Alain De Greef
Alain De Greef[1], né le à Boulogne-Billancourt et mort le à Saint-Saturnin-lès-Apt, est un dirigeant de la télévision française. Il a été notamment l'emblématique directeur des programmes de Canal+, contribuant au succès de la chaîne cryptée à son lancement.
Naissance | |
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Décès |
(à 68 ans) Saint-Saturnin-lès-Apt (Vaucluse, France) |
Nom de naissance |
Alain Gabriel Jean Jacques De Greef |
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
Directeur des programmes |
Père |
Robert De Greef |
Mère |
Jacqueline De Greef (née Chauveau) |
Fratrie |
Alexis De Greef |
A travaillé pour |
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Biographie
Chef-monteur à l'ORTF en 1971, puis à Antenne 2 en 1976, il est nommé chef d'atelier de production, toujours pour Antenne 2, à partir d'.
Avec Pierre Lescure, il est Ă l'origine de l'Ă©mission musicale devenue culte Les Enfants du rock.
Alain De Greef est ensuite engagé par Canal+ comme directeur de production lors de la création de la chaîne en 1984. Il occupe le poste de directeur des programmes à partir de 1986 et jusqu'en , puis celui de directeur général chargé des programmes de la chaîne jusqu'en . Il est à l'origine des émissions Nulle part ailleurs, Les Guignols de l'info, La Grande Famille, Groland, des émissions de Les Nuls, de Karl Zéro, de Jean-Yves Lafesse, de Jamel Debbouze, de Jules-Édouard Moustic, de Benoît Delépine, des Deschiens, de Benoît Poelvoorde…
En 2001, en tant que directeur général des programmes du groupe Canal+, il réforme complètement I-Télévision avant d'être licencié par Vivendi en même temps que Pierre Lescure.
Opéré d'un cancer du poumon en 2014, Alain De Greef confie vivre ensuite « au rythme de maladies diverses et variées »[2]. Devenu, selon ses propres dires, un « paisible retraité provincial », il meurt le [3] - [4]. Canal+ lui rend hommage sur son site internet avec une page dédiée, diffusant de nombreuses vidéos[5]. Il est incinéré[6].
Les Guignols de l'info
Dans Les Guignols de l'info où il apparait à partir de 1991, De Greef est représenté comme un joyeux désordonné, perpétuellement aviné (il grogne plus qu'il ne parle, répétant toujours « Oh, ça vaaa… » ou « ça va paaas… »), qui ne travaille presque jamais, si ce n'est pour dire qui présentera Nulle part ailleurs. Durant le Festival de Cannes son personnage passe ses nuits en discothèque à danser sur The Rhythm of the Night de Corona. Sa marionnette est un cadeau des fabricants, la seule à ne pas avoir été payée par Canal+[7].
Participations au cinéma ou à la télévision
Dans le film Dobermann, Alain De Greef apparait dans la scène de la boîte de nuit. Il est un consommateur accoudé au comptoir. Il fait aussi une apparition dans la série H, saison 2, épisode 19 et dans Platane en 2011 où il joue son propre rôle.
Notes et références
- La particule « De » (en fait un article en néerlandais : Le en français) est écrite la plupart du temps avec une majuscule, comme c’est l’usage le plus fréquent en Belgique, pays d’où est originaire son père, le nom de famille De Greef est repris de sa grand-mère (Jeanne Catherine Védastine De Greef) car le grand-père d'Alain n'a pu pour des raisons militaires reconnaître son fils Robert lors de sa naissance (le 03/05/1913) dans les délais impartis.
- Laetitia Reboulleau, « Alain de Greef, l'ancien directeur des programmes de Canal+, est décédé », sur programme-tv.net, .
- BFM
- « Mort d’Alain De Greef, un des pionniers de Canal + », sur Le Monde, (consulté le )
- , Canalplus.fr., consultée le 30 juin 2015
- Avis de décès
- Céline Deluzarche, Alain De Greef - Interview, L'internaute, mars 2005, (page consultée le 15 janvier 2009)
Voir aussi
Bibliographie
- 2005 : Vous regardez trop la publicité (Flammarion), avec Gilles Verlant (essai)