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Environnement au Royaume-Uni

L'environnement au Royaume-Uni est l'environnement (ensemble des éléments - biotiques ou abiotiques - qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins) du pays Royaume-Uni. Le territoire constitué de plusieurs îles présente des milieux propices à la biodiversité. Par ailleurs, le pays a largement contribué à la connaissance du vivant (Charles Darwin, Jane Goodall...), et y contribue encore (revue Nature...).

Le Royaume-Uni, à la base d'un grand empire colonial et pionnier de la Révolution industrielle dès le XVIIIe siècle, a eu un impact majeur sur l'environnement, non seulement sur son territoire (déforestation, pollutions, urbanisation...) , mais aussi à l'échelle planétaire. La capitale, Londres, a été historiquement polluée (smog).

Si le pays s'est engagé dans une protection croissante de l'environnement, le nouveau gouvernement à la suite du Brexit de 2016 affiche une position climato-sceptique[1], alors même que le territoire est concerné par différents risques liés au climat : submersion marine, inondations, sécheresses, tempêtes...

La biodiversité au Royaume-Uni

Le Royaume-Uni possède une grande variété de milieux. Les territoires d'Outre-Mer contribuent à la biodiversité du pays.

Milieux

Prairies verdoyantes typiques du Parc national du Lake District.
Carte des parcs nationaux existants et projetés (Angleterre et Pays de Galle)

Socle géographique et climat

Le Royaume-Uni est entourĂ© par la mer du Nord Ă  l'est et l'ocĂ©an Atlantique Ă  l'ouest. On estime Ă  environ 1 100 le nombre total d'Ă®les qui constituent le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord. L'altitude varie de -4 Ă  1 344 m.

Le plus long fleuve du Royaume-Uni est la Severn (354 km) qui prend sa source au pays de Galles puis traverse l'Angleterre occidentale. Les plus longs fleuves coulant entièrement dans chacune des nations le constituants sont :

  • Angleterre : La Tamise (346 km) ;
  • Écosse: La Tay (188 km) ;
  • Irlande du Nord: La Rivière Bann (122 km) ;
  • Pays de Galles: La Towy (103 km).

Le plus grand lac du Royaume-Uni est le Lough Neagh (392 km2), en Irlande du Nord. De nombreux lacs et rivières sont prĂ©sents dans le pays.

Le climat du Royaume-Uni est tempĂ©rĂ©. Le climat au sud du pays est plus doux qu'au nord, et l'ouest plus humide que l'est. Le pays subit l'influence du Gulf Stream, qui crĂ©e une douceur climatique peu courante sous ces latitudes. Les prĂ©cipitations annuelle varie de 553 mm Ă  Cambridge jusqu'Ă  3 000 mm dans les Highlands.

Occupation du sol

Les forĂŞts occupaient 12 % du territoire en 2005.

Flore

La plupart des forêts se composent de conifères, de chênes, de bouleaux et de hêtres, mais aussi de fougères, fleurs (jacinthe des bois par exemple)... En Écosse se trouvent des restes de la forêt naturelle, composée de pins sylvestres[2].

Les landes de bruyères, fougères et tourbières sont bien développés en Écosse, Pays de Galles et Irlande du Nord[2].

À l'ouest, sous l'influence du climat océanique et du Gulf Stream, peuvent également se développer des plantes subtropicales comme les aloès et les camélias en Cornouailles, les haies de fushias et les eucalyptus en Ulster[2].

Faune

Mulot de Saint-Kilda (archipel d’Écosse).

La faune terrestre la plus commune se compose essentiellement de lièvres, cerfs, daims, chevreuils, renards, mais aussi de loutres, de martres, de blaireaux[2], de hĂ©rissons... 126 espèces de mammifères sont prĂ©sentes sur le territoire, dont au moins 19 ont Ă©tĂ© introduites. L'Ă©cureuil gris, introduit au XIXe siècle depuis l'AmĂ©rique du Nord, est porteur d'un virus mortel pour l'Ă©cureuil roux. Aujourd'hui, on dĂ©nombre 2,5 millions d'Ă©cureuils gris contre 140 000 Ă©cureuils roux. S'il n'existe pas au Royaume-Uni d'espèce de mammifère endĂ©mique, il y a des sous-espèces endĂ©miques, par exemple le Mulot de Saint-Kilda (Apodemus sylvaticus hirtensis) et le Cerf d'Écosse (en) (Cervus elaphus scoticus).

Le Royaume-Uni compte 586 espèces d'oiseaux répertoriées, par exemple les aigles, ou les hérons dans les zones marécageuses. Les milieux ouverts (prairies...) sont également favorable aux oiseaux, par exemple les coqs de bruyère ou faisans. Les oiseaux marins se trouvent en nombre grâce à l'étendue des côtes et aux nombreuses îles[2]. Les Îles Gough et Inaccessible, territoire d'Outre-Mer situé dans le sud de l'Océan Atlantique, sont également un site important. On trouve également un panel d'oiseaux dans les forêts, les jardins et les nombreux parcs (rossignol...).

Les lacs et rivières (surtout écossais et irlandais) renferment notamment diverses variétés de saumons et de truites[2].

Le pays compte également de nombreux insectes (papillons...). En 2015, une population de papillons azuré porte-queue a été observée sur les côtes du sud de l’Angleterre, alors que ce papillon vivait auparavant exclusivement dans des pays situés plus au sud. La même année, la présence de grillons est également un signe de réchauffement du pays[3].

Il y a sept espèces d'amphibiens originaires de Grande-Bretagne, de même qu'un certain nombre d'espèces naturalisées. Les indigènes comprennent trois tritons, deux crapauds et deux grenouilles.

Entre 2004 et 2022, le nombre d'insecte a baissé de 64 %[4].

Effondrement de la faune et de la flore

Des études ont montré une réduction du nombre de représentants de 72 % des espèces de papillons britanniques dans les dix dernières années.

La population de rossignols a chuté de 90 % au Royaume-Uni depuis les années 1960[5].

Sur 126 espèces de mammifères, cinq sont « en danger », cinq autres sont « vulnérables », huit sont « quasi menacées » et onze ont des « données insuffisantes » pour être classées (selon les critères de la liste rouge de l'UICN au niveau mondial).

  • Les populations de hĂ©rissons ont chutĂ© de 36,5 millions d’individus dans les annĂ©es 1950 Ă  1,55 million en 1995. Le dĂ©clin s'est accentuĂ© depuis lors : selon plusieurs Ă©tudes britanniques, en moins de vingt ans, les populations ont encore diminuĂ© de 30 % dans les zones urbaines et jusqu’à 75 % dans les campagnes[6].

La population de frĂŞnes anglais, estimĂ©e Ă  90 millions, est menacĂ©e dans les annĂ©es 2010 par un champignon importĂ© du continent. En 2012, plus de 100 000 frĂŞnes avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© abattus et brĂ»lĂ©s pour tenter d'enrayer la dissĂ©mination du champignon[7].

Parcs nationaux

En Angleterre et au pays de Galles, la désignation de parc national peut inclure des communautés humaines et des usages du sol importants et qui sont souvent partie intégrante du paysage. Il y a actuellement 13 parcs nationaux en Angleterre et au pays de Galles.

Réseau européen Natura 2000

Le réseau Natura 2000 rassemble des sites naturels ou semi-naturels de l'Union européenne ayant une grande valeur patrimoniale, par la faune et la flore exceptionnelles qu'ils contiennent.

En dĂ©cembre 2018, le Royaume-Uni compte 934 sites, dont :

La superficie totale est de 153 137 km2, ce qui reprĂ©sente 8,6 % de la surface terrestre et marine du territoire du Royaume-Uni[8].

Impacts sur les milieux naturels

Impacts historiques sur l'environnement

L'occupation humaine est très ancienne sur le territoire. Le paysage a été profondément façonné par l'Homme, en une nature cultivée et structurée par un réseau de villes.

Les bombardements lors de la Seconde Guerre mondiale ont eu un impact sur l'environnement, ainsi que les sous-marins coulés dans les fonds marins.

Transports

Bus à impériale à Londres.
Transports maritimes et aériens

La géographie insulaire du pays a entrainé et entraine encore un trafic maritime et aérien majeur.

Londres est une plate-forme de correspondance aérienne mondiale. En 2017, plus de 170 millions de passagers ont transité dans un des 6 aéroports de Londres[9] (London Heathrow, Gatwick, Stansted, Luton, London City, London Southend). L'aéroport d'Heathrow est le deuxième plus important au monde en nombre de passagers internationaux.

Transports terrestres

Le réseau de chemins de fer est développé dans tout le pays. Le tunnel sous la Manche relie le réseau ferroviaire britannique au continent depuis 1994.

Transports en commun et vélos

Londres a été la première ville au monde à développer un métro, dès 1860. Plusieurs villes en sont dotées.

Certaines sont également équipées de tramway.

Les bus londoniens, Ă  Ă©tage, sont par ailleurs cĂ©lèbres. Chaque jour de la semaine, ces bus transportent 6 millions de passagers sur plus de 700 itinĂ©raires diffĂ©rents. Le nombre de voyages a atteint 1,8 milliard en 2005/2006[10].

VĂ©los Santander Ă  Londres.

Le vĂ©lo-partage contribue Ă©galement Ă  accroitre la mobilitĂ© urbaine des Londoniens : en 2016, les vĂ©los Santander construits par PBSC Solutions Urbaines au Canada Ă©taient au nombre de 13 600 rĂ©partis sur 570 stations.

Industries

Bien que l'industrie automobile soit dĂ©veloppĂ©e, 775 000 vĂ©hicules Ă©tant sortis des chaĂ®nes de montage du pays en 2022, la production a fortement baissĂ© durant 3 annĂ©es de 2020 Ă  2022, sous les effets cumulĂ©s de la crise liĂ©e au covid (difficultĂ©s d’approvisionnement en pièces dĂ©tachĂ©es, et tout particulièrement en puces Ă©lectroniques), du Brexit[11]...

Occupation du sol

L'agriculture et l'Ă©levage britannique utilisent au total environ 17 500 000 hectares, dont 6 200 000 sont cultivĂ©s. La moitiĂ© de cette superficie cultivĂ©e est allouĂ©e Ă  la culture cĂ©rĂ©alière, qui elle-mĂŞme est cultivĂ©e en moitiĂ© par du blĂ©. Les principales cultures du Royaume-Uni sont le blĂ©, l'avoine et l'orge, les pommes de terre, les lĂ©gumineuses comme les haricots ou les pois, les cultures fourragères comme les choux, les vesces, le colza, le chou frisĂ© et le foin pour l'alimentation animale.

Élevage

Le cheptel britannique se compose d'environ 32 millions d'ovins, 10 millions de bovins, 9,6 millions de volailles et 4,7 millions de porcs. À cela il faut ajouter une production annuelle d'environ 22 millions de dindes (ou de dindon) ce qui fait de cet élevage un élevage important sur le territoire[12] - [13].

Le Royaume-Uni compte 1,9 million de vaches laitières.

Le cheptel britannique a subi d'importantes épidémies.

Agriculture biologique

L'agriculture biologique se développe dès les années 2000.

Tourisme

Le tourisme est développé : tourisme intérieur, tourisme extérieur et accueil. Le secteur des bateaux de croisière est développé. Or ces appareils émettent une pollution importante de particules fines et de dioxyde d’azote.

Pression sur les ressources non renouvelables

Le Royaume-Uni a connu une consommation majeure de charbon, dans sa phase d'industrialisation. La consommation de pétrole a été, et est encore, également très importante. Les ressources nationales sont en voie d'épuisement : en 2018, sa production ne couvre sa consommation qu'à hauteur de 21 % pour le charbon, 66 % pour le pétrole et 51 % pour le gaz naturel, si bien que le pays est devenu l'un des plus gros importateurs de gaz naturel (9e rang mondial).

Durant les années 2010, le pays est passé de 40 % environ de la production d'électricité issue de centrales à charbon à une production par des centrales à gaz, qui émettent moins de CO2, tandis que les énergies renouvelables - éolien en tête - sont montées en flèche. En 2020, seules trois centrales à charbon sont encore opérationnelles en Grande-Bretagne. L'une d'entre elles, située à Drax dans le Yorkshire, a été reconvertie pour pouvoir utiliser des palets de bois, moins polluants que le charbon. Elle fournissait auparavant 5 % de l'électricité produite dans le pays[14].

Les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre (GES)

En 2012, les Ă©missions totales Ă©taient de 581 MtCO2e, soit 7,7 tonnes par habitant. Les Ă©missions de CO2 ont diminuĂ© de 17 % entre 1990 et 2012, alors qu'elles ont baissĂ© de 21 % en Allemagne[15].

La pollution de l'air

La colonne Nelson durant le grand smog de Londres de 1952.

Dès le XIIIe siècle, le smog est identifié à Londres[16] où on utilisait le charbon pour le chauffage domestique, mais c'est au milieu du XVIIIe siècle que les choses s'aggravent avec la révolution industrielle[17].

Le grand smog de Londres est un smog particulièrement dense, qui recouvrit Londres durant 4 jours en décembre 1952, ayant provoqué la mort de plusieurs milliers de personnes. Cet évènement est reconnu comme étant l'un des épisodes de pollution les plus significatifs de l'histoire en termes d'impact sur la recherche environnementale, sur la règlementation mise en place par le gouvernement, ainsi que sur la sensibilisation du public à la relation entre la santé et la qualité de l'air[18].

La pollution de l'eau

Les pollutions ont commencé dans les années 1940 avec l’emploi des insecticides, fongicides, organochlorés, ainsi qu’avec le DDT. En Angleterre, l’utilisation des organochlorés comme antiparasitaires pour les moutons ne fut interdite qu’au milieu des années 1960. Ce n'est qu'en 2006 que toutes les substances toxiques furent interdites[19].

Les produits chimiques déversés dans les rivières de Grande-Bretagne ont décimé les loutres à partir des années 1950. Elles sont de retour petit à petit à partir des années 1980 et dans la plupart des régions, à l’exception de Londres et des villes industrielles du Nord, dans les années 2010[19].

Une pollution diffuse de faible niveau caractérise toujours presque chaque rivière dans les années 2010[19]. En 2019, une étude de Greenpeace s’inquiète de la pollution des rivières par le microplastique, évoquant un « problème d’une complexité énorme »[20].

Les plages britanniques sont parmi les plus polluées d'Europe. Les installations de la société privée de traitement des eaux du sud-est de l’Angleterre sont peu entretenues et vétustes, générant régulièrement une saturation et conduisant l'entreprise à déverser les eaux usées dans la mer[21].

La gestion des déchets

Le Royaume-Uni est un des pays d'Europe en surcapacité en termes d'incinération des déchets[22].

Le Royaume-Uni est le deuxième pays à générer le plus de déchets plastiques rapporté au nombre d'habitants. Un Britannique produit ainsi en moyenne environ 99 kilos de déchets plastiques par an, contre 130 kilos pour un Américain, 43 kilos pour un Français et 15 kilos pour un Chinois[23].

Impacts de l'urbanisation

Vue sur Londres en 2016 : parcs et gratte-ciels

On estime Ă  16 000 km2 les surfaces artificialisĂ©es du pays qui compte beaucoup de villes très dĂ©veloppĂ©es, dont plus de 20 de plus de 250 000 habitants. Le phĂ©nomène de pĂ©riurbanisation est important.

L'agglomération de Londres a connu une artificialisation majeure et précoce dans l'Histoire. La ville devient la plus peuplée au monde en 1861 avec 2,8 million d'habitants, et compte environ 6,7 millions d'habitants dès 1900. Cette métropole mondiale est composée à la fois de quartiers denses de gratte-ciels, et de constructions et grands parcs historiques.

Liste des 10 plus grandes villes du Royaume-Uni selon leur population

Londres.
Londres

Birmingham
Glasgow.
Glasgow

N° Ville Division administrative Hab.

Liverpool
Liverpool
Édimbourg.
Édimbourg
Leeds.
Leeds

1LondresLondres8 673 713
2BirminghamMidlands de l'Ouest4 322 654
3ManchesterManchester3 129 465
4GlasgowGlasgow1 621 980
5LiverpoolAngleterre du Nord-Ouest1 452 773
6SheffieldSheffield1 129 065
7LeedsYorkshire-et-Humber886 580
8BristolAngleterre du Sud-Ouest567 850
9ÉdimbourgÉdimbourg496 067
10CardiffGalles du Sud316 793
Estimations pour 2010[24]

L'exposition aux risques

Le Royaume-Uni est exposé à de multiples aléas naturels : inondations, tempêtes, incendies, glissements de terrain, canicules...

En 2007, l'Angleterre a connu ses pires inondations depuis 60 ans[25].

Une étude publiée en décembre 2018 par le Met Office Hadley Centre établit que le réchauffement climatique rendait les vagues de chaleur 30 fois plus probable au Royaume-Uni[26].

Politique environnementale au Royaume-Uni

Dès le XIXe siècle, les scientifiques anglais contribuent largement à l'amélioration de la connaissance du vivant, à commencer par Charles Darwin (son ouvrage De l'origine des espèces parut en 1859). Arthur George Tansley crée le terme écosystème en 1935[27] ainsi que l'écotope en 1939[28]. Il fut un des fondateurs de la Société britannique d'écologie (British Ecological Society). En 1960, Jane Goodall réalise des observations d'utilisation d'outils par les chimpanzés qui révolutionnent le monde de l'éthologie. Ses travaux ont profondément transformé les rapports homme-animal et participé au mouvement écologiste[29].

Les autorités décident en 2020 de mettre progressivement fin à l’abattage des blaireaux dans le pays. Depuis 2013, la campagne de chasse intensive de ces animaux avait entrainé la mort de 100 000 d'entre eux[30].

Traités internationaux

Le Royaume-Uni a signé le protocole de Kyoto.

Dans le cadre de la COP 21, le Royaume-Uni s'est engagé à travers le Climate Change Act à un programme ambitieux, au-delà de l'engagement de l'Union européenne : réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 57 % d'ici à 2030 par rapport au niveau de 1990, et 80 % d'ici 2050.

Mais à la suite du Brexit, le nouveau gouvernement supprime le ministère du Changement climatique et nomme Andrea Leadsom, climatosceptique, secrétaire à l'Environnement[1].

Politiques nationales

  • Le Climate Change Programme (en) a Ă©tĂ© lancĂ© en novembre 2000 par le gouvernement britannique ; il s'agissait de la rĂ©ponse aux engagements pris Ă  la ConfĂ©rence des Nations unies sur l'Environnement et le DĂ©veloppement en 1992.
  • En 2018, une nouvelle forĂŞt anglaise est en projet entre Liverpool et Hull, avec 50 millions d’arbres Ă  planter sur 25 000 hectares et 190 km de distance[31].
  • En 2019, le Royaume-Uni dĂ©clare l'urgence pour le climat et la biodiversitĂ©.
  • Le gouvernement a fixĂ© Ă  2030 l’interdiction des ventes de nouveaux vĂ©hicules essence et diesel. les bornes de recharge pour voiture Ă©lectrique seront obligatoires dans les nouvelles constructions dès 2022[32].
Politique de la ville
  • Londres, pour soutenir sa politique d'Ă©radication de la voiture, investit très lourdement dans le transport individuel cycliste. C'est ainsi qu'en 2006, Londres a investi 38 millions d'euros dans les voies cyclables et les parkings Ă  vĂ©lo. Un pĂ©age urbain a Ă©galement Ă©tĂ© installĂ©.
  • BedZed est un des premiers Ă©coquartiers europĂ©ens.
  • Plusieurs villes comme Birmingham, Rotherham, Newcastle ou encore Sheffield ont dĂ©cidĂ© de suivre les recommandations de l’association Plantlife pour limiter Ă  deux passages par an la tonte des bords de routes[33].
Actions citoyennes
  • Rob Hopkins est initiateur en 2005 du mouvement international des villes en transition.
  • Les incroyables comestibles est une action de plantation d'essences vĂ©gĂ©tales comestibles dans les espaces rĂ©siduels qui s'est dĂ©veloppĂ©e au Royaume-Uni dans ce cadre. Elle a Ă©tĂ© lancĂ©e en 2005 par un groupe de citoyens Ă  Todmorden.
  • C'est en Angleterre, Ă  Stroud, qu'est nĂ© en 2018 le groupe Ă©cologiste Extinction Rebellion[34].

Évaluation environnementale globale

En 2015, l'organisation Global Footprint Network (GFN) indique que le Royaume-Uni est un des pays ayant le plus grand déficit écologique. La biocapacité par personne s'élève à environ 1,37 hag (hectare global par habitant), l'empreinte écologique à 4,15 hag. C'est notamment le bilan carbone qui est près de vingt fois supérieur à la capacité forestière[35].

Le jour du dépassement (date de l’année, calculée par l'ONG américaine Global Footprint Network, à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en un an) du pays[Note 1] est le 17 mai[36].

En revanche, l'index global d'adaptation est le 4e meilleur au monde, la vulnérabilité du territoire au changement climatique étant faible, et le niveau de préparation élevé[37].

Notes et références

Notes

  1. Le jour du dépassement calculé par pays est le jour où le dépassement mondial se produirait si toute la population mondiale consommait comme la population du pays en question.

Références

  1. Marc Sautelet, « Le gouvernement anglais supprime le ministère du Changement climatique », Reporterre,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Lisa Gaillard, « Les paysages du Royaume-Uni », sur evaneos.fr, (consulté le ).
  3. « Au Royaume-Uni, des insectes exotiques témoignent du changement climatique », sur geo.fr, µ13 novembre 2015 (consulté le ).
  4. « Le nombre d’insectes volants écrasés sur les plaques d’immatriculation des Britanniques a chuté, et c’est alarmant », Le HuffPost, (consulté le ).
  5. Sciences et Avenir avec AFP, « La nature berlinoise, refuge des rossignols fuyant l'urbanisation » Accès payant, sur sciencesetavenir.fr, (consulté le ).
  6. Audrey Garric, « La France va-t-elle sauver ses hérissons ? », sur Eco(lo) (consulté le )
  7. Grégoire Allix, « Un minuscule champignon menace les forêts anglaises », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Natura 2000 Barometer », sur European Environment Agency (consulté le ).
  9. (en) « Airport data 2017 | UK Civil Aviation Authority », sur www.caa.co.uk (consulté le ).
  10. (en) [PDF]« London Buses Performance: Financial Year 2005/06 », Transport for London.
  11. Eric Albert, « Au Royaume-Uni, la fabrication d’automobiles au plus bas depuis 1956 », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  12. « UK - How turkey farms work », sur bbc.co.uk (consulté le ).
  13. (en) « Turkey meat production 2003-2018 Statistic / Statista », sur Statista (consulté le ).
  14. Hortense GOULARD, « Depuis deux mois la Grande-Bretagne n'utilise plus de charbon pour produire de l'électricité », Les échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. Émissions de gaz à effet de serre au Royaume-Uni (en) The Guardian, 18 février 2014
  16. UK air pollution
  17. Le développement durable. Maintenant ou jamais, Gilles-Laurent Rayssac, Dominique Bourg, Ed. Gallimard, coll. Découverte, 2007 (ISBN 978-2070337217)
  18. (en) « A Retrospective Assessment of Mortality from the London Smog Episode of 1952: The Role of Influenza and Pollution (Évaluation rétrospective de la mortalité liée à l'épisode du smog de Londres de 1952 : rôle de la grippe et de la pollution) », Environ Health Perspect, vol. 112, no 1,‎ , p. 6-8 (DOI 10.1289/ehp.6539, lire en ligne)
  19. Adam Nicolson, « Le grand retour des loutres dans les rivières anglaises », National Geographic,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. « Greenpeace alerte sur la pollution plastique des rivières britanniques », (consulté le )
  21. « Au Royaume-Uni, des plages polluées par les eaux usées », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  22. Jeanne Cavelier, « Les surcapacités d'incinération menace le recyclage en Europe », sur novethic.fr, (consulté le ).
  23. « Pollution : un Américain produit huit fois plus de déchets plastiques qu’un Chinois », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  24. (es) « Reino Unido - las ciudades más importantes », World Gazetteer.com (consulté le ).
  25. Jean-Pierre Langellier, « La Grande-Bretagne subit ses pires inondations depuis soixante ans », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Canicule : la clim à fond, le climat fou - Libération », sur www.liberation.fr,
  27. A. G. Tansley. The Use and Abuse of Vegetational Concepts and Terms. Ecology, Vol. 16, No. 3 (Jul., 1935), pp. 284-307
  28. Tansley, AG (1939) The British islands and their vegetation. Volume 1 of 2. Cambridge University Press, United. Kingdom. 484 pg.
  29. Emmanuelle Grundmann, « Et la femme inventa le grand singe », Terre sauvage, no 326,‎ .
  30. « L’Angleterre met fin au massacre des blaireaux : à quand la France ? », sur www.30millionsdamis.fr,
  31. « Une nouvelle forêt anglaise de 50 millions d’arbres », Ouest France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. Le Monde avec AFP, « Au Royaume-Uni, les bornes de recharge pour voiture électrique seront obligatoires dans les nouvelles constructions dès 2022 », sur Lemonde.fr, (consulté le ).
  33. Robin Ecoeur, « Pour sauver les abeilles, l’Angleterre va arrêter de tondre les bords des routes », sur detours.canal.fr, (consulté le ).
  34. Lucas Minisini, « Stroud, le berceau anglais des activistes écologistes », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  35. Nicolas Enault, « CARTES. Cinq planisphères pour comprendre pourquoi l'humanité vit au-delà des capacités de la Terre », francetvinfo.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. Frédéric Mouchon, « Jour du dépassement : quelles solutions pour la planète ? », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. (en) Notre Dame Global Adaptation Index, « ND-GAIN Index Country Rankings », sur index.gain.org, (consulté le ).
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