Tampon hygiénique
Un tampon hygiénique, ou tampon périodique, est un dispositif absorbant habituellement jetable, le plus souvent en viscose parfois agrémenté d'un voile de coton, inséré dans le vagin comme protection hygiénique afin d'absorber le sang pendant les menstruations.
Histoire
Dans l'Antiquité
Les Égyptiennes de la noblesse pharaonique utilisaient des petites baguettes en bois entourées de lin, de coton ou de laine. L'idée est présente dans de nombreuses civilisations (grecque, romaine, japonaise). Hippocrate, par exemple, recommandait l'usage de pessaire astringent lors de menstrues abondantes. La représentation du corps féminin dans les religions monothéistes n'a pas encouragé cette pratique.
Production et commercialisation
Au XIXe siècle, aux États-Unis, des éponges qualifiées de désinfectantes, étaient commercialisées aussi bien comme moyen contraceptif — alors illégal — que comme tampon.
Les premiers tampons hygiéniques furent commercialisés aux États-Unis entre les années 1920 et les années 1930 (soit une quarantaine d'années après la commercialisation des serviettes hygiéniques)[1]. Plusieurs marques existaient alors, comme Fax, Holly-Pax, Moderne Woman, et Nunaps. C'est la société Tampax qui commercialisa le premier tampon avec applicateur pour lequel son inventeur, le Dr Earl Haas, avait déposé un brevet en 1931. Constituée en 1934 dans le but d'exploiter le brevet dont elle avait acquis les droits, la Tampax Inc. lança la première grande campagne publicitaire pour son produit en . Dès 1938, Tampax proposa deux nouveaux modèles, l'un moins absorbant, l'autre plus absorbant.
Pour faire connaître ces produits nouveaux, les sociétés choisirent d'abord de suggérer que leur usage avait été approuvé par les autorités médicales. Certains groupes religieux en désapprouvaient l'usage au motif que ce dispositif stimulerait érotiquement les femmes. La crainte que le tampon puisse provoquer la perforation de l'hymen a pu aussi en retarder l'adoption.
En 1938, on pouvait trouver en France des paquets de Tampax, importés des États-Unis, dans des emballages libellés en français. La première société européenne à fabriquer des tampons fut fondée par le Dr Carl Hahn en Allemagne dans les années 1947 (le Dr Hahn vendit sa société détentrice de la marque O.B. à Johnson and Johnson en 1974).
L'utilisation du tampon hygiénique se généralisa après la Seconde Guerre mondiale. Aux États-Unis, en 1945, les ventes de tampons hygiéniques, quoiqu'en progression, ne représentaient que 10 % des ventes de serviettes hygiéniques. Un article du Dr Robert L. Dickinson, dans le JAMA contribua notablement à la popularisation du tampon[2].
En 1951, le Tampax est lancé en France.
Tandis que, dans un souci d'autonomie, quelques activistes américaines tentent de remettre au goût du jour l'usage des éponges naturelles, Alicia Bay Laurel, dans Living On The Earth paru en 1970, promeut la confection domestique de tampons à partir d'éponge en cellulose[3]. De leur côté, à compter de la fin des années 1970, les fabricants cherchèrent à utiliser d'autres fibres que celles de coton ou de rayonne qui composaient exclusivement jusqu'alors leurs produits (dans les années 1920-30 on utilisa également de la cellulose). Ces nouveaux produits se firent rapidement une place sur le marché[4]. Entre 1980 et 1993, les tampons faits exclusivement de coton n'étaient presque plus commercialisés aux États-Unis[5].
En 1980, 70 % des femmes américaines menstruées utilisaient des tampons.
Tampon et sécurité sanitaire
Dès les années 1975 parviennent aux fabricants des cas laissant supposer un lien entre le syndrome du choc toxique (SCT) et le port du tampon hygiénique.
Le , les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention, CDC) rendent publics les résultats préliminaires d'une étude montrant une corrélation entre la survenue du syndrome du choc toxique et l'utilisation de tampons hygiéniques. Considérant le taux d'incidence trop bas, le CDC ne décourage toutefois pas l'usage du tampon. Le , Procter & Gamble est cependant contraint de renoncer à commercialiser le tampon Rely après que le CDC eut remarqué que ce modèle particulièrement absorbant, à base de polyester imbibé de carboxyméthylcellulose, entraînait plus de SCT que les autres tampons[6]. En effet, après un an de commercialisation de ce tampon, 1500 cas de SCT avaient été relevés aux États-Unis, dont 88 décès[7] - [8]. La compagnie Procter & Gamble, qui commercialisait le tampon Rely, a été condamnée. À la suite de cela, la Food and Drug Administration a obligé (aux États-Unis) les fabricants à préciser le risque de SCT sur les boîtes de tampons[9].
En 1982, la Food and Drug Administration (FDA) confirme la nécessité d'un avertissement sur les emballages et recommande l'utilisation de tampons peu absorbants. Dans les années qui suivent, différentes administrations américaines, en lien avec les fabricants, tentent de normaliser les termes qualifiant les différents degrés d'absorption des tampons. Parallèlement, en 1989, la FDA, le CDC et les National Institutes of Health confirment la corrélation entre la capacité d'absorption et l'occurrence de SCT. Le , un règlement de la FDA fait obligation aux fabricants de classer les tampons dans l'une des quatre catégories qu'elle a définies d'après les tests Syngyna (junior, regular, super, ou super-plus)[10].
En 1989, à la suite d'une campagne menée par des activistes en Grande-Bretagne, les industriels se résolvent à abandonner un processus de production à base de chlore.
En 1992, Ted Weiss qui présidait un sous-comité du Congrès supervisant l'activité de la FDA, soulève la question de la présence de dioxine dans les tampons. La FDA, qui n'avait pas elle-même réalisé de tests sur les tampons, mais s'était basée sur les données transmises par les industriels, répond que la dioxine ne représente pas un risque sanitaire du fait des très faibles quantités mesurées. En 1997, la Représentante démocrate Carolyn B. Maloney, conseillée par PH. Tierno, fait une proposition de loi, The Tampon Safety and Research Act, qui restera lettre morte. En 2002, une étude conclut que la dioxine ne représente pas un risque sanitaire[11].
Fabrication
Les tampons sont blanchis au chlore. L’émission World in Action, programmée à la télévision anglaise en 1989, a attiré l’attention sur les effets et les origines de la pollution à la dioxine et son implication dans la production de produits d’hygiène.
Composition
Aucun fabricant n'imprimant sur les boîtes la composition de ses tampons, il est difficile de savoir ce que contient exactement un tampon[12].
Sur son site, la marque Tampax indique que ses tampons sont en viscose depuis 25 ans. C'est le cas de la plupart des tampons actuels, majoritairement en viscose mélangée à du coton.
Il existe une marque de tampon biologique, Natracare, qui propose des tampons totalement naturels et composés à 100 % de coton biologique non blanchi au chlore, sans plastique ni parfum.
L'émission de santé Le monde en face, sur la chaîne française France 5, a présenté un documentaire intitulé "TAMPON, NOTRE ENNEMI INTIME" le 25/04/2017. Des analyses de plusieurs marques de tampons ont été réalisées. Le composant principal est la cellulose (fabrication à partir des fibres de bois). Le coton est à l'état de trace dans les échantillons analysés. Ces analyses mettent en évidence la présence de dioxine, mais également de phtalates dans tous les tampons.
Présentation
Les tampons sont vendus sous deux formes :
- avec applicateur, en carton ou en plastique. Le tampon est placé à l'intérieur d'un dispositif composé de deux tubes, dont le diamètre de l'un est légèrement plus petit que celui de l'autre (l'applicateur). On pousse le tampon en faisant coulisser les tubes, ce qui diminue les risques d'infection en évitant tout contact entre les doigts et la vulve ;
- sans applicateur. Le tampon, enveloppé dans une pellicule de plastique, est destiné à être poussé avec le doigt, ce qui requiert de s'être lavé les mains avant et de le refaire après. Ils prennent moins de place et sont légèrement moins chers. Ils génèrent aussi moins de déchets.
Il existe plusieurs tailles de tampons hygiéniques, afin d'adapter au mieux la garniture au débit des menstruations.
Enjeux Ă©conomiques
Rien qu’aux États-Unis, il a été estimé en 2014 que les femmes dépensaient plus de deux milliards de dollars par an en produits d'hygiène féminine (tampons, serviettes, sprays, lingettes, poudres, etc.)[13].
Des débats existent dans plusieurs pays et depuis plusieurs années sur le niveau de taxe à prélever sur le prix des tampons ou autres formes de protections hygiéniques. Ces produits n’étant pas considérés comme des dispositifs médicaux ou de première nécessité dans certains pays, ils n'y bénéficient pas de faibles taxes. Plusieurs pétitions ont récemment réclamé une suppression ou réduction des taxes sur ces produits, parfois appelées « taxe rose » ou « taxe tampon ».
Idées reçues
Le tampon hygiénique représente une alternative intéressante à la serviette hygiénique, bien qu'il jouisse parfois d'une mauvaise réputation auprès des toutes jeunes filles. Ainsi, un certain nombre de croyances entourent cet objet :
- les jeunes filles vierges ne pourraient pas porter de tampons hygiéniques. En réalité, elles peuvent utiliser des tampons si elles en sont capables, mais il existe un risque que l'hymen soit abîmé ;
- les tampons ne seraient pas stérilisés.
Traces et effets de produits ou résidus chimiques dans les tampons
Jusqu’au début des années 2010, peu de données scientifiques étaient disponibles pour les consommateurs ou la recherche publique quant aux résidus ou produits chimiques susceptibles d’être présents dans les produits de protection et d’hygiène féminine, et moins encore sur la façon dont ces produits pourraient éventuellement affecter la santé des femmes qui les utilisent.
À titre d’exemple, des traces de dioxines avaient été trouvées dans des tampons. La Food and Drug Administration américaine (FDA) avait alors jugé « négligeable » le risque d'effets nocifs pour la femme[14], mais aucune étude ne semble avoir testé in vivo la capacité éventuelle de ces dioxines à migrer vers la muqueuse vaginale (hautement vascularisée) ou l’utérus[15] et Philippe Tierno, microbiologiste et pathologiste à l’université de New York rappelle que des molécules de ce type sont rémanentes et à effet cumulatif, et qu’une exposition d’une minute peut suffire à ce que la molécule soit absorbée par l’organisme humain. Or rappelle-t-il « Une femme utilise environ 11 400 tampons dans sa vie menstruelle ; soit une exposition aux dioxines répétée 11 400 fois ». Un rapport de l’ONG Women’s Voices for the Earth (WVE) rappelle en outre que les muqueuses vulvaires et vaginales sont particulièrement absorbantes (au point que des médicaments à délivrance vaginale ont été étudiés[16] et qu’une étude a montré que l'estradiol (œstrogène synthétique) passait dix fois plus vite dans le sang après une application vaginale qu’après une absorption orale[17]), et que l'écosystème vaginal est plus sensible et plus absorbant que la peau en général… Or des produits d'hygiène féminine peuvent contenir des produits chimiques connus ou soupçonnés comme perturbant le système endocrinien (EDC), ainsi que des substances cancérigènes ou allergènes. Il insiste aussi sur le fait que presque toutes les américaines utilisent des tampons et des serviettes hygiéniques, et qu’aux États-Unis dans les populations noires et « Latinos » la douche vaginale (bien que fortement déconseillée par la médecine[18] - [19] - [20] - [21]) est très utilisée, de même que des lingettes, des poudres et des désodorisants, plus souvent utilisées que dans le reste de la population féminine, ce qui surexpose un peu plus ces femmes à certains produits chimiques (dont des parabènes[22], utilisés comme agents de conservation, et des ingrédients de parfum (ex. : phtalate de diéthyle[23] et Galaxolid[24]).
Des scientifiques et ONG ont donc appelé à des recherches sur ces questions[25] - [26]. Aux États-Unis depuis 1999, la députée américaine Carolyn Maloney a plusieurs fois appelé, mais sans succès, à ce que la loi (Robin Danielson Act) inclue le lancement d’un programme de recherche fédérale sur ce thème[27]. Des chercheurs comme A. Zota (épidémiologiste travaillant notamment sur les effets sur la santé des agents de fragrance à l’université George Washington) estiment aussi que les muqueuses vaginales et vulvaires étant très perméables et faisant partie du système reproducteur vulnérable aux perturbateurs endocriniens, d’éventuels produits chimiques (ou contaminants biologiques) introduits ou relargués par les applicateurs de tampons (en carton ou plastique) devraient aussi être recherchés[13].
Des traces de pesticides sont aussi en cause : le rapport du WVE les évoquait déjà dans le coton utilisé dans les produits d'hygiène féminine, citant des analyses commandées par une ONG de défense de consommateurs, ayant trouvé des résidus détectables de huit pesticides dans une marque de tampons[25].
Une étude récente faite par l'université nationale de La Plata (Argentine, pays où les cultures transgéniques sont communes et où la culture du coton consomme beaucoup de roundup), a montré que 85 % des tampons vendus dans ce pays contenaient des traces de la molécule active de glyphosate (molécule active du Roundup)[28], récemment classé comme « cancérogène probable » par l’OMS[28]. Une pétition, signée par plus de quarante mille Français, a demandé aux fabricants de donner la composition exacte des tampons[28], puis en , dans sa revue mensuelle l’ONG 60 Millions de consommateurs publie des résultats d’analyses faites en France sur des tampons et autres types de protection féminines, qui ont également mis en évidence des résidus « potentiellement toxiques » de pesticides. Du glyphosate a été trouvé dans un protège-slip et des résidus d’autres pesticides organochlorés et de pyréthrinoïdes ont été trouvés dans des serviettes hygiéniques à base de viscose et de cellulose. Des résidus chimiques ont aussi été trouvés : traces de dioxines et de dérivés halogénés (pouvant résulter du traitement chimique des matières premières) dans un tampon[29] - [30].
Comme pour les produits chimiques cités plus haut, il s’agit de faibles doses, mais une femme peut utiliser environ 11 400 tampons durant sa vie[13] et bien plus de serviettes ou protections hygiéniques, et certains des produits détectés sont des perturbateurs endocriniens ou sont suspectés de l’être.
Impact de la fabrication de tampons sur l'environnement
Les procédés de fabrication des protections périodiques jetables sont très polluants et utilisent des produits chimiques (plastiques, résines, liants, fabrication de fibres synthétiques comme la rayonne, blanchiment, etc.). L'ONGE Greenpeace affirme que cette industrie est l'une des plus polluantes du monde. L'argumentation hygiéniste conduit à une surenchère d'emballage (plastique individuel, boîte, applicateurs en carton ou en plastique etc.). La gestion de ces déchets, majoritairement non dégradables, est problématique. Les protections périodiques jetables sont le plus souvent incinérées mais aussi enfouies sur des sites de déchets. Ces protections mettent 500 ans à se dégrader et sont une source microbienne. Les tampons et les applicateurs sont souvent jetés dans les toilettes[31]. Ils se retrouvent dans les océans et posent de nombreux problèmes aux poissons et aux mammifères aquatiques.
Selon Consoglobe, « treize fois par an et 520 fois dans sa vie, une femme a besoin d'une serviette ou d'un tampon hygiénique. À l'échelle mondiale, cela représente une consommation de 1 447 serviettes hygiéniques chaque seconde, soit quarante-cinq milliards par an »[32]. Aux États-Unis, plus de 80 % des femmes en âge d'avoir des règles utilisent des tampons. Uniquement pour la France, environ seize millions de femmes sont en âge d'avoir des règles[33]. Une seule femme utilise, en moyenne, trois tampons ou trois serviettes jetables pendant quatre jours tous les mois, le total est de 144 jetables sur une année, en multipliant ce chiffre par le nombre de femmes françaises, le résultat est de : 2 304 000 000 tampons et serviettes jetées en un an dans un seul pays.
Il existe des alternatives Ă©cologiques aux tampons comme la coupe menstruelle ou les Ă©ponges menstruelles.
Utilisations diagnostiques
Des tampons spéciaux pourraient aider au diagnostic de maladies telles que la trichonomiase. En 1954, Brunschwig et André Draghi, avec le soutien de la société Tampax, testèrent un tampon destiné au recueil de cellules cancéreuses[34].
Endométriose
L'usage du tampon a été évoqué comme un facteur pouvant causer ou aggraver le développement d'endométriose. Cependant, les conclusions des études sont contradictoires et il n'existe pas de preuve scientifique montrant la responsabilité de l'usage du tampon[35].
Annexes
Références
- On trouve par exemple en date du 29 septembre 1925 un brevet déposé pour un tampon, lire en ligne.
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- "TAMPON, NOTRE ENNEMI INTIME" documentaire de l'émission santé 'Le monde en face' France 5, 20h50 25/04/2017
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Bibliographie
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Vidéographie
- Tampon, notre ennemi intime, documentaire d'Audrey Gloaguen avec la collaboration de Victoria Kopiloff, France, Dream Way Productions (avec la participation de France Télévisions), 2017.