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L'Éguille

L'Éguille [leɡɥij] — couramment désigné sous le nom de L'Éguille-sur-Seudre — est une commune française, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

L'Éguille
L'Éguille
Le port ostréicole de L'Éguille.
Blason de L'Éguille
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Rochefort
Intercommunalité CA Royan Atlantique
Maire
Mandat
Myriam Portier
2022-2026
Code postal 17600
Code commune 17151
DĂ©mographie
Gentilé Éguillais
Population
municipale
887 hab. (2020 en augmentation de 0,68 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 162 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 42′ 28″ nord, 0° 58′ 34″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 11 m
Superficie 5,49 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Royan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saujon
LĂ©gislatives 5e circonscription de la Charente-Maritime
Localisation
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L'Éguille
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L'Éguille
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L'Éguille
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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L'Éguille
Liens
Site web https://www.leguille.fr/

    Ses habitants sont appelés les Éguillais et les Éguillaises[1].

    GĂ©ographie

    Description

    Carte de la commune de L'Éguille au sein de la Charente-Maritime
    Position de L'Éguille en Charente-Maritime.

    Située au confluent de la Seudre et du Liman, sur l'axe routier menant de Royan à Rochefort, L'Éguille est une commune semi-rurale et conchylicole appartenant au secteur Est de la Communauté d'agglomération Royan Atlantique.

    Le village est construit sur un petit plateau calcaire crĂ©tacĂ©. L'altitude de la commune varie de m Ă  11 m. Les rives de la Seudre sont occupĂ©es par les marais et le plateau calcaire Ă  vocation agricole. L'Éguille forme une petite presqu'Ă®le sĂ©parĂ©e au nord par la Seudre et au sud par le Liman.

    La commune de L'Éguille est traversée par la RD733 qui lui donne un accès direct à Royan et à Rochefort. L'Éguille est séparée du Gua par la Seudre. En 1909, un pont tournant fut construit pour remplacer le bac qui effectuait la liaison entre Le Gua et L'Éguille. Le pont tournant fut détruit et remplacé en 1964 par un pont construit plus en amont et une route contournant le bourg.

    Communes limitrophes

    La commune est séparée du Gua par la Seudre et de Mornac-sur-Seudre par le Liman.

    Communes limitrophes de L'Éguille
    Le Gua
    Mornac-sur-Seudre L'Éguille Saujon
    Saint-Sulpice-de-Royan

    Hydrographie

    L'Éguille est le point de confluence entre le fleuve côtier la Seudre et le Liman.

    Urbanisme

    Typologie

    L'Éguille est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Royan, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[5] - [6].

    La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[7]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[8] - [9].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (32,5 %), zones humides côtières (30 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), zones urbanisées (11,9 %), forêts (4,5 %), eaux continentales[Note 3] (2,3 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 539, alors qu'il Ă©tait de 514 en 2013 et de 494 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 76,2 % étaient des résidences principales, 16,5 % des résidences secondaires et 7,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,9 % des appartements[I 1].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à l'L'Éguille en 2018 en comparaison avec celle de la Charente-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (16,5 %) inférieure à celle du département (22,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,9 % en 2013), contre 65,2 % pour la Charente-Maritime et 57,5 % pour la France entière[I 2].

    Le logement à l'L'Éguille en 2018.
    Typologie L'Éguille[I 1] Charente-Maritime[I 3] France entière[I 4]
    RĂ©sidences principales (en %) 76,2 70,7 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 16,5 22,1 9,7
    Logements vacants (en %) 7,3 7,1 8,2

    Risques naturels et technologiques

    Le territoire de la commune de l'Éguille est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) du littoral charentais-maritime, regroupant 40 communes concernĂ©es par un risque de submersion marine de la zone cĂ´tière, un des 21 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne et confirmĂ© en 2018 lors du second cycle de la Directive inondation, mais annulĂ© en 2020[13]. Les submersions marines les plus marquantes des XXe et XXIe siècles antĂ©rieures Ă  2019 sont celles liĂ©es Ă  la tempĂŞte du , Ă  la tempĂŞte du , aux tempĂŞtes Lothar et Martin des 26 et et Ă  la tempĂŞte Xynthia des 27 et . D’une violence exceptionnelle, la tempĂŞte Xynthia a fortement endommagĂ© le littoral de la Charente Maritime : douze personnes ont perdu la vie (essentiellement par noyade), des centaines de familles ont dĂ» ĂŞtre relogĂ©es, et, sur un linĂ©aire de l’ordre de 400 km de cĂ´te et de 225 km de dĂ©fenses contre la mer, environ la moitiĂ© de ces ouvrages a subi des dommages plus ou moins importants. C’est environ 5 000 Ă  6 000 bâtiments qui ont Ă©tĂ© submergĂ©s et 40 000 ha de terres agricoles[14]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[15] - [11].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de l'Éguille.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[16].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 507 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 507 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[11].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].

    Toponymie

    Le nom de la commune viendrait du mot latin « Acus » qui signifie pointe, aiguille.

    Histoire

    Des restes de fortifications datant de la civilisation de Peu-Richard[20] ont été découverts au lieu-dit les Flottes sur le point culminant de la commune[21]. L'Éguille fut mentionnée pour la première fois en 1219, à cette époque, l'économie était basée sur l'exploitation du sel. Le sel de Saintonge est réputé et en particulier le Blanc de Liman qui est récolté entre Mornac-sur-Seudre et L'Éguille[22]. L’Éguille, Acus et Agulhe dans les textes du Moyen Âge puis l’Aiguille, doit son nom à la pointe de calcaire crétacé sur laquelle elle est construite. Au XVIIe siècle, un château avec une façade encadrée de deux tours carrées, une cour et des communs furent construits. En 1710, L'Éguille est vendue au navigateur Michel Froger (1668-1728), père de Michel Joseph Froger de l'Éguille. Au XIXe siècle, les habitants abandonnent l'exploitation du sel au profit de l'ostréiculture.

    L'ancien pont tournant métallique sur la Seudre.

    Avec le développement du tourisme à Royan au XXe siècle, on bâtit un pont tournant métallique sur la Seudre pour relier Rochefort à Royan. Durant la Seconde Guerre mondiale, ce pont tournant revêt une grande importance lors de l'encerclement des forces allemandes dans la poche de Royan. En effet, durant les combats, il était pour les habitants de L'Éguille l'unique passage vers la zone libérée. Sa destruction isolant les habitants des troupes de la France libre ayant atteint la rive droite de la Seudre, les maquisards du groupe Phiphi reconstruiront une passerelle afin de permettre le passage des habitants[23]. Cette passerelle restera en service deux ans. En 1964, un nouveau pont sera construit plus en amont ainsi qu'une route contournant le bourg.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Rochefort du département de la Charente-Maritime.

    Elle faisait partie de 1802 à 1973 du canton de Royan, année où celui-ci est scindé et la commune rattachée au canton de Royan-Ouest[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saujon

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Charente-Maritime.

    Intercommunalité

    L'Éguille est membre fondateur de la communauté d'agglomération Royan Atlantique, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1995 comme communauté de communes du Pays royannais et transformée en communauté d'agglomération fin 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1971 juin 1995 William Barrau[25] - [26] DVD
    juin 1995 mars 2008 Jean Russo[26]
    mars 2008 mai 2020 Roger Guillaud[Note 4] DVD[27] Retraité Fonction publique
    mai 2020[28] septembre 2022[29] Jonathan Malagnoux Chef d'entreprise
    DĂ©missionnaire
    octobre 2022[30] En cours
    (au 16 décembre 2022)
    Myriam Portier Cheffe d'entreprise

    Jumelage

    Indication du jumelage à l’entrée du bourg

    L'Éguille est jumelée depuis 1985 avec la commune d’Aiguilhe (Haute-Loire)[31] - [32].


    Canton

    L'Éguille est une des neuf communes formant le canton de Saujon. Jusqu'au mois de , elle appartenait au canton de Royan-Ouest.

    Intercommunalité

    L'Éguille est une des 33 communes de la communauté d'agglomération Royan Atlantique.

    DĂ©mographie

    Évolution démographique

    De par ses contraintes géographiques (marais, axe routier...), le développement démographique de la commune reste modéré comparé aux communes voisines de l'aire royannaise[33].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].

    En 2020, la commune comptait 887 habitants[Note 5], en augmentation de 0,68 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    408485446585685717771805824
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    828834788787792803748719724
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    681649640584584611651628681
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    755767660670722758870889876
    2020 - - - - - - - -
    887--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee Ă  partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,9 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 423 hommes pour 455 femmes, soit un taux de 51,82 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,15 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    1,3
    9,1
    75-89 ans
    11,2
    21,8
    60-74 ans
    21,6
    23,6
    45-59 ans
    23,4
    15,6
    30-44 ans
    15,5
    12,5
    15-29 ans
    11,8
    16,7
    0-14 ans
    15,2
    Pyramide des âges du département de la Charente-Maritime en 2018 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,5
    9,5
    75-89 ans
    12,3
    21,6
    60-74 ans
    22,6
    20,2
    45-59 ans
    19,8
    16,5
    30-44 ans
    15,9
    15,2
    15-29 ans
    12,8
    15,9
    0-14 ans
    14,1

    Cultes

    Le culte protestant est célébré au temple certains dimanches à 10 heures 30, en alternance avec d'autres temples du secteur paroissial (Arvert, Chaillevette, Étaules, La Tremblade, Marennes, Mornac, Nieulle sur Seudre, St Pierre d'Oléron)[39].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments


    • L'Ă©glise Saint-Martin :
      Les travaux de l'église Saint-Martin, conduits par l'architecte Pierre-Adolphe Viaud, débutent en 1845, après la démolition de l'ancienne église romane, jugée vétuste. Le nouvel édifice est de plan simple, comprenant une nef avec voûte de plâtre, terminée par une abside semi-circulaire un peu plus étroite. Les vitraux qui éclairent l'église sont l'œuvre d'un maître-verrier auvergnat nommé Baratte. La façade est couronnée par un fronton triangulaire, où est insérée une horloge. Le clocher, surmonté d'une flèche en ardoise, surmonte l'ensemble. Après s'être effondré au cours de la tempête de 1999, il a finalement été restauré quelques mois plus tard.
    • Le temple de l'Église Protestante Unie[40] de L’Éguille a Ă©tĂ© construit en 1820. Son porche est datĂ© de 1819, il est inscrit « Temple de Dieu fait en 1819 Ă  l'usage du culte rĂ©formĂ© ».
    • Le rond-point reprĂ©sentant deux mains ouvrant une huĂ®tre est dĂ» Ă  Jean-Luc PlĂ© (2003)[41].

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de L'Éguille Blason
    D’argent au chevron de gueules accompagné en chef de deux merlettes affrontées de sable et en pointe de trois bisses ondoyante de sinople posées en pal et mal ordonnées.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Premier maire adjoint de Jean Russo lors du mandat précédent[26]
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    8. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. « Les risques près de chez moi - commune de l'Éguille », sur Géorisques (consulté le )
    12. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    13. « Un approfondissement des connaissances sur ces priorités : la cartographie des risques sur les TRI », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    14. « cartographie des risques d'inondations du TRI du littoral charentais-maritime », sur webissimo.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    18. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de l'Éguille », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    20. La civilisation de Peu-Richard (IIIe millénaire) est caractérisée par une céramique décorée de cannelures horizontales et ocelées et par des « camps » entourés de doubles fossés. Elle doit son nom au hameau de Peu-Richard, situé à Thénac, commune voisine de Barzan
    21. Archeologia, mars/av. 1970, p 86, 87.
    22. G. Binot, Histoire de Royan et de la presqu’île d’Arvert, p 25 - Paris, 1984
    23. Philippe PAPON, Mémoires d'un Maquisard, Le Groupe Phiphi, Référence, Éditions Sud-Ouest, 2014, p. 144
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. « Listes des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République », Journal officiel de la République française,‎ , p. 5737.
    26. Paul Ghézi, « Il était une fois… trois maires », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ) .
    27. https://www.lemonde.fr/aquitaine-limousin-poitou-charentes/charente-maritime,17/l-eguille,17151/
    28. Paul Ghézi, « L’Éguille (17) : Jonathan Malagnoux succède à Roger Guillaud : Après 25 années à la tête du conseil municipal de L'Éguille, Roger Guillaud a transmis le flambeau à Jonathan Malagnoux, 33 ans », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il est d'ailleurs à souligner que le nouveau maire, élu à l'unanimité, a tenu à ce que son prédécesseur garde en souvenir son écharpe ».
    29. Ronan Chérel, « Charente-Maritime : le maire de L’Éguille-sur-Seudre a démissionné : Jonathan Malagnoux a informé la semaine dernière le conseil municipal et la sous-préfecture de sa décision. Il reste néanmoins simple conseiller municipal, pour l’heure », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    30. Paul Ghézi, « Charente-Maritime : Myriam Portier élue maire de l’Éguille-sur-Seudre : Le précédent maire Jonathan Malagnoux avait démissionné. L’élection a eu lieu en conseil municipal extraordinaire, mardi 4 octobre », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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