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Jouy-le-Potier

Jouy-le-Potier est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Jouy-le-Potier
Jouy-le-Potier
Chùteau de Villefallier, façade nord.
Blason de Jouy-le-Potier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes des Portes de Sologne
Maire
Mandat
Gilles Billiot
2020-2026
Code postal 45370
Code commune 45175
DĂ©mographie
Gentilé Joviciens[1]
Population
municipale
1 504 hab. (2020 en augmentation de 13 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 30 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 45â€Č 11″ nord, 1° 48â€Č 37″ est
Altitude Min. 94 m
Max. 119 m
Superficie 50,4 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Beaugency
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Jouy-le-Potier
Liens
Site web www.jouy-le-potier.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte de la commune de Jouy-le-Potier et des communes limitrophes

    La commune de Jouy-le-Potier se trouve dans le quadrant sud-ouest du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole de la Sologne[2] et l'aire urbaine d'OrlĂ©ans[3]. À vol d'oiseau, elle se situe Ă  18,8 km d'OrlĂ©ans[4], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  9,2 km de ClĂ©ry-Saint-AndrĂ©, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de La FertĂ©-Saint-Aubin[3] dont elle est Ă©loignĂ©e de 10,1 km[5].

    Les communes les plus proches sont : Ardon (5,9 km), Ligny-le-Ribault (7,4 km), MĂ©ziĂšres-lez-ClĂ©ry (7,9 km), Dry (9,1 km), Lailly-en-Val (9,1 km), ClĂ©ry-Saint-AndrĂ© (9,2 km), La FertĂ©-Saint-Aubin (10,1 km), Mareau-aux-PrĂ©s (11,1 km), Meung-sur-Loire (12,4 km) et Baule (12,5 km)[6].

    Lieux-dits et Ă©carts

    Cendray ; Villefallier ; Les Charnais ; le petit Villefalier ; Montour.

    GĂ©ologie

    La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă  mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[7].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es. La formation la plus ancienne est des sables et argiles de Sologne remontant Ă  l’époque MiocĂšne de la pĂ©riode NĂ©ogĂšne. La formation la plus rĂ©cente est des alluvions rĂ©centes des lits mineurs remontant Ă  l’époque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « n°397 - Beaugency » et « n°398 - La FertĂ©-Saint-Aubin » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[8] - [9] et leurs notices associĂ©es[10] - [11].

    Carte géologique de la commune.
    Ère PĂ©riode Époque Formations gĂ©ologiques
    CĂ©nozoĂŻque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    HolocĂšne
    Fz :alluvions récentes des lits mineurs, HolocÚne
    FC :alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, HolocÚne
    Fy :alluvions récentes des levées et montilles de la Loire et des basses terrasses du Loing, HolocÚne
    Fy-z :alluvions récentes de basse terrasse, HolocÚne
    FxS :alluvions de moyenne terrasse de Sologne, PléistocÚne (Mindel), terrasse +10 m
    Fw :alluvions de haute terrasse de la Loire, PléistocÚne (Riss), terrasse +10 -15 m
    Fvb :alluvions de haute terrasse, PléistocÚne (Mindel), terrasse +20 m
    PléistocÚne non présent
    NĂ©ogĂšne
    (2.58 - 23.03)
    PliocÚne non présent
    MiocĂšne
    m3-p1SASo :sables et argiles de Sologne, Langhien supérieur à PliocÚne inférieur
    PaléogÚne
    (23.03 - 66.0)
    OligocÚne non présent
    ÉocĂšne non prĂ©sent
    PaléocÚne non présent

    Relief

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l’Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 50,4 km2[12] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 50,7 km2[9]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 25 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 94 m et 119 m[15].

    Sites Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones SpĂ©ciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection SpĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptĂ©e des habitats tout en tenant compte des exigences Ă©conomiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularitĂ©s rĂ©gionales et locales de chaque État membre. les activitĂ©s humaines ne sont pas interdites, dĂšs lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espĂšces concernĂ©s[16] - [17]. Deux sites Natura 2000 sont prĂ©sents sur le territoire communal de Jouy-le-Potier[INPN 1] : « Nord-ouest Sologne » et « Sologne »

    Le site « Nord-ouest Sologne » a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© site d'importance communautaire par arrĂȘtĂ© du [18] et est codĂ© FR2400556. Il se situe dans la partie ouest de la commune[19]. D'une superficie totale de 1 337 ha, concerne trois communes : Dry, Lailly-en-Val et Jouy-le-Potier. Le site regroupe un ensemble d'habitats typiques de la Sologne du nord et de l'ouest. On observe des boisements Ă  chĂȘne tauzin dont les stations sont en limite nord-est de rĂ©partition, des mares nombreuses pour partie oligotrophes, pour partie eutrophes, y compris des dĂ©pressions tourbeuses Ă  hottonie des marais (protĂ©gĂ©e sur le plan rĂ©gional), divers types de landes sĂšches dont des formations Ă  lichens sur sables secs, des landes humides en particulier Ă  bruyĂšre quaternĂ©e et des boisements Ă  chĂȘne pĂ©donculĂ© sur molinie.

    La « Sologne » a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e site d'importance communautaire par arrĂȘtĂ© du [20] et est codĂ©e FR2402001. Elle se localise dans la partie centre et sud de la commune et se superpose au site « Nord-ouest Sologne »[21]. D'une superficie totale de 346 184 ha,elle constitue une vaste Ă©tendue Ă©maillĂ©e d'Ă©tangs, situĂ©e en totalitĂ© sur les formations sĂ©dimentaires du burdigalien. L'agriculture est en recul et on observe une fermeture des milieux naturels (landes). Plusieurs ensembles naturels de caractĂšre diffĂ©rent se distinguent sur ce site[INPN 2] :

    • la Sologne des Ă©tangs ou Sologne centrale, qui recĂšle plus de la moitiĂ© des Ă©tangs de la rĂ©gion ; les sols sont un peu moins acides que dans le reste du pays ;
    • la Sologne sĂšche ou Sologne du Cher, qui se caractĂ©rise par une plus grande proportion de landes sĂšches Ă  bruyĂšre cendrĂ©e, callune et HĂ©lianthĂšme faux-alysson ;
    • la Sologne maraĂźchĂšre, qui abrite encore une agriculture active et possĂšde quelques grands Ă©tangs en milieu forestier ;
    • la Sologne du Loiret, au nord, qui repose en partie sur des terrasses alluviales de la Loire issues du remaniement du soubassement burdigalien, ensemble auquel appartient la commune de Jouy-le-Potier.

    Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Jouy-le-Potier comprend une ZNIEFF[INPN 3].

    • l'« Étang de Chevenelles », de type 1[Note 2] et d'une superficie de 3,85 hectares. L'Ă©tang de Chevenelles est situĂ© Ă  moins d'une dizaine de kilomĂštres au sud d'OrlĂ©ans[DREAL 1]. Son altitude varie entre 106 et 106 m[INPN 4]. Cet Ă©tang prĂ©sente une flore aquatique intĂ©ressante avec la prĂ©sence de deux potamots peu communs, le potamot Ă  feuilles capillaires[INPN 5] (Potamogeton trichoides) et le Potamot Ă  feuilles de graminĂ©es[INPN 6] (Potamogeton gramineus). Ces espĂšces bien que rĂ©guliĂšres en Brenne le sont nettement moins en Sologne, oĂč seulement une dizaine de communes les accueillent. L'Ă©tang prĂ©sente aussi de belles Ă©tendues de gazons amphibies au sein desquels il est possible d'observer la jussie des marais (Ludwigia palustris) ou la renouĂ©e naine[INPN 7] (Polygonum minus)[INPN 8].

    Histoire

    Une gare des tramways de Sologne exploitée par la compagnie des tramways du Loiret a été située dans la commune.

    HĂ©raldique

    Blason de Jouy-le-Potier

    Les armes de Jouy-le-Potier se blasonnent ainsi :

    d'azur au chĂȘne arrachĂ© englantĂ© de sinople° et fĂ»tĂ© de sable°, accostĂ© de deux pots antiques au naturel, Ă  la tierce ondĂ©e d'argent en pointe, au chef cousu de gueules chargĂ© de deux poules d'eau affrontĂ©es aussi de sable° accostant un rencontre de cerf d'or brochant sur le trait du chef [22].

    * Il y a lĂ  non-respect de la rĂšgle de contrariĂ©tĂ© des couleurs : ces armes sont fautives ( ChĂȘne et Poules d'eau: Ă©mail sur Ă©mail).

    Urbanisme

    Typologie

    Jouy-le-Potier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [23] - [24] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'OrlĂ©ans, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[26] - [27].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (64,8 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (58,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (64,8 %), prairies (14,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (10,6 %), terres arables (8 %), zones urbanisĂ©es (2 %), eaux continentales[Note 5] (0,5 %)[28].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Plan local d'urbanisme

    La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en . Le document est approuvé en février 1991 puis modifié à de multiples reprises et révisé en [29].

    La loi relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains du , dite loi SRU, complĂ©tĂ©e par la loi urbanisme et habitat du , marque une Ă©volution de la planification urbaine en crĂ©ant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelĂ©s Ă  se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux Ă©lĂ©ments nouveaux par rapport au POS : le plan d'amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations gĂ©nĂ©rales en matiĂšre d'urbanisme, de dĂ©veloppement, d'Ă©quipement et de prĂ©servation de l'environnement et les orientations d'amĂ©nagement et de programmation (OAP) qui correspondent Ă  des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs Ă  mettre en valeur, rĂ©habiliter, restructurer ou amĂ©nager, ou sur l'amĂ©nagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la rĂ©vision du Plan d’occupation des sols et sa transformation en plan local d'urbanisme le . AprĂšs l'enquĂȘte publique qui se dĂ©roule en , le document est approuvĂ© le [29] - [30].

    Documents d'orientations intercommunaux

    La commune est membre du Pays Sologne Val-sud, qui regroupe 29 des communes de la Sologne du Loiret. Ce pays impose un certain nombre de contraintes, que les documents d’urbanisme doivent respecter en Ă©tant compatibles avec les documents d’orientations du Pays. Le pays a notamment Ă©laborĂ© une charte architecturale et paysagĂšre en 2005[31].

    En 2012 les Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val Sud sont les seuls territoires du dĂ©partement du Loiret ne disposant pas de schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intĂ©rĂȘt de cet outil pour l'avenir des territoires, les Ă©lus de ces pays dĂ©cident d'engager une dĂ©marche d'Ă©laboration de SCOT. Le comitĂ© syndical du Pays Sologne Val Sud se prononce majoritairement en pour prendre la compĂ©tence SCoT dans ses statuts. Les quatre communautĂ©s de communes qui composent le Pays dĂ©libĂšrent en avril et pour confier l'Ă©laboration, la gestion et le suivi du SCoT au Pays Sologne Val Sud[32]. Les compĂ©tences sont modifiĂ©es en ce sens en [33], le pĂ©rimĂštre du SCoT est arrĂȘtĂ© par le prĂ©fet le . AprĂšs Ă©tude et concertation de 2014 Ă  2017, le document doit ĂȘtre approuvĂ© en 2018[34].

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier principal de la commune de Jouy-le-Potier (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routiĂšres

    La commune est traversée par quatre routes départementales qui rayonnent à partir du bourg : deux routes à trafic modéré (les RD 15 et 103) et deux routes à faible trafic[Note 6] (les RD 18 et 7).

    La RD 15, qui relie Olivet Ă  Ligny-le-Ribault, supporte 3 296 vĂ©hicules/jour et la RD 103, qui relie le bourg Ă  Lailly-en-Val, supporte 2 052 vĂ©hicules/jour[35]. La RD 18 (920 vĂ©hicules/jour) relie Meung-sur-Loire Ă  La FertĂ©-Saint-Aubin[35] et la RD 7 (396 vĂ©hicules/jour) relie le bourg Ă  Vienne-en-Val[35].

    Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

    Transports en commun

    La commune est desservie par la ligne 19 de transports par autocar du réseau Rémi de La région Centre-val-de-Loire qui relie Saint-Laurent-Nouan - Lailly-en-Val à Orléans via Cléry-Saint-André. Cette ligne propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine[36]. Des correspondances SNCF sont assurées à la gare d'Orléans et TAO et Transbeauce à la Gare routiÚre d'Orléans.

    Risques majeurs

    La commune de Jouy-le-Potier est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© trĂšs faible). Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă  deux risques technologiques : le risque nuclĂ©aire et le risque de transport de matiĂšres dangereuses[37]. Entre 1989 et 2019, six arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune : trois pour des inondations et coulĂ©es de boues et trois pour des mouvements de terrains[38].

    Risques naturels

    Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[39].

    Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[40]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une partie centre-ouest du territoire de la commune, dont le bourg, est soumise à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[41].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante[42]. La commune, Ă  l’instar de l’ensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[38].

    Risques technologiques

    Dans le domaine des risques technologiques, une partie du territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ©e par le risque nuclĂ©aire. En cas d’accident grave, certaines installations nuclĂ©aires sont en effet susceptibles de rejeter dans l’atmosphĂšre de l’iode radioactif. Or la commune se situe partiellement Ă  l'intĂ©rieur du pĂ©rimĂštre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nuclĂ©aire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux rĂ©sidant dans le pĂ©rimĂštre proche de 20 km de la centrale ont bĂ©nĂ©ficiĂ©, Ă  titre prĂ©ventif, d'une distribution de comprimĂ©s d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroĂŻde d’une exposition Ă  de l’iode radioactif[Note 7]. En cas d'incident ou d'accident nuclĂ©aire, des consignes de confinement ou d'Ă©vacuation peuvent ĂȘtre donnĂ©es et les habitants peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă  ingĂ©rer, sur ordre du prĂ©fet, les comprimĂ©s en leur possession[44].

    La commune est également exposée au risque de transport de matiÚres dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un itinéraire routier structurant supportant un fort trafic (l'autoroute A71)[37] - [45].

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse de Joui acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[46] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[47]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[48].

    Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[49].

    La commune est membre de la Communauté de communes du Val d'Ardoux depuis sa création le , une intercommunalité issue de la transformation en communauté de communes de l'ancien SIVOM de la région de Cléry-Saint-André, créé en [50].

    Circonscriptions de rattachement

    Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă  la veille des États gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse de Joui Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique Ă  l'ancien diocĂšse d'OrlĂ©ans, sur le plan judiciaire au bailliage d'OrlĂ©ans, sur le plan militaire au gouvernement d'OrlĂ©ans et sur le plan administratif Ă  la gĂ©nĂ©ralitĂ© d'OrlĂ©ans, Ă©lection d'OrlĂ©ans[51] - [52].

    La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă  neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge d’une administration d’État et constituent Ă  ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Joui est alors incluse dans le canton de Lailli, le district de Beaugency et le dĂ©partement du Loiret[53].

    La recherche d’un Ă©quilibre entre la volontĂ© d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exĂ©cution et le contrĂŽle des lois d’une part, et la volontĂ© d’accorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 Ă  1838[54]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă  dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'État. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit Ă  la crĂ©ation de rĂ©gions[55]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[56]. L'acte II intervient en 2003-2006[57], puis l'acte III en 2012-2015.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Jouy-le-Potier aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom PĂ©riode Type Évolution du dĂ©coupage territorial
    DistrictBeaugency1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Beaugency de 1790 à 1795[49] - [53]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[58].
    CantonLailli1790-1801Administrative et Ă©lectoraleLe , la municipalitĂ© de Joui est rattachĂ©e au canton de Lailli[59] - [49]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[58]. Ils permettent l’élection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[60]. Les cantons acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    La FertĂ©-Saint-Aubin1801-1820Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă  rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă  31[61]. Joui est alors rattachĂ©e par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X () au canton de La-FertĂ©-Saint-Aubin, sous le nom de Jouy-le-Pothier[62] - [49].
    Notre-Dame-de-Cléry1820-2015En 1820, la commune est rattachée au canton de Notre-Dame-de-Cléry, un canton issu de la division de l'ancien canton de La-Ferté-Saint-Aubin[63].
    Beaugency2015-ÉlectoraleLa loi du [64] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [65] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au nouveau canton de Beaugency[65]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale dĂ©diĂ©e Ă  l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[66].
    ArrondissementOrléans1801-AdministrativeJouy-le-Pothier est rattachée à l'arrondissement d'Orléans depuis sa création en 1801[49] - [62].
    Circonscription lĂ©gislative1re circonscription2010-ÉlectoraleLors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă  5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă  21[67] - [68]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă  six[69]. La rĂ©forme n'affecte pas Jouy-le-Potier qui reste rattachĂ©e Ă  la premiĂšre circonscription[70].

    Collectivités de rattachement

    La commune de Jouy-le-Potier est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire[71], Ă  la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivitĂ©s territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal de Jouy-le-Potier, commune de plus de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin proportionnel de liste Ă  deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[72], pour un mandat de six ans renouvelable[73]. Il est composĂ© de 15 membres[74]. L'exĂ©cutif communal est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil.

    Trois familles ont donné au moins deux maires à la commune : la famille Thomas au XIXe siÚcle (avec Jean et François), durant une période de 16 ans ; la famille Garnon aux XIXe siÚcle et XXe siÚcle (avec Sylvain et Arthur), durant une période de 11 ans ; la famille De Basonniere aux XIXe siÚcle et XXe siÚcle (avec EugÚne, Ernest et Henri), durant une période de 86 ans.

    Liste des maires successifs [75]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1790 1791 Lambert
    1791 1802 Tierceau
    1802 1805 Robin
    1805 1815 Jean Thomas
    1815 1827 François Delange
    1827 1830 Alphonse Morogues (de)
    1830 1836 François Thomas
    1836 1841 Laurent Chevallier
    1841 1848 EugĂšne Basonniere (de)
    1848 1863 Jacques Mousset
    1863 1870 Sylvain Garnon
    1870 1908 Ernest de Basonniere
    1908 1912 Arthur Garnon
    1912 1953 Henri de Basonniere
    1953 1956 Henri Herpeux
    1956 1971 Lucien Laudin
    1971 1983 Marcel Garnier
    1983 1995 Yves Hogrel
    1995 2001 Guy Boitel
    2001 En cours Gilles Billiot[76] - [77] Agriculteur sur petite exploitation
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[78]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par la commune elle-mĂȘme[79]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă  compter du . Le transfert d’une compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă  disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă  la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[80] - [81].

    Assainissement

    La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usĂ©es, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[82], est assurĂ©e par la commune elle-mĂȘme[83]. La commune est raccordĂ©e Ă  une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 1 250 EH, soit 300 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration de type lagunage naturel. Son exploitation est assurĂ©e par Jouy-le-Potier[84] - [85].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[86]. En 2017, la communautĂ© de communes des Portes de Sologne assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[87] - [88].

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[89]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[90].

    En 2020, la commune comptait 1 504 habitants[Note 8], en augmentation de 13 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    510452507561610617564648641
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    688700744776782764807823870
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    852847830731769718696651659
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6305516388561 1871 3251 3511 3161 353
    2020 - - - - - - - -
    1 504--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[91] puis Insee Ă  partir de 2006[92].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Jouy-le-Potier est situé dans l'académie d'Orléans-Tours et dans la circonscription d'Orléans sud-ouest. La commune possÚde une école maternelle et une école primaire (Les Raboliots)[93]. Les élÚves poursuivent leur scolarité au collÚge Jacques de Tristan à Cléry-Saint-André et au Lycée François Villon à Beaugency.

    Économie

    Le marchĂ© se tient chaque mercredi matin, sur la place de l'Église.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Les vestiges d'une tuilerie et son four Ă  brique du XIXe siĂšcle au lieu-dit Cendray[A 1]
    • L’église Saint-Pierre inscrite depuis 1935 Ă  l'inventaire des monuments historiques[A 2] dont le porche roman du XIIe siĂšcle est surmontĂ© d'une petite tĂȘte Ă  l'effigie de Jupiter[94]. Elle contient plusieurs Ɠuvres (tableaux, plaques funĂ©raires ou commĂ©moratives, fonts baptismaux) classĂ©s Monuments historiques Ă  titre d'objet ;
    • Le chĂąteau du Lude inscrit le 19 novembre 2002 Ă  l'inventaire des Monuments historiques[A 3] ;
    • Les chĂąteaux de Villefallier Ă©difiĂ© de 1875 Ă  1879 selon les plans de l'architecte Jules de La MorandiĂšre[A 4] ; de Vignelle datant de 1885[A 5] ; de Montour du XIXe siĂšcle[A 6] ; de Cendray du XVIIIe siĂšcle restaurĂ© en 1853[A 7] ;
    • Une croix monumentale du XIXe siĂšcle[A 8] ;
    • La grange aux DĂźmes du XVIIIe siĂšcle[A 9].
    • Le chĂąteau de Montour, propriĂ©tĂ© privĂ©e, construit au XIXe siĂšcle et remplaçant un Ă©difice dĂ©truit par un incendie en 1890[95].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[13] - [14]
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Une route est dite Ă  faible trafic lorsqu'elle supporte un trafic infĂ©rieur Ă  1 500 vĂ©hicules/jour.
    7. Le pĂ©rimĂštre de sĂ»retĂ© des centrales nuclĂ©aires ayant Ă©tĂ© portĂ© au niveau national de 10 Ă  20 km en 2018, le calendrier national prĂ©voit une distribution d’iode aux populations du rayon 10 Ă  20 km, qui n'en avaient jusqu'Ă  prĂ©sent pas Ă©tĂ© destinataires, Ă  partir de septembre 2019[43].
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).

    Inventaire national du patrimoine naturel

    Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

    Base Mérimée du MinistÚre de la Culture

    1. « Le four à brique », notice no IA00013264.
    2. « L'église Saint-Pierre », notice no IA00013248.
    3. « Le chùteau du Lude », notice no PA45000021.
    4. « Le chùteau de Villefallier », notice no IA00013266.
    5. « Le chùteau de Vignelle », notice no IA00013265.
    6. « Le chùteau de Montour », notice no IA00013261.
    7. « Le chùteau de Cendray », notice no IA00013261.
    8. « La croix monumentale », notice no IA00013255.
    9. « La grange aux dßmes », notice no IA00013254.

    Autres sources

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    5. « Orthodromie entre "Jouy-le-Potier" et "La Ferté-Saint-Aubin" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4)

    Article connexe

    Lien externe

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