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Buxerolles (Vienne)

Buxerolles est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans la proche banlieue nord de Poitiers dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Buxerolles
Buxerolles (Vienne)
L'HĂŽtel de ville de Buxerolles
Blason de Buxerolles
Blason
Buxerolles (Vienne)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté urbaine du Grand Poitiers
Maire
Mandat
GĂ©rald Blanchard
2020-2026
Code postal 86180
Code commune 86041
DĂ©mographie
Gentilé Buxerollois
Population
municipale
10 001 hab. (2020 en augmentation de 0,45 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 099 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 35â€Č 54″ nord, 0° 21â€Č 00″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 124 m
Superficie 9,10 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Poitiers
(banlieue)
Aire d'attraction Poitiers
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Poitiers-2
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Buxerolles
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Buxerolles
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Buxerolles
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Buxerolles
Liens
Site web buxerolles.fr

    Avec plus de 10 000 habitants, Buxerolles est la troisiĂšme ville du dĂ©partement aprĂšs Poitiers et ChĂątellerault. Ses habitants sont appelĂ©s les Buxerollois[1].

    GĂ©ographie

    Situation

    La commune de Buxerolles est majoritairement situĂ©e sur la hauteur du plateau calcaire oĂč est implantĂ©e l’agglomĂ©ration de Poitiers. Ce plateau est interrompu par une vallĂ©e sĂšche, la vallĂ©e des Buis au nord, et par la vallĂ©e du Clain Ă  l’ouest.

    Buxerolles se situe dans l'agglomération de Poitiers, au nord du centre-ville de Poitiers, sur la rive droite du Clain.

    Le nord de la commune est au croisement de l'axe Nantes-Limoges (RN147) et de l'axe Paris-Bordeaux (A10 et N10) qui dessert entre autres le Futuroscope, Ă  km.

    Buxerolles se situe Ă  environ km de Poitiers, 130 km de Limoges, 187 km de Nantes, 255 km de Bordeaux, Ă  334 km de Paris, 144 km de La Rochelle, 123 km d'AngoulĂȘme et 80 km de Niort.

    La commune est proche des sites naturels de la ForĂȘt de MouliĂšre, du Marais poitevin et du parc naturel rĂ©gional Loire-Anjou-Touraine.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Buxerolles
    Migné-Auxances Chasseneuil-du-Poitou Montamisé
    Buxerolles
    Poitiers
    Balade dans les vallées sÚches

    GĂ©ologie et relief

    La région de Buxerolles présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose[2] :

    • pour 62 %, de groies moyennement profondes sur les plaines : les groies sont des terres du sud-ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en gĂ©nĂ©ral de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices Ă  la polyculture cĂ©rĂ©aliĂšre mais elles s’assĂšchent vite ;
    • pour 1 % de calcaire dans les vallĂ©es et terrasses alluviales ;
    • pour 38 % par l'agglomĂ©ration.
    Bords du Clain Ă  Lessart

    Hydrographie

    La commune est traversĂ©e par le Clain sur une longueur de 2,2 km.

    Le Clain bĂ©nĂ©ficie d’un classement afin de protĂ©ger ou de restaurer sa continuitĂ© Ă©cologique: la construction de tout nouvel ouvrage faisant obstacle Ă  la continuitĂ© Ă©cologique est interdit et des amĂ©nagements doivent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s afin d’assurer ou de rĂ©tablir la libre circulation des poissons migrateurs et le transit des sĂ©diments[3].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[4]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 707 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1948 Ă  2006 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[10]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records BUXEROLLES (86) - alt : 110 m 46° 36â€Č 42″ N, 0° 21â€Č 48″ E
    Statistiques établies sur la période 1981-2006 - Records établis sur la période du 01-01-1948 au 31-12-2006
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,7 1,4 3,3 4,9 8,6 11,6 13,6 13,3 10,5 8,2 4 2,3 7
    Température moyenne (°C) 4,9 5,5 8,6 10,6 14,7 18,1 20,5 20,2 17 13,2 8 5,4 12,3
    Température maximale moyenne (°C) 8,2 9,7 13,8 16,3 20,8 24,6 27,3 27,1 23,4 18,2 12 8,6 17,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −19,8
    21.01.57
    −15,3
    05.02.63
    −12,2
    01.03.05
    −5
    10.04.49
    −2,5
    29.05.61
    2,2
    12.06.55
    0
    09.07.49
    1,2
    31.08.57
    −3,5
    19.09.48
    −7
    30.10.49
    −9,9
    22.11.93
    −16,3
    24.12.63
    −19,8
    1957
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19,2
    27.01.58
    24,9
    15.02.58
    26,4
    25.03.55
    31,5
    30.04.05
    38,6
    25.05.55
    38,8
    22.06.03
    40,1
    22.07.90
    42,5
    06.08.03
    37
    01.09.61
    29,9
    01.10.97
    26,1
    08.11.51
    19,8
    02.12.53
    42,5
    2003
    Précipitations (mm) 67,5 51 50,8 60,4 65,3 53,6 55,6 45,9 52,3 78,5 78 74,5 733,4
    Source : « Fiche 86041001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Voies de communication et transports

    Bus

    La commune est desservie par les lignes[11] du réseau de transports en commun Vitalis.

    Du lundi au samedi : 3, 10, 13, 16. Le dimanche : D. Ces lignes circulent toute l'année. Les lignes 3, 10, 13 et D desservent l'hÎtel de ville.

    Les lignes S2, S30 et S72 parcourent la commune en période scolaire.

    Deux parcs-relais sont situĂ©s sur la commune : Espace des Vignes prĂšs de l'arrĂȘt Salle des sports (ligne 13) et stade Michel-Amand (La PĂ©piniĂšre) prĂšs de l'arrĂȘt VĂ©lodrome (lignes 3 et 16). Dans les faits, les abords de l'hĂŽtel de ville sont aussi utilisĂ©s comme parc-relai.

    Train

    Les gares et les haltes ferroviaires proches de Buxerolles sont :

    AĂ©roports

    Les aéroports ou aérodromes proches de Buxerolles sont :

    Urbanisme

    Typologie

    Buxerolles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Poitiers, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 8 communes[15] et 131 499 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (56,4 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (45,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (48,7 %), terres arables (31,3 %), prairies (9,5 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (7,7 %), forĂȘts (2,8 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Buxerolles est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de ChĂątellerault, regroupant 17 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement de la Vienne et du Clain. Les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs Ă  2014 les plus significatifs pour la Vienne sont les crues de fĂ©vrier 1698 (1 670 m3/s Ă  ChĂątellerault), de juillet 1792 (1 520 m3/s), de mars 1913 (1 500 m3/s), de dĂ©cembre 1944 (1 510 m3/s) et de janvier 1962 (1 500 m3/s). Les crues historiques du Clain sont celles de 1873 (330 m3/s Ă  Poitiers) et de dĂ©cembre 1982 (330 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[23] - [24]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1993, 1995, 1999, 2006, 2010, 2013 et 2015[25] - [21]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques (PPR) inondation (PPRI) de la « vallĂ©e du Clain », approuvĂ© le , puis par le nouveau PPRI « VallĂ©e du Clain », prescrit le [26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Buxerolles.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[27]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[28]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[29]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 6] - [30].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2003, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[21].

    Toponymie

    Le nom du village proviendrait du latin buxus qui est le nom du buis. En 1296, son nom était Buxeroles, puis, en 1322: Buyxeroles. En 1334, il se dénomme Busolles ; en 1752 : Bucerole et en 1786 : Buxcerolle[31].

    Histoire

    Longtemps constituĂ©e de hameaux, Buxerolles est aujourd'hui une ville dense, troisiĂšme commune du dĂ©partement avec plus de 10 000 habitants.

    Préhistoire et Antiquité

    En 2004, des fouilles archĂ©ologiques rĂ©alisĂ©es lors de la crĂ©ation de la rĂ©sidence «le Pas de Saint Jacques», ont rĂ©vĂ©lĂ© des vestiges de plusieurs Ă©poques. Les plus anciens datent du nĂ©olithique moyen (vers 2400 avant J.C.) : une petite nĂ©cropole avec six inhumations. Des fosses circulaires et des trous de poteaux attestent d’un bĂątiment de type agricole attestent de la prĂ©sence humaine Ă  l’ñge du bronze ancien (1800 avant J.C.). L’ñge du fer (vers 400 avant J.C.) est illustrĂ© par les traces de six bĂątiments modestes au centre d’une zone d’activitĂ©s dont des silos Ă  grains, un four et un mĂ©tier Ă  tisser. À cĂŽtĂ© de cet important site archĂ©ologique, des sondages et des fouilles ont permis de mettre au jour des sĂ©pultures gallo-romaines ou d’époque mĂ©rovingienne et carolingienne au Planty et prĂšs de l’église du Bourg. Buxerolles Ă©tait situĂ©e sur l'une des plus importantes voies de communication de la Gaule romaine : la via Turonensis.

    Ancien RĂ©gime

    L'occupation mĂ©diĂ©vale est attestĂ©e au Bourg, oĂč l'ancien cimetiĂšre a longtemps gardĂ© des sarcophages dÂŽĂ©poque mĂ©rovingienne ou carolingienne, Ă  Lessart dont les moulins sont mentionnĂ©s dĂšs 1077 et Ă  Chandy.

    SituĂ©e sur les Chemins de Compostelle en Poitou, Buxerolles Ă©tait le lieu de passage des pĂšlerins. Ils s'y arrĂȘtaient pour se recueillir sur une Ă©trange empreinte, dite le Pas de Saint-Jacques.

    La paroisse de Buxerolles, constituĂ©e autour de l’église romane, est citĂ©e pour la premiĂšre fois en 1226. Sous l’Ancien RĂ©gime (XVIe et XVIIIe siĂšcles), le territoire devient la propriĂ©tĂ© de notables poitevins qui acquiĂšrent fiefs et terres Ă  rente auprĂšs des abbayes. Buxerolles est alors partagĂ©e en trois seigneuries. Au sud-ouest, l’abbaye Sainte-Croix contrĂŽle le Planty, les Bizais, la Varenne, une partie de Lessart et de la Charletterie. À l’est, la seigneurie de la LoubantiĂšre relĂšve de la Tour Maubergeon de Poitiers.

    En 1492[32], la seigneurie de Buxerolles s'Ă©tend de Lessart et Clotet Ă  La LoubantiĂšre. Elle comprend le Bourg oĂč se trouvent l’église et la mĂ©tairie seigneuriale, et des terres au nord-est, les coĂ»treries, propriĂ©tĂ©s d’ecclĂ©siastiques poitevins.

    Plan de cadastre de Buxerolles sous l'Empire

    Les débuts de la commune

    Buxerolles accueille favorablement les avancĂ©es de la RĂ©volution française. Elle plante ainsi son arbre de la libertĂ©, symbole de la RĂ©volution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fĂȘtes et des principaux Ă©vĂ©nements rĂ©volutionnaires[33].

    Le cadastre du dĂ©but du XIXe siĂšcle montre le caractĂšre agricole et viticole du bourg et des hameaux excentrĂ©s. Ils sont reliĂ©s directement Ă  Poitiers par des chemins de direction nord/sud. La vie Ă©conomique et sociale ne change pas jusque dans les annĂ©es 1850. Puis dans le contexte gĂ©nĂ©ral d’augmentation dĂ©mographique en France, la population s’accroĂźt. Elle passe de 305 habitants en 1821 Ă  885 en 1901, vivant toujours en grande partie de l’agriculture, malgrĂ© le phylloxĂ©ra qui dĂ©truit la vigne Ă  partir de 1878. Cet accroissement de population entraĂźne en 1867 la construction d’une mairie et d’une Ă©cole Ă  cĂŽtĂ© de l’église du Bourg.

    A la Belle Époque, Lessart, cƓur Ă©conomique et commerçant de la commune, devient Ă©galement un lieu de divertissement avec plusieurs guinguettes au bord du Clain.

    XXe siĂšcle

    Au dĂ©but du XXe siĂšcle, l’exode rural est compensĂ© par l’arrivĂ©e de rentiers et de retraitĂ©s. Les moulins de Lessart et la vigne replantĂ©e sont encore des activitĂ©s majeures au dĂ©but du XXe siĂšcle.

    La Cité des Castors est sortie de terre dans les années 1950

    Entre les deux guerres, les rĂ©seaux d’adduction d’eau (avec le premier chĂąteau d’eau en 1935 Ă  la VallĂ©e), d’électricitĂ© et de bus sont prolongĂ©s Ă  partir de Poitiers et amĂ©liorent les conditions de vie.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, les troupes dŽoccupation installent des baraquements au Bourg, sur lŽactuel terrain de sport. En 1944, le Planty et la vallée de Lessart subissent les bombardements sur la gare de Poitiers.

    La cité des Castors

    AprĂšs la LibĂ©ration, face au manque de logements, des sociĂ©tĂ©s « Castors » se crĂ©ent : il s'agit d'un mouvement coopĂ©ratif oĂč chacun construit lui-mĂȘme sa maison. À Buxerolles, c'est en 1949 que dĂ©bute l'aventure des Castors. Outre la rĂ©alisation de 144 maisons individuelles, c'est un vĂ©ritable quartier qui a Ă©mergĂ©, comprenant un centre commercial, une salle des fĂȘtes, une Ă©cole et une Ă©glise, Ă©difiĂ©e en 1962. La construction de la citĂ© des Castors a marquĂ© un tournant dans l'histoire de Buxerolles : dĂ©sormais, la commune est entrĂ©e dans l'Ăšre de l'urbanisation.

    1960-2000 : une urbanisation constante[34]

    DÚs lors, les municipalités qui se succÚdent font le choix d'un développement urbain de la commune.

    À partir de la fin des annĂ©es 1970, les derniĂšres vignes sont arrachĂ©es. La construction de lotissements entre les villages et quartiers existant densifie la ville. Dans les annĂ©es 1990, les premiers immeubles voient le jour dans le centre-ville.

    Aujourd'hui

    Les terres agricoles et les espaces naturels se trouvent essentiellement au nord et à l'est de la commune. La ville semble avoir atteint son extension géographique maximale. L'urbanisation extensive a laissé place à des choix de densification urbaine basés sur le principe de "construire la ville sur la ville".

    Au cours des années 2000, la population de la commune atteint les 10.000 habitants. Ce chiffre se maintient dans les années qui suivent : en 2019, la commune compte environ 10.200 habitants.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[35] - [Note 7].

    En 2020, la commune comptait 10 001 habitants[Note 8], en augmentation de 0,45 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    274282286305327376388476476
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    528577598648700814867831829
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8858768668899199561 0071 2112 023
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2011
    3 2934 0645 1565 4666 3378 7879 2989 47810 007
    2016 2020 - - - - - - -
    10 00810 001-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 1 108 hab./km2, 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    La ville est la troisiÚme commune la plus peuplée du département de la Vienne[38]

    Les derniĂšres statistiques dĂ©mographiques pour la commune ont Ă©tĂ© fixĂ©es en 2009 et publiĂ©es en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 10 298 personnes. À cela il faut soustraire les rĂ©sidences secondaires (218 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 10 080 habitants.

    La commune appartient Ă  la communautĂ© d’agglomĂ©ration de Poitiers qui connait un certain dynamisme dĂ©mographique puisque sa population s’est accrue de 1,32 % par an en moyenne sur la pĂ©riode 1999- 2006 (Ce taux est de 0,7 % pour le dĂ©partement). Ceci illustre le constat dĂ©mographique suivant : des zones rurales qui perdent de plus en plus d’habitants au profit d’une zone pĂ©riurbaine autour de Poitiers et de ChĂątellerault. Cette vaste zone concentre 70 % de la population du dĂ©partement (soit environ 300 000 personnes) et 25 % des moins de 20 ans. En outre, en supposant le maintien des tendances dĂ©mographiques depuis 1990, entre 2006 et 2020, la population de l’aire urbaine de Poitiers devrait s’accroĂźtre de +16,5 % et celle de ChĂątellerault de +5,0 %[39]. La population de la commune devrait donc continuer Ă  croitre. Toutefois, en 2014, Buxerolles qui a gagnĂ© prĂšs de 4 000 habitants depuis 1990 stagne cette annĂ©e (perte de 15 habitants) pour la premiĂšre fois depuis longtemps alors que de 2007 Ă  2012 sa population augmentait, en moyenne annuelle, de 0,6 %.

    La répartition par sexe de la population est la suivante:

    • en 1999 : 47,4 % d'hommes et 52,6 % de femmes.
    • en 2004 : 47,1 % d'hommes et 52,9 % de femmes.
    • en 2010 : 46,2 % d'hommes pour 53,8 % de femmes.
    • en 2011 : 46,5 % d'hommes pour 53,5 % de femmes.

    En 2004:

    • Le nombre de cĂ©libataires Ă©tait de : 37,9 % dans la population,
    • Les couples mariĂ©s reprĂ©sentaient 48,9 % de la population,
    • Les divorcĂ©s sont 7,3 %,
    • Le nombre de veuves et veufs Ă©tait de 6 %.

    Les plus de 60 ans représentent, en 2011, 23,70 % de la population. La moyenne départemental en 2006 était de 23 %. La population de Buxerolles est moyennement jeune, résultat d'un certain dynamisme démographique mais un taux faible du solde naturel. La population augmente grùce à son solde migratoire largement positif sur 10 ans.

    Solde naturel de Buxerolles de 1999 Ă  2009 fut de + 369 habitants (+ 4 %):

    • en 2008 : 108 naissances et 75 dĂ©cĂšs,
    • en 2007 : 120 naissances et 77 dĂ©cĂšs,
    • en 2006 : 115 naissances et 74 dĂ©cĂšs,
    • en 2005 : 104 naissances et 64 dĂ©cĂšs,
    • en 2004 : 86 naissances et 68 dĂ©cĂšs,
    • en 2003 : 94 naissances et 63 dĂ©cĂšs,
    • en 2002 : 101 naissances et 60 dĂ©cĂšs,
    • en 2001 : 99 naissances et 62 dĂ©cĂšs,
    • en 2000 : 89 naissances et 53 dĂ©cĂšs,
    • en 1999 : 104 naissances et 62 dĂ©cĂšs,

    Son taux de natalitĂ© en 2011 s'Ă©lĂšve Ă  9,59 â€°. Il est infĂ©rieur au taux de natalitĂ© de 2010, qui est de 13,34 â€° et il reste moins important que le taux national (12,62 â€°). Au niveau des dĂ©cĂšs, le taux de mortalitĂ© atteint 8,89 â€°, ce qui est supĂ©rieur Ă  celui de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente (7,66 â€°). Le taux de mortalitĂ© français est, quant Ă  lui, plus bas que celui de la ville (8,35 â€°).

    Solde migratoire de Buxerolles de 1999 Ă  2009 fut de + 942 habitants (+ 10 %).

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Buxerolles fait partie de la communauté d'agglomération de Grand Poitiers.

    Depuis le Redécoupage cantonal de 2014 en France, Buxerolles est dans le canton de Poitiers-2 (No 14 du département de la Vienne) et dans la PremiÚre circonscription de la Vienne.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    An VIII 1815 Jean René Orrillard
    janvier 1816 novembre 1830 Jean-Jacques Chemioux
    décembre 1830 avril 1835 Jean René Placide Orrillard
    mai 1835 décembre 1843 Pierre Orrillard
    janvier 1844 décembre 1870 Jean Jacques Véron Favre
    janvier 1871 décembre 1874 Jean Trichard
    janvier 1875 1884 Pierre Fouquet
    1884 24 février 1912 Hippolyte Véron Conseiller général
    1912 1914 Auguste Sapin
    1914 1919 Hilaire Fouquet Faisant fonction de maire
    1919 1927 Antoine Thimonnier
    1927 1937 Camille Girault
    1937 1944 Omer Bernier
    1944 1961 Abel Tassin
    1961 mars 1989 Marcel Varliette[40] (1919-2017)
    mars 1989 mars 2001 André Messy[41] (1926-2011)
    mars 2001 12 juin 2011[42]
    (décÚs)
    Jean-Marie Paratte (1947-2011) PS Ingénieur en génie civil et urbanisme
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Poitiers-2 (2004 → 2011)
    RĂ©Ă©lu en 2008[43]
    23 juin 2011[44] 28 juin 2020 Jean-Louis Chardonneau (1944-) DVG Retraité de la fonction publique
    RĂ©Ă©lu en 2014[45]
    28 juin 2020 En cours Gérald Blanchard[46] (1975-) DVD Responsable de l'action sociale d'une caisse de retraite complémentaire

    Labellisation

    La Ville a reçu plusieurs reconnaissances avec les labels :

    Jumelages

    Buxerolles est jumelée avec Datça en Turquie et La Robla en Espagne.

    Elle entretient des relations amicales avec Belluno en Italie.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les services municipaux se composent : des services administratifs, techniques et scolaires, d'un CCAS avec service de portage de repas Ă  domicile, d'une crĂšche, d'un relai assistantes-maternelles, d'un centre de loisirs, d'une bibliothĂšque, d'une police et d'une cuisine centrale.

    La commune dispose d'un centre socio-culturel, La Maison des projets, doté d'une salle de spectacle, La Rotative.

    Le Conseil départemental assure des permanences dans ses locaux situés prÚs de la zone du Pas-de-Saint-Jacques.

    Enseignement

    La commune de Buxerolles dépend de l'académie de Poitiers (rectorat de Poitiers) et ses écoles primaires dépendent de l'Inspection académique de la Vienne. Cinq établissements scolaires sont ouverts:

    • École maternelle publique Le Bourg qui accueille 107 Ă©lĂšves en 2016-2017[47],
    • École maternelle publique Jean-Marie Paratte (quartier du Planty) qui accueille 162 Ă©lĂšves en 2016-2017,
    • École Ă©lĂ©mentaire publique Le Bourg qui reçoit 206 Ă©lĂšves en 2016-2017,
    • École Ă©lĂ©mentaire publique Jean-Marie Paratte (quartier du Planty) qui accueille 293 Ă©lĂšves en 2016-2017,
    • CollĂšge Jules-Verne qui accueille prĂšs de 500 Ă©lĂšves.

    Économie

    Buxerolles bénéficie de sa position dans l'agglomération de Poitiers et possÚde quatre zones d'activité contribuant au dynamisme économique de la ville :

    • Le CƓur de ville, regroupe une cinquantaine de commerces et professions libĂ©rales ainsi que plusieurs services publics (Mairie, BibliothĂšque, crĂšche, relais assistantes-maternelles).
    • La zone d'activitĂ© Ă©conomique du Pas de Saint-Jacques au nord, crĂ©Ă©e en 1991, regroupe une quinzaine de commerces et entreprises dont un complexe cinĂ©ma de 12 salles.
    • Le secteur de La Charletterie, situĂ© Ă  la fois sur Poitiers et Buxerolles, regroupe lui aussi une quinzaine de commerces et entreprises.
    • La zone artisanale et Ă©conomique du Tilleul, crĂ©Ă©e en 1984, regroupe une vingtaine de commerces et entreprises principalement dans les secteurs du bĂątiment, du textile, des transports et de la formation ;

    Le pÎle économique de l'Ormeau regroupe des entreprises et professions libérales de divers secteurs.

    Agriculture

    Selon la Direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[48], il reste 2 exploitations agricoles en 2010 contre 7 en 2000. Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont diminuĂ© et sont passĂ©es de 136 hectares en 2000 Ă  128 hectares en 2010.

    Commerce

    Buxerolles, en 2012, dispose de 13 commerces sur son territoire :

    Un marché important a lieu une fois par semaine sur la place des Castors, le jeudi matin.

    Activité et emploi

    Le taux d'activité était de:

    • en 1999: 68, 6 %,
    • en 2004: 72,7 %,
    • en 2012: 75,3 % (Le taux d’activitĂ© moyen du dĂ©partement de la Vienne est de 55,9 % en 2012[49].)

    Le taux de chĂŽmage:

    • en 1999, il Ă©tait de 9,4 %.
    • en 2004 Ă©tait de 8,5 %,
    • en 2010 : 10 %
    • en 2012 : 12,8 %
    • en 2014: 7,7 % (moyenne nationale est de 10,4 % fin 2014).

    Les retraités et les pré-retraités représentaient 21,2 % de la population en 2004 et 17,2 % en 1999.

    La répartition de la population par catégorie socioprofessionnelle est la suivante en 2009:

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le Manoir de Clotet

    Patrimoine civil

    La commune compte plusieurs propriétés privées remarquables :

    • Manoir de Clotet
    • Manoir de la LoubantiĂšre
    • Manoir de la Charletterie
    • Manoir de Puy-Mire

    Patrimoine funéraire

    Le cimetiĂšre actuel de Buxerolles a Ă©tĂ© mis en place en 1873, soit bien aprĂšs de dĂ©cret du 23 prairial An XII (12 juin 1804). Ce dĂ©cret imposait, pour des raisons essentiellement hygiĂ©niques, l’éloignement des cimetiĂšres des lieux d’habitation et des puits. De ce fait, le cimetiĂšre a Ă©tĂ© dĂ©mĂ©nagĂ© de son site traditionnel: les abords de l’église qui offrait la proximitĂ© avec Dieu et la citĂ© cĂ©leste, symbolisĂ©e par l’édifice cultuel, vers l’emplacement actuel. Le cimetiĂšre, a depuis, fait l’objet de deux extensions, liĂ©es Ă  l’accroissement spectaculaire de sa population depuis l’aprĂšs DeuxiĂšme Guerre mondiale. Avant la sĂ©paration de l’Église et de l’État, le cimetiĂšre Ă©tait uniquement rĂ©servĂ© aux Catholiques. La loi de 1905 a permis notamment aux Protestants (mais aussi Ă  d’autres confessions) d’y ĂȘtre enterrĂ©s sans signes distinctifs. Le cimetiĂšre de Buxerolles, est d’un point de vue patrimonial un vĂ©ritable conservatoire de l’art funĂ©raire et des comportements devant la mort. Ainsi, plus de vingt types de sĂ©pultures sont visibles plus ou moins sophistiquĂ©es, qui va de la simple pierre tombale avec une Ă©pitaphe gravĂ©e jusqu’à la chapelle de style nĂ©o-gothique trĂšs travaillĂ©es (sĂ©pulture des meuniers du dĂ©but du XXe siĂšcle). Les amĂ©nagements des tombes rĂ©vĂšlent le rang social et la richesse du dĂ©funt. L’art funĂ©raire a Ă©voluĂ© au fil du temps. Ainsi, typique du XIXe siĂšcle, deux chapelles de l’ancien cimetiĂšre sont ornĂ©es de sculptures. Elles abritent un autel, des prie-Dieu et ses baies sont fermĂ©es par des vitraux tandis que la porte est de style nĂ©ogothique. D’autres tombes sont ornĂ©es d’une façade d’église. D’autres se signalent par une colonne qui symbolise le lien de la terre au ciel ; certaines sont brisĂ©es (souvent sur les tombes de personnes non-catholiques, athĂ©es ou dĂ©istes). Les tombes des prĂȘtres sont recouvertes d’une Ă©tole. Au XXe siĂšcle, les dĂ©corations Ă©voluent: des porcelaines dĂ©coratives ou des photos apparaissent sur les pierres tombales et des tombes sont ornĂ©es de couronnes de perles confectionnĂ©es par des prisonniers. L’époque actuelle se caractĂ©rise par des formes de plus en plus pures, les Ă©pitaphes se font discrĂštes voire disparaissent, le choix des matĂ©riaux (plus ou moins luxueux), les volumes plus ou moins complexes en fonction de son rang social ou de sa richesse, priment sur les Ă©lĂ©ments dĂ©coratifs qui ont tendance Ă  disparaitre complĂštement.

    Église Saint-Philippe et Saint-Jacques

    Patrimoine religieux

    • L'Ă©glise Saint-Philippe et Saint-Jacques. Sur l'emplacement actuel de l'Ă©glise du Bourg, plusieurs constructions se sont succĂ©dĂ© entre le XIe et le XIXe siĂšcle. Une Ă©glise est construite au XIe siĂšcle. De dimensions relativement modestes (environ 22 m sur m), celle-ci est agrandie au XIIe siĂšcle. Au XIVe, un clocher de style roman vient complĂ©ter l'Ă©difice. Malheureusement, la bĂątisse Ă©tant dans un Ă©tat de dĂ©labrement avancĂ©, celle-ci doit ĂȘtre reconstruite entre 1867 et 1869.
    • Église Notre-Dame-de-l’Annonciation dite du Planty, inaugurĂ©e en 1962, fut construite par les Castors.
    • Salle de lecture du culte antoiniste.
    Le Parc de la Robla (vue partielle)

    Patrimoine naturel

    • La commune possĂšde une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[50] qui couvre 17 % de la surface communale : la VallĂ©e des Buis.
    • Le site Puy Mire est classĂ© comme monument naturel[51].
    • Les vallĂ©es sĂšches de Buxerolles qui couvrent 4 % du territoire communal sont protĂ©gĂ©es au titre des Espaces Naturels Sensibles. Elles sont gĂ©rĂ©es par le Conservatoire d'espaces naturels de Poitou-Charentes.
    • Les parcs de Valvert et de la Robla.
    • Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[52], il y a deux arbres remarquables sur la commune qui sont : un Robinier faux acacia et un Sophora du Japon.

    Équipements culturels

    • MĂ©ga CGR : 12 salles de cinĂ©ma.
    • La bibliothĂšque municipale LĂ©opold-SĂ©dar-Senghor.
    • Une salle de spectacle : La Rotative.

    Le collÚge Jules Verne, qui accueille une classe Théùtre, possÚde aussi sa propre salle de spectacle.

    ÉvĂ©nements culturels

    • Depuis 2018, la commune de Buxerolles accueille, au centre socio-culturel de la Maison des Projets, un petit festival de langues organisĂ© en septembre par l'association Tous Azimuts, qui prĂ©sentait 15 langues pour sa premiĂšre Ă©dition et en programme 19 pour l'Ă©dition 2019. ÉvĂ©nement accompagnĂ© de diverses manifestations culturelles (concerts et spectacles de danse, cĂ©rĂ©monie du thĂ© et arts martiaux chinois, reconstitution historique sur l'antiquitĂ©, etc.).

    Équipements sportifs

    • Le complexe sportif de Grand Poitiers dans le quartier de la PĂ©piniĂšre comprend le stade Michel-Amand, un dojo, une salle d'armes, une salle de gymnastique, un vĂ©lodrome et un centre aquatique.
    • Le complexe AndrĂ©-Messy (stade et salle de sports) au Planty comprend un terrain synthĂ©tique.
    • La salle de sport Eric Tabarly au Planty.
    • Le complexe sportif Colette Besson (salle de sports, dojo, club-house, courts de tennis extĂ©rieurs, terrains de sport bouliste) dans le quartier des Bizais.
    • Un bowling prĂšs du MĂ©ga CGR.
    • Un city-stade Ă  proximitĂ© du groupe scolaire, au Planty

    Personnalités liées à la commune

    • Robert Charron, boxeur, champion de France amateur en 1939 (catĂ©gorie mi-moyens), militaire en 1939 (mi-moyens), professionnel (poids moyens) en 1944 et 1946
    • Robert Buchet, dit Bubu, Ă©tait l'une des figures les plus pittoresques du sport automobile ; il y repose en son cimetiĂšre.
    • FrĂ©dĂ©ric Augris, photographe et historien, a passĂ© son enfance Ă  Buxerolles.
    • Bathiste Tchouaffe, basketteur professionnel depuis 2016 et Ă©voluant Ă  Poitiers Basket 86 au cours de la saison 2019-2020; sĂ©lectionnĂ© en Ă©quipes de France U16 (Or au championnat d'Europe 2014), 3x3 U18 (Bronze Ă  la Coupe du monde 2015) et U18 (Or au championnat d'Europe 2016).

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    7. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 27/09/2008.
    2. Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
    3. DREAL Poitou-Charentes / MNHN, 2012-2013
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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    11. « Lignes Vitalis ».
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
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