Buxerolles (Vienne)
Buxerolles est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans la proche banlieue nord de Poitiers dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Buxerolles | |||||
L'HĂŽtel de ville de Buxerolles | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Vienne | ||||
Arrondissement | Poitiers | ||||
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Poitiers | ||||
Maire Mandat |
GĂ©rald Blanchard 2020-2026 |
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Code postal | 86180 | ||||
Code commune | 86041 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Buxerollois | ||||
Population municipale |
10 001 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 099 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 46° 35âČ 54âł nord, 0° 21âČ 00âł est | ||||
Altitude | Min. 65 m Max. 124 m |
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Superficie | 9,10 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Poitiers (banlieue) |
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Aire d'attraction | Poitiers (commune du pĂŽle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Poitiers-2 | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Vienne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | buxerolles.fr | ||||
Avec plus de 10 000 habitants, Buxerolles est la troisiÚme ville du département aprÚs Poitiers et Chùtellerault. Ses habitants sont appelés les Buxerollois[1].
GĂ©ographie
Situation
La commune de Buxerolles est majoritairement situĂ©e sur la hauteur du plateau calcaire oĂč est implantĂ©e lâagglomĂ©ration de Poitiers. Ce plateau est interrompu par une vallĂ©e sĂšche, la vallĂ©e des Buis au nord, et par la vallĂ©e du Clain Ă lâouest.
Buxerolles se situe dans l'agglomération de Poitiers, au nord du centre-ville de Poitiers, sur la rive droite du Clain.
Le nord de la commune est au croisement de l'axe Nantes-Limoges (RN147) et de l'axe Paris-Bordeaux (A10 et N10) qui dessert entre autres le Futuroscope, Ă 9 km.
Buxerolles se situe Ă environ 4 km de Poitiers, 130 km de Limoges, 187 km de Nantes, 255 km de Bordeaux, Ă 334 km de Paris, 144 km de La Rochelle, 123 km d'AngoulĂȘme et 80 km de Niort.
La commune est proche des sites naturels de la ForĂȘt de MouliĂšre, du Marais poitevin et du parc naturel rĂ©gional Loire-Anjou-Touraine.
Communes limitrophes
GĂ©ologie et relief
La région de Buxerolles présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose[2] :
- pour 62 %, de groies moyennement profondes sur les plaines : les groies sont des terres du sud-ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en gĂ©nĂ©ral de moins de 50 cm dâĂ©paisseur â et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices Ă la polyculture cĂ©rĂ©aliĂšre mais elles sâassĂšchent vite ;
- pour 1 % de calcaire dans les vallées et terrasses alluviales ;
- pour 38 % par l'agglomération.
Hydrographie
La commune est traversée par le Clain sur une longueur de 2,2 km.
Le Clain bĂ©nĂ©ficie dâun classement afin de protĂ©ger ou de restaurer sa continuitĂ© Ă©cologique: la construction de tout nouvel ouvrage faisant obstacle Ă la continuitĂ© Ă©cologique est interdit et des amĂ©nagements doivent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s afin dâassurer ou de rĂ©tablir la libre circulation des poissons migrateurs et le transit des sĂ©diments[3].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[4]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1948 Ă 2006 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[10]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,7 | 1,4 | 3,3 | 4,9 | 8,6 | 11,6 | 13,6 | 13,3 | 10,5 | 8,2 | 4 | 2,3 | 7 |
Température moyenne (°C) | 4,9 | 5,5 | 8,6 | 10,6 | 14,7 | 18,1 | 20,5 | 20,2 | 17 | 13,2 | 8 | 5,4 | 12,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,2 | 9,7 | 13,8 | 16,3 | 20,8 | 24,6 | 27,3 | 27,1 | 23,4 | 18,2 | 12 | 8,6 | 17,5 |
Record de froid (°C) date du record |
â19,8 21.01.57 |
â15,3 05.02.63 |
â12,2 01.03.05 |
â5 10.04.49 |
â2,5 29.05.61 |
2,2 12.06.55 |
0 09.07.49 |
1,2 31.08.57 |
â3,5 19.09.48 |
â7 30.10.49 |
â9,9 22.11.93 |
â16,3 24.12.63 |
â19,8 1957 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,2 27.01.58 |
24,9 15.02.58 |
26,4 25.03.55 |
31,5 30.04.05 |
38,6 25.05.55 |
38,8 22.06.03 |
40,1 22.07.90 |
42,5 06.08.03 |
37 01.09.61 |
29,9 01.10.97 |
26,1 08.11.51 |
19,8 02.12.53 |
42,5 2003 |
Précipitations (mm) | 67,5 | 51 | 50,8 | 60,4 | 65,3 | 53,6 | 55,6 | 45,9 | 52,3 | 78,5 | 78 | 74,5 | 733,4 |
Voies de communication et transports
Bus
La commune est desservie par les lignes[11] du réseau de transports en commun Vitalis.
Du lundi au samedi : 3, 10, 13, 16. Le dimanche : D. Ces lignes circulent toute l'année. Les lignes 3, 10, 13 et D desservent l'hÎtel de ville.
Les lignes S2, S30 et S72 parcourent la commune en période scolaire.
Deux parcs-relais sont situĂ©s sur la commune : Espace des Vignes prĂšs de l'arrĂȘt Salle des sports (ligne 13) et stade Michel-Amand (La PĂ©piniĂšre) prĂšs de l'arrĂȘt VĂ©lodrome (lignes 3 et 16). Dans les faits, les abords de l'hĂŽtel de ville sont aussi utilisĂ©s comme parc-relai.
Train
Les gares et les haltes ferroviaires proches de Buxerolles sont :
- la gare de Poitiers Ă 3 km,
- la gare du Futuroscope Ă 10 km (ligne de Bordeaux Ă Paris, Lille ou Bruxelles),
- la gare de Mignaloux-Nouaillé à 16 km (ligne de Poitiers à Limoges ou Le Dorat),
- la halte de Chasseneuil Ă 9 km,
- la halte de Jaunay-Clan Ă 12,2 km.
AĂ©roports
Les aéroports ou aérodromes proches de Buxerolles sont :
- l'aéroport de Poitiers-Biard à 6 km,
- l'aérodrome de Niort - Souché à 80 km,
- l'aéroport de Tours Val de Loire à 104 km.
Urbanisme
Typologie
Buxerolles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Poitiers, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[15] et 131 499 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16] - [17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune du pÎle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (56,4 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (45,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (48,7 %), terres arables (31,3 %), prairies (9,5 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (7,7 %), forĂȘts (2,8 %)[20].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Buxerolles est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) de ChĂątellerault, regroupant 17 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement de la Vienne et du Clain. Les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs Ă 2014 les plus significatifs pour la Vienne sont les crues de fĂ©vrier 1698 (1 670 m3/s Ă ChĂątellerault), de juillet 1792 (1 520 m3/s), de mars 1913 (1 500 m3/s), de dĂ©cembre 1944 (1 510 m3/s) et de janvier 1962 (1 500 m3/s). Les crues historiques du Clain sont celles de 1873 (330 m3/s Ă Poitiers) et de dĂ©cembre 1982 (330 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[23] - [24]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1993, 1995, 1999, 2006, 2010, 2013 et 2015[25] - [21]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques (PPR) inondation (PPRI) de la « vallĂ©e du Clain », approuvĂ© le , puis par le nouveau PPRI « VallĂ©e du Clain », prescrit le [26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[27]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[28]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[29]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 6] - [30].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2003, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[21].
Toponymie
Le nom du village proviendrait du latin buxus qui est le nom du buis. En 1296, son nom était Buxeroles, puis, en 1322: Buyxeroles. En 1334, il se dénomme Busolles ; en 1752 : Bucerole et en 1786 : Buxcerolle[31].
Histoire
Longtemps constituée de hameaux, Buxerolles est aujourd'hui une ville dense, troisiÚme commune du département avec plus de 10 000 habitants.
Préhistoire et Antiquité
En 2004, des fouilles archĂ©ologiques rĂ©alisĂ©es lors de la crĂ©ation de la rĂ©sidence «le Pas de Saint Jacques», ont rĂ©vĂ©lĂ© des vestiges de plusieurs Ă©poques. Les plus anciens datent du nĂ©olithique moyen (vers 2400 avant J.C.) : une petite nĂ©cropole avec six inhumations. Des fosses circulaires et des trous de poteaux attestent dâun bĂątiment de type agricole attestent de la prĂ©sence humaine Ă lâĂąge du bronze ancien (1800 avant J.C.). LâĂąge du fer (vers 400 avant J.C.) est illustrĂ© par les traces de six bĂątiments modestes au centre dâune zone dâactivitĂ©s dont des silos Ă grains, un four et un mĂ©tier Ă tisser. Ă cĂŽtĂ© de cet important site archĂ©ologique, des sondages et des fouilles ont permis de mettre au jour des sĂ©pultures gallo-romaines ou dâĂ©poque mĂ©rovingienne et carolingienne au Planty et prĂšs de lâĂ©glise du Bourg. Buxerolles Ă©tait situĂ©e sur l'une des plus importantes voies de communication de la Gaule romaine : la via Turonensis.
Ancien RĂ©gime
L'occupation mĂ©diĂ©vale est attestĂ©e au Bourg, oĂč l'ancien cimetiĂšre a longtemps gardĂ© des sarcophages dÂŽĂ©poque mĂ©rovingienne ou carolingienne, Ă Lessart dont les moulins sont mentionnĂ©s dĂšs 1077 et Ă Chandy.
SituĂ©e sur les Chemins de Compostelle en Poitou, Buxerolles Ă©tait le lieu de passage des pĂšlerins. Ils s'y arrĂȘtaient pour se recueillir sur une Ă©trange empreinte, dite le Pas de Saint-Jacques.
La paroisse de Buxerolles, constituĂ©e autour de lâĂ©glise romane, est citĂ©e pour la premiĂšre fois en 1226. Sous lâAncien RĂ©gime (XVIe et XVIIIe siĂšcles), le territoire devient la propriĂ©tĂ© de notables poitevins qui acquiĂšrent fiefs et terres Ă rente auprĂšs des abbayes. Buxerolles est alors partagĂ©e en trois seigneuries. Au sud-ouest, lâabbaye Sainte-Croix contrĂŽle le Planty, les Bizais, la Varenne, une partie de Lessart et de la Charletterie. Ă lâest, la seigneurie de la LoubantiĂšre relĂšve de la Tour Maubergeon de Poitiers.
En 1492[32], la seigneurie de Buxerolles s'Ă©tend de Lessart et Clotet Ă La LoubantiĂšre. Elle comprend le Bourg oĂč se trouvent lâĂ©glise et la mĂ©tairie seigneuriale, et des terres au nord-est, les coĂ»treries, propriĂ©tĂ©s dâecclĂ©siastiques poitevins.
Les débuts de la commune
Buxerolles accueille favorablement les avancĂ©es de la RĂ©volution française. Elle plante ainsi son arbre de la libertĂ©, symbole de la RĂ©volution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fĂȘtes et des principaux Ă©vĂ©nements rĂ©volutionnaires[33].
Le cadastre du dĂ©but du XIXe siĂšcle montre le caractĂšre agricole et viticole du bourg et des hameaux excentrĂ©s. Ils sont reliĂ©s directement Ă Poitiers par des chemins de direction nord/sud. La vie Ă©conomique et sociale ne change pas jusque dans les annĂ©es 1850. Puis dans le contexte gĂ©nĂ©ral dâaugmentation dĂ©mographique en France, la population sâaccroĂźt. Elle passe de 305 habitants en 1821 Ă 885 en 1901, vivant toujours en grande partie de lâagriculture, malgrĂ© le phylloxĂ©ra qui dĂ©truit la vigne Ă partir de 1878. Cet accroissement de population entraĂźne en 1867 la construction dâune mairie et dâune Ă©cole Ă cĂŽtĂ© de lâĂ©glise du Bourg.
A la Belle Ăpoque, Lessart, cĆur Ă©conomique et commerçant de la commune, devient Ă©galement un lieu de divertissement avec plusieurs guinguettes au bord du Clain.
XXe siĂšcle
Au dĂ©but du XXe siĂšcle, lâexode rural est compensĂ© par lâarrivĂ©e de rentiers et de retraitĂ©s. Les moulins de Lessart et la vigne replantĂ©e sont encore des activitĂ©s majeures au dĂ©but du XXe siĂšcle.
Entre les deux guerres, les rĂ©seaux dâadduction dâeau (avec le premier chĂąteau dâeau en 1935 Ă la VallĂ©e), dâĂ©lectricitĂ© et de bus sont prolongĂ©s Ă partir de Poitiers et amĂ©liorent les conditions de vie.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les troupes dŽoccupation installent des baraquements au Bourg, sur lŽactuel terrain de sport. En 1944, le Planty et la vallée de Lessart subissent les bombardements sur la gare de Poitiers.
La cité des Castors
AprĂšs la LibĂ©ration, face au manque de logements, des sociĂ©tĂ©s « Castors » se crĂ©ent : il s'agit d'un mouvement coopĂ©ratif oĂč chacun construit lui-mĂȘme sa maison. Ă Buxerolles, c'est en 1949 que dĂ©bute l'aventure des Castors. Outre la rĂ©alisation de 144 maisons individuelles, c'est un vĂ©ritable quartier qui a Ă©mergĂ©, comprenant un centre commercial, une salle des fĂȘtes, une Ă©cole et une Ă©glise, Ă©difiĂ©e en 1962. La construction de la citĂ© des Castors a marquĂ© un tournant dans l'histoire de Buxerolles : dĂ©sormais, la commune est entrĂ©e dans l'Ăšre de l'urbanisation.
1960-2000 : une urbanisation constante[34]
DÚs lors, les municipalités qui se succÚdent font le choix d'un développement urbain de la commune.
à partir de la fin des années 1970, les derniÚres vignes sont arrachées. La construction de lotissements entre les villages et quartiers existant densifie la ville. Dans les années 1990, les premiers immeubles voient le jour dans le centre-ville.
Aujourd'hui
Les terres agricoles et les espaces naturels se trouvent essentiellement au nord et à l'est de la commune. La ville semble avoir atteint son extension géographique maximale. L'urbanisation extensive a laissé place à des choix de densification urbaine basés sur le principe de "construire la ville sur la ville".
Au cours des années 2000, la population de la commune atteint les 10.000 habitants. Ce chiffre se maintient dans les années qui suivent : en 2019, la commune compte environ 10.200 habitants.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[35] - [Note 7].
En 2020, la commune comptait 10 001 habitants[Note 8], en augmentation de 0,45 % par rapport Ă 2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
En 2008, la densité de population de la commune était de 1 108 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
La ville est la troisiÚme commune la plus peuplée du département de la Vienne[38]
Les derniÚres statistiques démographiques pour la commune ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 10 298 personnes. à cela il faut soustraire les résidences secondaires (218 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 10 080 habitants.
La commune appartient Ă la communautĂ© dâagglomĂ©ration de Poitiers qui connait un certain dynamisme dĂ©mographique puisque sa population sâest accrue de 1,32 % par an en moyenne sur la pĂ©riode 1999- 2006 (Ce taux est de 0,7 % pour le dĂ©partement). Ceci illustre le constat dĂ©mographique suivant : des zones rurales qui perdent de plus en plus dâhabitants au profit dâune zone pĂ©riurbaine autour de Poitiers et de ChĂątellerault. Cette vaste zone concentre 70 % de la population du dĂ©partement (soit environ 300 000 personnes) et 25 % des moins de 20 ans. En outre, en supposant le maintien des tendances dĂ©mographiques depuis 1990, entre 2006 et 2020, la population de lâaire urbaine de Poitiers devrait sâaccroĂźtre de +16,5 % et celle de ChĂątellerault de +5,0 %[39]. La population de la commune devrait donc continuer Ă croitre. Toutefois, en 2014, Buxerolles qui a gagnĂ© prĂšs de 4 000 habitants depuis 1990 stagne cette annĂ©e (perte de 15 habitants) pour la premiĂšre fois depuis longtemps alors que de 2007 Ă 2012 sa population augmentait, en moyenne annuelle, de 0,6 %.
La répartition par sexe de la population est la suivante:
- en 1999 : 47,4 % d'hommes et 52,6 % de femmes.
- en 2004 : 47,1 % d'hommes et 52,9 % de femmes.
- en 2010 : 46,2 % d'hommes pour 53,8 % de femmes.
- en 2011 : 46,5 % d'hommes pour 53,5 % de femmes.
En 2004:
- Le nombre de célibataires était de : 37,9 % dans la population,
- Les couples mariés représentaient 48,9 % de la population,
- Les divorcés sont 7,3 %,
- Le nombre de veuves et veufs Ă©tait de 6 %.
Les plus de 60 ans représentent, en 2011, 23,70 % de la population. La moyenne départemental en 2006 était de 23 %. La population de Buxerolles est moyennement jeune, résultat d'un certain dynamisme démographique mais un taux faible du solde naturel. La population augmente grùce à son solde migratoire largement positif sur 10 ans.
Solde naturel de Buxerolles de 1999 Ă 2009 fut de + 369 habitants (+ 4 %):
- en 2008 : 108 naissances et 75 décÚs,
- en 2007 : 120 naissances et 77 décÚs,
- en 2006 : 115 naissances et 74 décÚs,
- en 2005 : 104 naissances et 64 décÚs,
- en 2004 : 86 naissances et 68 décÚs,
- en 2003 : 94 naissances et 63 décÚs,
- en 2002 : 101 naissances et 60 décÚs,
- en 2001 : 99 naissances et 62 décÚs,
- en 2000 : 89 naissances et 53 décÚs,
- en 1999 : 104 naissances et 62 décÚs,
Son taux de natalitĂ© en 2011 s'Ă©lĂšve Ă 9,59 â°. Il est infĂ©rieur au taux de natalitĂ© de 2010, qui est de 13,34 â° et il reste moins important que le taux national (12,62 â°). Au niveau des dĂ©cĂšs, le taux de mortalitĂ© atteint 8,89 â°, ce qui est supĂ©rieur Ă celui de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente (7,66 â°). Le taux de mortalitĂ© français est, quant Ă lui, plus bas que celui de la ville (8,35 â°).
Solde migratoire de Buxerolles de 1999 Ă 2009 fut de + 942 habitants (+ 10 %).
Politique et administration
Intercommunalité
Buxerolles fait partie de la communauté d'agglomération de Grand Poitiers.
Depuis le Redécoupage cantonal de 2014 en France, Buxerolles est dans le canton de Poitiers-2 (No 14 du département de la Vienne) et dans la PremiÚre circonscription de la Vienne.
Liste des maires
Labellisation
La Ville a reçu plusieurs reconnaissances avec les labels :
- Terre Saine. Depuis 2009, la commune est signataire de la charte Terre Saine "Votre commune sans pesticides" initiĂ©e par l'ex-RĂ©gion Poitou-Charentes (voir Politique environnementale/Protection de lâenvironnement).
- Agenda 21 local. En 2010, la Ville a reçu la distinction "Agenda 21 local" par le MinistĂšre de l'Ăcologie et du DĂ©veloppement durable, confirmĂ©e depuis.
- Citâergie. Depuis 2013, Buxerolles est engagĂ©e aux cĂŽtĂ©s de la Ville de Poitiers et de l'agglomĂ©ration de Grand Poitiers, dans la dĂ©marche du label europĂ©en Citâergie, afin dâamĂ©liorer son action de lutte contre le RĂ©chauffement climatique.
- TEPCV. En 2016, Buxerolles a Ă©tĂ© reconnue Territoire Ă Ă©nergie positive pour la croissance verte (TEPCV) par le MinistĂšre de l'Environnement, de l'Ănergie et de la Mer.
Jumelages
Buxerolles est jumelée avec Datça en Turquie et La Robla en Espagne.
Elle entretient des relations amicales avec Belluno en Italie.
Instances judiciaires et administratives
La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour dâassises de la Vienne.
Services publics
Les services municipaux se composent : des services administratifs, techniques et scolaires, d'un CCAS avec service de portage de repas Ă domicile, d'une crĂšche, d'un relai assistantes-maternelles, d'un centre de loisirs, d'une bibliothĂšque, d'une police et d'une cuisine centrale.
La commune dispose d'un centre socio-culturel, La Maison des projets, doté d'une salle de spectacle, La Rotative.
Le Conseil départemental assure des permanences dans ses locaux situés prÚs de la zone du Pas-de-Saint-Jacques.
Enseignement
La commune de Buxerolles dépend de l'académie de Poitiers (rectorat de Poitiers) et ses écoles primaires dépendent de l'Inspection académique de la Vienne. Cinq établissements scolaires sont ouverts:
- Ăcole maternelle publique Le Bourg qui accueille 107 Ă©lĂšves en 2016-2017[47],
- Ăcole maternelle publique Jean-Marie Paratte (quartier du Planty) qui accueille 162 Ă©lĂšves en 2016-2017,
- Ăcole Ă©lĂ©mentaire publique Le Bourg qui reçoit 206 Ă©lĂšves en 2016-2017,
- Ăcole Ă©lĂ©mentaire publique Jean-Marie Paratte (quartier du Planty) qui accueille 293 Ă©lĂšves en 2016-2017,
- CollĂšge Jules-Verne qui accueille prĂšs de 500 Ă©lĂšves.
Ăconomie
Buxerolles bénéficie de sa position dans l'agglomération de Poitiers et possÚde quatre zones d'activité contribuant au dynamisme économique de la ville :
- Le CĆur de ville, regroupe une cinquantaine de commerces et professions libĂ©rales ainsi que plusieurs services publics (Mairie, BibliothĂšque, crĂšche, relais assistantes-maternelles).
- La zone d'activité économique du Pas de Saint-Jacques au nord, créée en 1991, regroupe une quinzaine de commerces et entreprises dont un complexe cinéma de 12 salles.
- Le secteur de La Charletterie, situé à la fois sur Poitiers et Buxerolles, regroupe lui aussi une quinzaine de commerces et entreprises.
- La zone artisanale et économique du Tilleul, créée en 1984, regroupe une vingtaine de commerces et entreprises principalement dans les secteurs du bùtiment, du textile, des transports et de la formation ;
Le pÎle économique de l'Ormeau regroupe des entreprises et professions libérales de divers secteurs.
Agriculture
Selon la Direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[48], il reste 2 exploitations agricoles en 2010 contre 7 en 2000. Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont diminuĂ© et sont passĂ©es de 136 hectares en 2000 Ă 128 hectares en 2010.
Commerce
Buxerolles, en 2012, dispose de 13 commerces sur son territoire :
- 5 Boulangeries,
- 2 Fleuristes,
- 2 Stations-service,
- 2 Magasins d'Ă©quipements du foyer,
- 3 Supermarchés,
- 1 Ăpicerie,
- 1 Magasin d'optique,
- 1 Quincaillerie,
- 1 Magasin d'articles de sports,
- 1 Librairie,
- 1 Hypermarché,
- 1 Magasin de meubles,
- 1 Boucherie.
Un marché important a lieu une fois par semaine sur la place des Castors, le jeudi matin.
Activité et emploi
Le taux d'activité était de:
- en 1999: 68, 6 %,
- en 2004: 72,7 %,
- en 2012: 75,3 % (Le taux dâactivitĂ© moyen du dĂ©partement de la Vienne est de 55,9 % en 2012[49].)
Le taux de chĂŽmage:
- en 1999, il Ă©tait de 9,4 %.
- en 2004 Ă©tait de 8,5 %,
- en 2010 : 10 %
- en 2012 : 12,8 %
- en 2014: 7,7 % (moyenne nationale est de 10,4 % fin 2014).
Les retraités et les pré-retraités représentaient 21,2 % de la population en 2004 et 17,2 % en 1999.
La répartition de la population par catégorie socioprofessionnelle est la suivante en 2009:
- Agriculteurs : 0,00 %
- Artisans : 3,44 %
- Cadres: 18,28 %
- Professions intermédiaires : 31,23 %
- Employés : 34,51 %
- Ouvriers : 12,54 %
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
La commune compte plusieurs propriétés privées remarquables :
- Manoir de Clotet
- Manoir de la LoubantiĂšre
- Manoir de la Charletterie
- Manoir de Puy-Mire
Patrimoine funéraire
Le cimetiĂšre actuel de Buxerolles a Ă©tĂ© mis en place en 1873, soit bien aprĂšs de dĂ©cret du 23 prairial An XII (12 juin 1804). Ce dĂ©cret imposait, pour des raisons essentiellement hygiĂ©niques, lâĂ©loignement des cimetiĂšres des lieux dâhabitation et des puits. De ce fait, le cimetiĂšre a Ă©tĂ© dĂ©mĂ©nagĂ© de son site traditionnel: les abords de lâĂ©glise qui offrait la proximitĂ© avec Dieu et la citĂ© cĂ©leste, symbolisĂ©e par lâĂ©difice cultuel, vers lâemplacement actuel. Le cimetiĂšre, a depuis, fait lâobjet de deux extensions, liĂ©es Ă lâaccroissement spectaculaire de sa population depuis lâaprĂšs DeuxiĂšme Guerre mondiale. Avant la sĂ©paration de lâĂglise et de lâĂtat, le cimetiĂšre Ă©tait uniquement rĂ©servĂ© aux Catholiques. La loi de 1905 a permis notamment aux Protestants (mais aussi Ă dâautres confessions) dây ĂȘtre enterrĂ©s sans signes distinctifs. Le cimetiĂšre de Buxerolles, est dâun point de vue patrimonial un vĂ©ritable conservatoire de lâart funĂ©raire et des comportements devant la mort. Ainsi, plus de vingt types de sĂ©pultures sont visibles plus ou moins sophistiquĂ©es, qui va de la simple pierre tombale avec une Ă©pitaphe gravĂ©e jusquâĂ la chapelle de style nĂ©o-gothique trĂšs travaillĂ©es (sĂ©pulture des meuniers du dĂ©but du XXe siĂšcle). Les amĂ©nagements des tombes rĂ©vĂšlent le rang social et la richesse du dĂ©funt. Lâart funĂ©raire a Ă©voluĂ© au fil du temps. Ainsi, typique du XIXe siĂšcle, deux chapelles de lâancien cimetiĂšre sont ornĂ©es de sculptures. Elles abritent un autel, des prie-Dieu et ses baies sont fermĂ©es par des vitraux tandis que la porte est de style nĂ©ogothique. Dâautres tombes sont ornĂ©es dâune façade dâĂ©glise. Dâautres se signalent par une colonne qui symbolise le lien de la terre au ciel ; certaines sont brisĂ©es (souvent sur les tombes de personnes non-catholiques, athĂ©es ou dĂ©istes). Les tombes des prĂȘtres sont recouvertes dâune Ă©tole. Au XXe siĂšcle, les dĂ©corations Ă©voluent: des porcelaines dĂ©coratives ou des photos apparaissent sur les pierres tombales et des tombes sont ornĂ©es de couronnes de perles confectionnĂ©es par des prisonniers. LâĂ©poque actuelle se caractĂ©rise par des formes de plus en plus pures, les Ă©pitaphes se font discrĂštes voire disparaissent, le choix des matĂ©riaux (plus ou moins luxueux), les volumes plus ou moins complexes en fonction de son rang social ou de sa richesse, priment sur les Ă©lĂ©ments dĂ©coratifs qui ont tendance Ă disparaitre complĂštement.
Patrimoine religieux
- L'Ă©glise Saint-Philippe et Saint-Jacques. Sur l'emplacement actuel de l'Ă©glise du Bourg, plusieurs constructions se sont succĂ©dĂ© entre le XIe et le XIXe siĂšcle. Une Ă©glise est construite au XIe siĂšcle. De dimensions relativement modestes (environ 22 m sur 8 m), celle-ci est agrandie au XIIe siĂšcle. Au XIVe, un clocher de style roman vient complĂ©ter l'Ă©difice. Malheureusement, la bĂątisse Ă©tant dans un Ă©tat de dĂ©labrement avancĂ©, celle-ci doit ĂȘtre reconstruite entre 1867 et 1869.
- Ăglise Notre-Dame-de-lâAnnonciation dite du Planty, inaugurĂ©e en 1962, fut construite par les Castors.
- Salle de lecture du culte antoiniste.
Patrimoine naturel
- La commune possĂšde une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[50] qui couvre 17 % de la surface communale : la VallĂ©e des Buis.
- Le site Puy Mire est classé comme monument naturel[51].
- Les vallées sÚches de Buxerolles qui couvrent 4 % du territoire communal sont protégées au titre des Espaces Naturels Sensibles. Elles sont gérées par le Conservatoire d'espaces naturels de Poitou-Charentes.
- Les parcs de Valvert et de la Robla.
- Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[52], il y a deux arbres remarquables sur la commune qui sont : un Robinier faux acacia et un Sophora du Japon.
Ăquipements culturels
- Méga CGR : 12 salles de cinéma.
- La bibliothĂšque municipale LĂ©opold-SĂ©dar-Senghor.
- Une salle de spectacle : La Rotative.
Le collÚge Jules Verne, qui accueille une classe Théùtre, possÚde aussi sa propre salle de spectacle.
ĂvĂ©nements culturels
- Depuis 2018, la commune de Buxerolles accueille, au centre socio-culturel de la Maison des Projets, un petit festival de langues organisĂ© en septembre par l'association Tous Azimuts, qui prĂ©sentait 15 langues pour sa premiĂšre Ă©dition et en programme 19 pour l'Ă©dition 2019. ĂvĂ©nement accompagnĂ© de diverses manifestations culturelles (concerts et spectacles de danse, cĂ©rĂ©monie du thĂ© et arts martiaux chinois, reconstitution historique sur l'antiquitĂ©, etc.).
Ăquipements sportifs
- Le complexe sportif de Grand Poitiers dans le quartier de la PépiniÚre comprend le stade Michel-Amand, un dojo, une salle d'armes, une salle de gymnastique, un vélodrome et un centre aquatique.
- Le complexe André-Messy (stade et salle de sports) au Planty comprend un terrain synthétique.
- La salle de sport Eric Tabarly au Planty.
- Le complexe sportif Colette Besson (salle de sports, dojo, club-house, courts de tennis extérieurs, terrains de sport bouliste) dans le quartier des Bizais.
- Un bowling prĂšs du MĂ©ga CGR.
- Un city-stade à proximité du groupe scolaire, au Planty
Personnalités liées à la commune
- Robert Charron, boxeur, champion de France amateur en 1939 (catégorie mi-moyens), militaire en 1939 (mi-moyens), professionnel (poids moyens) en 1944 et 1946
- Robert Buchet, dit Bubu, Ă©tait l'une des figures les plus pittoresques du sport automobile ; il y repose en son cimetiĂšre.
- Frédéric Augris, photographe et historien, a passé son enfance à Buxerolles.
- Bathiste Tchouaffe, basketteur professionnel depuis 2016 et évoluant à Poitiers Basket 86 au cours de la saison 2019-2020; sélectionné en équipes de France U16 (Or au championnat d'Europe 2014), 3x3 U18 (Bronze à la Coupe du monde 2015) et U18 (Or au championnat d'Europe 2016).
Voir aussi
Bibliographie
- Inventaire régional Nouvelle-Aquitaine : synthÚse et fiche détaillée
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 27/09/2008.
- Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
- DREAL Poitou-Charentes / MNHN, 2012-2013
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Aveu rendu au roi par Jacques Charlet pour la seigneurie de Buxerolles (voir annexe 2) ».
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- « Les âBaby boomburbsâ Ă la française par Laurent Chalard, Population & Avenir 2011/5 (n° 705) ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- les chiffres clĂ©s de lâĂconomie de la Vienne â 2011
- Ătude de KPMG pour le Conseil GĂ©nĂ©ral de la Vienne : FuturS en Vienne â diagnostic â novembre 2009
- « Marcel Varliette quitte Buxerolles », La Nouvelle RĂ©publique,â (lire en ligne).
- « Le stade du Planty devient le stade AndrĂ©-Messy », La Nouvelle RĂ©publique,â (lire en ligne).
- « Une ville sous le choc aprĂšs le dĂ©cĂšs de son maire », La Nouvelle RĂ©publique,â (lire en ligne).
- Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
- « Jean-Louis Chardonneau nouveau maire de Buxerolles », Centre Presse,â (lire en ligne).
- « Jean-Louis Chardonneau rĂ©Ă©lu Ă Buxerolles », La Nouvelle RĂ©publique,â (lire en ligne).
- « Municipales Ă Buxerolles : GĂ©rald Blanchard fait basculer la ville Ă droite », La Nouvelle RĂ©publique,â (lire en ligne).
- Chiffres : Mairie de Buxerolles
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
- Les chiffres-clĂ©s de lâĂ©conomie de la Vienne - CCI Vienne et Insee
- Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011
- DREAL Poitou-Charentes / SDAP, 2013
- Poitou-Charentes Nature, 2000