec le trio BenoĂźt DelĂ©pine, Jean-François Halin et Bruno Gaccio (1992-1996) est considĂ©rĂ©e comme l'Ăąge d'or de l'Ă©mission[110]. Son influence dĂ©cline cependant Ă  la fin des annĂ©es 1990[111]. NĂ©anmoins, l'audience reste trĂšs Ă©levĂ©e, de loin la plus haute de Canal+ : 3 millions de tĂ©lĂ©spectateurs en 1997[112] ou en 2003[113], 2,8 millions en 2007[114]. À partir de 2010, l'audience dĂ©cline de façon significative (1,8 million en 2015), mais reste toujours la plus Ă©levĂ©e de la chaĂźne.

Identité visuelle (logos)

  • Logo des ArĂšnes de l'info d'aout 1988 Ă  juin 1990.
    Logo des ArĂšnes de l'info d' Ă  .
  • Logo des Guignols de l'info d'aout 1992 Ă  juin 2015.
    Logo des Guignols de l'info d' Ă  .
  • Logo de La Semaine des Guignols (septembre 1995 â€“ juin 2018).
    Logo de La Semaine des Guignols ( â€“ ).
  • Logo des Guignols de dĂ©cembre 2015 Ă  juin 2017.
    Logo des Guignols de Ă  .
  • Logo des Guignols de septembre 2017 Ă  juin 2018.
    Logo des Guignols de Ă  .

Génériques

Les Guignols ont connu plusieurs génériques dans leur histoire.

Les ArĂšnes de l'info

Du au , le premier gĂ©nĂ©rique des ArĂšnes de l’info montre un public entrant en courant sur le plateau, tandis qu'une voix-off prĂ©sente les sujets abordĂ©s avant d'introduire la marionnette de PPD, jouĂ©e alors par Alain Duverne[3], portant sa tĂȘte en latex[4].

Du au , le gĂ©nĂ©rique suivant des ArĂšnes de l'info prĂ©sente une chorale des diverses marionnettes de l'Ă©poque chantant « Bienvenue aux ArĂšnes de l’info » derriĂšre un logo clignotant. Une variante ajoute les paroles "Avec ce soir pour faire la fĂȘte, des stars et des vedettes. C'est super cool, hyper dĂ©lire. les touch-my-ass, c'est mĂ©ga-plus. Guignol, guignol !" avant que PPD arrive devant la camĂ©ra pour annoncer "Bonsoir bienvenue, on se retrouve aprĂšs ça.". Cela sera le seul gĂ©nĂ©rique possĂ©dant des paroles[115].

Enfin, Ă  partir du et pour toute la deuxiĂšme saison des ArĂšnes de l'info, un troisiĂšme gĂ©nĂ©rique prĂ©sente le logo des ArĂšnes de l'Info sur fond noir avec un compte Ă  rebours. C'est le seul gĂ©nĂ©rique oĂč aucune marionnette n'apparaĂźt.

Les Guignols de l'info

Dans la premiĂšre saison des Guignols de l'info, de Ă  , les tĂȘtes des marionnettes dĂ©filent vers le spectateur, alors qu'une mouche vole devant l'Ă©cran, avant d'ĂȘtre Ă©crasĂ©e par le logo. À cette Ă©poque, l'Ă©mission possĂšde un logo en trois dimensions et argentĂ©. Le gĂ©nĂ©rique de la saison suivante est le mĂȘme, sans les tĂȘtes qui dĂ©filent.

D’ Ă  , le gĂ©nĂ©rique prĂ©sente un projecteur devant lequel vont passer plusieurs extraits de sketchs prĂ©sentant les diverses marionnettes. À la fin de cette « bande » s'affiche le logo des Guignols de l'info, sur fond rouge, logo qui sera utilisĂ© jusqu'au . Le gĂ©nĂ©rique de La Semaine des Guignols est le mĂȘme.

De Ă  , un gĂ©nĂ©rique connaĂźtra plusieurs variantes, tout en gardant la mĂȘme forme. Il prĂ©sente d'abord Philippe Gildas et Antoine De Caunes en train de lire leurs fiches sur le plateau de Nulle part ailleurs, avant de se transformer en leurs marionnettes grĂące au morphing. La mĂȘme chose se passe pour PPD, Jacques Chirac, puis Eric Cantona, avant de prĂ©senter une planĂšte contractĂ©e autour de laquelle orbite le logo[116]. La deuxiĂšme version est la mĂȘme avec une musique diffĂ©rente[117]. La troisiĂšme, utilisĂ©e durant les Ă©lections prĂ©sidentielles de 1995, remplace les transformations de Chirac et Cantona par les marionnettes de Chirac, Édouard Balladur, Arlette Laguiller, Jacques Delors, puis Jean-Pierre Papin se succĂ©dant dans un costume de prĂ©sident[118]. Le quatriĂšme gĂ©nĂ©rique remplace la transformation de Chirac par un plan de lui en costume prĂ©sidentiel, rotant. Ce plan de rot est utilisĂ© Ă  la fin de tous les gĂ©nĂ©riques de La Semaine des Guignols jusqu'en 2007.

De Ă  , le gĂ©nĂ©rique prĂ©sente PPD lisant ses fiches, puis recevant un appel tĂ©lĂ©phonique avant de sursauter. Sa tĂȘte va ensuite se mĂ©tamorphoser en divers objets et animaux comme une mitraillette, une autoroute, un cochon, un pingouin ou mĂȘme une version miniature de lui-mĂȘme. Il existe 2 versions de ce gĂ©nĂ©rique, avec la 2nde version qui corrige quelques problĂšmes d'animations qui Ă©tait prĂ©sents dans la version d'origine, ainsi que d'un lĂ©ger changement au niveau de la mĂ©lodie.

De Ă  , le gĂ©nĂ©rique prĂ©sente un « Big Bang » d'oĂč vont Ă©merger divers objets et plusieurs boules de latex. L'une d'entre elles dotĂ©e d'un Ɠil va s'agrandir en arborant les visages de plusieurs marionnettes, avant de saturer et exploser autour du logo[119]. Il existe 3 versions de ce gĂ©nĂ©rique, avec comme seul changement des lĂ©gĂšres variations au niveau de la mĂ©lodie.

De Ă  , le gĂ©nĂ©rique prĂ©sente une seule boule de latex, de laquelle vont Ă©merger multiples nez et oreilles, avant d'exploser dans la mĂȘme atmosphĂšre remplie d'objets et de boules de latex comme un ballon de football, une banane, un casque de rĂ©gie, des jouets de bĂ©bĂ©, une voiture en jouet, une glace pistache, une figurine, une pelle dont lesquels va Ă©merger le logo[120].

D’ Ă  , le gĂ©nĂ©rique prĂ©sente plusieurs « fenĂȘtres » d'yeux, de nez, de fronts, de bouches et d'oreilles s'assemblant pour former des visages Ă  partir de ceux de diverses marionnettes, alors que des immeubles se forment en fond, avant de montrer le logo[121].

Les Guignols

De à , le générique présente une planÚte sur laquelle sont diffusés des extraits présentant des marionnettes placées par rapport à leurs pays, devant laquelle passe George Clooney en cosmonaute (En référence au film Gravity). La planÚte tourne de plus en plus vite avant de révéler le logo des Guignols.

De Ă  , le gĂ©nĂ©rique prĂ©sente une Ă©mission de late-show (En rĂ©fĂ©rence Ă  l'Ă©mission diffusĂ©e sur la mĂȘme chaĂźne en cryptĂ©, The Tonight Show Starring Jimmy Fallon), on retrouve Jacques Chirac en marionnette faire son entrĂ©e sur le plateau, puis le logo.

La Semaine des Guignols

Les gĂ©nĂ©riques de La Semaine des Guignols changent Ă  chaque saison pour s’adapter aux sketchs prĂ©cĂ©demment diffusĂ©s, mais gardent la mĂȘme forme selon le prĂ©sident.

Lors des années Chirac, ce dernier est assis dans une salle blanche et appuie sur un bouton flottant (extrait d'un sketch sur les essais nucléaires dans le Pacifique). S'ensuit une suite d'extraits trÚs courts de sketchs, au rythme d'une reprise du morceau Le Rap des Tambours du Bronx, avant de montrer un plan de Chirac rotant, puis le logo.

Lors des annĂ©es Sarkozy, le gĂ©nĂ©rique commence par un groupe de photographes mitraillant l'Ă©cran de flashs. L'image recule, rĂ©vĂ©lant Nicolas Sarkozy. Le mĂȘme principe s'ensuit, Ă  l'exception que les extraits sont dans des tĂ©lĂ©visions flottantes. À la fin du gĂ©nĂ©rique, les Ă©crans prĂ©sentent tous des magazines avec Sarkozy en une, avant de le montrer derriĂšre un Ă©cran demandant « Alors qu'est-ce que t'en penses ? », avant de montrer l'explosion du gĂ©nĂ©rique quotidien, puis le logo.

À partir de 2011, le gĂ©nĂ©rique est le mĂȘme que celui de l’émission quotidienne, Ă  l'exception du logo qui diffĂšre. Certains des gĂ©nĂ©riques de La Semaine des Guignols sont Ă©galement utilisĂ©s en tant que gĂ©nĂ©riques de L'AnnĂ©e des Guignols.

La derniĂšre des Guignols

Pour la derniÚre du programme, le , le générique datant de a été remplacé par une compilation de génériques sous forme de Zapping retraçant l'histoire du programme, de la premiÚre des ArÚnes de L'info à la derniÚre saison des Guignols, en passant par les grandes heures des Guignols de l'info[122].

Adaptation dans d'autres pays

À l'origine, Les Guignols de l'info est une Ă©mission inspirĂ©e de Spitting Image qui existait au Royaume-Uni. L'Ă©mission en a, Ă  son tour, inspirĂ© d'autres. Ainsi, il existe d'autres versions des Guignols de l'info dans plusieurs pays :

  • Australie : Rubbery Figures (en), diffusĂ©e de 1984 Ă  1990 ;
  • Allemagne : Hurra Deutschland (de) diffusĂ©e de 1989 Ă  1991, et Hurra Deutschland – Jetzt erst recht! depuis 2003.
  • Belgique : Les DĂ©codeurs de l'info, diffusĂ©e de 1990 Ă  1992 sur Canal+ Belgique (devenu ensuite BeTV), la version française des Guignols de l'info continuant d’ĂȘtre diffusĂ©e aprĂšs la fin des DĂ©codeurs ;
  • Turquie : Plastip Show, diffusĂ©e de 1991 Ă  1994 ;
  • Italie : Gommapiuma (it), diffusĂ©e sur Canale 5 de 1993 Ă  1995, puis Gli Sgommati (it) (« Les dĂ©gommĂ©s »), diffusĂ©e sur Sky Italia depuis ;
  • Russie : Koukly (ru) (КуĐșлы, "Les poupĂ©es"), diffusĂ©e de 1994 Ă  2002 ;
  • Royaume-Uni : Crapston Villas (en), diffusĂ©e de 1995 Ă  1997 ;
  • Espagne : Las noticias del guiñol (es), une Ă©mission crĂ©Ă©e par Canal+ Espagne en 1995 puis diffusĂ©e par Cuatro Ă  partir de 2005 jusqu'en 2008 ;
  • IsraĂ«l : Chartzufim (en), diffusĂ©e de Ă  sur Aroutz 2 par Telad[123] ;
  • Portugal : Contra Informação (pt) ("La DĂ©sinformation"), diffusĂ©e du au et ContraPoder (pt) depuis le ;
  • Inde : Gustakhi Maaf depuis 2003 sur la chaĂźne NDTV ;
  • Canada : The Wrong Coast (en), diffusĂ©e de Ă  ;
  • Liban : Douma-qrati (en arabe : ŰŻÙ…Ù‰ Ù‚Ű±Ű§Ű·ÙŠ) ;
  • Cameroun : Les Guignols d'Afrique, diffusĂ©e sur La TĂ©lĂ© (NEW-TV) depuis le mois de , puis Ă  partir du , Les Guignols Actu diffusĂ©e sur CRTV-TĂ©lĂ© ;
  • Royaume-Uni : Headcases (en), diffusĂ©e d’ Ă  ;
  • Kenya : The XYZ Show depuis le ;
  • Suisse: Les Bouffons de la ConfĂ©dĂ©ration sur La TĂ©lĂ© et LĂ©man Bleu, diffusĂ©e de 2009 Ă  2010 ;
  • Afrique du Sud : ZANEWS (en) puis Puppet Nation ZA (en), crĂ©Ă©e par Thierry Cassuto (en) et diffusĂ©e depuis le ;
  • Tunisie : Les Guignols du Maghreb, diffusĂ©e de 2011 Ă  2014 avant d’ĂȘtre censurĂ©e, en arabe, sur Nessma TV ;
  • Iran : Shabake Nim, crĂ©Ă© sur le modĂšle des Guignols de l'info et diffusĂ© sur la chaine britannique et iranienne Manoto 1 (en) ;
  • Royaume-Uni : Newzoids (en), diffusĂ©e d’ Ă  .

Tout comme des Ă©missions qui sont aussi des soupapes humoristiques, mais en images de synthĂšse :

Le Groupe Canal+ souhaite depuis 2015 internationaliser le programme des Guignols dans le monde entier. Une version anglaise[124] existe, ainsi qu'une version espagnole[125]. En 2016, Canal+ a tenté d'exporter le format des Guignols dans quatre pays[126] par le biais de Vivendi Entertainment[127].

Produits dérivés

Vidéos

Chaque année, de 1990 à 2014, une ou plusieurs compilations étaient éditées, L'année des Guignols, reprenant les meilleurs moments de la saison écoulée et quelquefois des sketchs inédits non diffusés. De 1992 à 1997, il y avait deux best of par an. Les titres des compilations sont généralement des phrases récurrentes prononcés par des marionnettes qui sont mises en couverture.

Il n'existe aucun best of des ArĂšnes de l'info. NĂ©anmoins plusieurs extraits ont Ă©tĂ© inclus dans les compilations Putain 15 ans ! et Putain 30 ans !.

Le , pour fĂȘter les dix ans des Guignols, un tĂ©lĂ©film long mĂ©trage a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© : Les Guignols de l'info : La Fiction, ainsi qu'un documentaire de quatre heures. Dans le film, les personnalitĂ©s politiques se rĂ©veillent un matin et constatent la disparition des « gens », c'est-Ă -dire les personnes sans pouvoir ni notoriĂ©tĂ© particuliĂšre mais qui constituent la quasi-totalitĂ© du pays. Les sketchs contenus dans le documentaire Ă©taient disponibles en VHS lors d'un abonnement Ă  Canal+ l'annĂ©e de la diffusion du documentaire, en 1999.

Jeux vidéo

Deux jeux vidéo ont été édités sur le thÚme des Guignols par Canal+ Multimedia.

  • Sorti en 1995, les Guignols
 le jeu ! est un jeu d'aventure Ă  base d'Ă©crans fixes proposant de partir Ă  la recherche de scoops en prenant le rĂŽle d'un journaliste.
  • Dans le Cauchemar de PPD, sorti en 1996, il s'agit de rĂ©aliser la grille de programmes d'une chaĂźne de TV en recherchant dans Paris des films, animateurs, scoops et invitĂ©s. Les deux jeux vidĂ©o ont ensuite Ă©tĂ© commercialisĂ©s ensemble sous le titre Les Guignols de l'info... La Totale ! avec un Ă©conomiseur d'Ă©cran « guignols ».

Autres

Un jeu de sociĂ©tĂ© crĂ©Ă© par HervĂ© Depoil et François Parent sur l'univers des Guignols a Ă©tĂ© commercialisĂ© en 1994. Il s'agit d'une sorte de Trivial Pursuit oĂč les questions gravitent autour de l'univers des Guignols. Les jetons utilisĂ©s sont des capsules de Cacolac (clin d'Ɠil au personnage de Jean-Pierre Papin, caricaturĂ© comme Ă©tant un amateur de la boisson). Les pions sont les personnages en latex d'Édouard Balladur, Jacques Chirac, Antoine de Caunes et Philippe Gildas.

D'autres objets en tout genre ont été créés : globe World Company, disque vinyle, sculptures en plastique des pions du jeu de société, puzzle, coffret de trente-cinq fiches sur les personnages les plus populaires des Guignols (édité à l'occasion des dix ans de l'émission), cartes postales, magazines


Un calendrier collector est Ă©ditĂ© en chez Albin Michel pour fĂȘter les vingt-cinq ans des Guignols. On peut retrouver dans ce calendrier (qui peut rappeler Ă  certains L'Agenda Secret de Jacques Chirac) des photos des marionnettes les plus emblĂ©matiques de l'Ă©mission comme PPD, Jacques Chirac et les Sylvestre ; mais aussi des personnages plus rĂ©cents tels que Philippe Lucas, Barack Obama ou encore Stromae.

Notes et références

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    PF - C’est Didier Barbelivien qui m’a appelĂ© pour me dire que ses enfants adoraient mes interventions aux Guignols. »
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Voir aussi

Ouvrages

  • BenoĂźt DelĂ©pine, Bruno Gaccio et Jean-François Halin, L'Agenda secret de Jacques Chirac, Paris, Albin Michel, (ISBN 978-2-226-06575-9)
    Livre qui retrace l'annĂ©e 1993 de Jacques Chirac aprĂšs la nomination d'Édouard Balladur et relate son dĂ©sƓuvrement dans l'attente de l'Ă©lection de 1995.
  • L'enveloppe Ă©lectorale
    Ouvrage contenant toutes les affiches de chaque candidat de l'élection présidentielle de 1995.
  • Yves Derai et Laurent Guez, Le pouvoir des Guignols, Paris, NumĂ©ro 1, , 1re Ă©d., 1 vol., 217, 24 cm (ISBN 2-86391-842-7, EAN 9782863918425, OCLC 489606463, BNF 36702750, SUDOC 004399218)
    Une enquĂȘte dans les coulisses de cette Ă©mission de tĂ©lĂ©vision trĂšs populaire de Canal Plus. Depuis dix ans, ses animateurs Ă©trillent tout ce qui compte en France. Les auteurs ont analysĂ© l'impact de l'Ă©mission, y compris dans les sphĂšres mĂ©diatico-politiques.
  • Lionel Dutemple, Ahmed Hamidi, Julien HervĂ©, Denis Rouvre (photos), Putain de Guignols !, Issy-les-Moulineaux, Albin Michel, , 270 p. (ISBN 978-2-226-14442-3 et 2226144420)
    Livre de 580 photographies, mettant en scÚne 272 marionnettes, édité à l'occasion des 18 ans des Guignols.

Travaux universitaires

  • Emmanuelle Lecuyer, sous la direction d'Armand Mattelart, Guignols de l'info : une caricature de l'État-spectacle Ă  consommer avec discernement. MĂ©moire de DEA en information-communication, universitĂ© de Rennes 2, 1994.

Articles connexes

Liens externes

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