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Breuil-le-Vert

Breuil-le-Vert (prononcé [brœjləvɛr]) est une commune française située dans le Nord de la France dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de l'aire urbaine et de l'agglomération de Clermont, ville la plus proche.

Breuil-le-Vert
Breuil-le-Vert
Église et ferme du Prieuré.
Blason de Breuil-le-Vert
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Clermontois
Maire
Mandat
Jean-Philippe Vichard
2020-2026
Code postal 60600
Code commune 60107
Démographie
Gentilé Brétuveliers, Brétuvelières
Population
municipale
3 133 hab. (2020 en augmentation de 4,33 % par rapport à 2014)
Densité 425 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 21′ 42″ nord, 2° 26′ 15″ est
Altitude Min. 45 m
Max. 150 m
Superficie 7,37 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Clermont
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont
Législatives 7e circonscription de l'Oise
Localisation
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Breuil-le-Vert
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Breuil-le-Vert
Liens
Site web http://www.mairie-breuil-le-vert.fr

    Ses habitants sont appelés les Brétuveliers et les Brétuvelières.

    Géographie

    Localisation

    Communes limitrophes.

    La commune de Breuil-le-Vert est située à 56 kilomètres au nord de Paris, 27 kilomètres à l'est de Beauvais, 29 kilomètres à l'ouest de Compiègne et 60 kilomètres au sud d'Amiens. La commune se situe à quelques kilomètres du centre géographique de l'Oise[Note 1].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Breuil-le-Vert
    Clermont Breuil-le-Sec
    Breuil-le-Vert
    Neuilly-sous-Clermont Rantigny Bailleval

    Topographie et géologie

    L'église est située à 54 mètres NGF d'altitude, la mairie à 50 mètres. Le moulin à eau se situe à 50 mètres également, le hameau de Cannettecourt est à 88 mètres et Rotheleux, au pied du coteau de la caure, est situé à 82 mètres. Giencourt est situé plus bas à 52 mètres. Le point le plus haut de la commune se situe à 150 mètres d'altitude, sur le plateau d'Auvillers à la limite avec la commune de Neuilly-sous-Clermont, le point le plus bas est à 45 mètres sur les bords de la Brêche[1]. Le territoire s'étend depuis les hauteurs du canton de Mouy à l'ouest, jusqu'à la rivière de la Brêche qui forme la limite orientale. Il présente une superficie inégale et une grande variété de sols[2].

    Le sable forme tous les talus des coteaux depuis la forêt de Hez-Froidmont jusqu'à Canettecourt. On en voit aussi dans les escarpements de Rotheleux et de Canettecourt, où des coquilles fragiles formant des lits minces dans un sable roux ou vert mêlé de mica, des filets de marne argileuse verte ou d'argile plastique, et des fils de marne calcaire blanche. On voit un dépôt considérable d'argile plastique de couleur gris-jaunâtre à Lamotte près de Rotheleux, entre la départementale 916 et le bourg. Les puits du village descendent dans le sable en traversant un lit de cailloux soudés ensemble par un ciment ferrugineux irisé. On trouve un dépôt de silex, galets, de bois pétrifiés de lignites, de rognons de grès ferrugineux, calcaires et de fragments de meulières sur le tertre du mont de Crème, entre Giencourt et le chef-lieu. Les coteaux offrent depuis les hauteurs de Rotheleux une disposition identique de calcaire grossier[3]. La tourbe de la Brêche repose sur une couche de glaise s'étendant sur les galets qui réapparaissent dans la plaine. On trouve des argiles dites « lignites ». À Cannettecourt sont les sables à lignites et un peu de craie blanche, à Rotheleux les sables glauconneaux sont fossilifères[a 1]. La craie noduleuse apparaît à Giencourt. De larges bandes de terrains argileux font apparaître des limons anciens, sur la rive droite de la Brêche, entre le quartier du Pont-de-Pierre (Clermont) et le chef-lieu. Des alluvions modernes tapissent le fond de cette vallée. À la base de la montagne de Clermont, on est en présence de sables inférieurs, sables de Bracheux, notamment à Giencourt. Une argile jaune, de formation lacustre (argile plastique) contenant du lignite pyriteux et recouvert par du sable jaune passe à Cannettecourt, à Rotheleux et Giencourt. Sur la rive gauche de la Brêche, l'argile plastique apparaît également, il en existe à Rotheleux, proche de la D 916[4].

    La commune se situe en zone de sismicité 1[5].

    Hydrographie et eau potable

    Le principal cours d'eau traversant la commune est la Brêche. Cette rivière, dont le débit au niveau de la commune est de 1 330 litres par seconde, se divise en nombreux bras[6] et fossés qui irriguent de larges marais, naturellement ou artificiellement, et sert de limite avec Breuil-le-Sec et Bailleval. D'autres terrains marécageux existent, drainés par des rus[a 2] : au nord, le ru de Rotheleux[7], issu du lieu-dit les Fontaines à l'ouverture du vallon dit le Valadin , traverse la D 1016, recueille au passage les eaux du marais du Rotheleux pour se jeter dans la Brêche, près du moulin à eau[a 2].

    Au centre, le ru de Cannettecourt recueille les eaux venant d'Auvillers par le vallon de Lierval et les sources qui ont pour noms fontaines « des Pauvres », « des Meuniers », « de Sainte-Catherine » et « Mercatoire », traverse la D 1016 à l'ancien « Etang-le-Comte », et se dirige vers la Brêche en longeant le Prieuré et le manoir de la Vicomté dont il remplissait jadis les fossés[a 2]. Ce dernier possède deux affluents[8] : le fossé du Bois Boiteux et le fossé du marais de Breuil-le-Vert.

    Au sud, à la limite de Rantigny, suit le « ru de Coutances »[9] dit « du Pré de Chelles » ou « de la Fontaine Titancourt ». C'est le déversoir des sources de Neuilly-sous-Clermont[a 2]. Une station de pompage est présente au nord de la commune à l'est de Giencourt, dans les marais de la Brêche. Une station d'épuration permet de recueillir les eaux usées de l'agglomération clermontoise à proximité de la station de pompage[1]. Les zones les moins élevées du territoire sont situées au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-afflurentes[10].

    Réseau routier

    La D 1016 au niveau de la sortie de la tuilerie, à la limite sud de la commune. C'est l'un des deux échangeurs de la commune.

    Le principal axe routier traversant la commune est l'ex-RN 16, désormais dénommée RD 1016. Il s'agit de l'ancienne route royale de Paris à Dunkerque. La route franchissait son kilomètre 49 sur le territoire. Cette voie est aujourd'hui transformée voie express.

    La rue de Paris et la ville de Clermont furent déviées en 1993 par cette dernière qui traverse le nord de la commune en partie. Le bourg et les hameaux desservis que par deux échangeurs : l'un au sud-ouest, sur la D 540, appelé autrefois « carrefour de Neuilly » et le second à l'ouest, à l'entrée de Cannetcourt, à proximité du bourg. La route départementale 540, reliant Neuilly-sous-Clermont à Sénécourt, traverse le sud de la commune. Quelques voies communales relient le bourg aux différents hameaux mais aussi aux communes voisines de Neuilly-sous-Clermont (depuis Cannettecourt), de Rantigny, de Breuil-le-Sec ainsi que de Clermont[1].

    Voies ferrées et transports en commun

    La ligne Paris - Lille à Breuil-le-Vert.

    La première tranche de la construction du chemin de fer (ligne de Paris-Nord à Lille) par la compagnie des chemins de fer du Nord dans l'Oise était précisément limitée au Pont de Breuil-le-Vert et achevée le , la section suivante, de Breuil-le-Vert au département de la Somme a demandé un an de plus. Le convoi inaugural passa le [a 2].

    Les gares les plus proches sont celles de Clermont-de-l'Oise à 2,6 km au nord[11] et de Liancourt-Rantigny à 3,6 km au sud[12].

    En 2013, le réseau des cars interurbains de l'Oise, exploité par Keolis Oise, dessert la commune par les lignes LR12A reliant Creil à Clermont, LR12B reliant Le Tillet à Clermont et LR33B Clermont à Catenoy. Ces lignes ne fonctionnent que du lundi au vendredi, un service limité étant également proposé le samedi en période scolaire[13]. Le lycée Roberval et le collège Cousteau sont desservis par 2 lignes de transports scolaires supplémentaires[14] - [15]. Le tarif est de 1,50 pour un trajet court et de 2,00 pour un trajet long, l'aller-retour étant à respectivement 2,20 et 3,00 [16].

    Les communes d'Agnetz, Breuil-le-Sec, Breuil-le-Vert, Clermont, Fitz-James et Neuilly-sous-Clermont, se dotent, le 15 décembre 2014, d'un réseau de transports urbains dénommé Lebus. Celui-ci est constitué de deux lignes d'autobus régulières reliant :

    1. Agnetz et Breuil-le-Sec, via notamment la gare de Clermont-de-l'Oise ;
    2. Fitz-James à Neuilly-sous-Clermont, en desservant également la gare de Clermont ;

    ainsi que deux lignes de transport à la demande[17].

    Ce réseau est géré par le Syndicat intercommunal des transports collectifs de l’agglomération clermontoise (SITAC), créé à titre transitoire et qui pourrait être intégré à terme dans la communauté de communes du Pays du Clermontois de manière à étendre le réseau à l'ensemble des communes concernées[18].

    Accès aux aéroports

    La commune de Breuil-le-vert se situe à 40 kilomètres de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle[19] et à 26 kilomètres de l'aéroport de Beauvais-Tillé[20]. Il n'existe aucune liaison par des transports en commun entre la commune et ces aéroports.

    Liaisons douces

    La commune de Breuil-le-Vert est traversée par la variante de l'avenue Verte reliant Paris à Londres. Cet itinéraire, arrivant de la capitale par Breuil-le-Sec, emprunte les rues des Charpentiers, du Moulin et du Ruisseau lorsqu'il traverse le chef-lieu de Breuil-le-Vert. Il passe ensuite par les rues du Mont-de-Crème et Marcel-Duchemin à Giencourt[21]. Le circuit no 6 du GEP Centre Oise passe par le bourg, Giencourt, Rotheleux et Cannettecourt[22].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 668 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[27] complétée par des études régionales[28] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[29] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[30] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[31]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 26 km[32], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[33] à 10,6 °C pour 1981-2010[34], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[35].

    Milieux naturels

    Vue sur le bourg de Breuil-le-Vert : il est situé au pied du bois des Côtes, à droite.

    Hormis un tissu urbain représentant près de 23 % de la superficie de la commune, le territoire se compose à 35 % de cultures (256 hectares) et à 32,4 % d'espaces boisés, soit 238 hectares. Les bois se trouvent en majeure partie à l'ouest de la commune, sur les coteaux du plateau d'Auvillers-Cambronne (coteau de la Caure) ou autour des hameaux de Rotheleux et de Cannettecourt comme le bois Saint-just. On signale également quelques parcelles boisées au lieu-dit du Mont de Crème et les Cailloux ainsi que le bois Boitteaux, au sud du bourg. Les vergers et prairies rassemblent en 2014 près de 58 hectares (7,9 %). Les landes et les délaissés urbains réunissent 5 hectares environ (0,6 %) et les mares, marais, zone humide de la vallée de la Brêche et les cours d'eau s'étendent sur plus de 6 hectares, soit près de 1 % de la superficie totale de la commune[36] - [1].

    Une partie de ces marais tourbeux est inscrite en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[37]. Les coteaux boisés de Rotheleux et de Cannetcourt ainsi que de la vallée de la Brêche constituent des corridors écologiques potentiels[38]. Une partie de la commune est traversée par biocorridor de grande faune (sanglier, chevreuil, cerf)[39].

    Urbanisme

    Typologie

    Breuil-le-Vert est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [40] - [41] - [42]. Elle appartient à l'unité urbaine de Clermont, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[43] et 21 447 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[44] - [45].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire regroupe 1 929 communes[46] - [47].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,8 %), forêts (29,5 %), zones urbanisées (25,6 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[48].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[49].

    Hameaux et lieux-dits

    Breuil-le-Vert est constitué de plusieurs hameaux et écarts[1]:

    • le chef-lieu de Breuil-le-Vert, à l'est ;
    • Giencourt, au nord ;
    • Rotheleux, à l'ouest ;
    • Cannettecourt, au sud-est.

    Les lieux-dits sont au nombre de quinze[1]: la Croix-de-Creil et la Grande Pièce au nord ; les Cailloux, le Champ de la Cense, la Maison Blanche et le Champ Saint-Martin au centre; la Pointe, le Parc, le Bois Boitteaux, le Champ du Marais et Naus au sud ; le Bois Saint-Just, les Vingt-Deux Mines (sur la commune de Neuilly-sous-Clermont également), la Fontaine des Meuniers et le Parc (2e du nom) au sud.

    Morphologie urbaine

    À la fin du XIXe siècle, le chef-lieu de Breuil-le-Vert, assis sur la rive droite de la Brêche, comprenait 50 maisons entourées de jardins et d'ombrages. Des huit rues dont se composait le village, les principales étaient les rues de la Croix, du Moulin et du Marais[b 1]. Giencourt était un hameau de 80 maisons au pied de la colline de Clermont. La proximité en a fait un faubourg de cette ville, malgré sa dépendance de Breuil-le-Vert. Le hameau de Rotheleux était composé de 36 feux[b 2] et celui de Cannettecourt de 64 maisons. À cette époque, l'ancien faubourg de la rue de Paris, comptant 20 maisons, bien que faisant suite à une rue de Clermont, était compris dans la commune de Breuil-le-Vert[b 3]. Il est aujourd'hui rattaché à Clermont.

    De nos jours, les hameaux de Rotheleux, de Giencourt et de Cannettecourt forment la continuité de l'aire urbaine de Clermont. Lierval (commune de Neuilly-sous-Clermont), est rattaché à Cannettecourt. Le village de Breuil-le-Vert ne fait cependant pas partie de l'agglomération de Clermont[1]. La commune fait partie de l'aire urbaine et de l'unité urbaine de Clermont totalisant 20 979 habitants en 2009[50].

    Plan local d'urbanisme

    Le plan local d'urbanisme de Breuil-le-Vert est en cours d'élaboration depuis 2008[51] et le plan d'occupation des sols depuis le [52].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes[a 3]:

    • 1185 : « Bruolium »[53].
    • 1190 : « Brulium Comitis » (« Breuil-le-Comte »)
    • vers 1241 : « Bruolium Viride »
    • vers 1303 : « Bruelg-le-Vert »
    • vers 1373 : « Bruel-le-Vert »
    • 1631 : « Brule-Vert »
    • 1793 : « Bruillevert »[54]
    • 1801 : « Breuil-le-Vert »[54]

    Breuil-le-Vert est issu de l’ancien français breuil, dérivé du gaulois brogilos[55], désignant un « petit bois »[53] ou un « petit bois entouré d’une haie ».

    La localité porta le nom de « Breuil-le-Comte » à cause des comtes de Clermont qui en possédaient la seigneurie. On modifia ensuite ce nom, qui n'avait plus raison d'être au XIIIe siècle, alors que la commune avait depuis longtemps cessé d'appartenir directement aux comtes de Clermont, et on lui substitua l’appellation de « Breuil-le-Vert », par opposition à celle de Breuil-le-Sec donné à un village voisin[b 1].

    Le hameau de Giencourt est mentionné sous les formes « Guencourt », « Giancourt » ou encore « Giencouria ». Rotheleux se nommait autrefois « Rotheleu » ou « Rosteleu » (venant de « Rostolum » et de « Rostolium »). Cannettecourt s'est appelé « Quennettecourt »[b 4]

    Histoire

    La période romaine, les ponts de fascines

    Croquis du camp de César, à l'est de Breuil-le-Vert, autour de Nointel. Remarquez les ponts de fascines en direction de l'ouest.

    En l'an 51 avant notre ère, Clermont toute proche, aurait été, d'après G. Materat, le théâtre d'opérations militaires, au cours de la deuxième campagne de César contre les Bellovaques et leurs alliés. Arrivant du Soissonnais, les quatre légions romaines, après une rapide avance, se heurtèrent au gros de l'ennemi, protégé par la vallée marécageuse de la Brêche. Les adversaires ne purent se résoudre à l'attaque et s'installèrent défensivement, au moins pendant cinq mois ; d'une part, les Romains, sur la colline de Catenoy-Nointel ; d'autre part, les Bellovaques et leurs alliés sur le revers est du plateau d'Agnetz-Auvillers-Cambronne, avec la colline de Clermont comme bastion avancé. Cette période de stabilisation fut suivie de l'offensive de Jules César qui débuta vers 51 av. J.-C. par le lancement de ponts de fascines dans le marais de la Brêche, entre Breuil-le-vert et Breuil-le-Sec, et l'établissement sur la rive droite de cette rivière d'une tête de pont au mont de Crème[56].

    Du XIe au XIIIe siècle

    En 1100, « Bruolium » fut le premier nom connu du village (nom celtique)[a 3]. Cependant, le nom du hameau de Rotheleux est mentionné pour la première fois vers 1061, dans la charte de fondation du prieuré Saint-Christophe-en-Halatte, qui y possédait un clos de vignes[b 2]. Le territoire de Breuil-le-Vert a subi des démembrements successifs : l'emplacement sur lequel a été construit le château de Clermont faisait primitivement partie de la paroisse de Breuil-le-Vert[b 1] - [Note 9]. La seigneurie de Breuil-le-Vert aux comtes de Clermont jusque vers 1130. À cette date, Marguerite, fille du comte Renaud II, ayant épousé Hugues II Camp d'Avène, comte de Saint-Pol, lui apporta cette terre en dot. Guy, son fils, lui succéda dans cette seigneurie[b 1]. Vers 1190 cependant, le seigneur était le comte de Clermont, s'occupant du bourg et des hameaux de Cannettecourt et de Rotheleux. Le comte n'était cependant pas le seigneur de Giencourt, hameau au nom d'origine mérovingienne.

    Aux XIIe et XIIIe siècles, Breuil-le-Vert avait une foire, dite « de la Saint-Martin », qui avait été sans doute donnée au prieuré par son fondateur, Hugues, seigneur de Clermont. Le prieur percevait le tonlieu sur les marchandises qui y étaient apportées et la recette de location des étaux des marchandises. En 1282, les fripiers de Clermont, ne voulant pas payer leurs étaux plus de 6 deniers pièce, intentèrent un procès au prieur, mais Beaumanoir, qui était alors bailli du comté, les débouta de leur demande et reconnut au prieur le droit de louer des étaux le plus cher qu'il pouvait. Cette foire n'est plus mentionnée au siècle suivant[b 5].

    Une grande partie du territoire de Giencourt appartenait à des abbayes ou des couvents. Ce hameau était également étiré le long du vieux chemin gaulois au pied du vignoble de la colline de Clermont. Sa seigneurie était possédée en 1241 par Raoul, et en 1259, par son fils Guy[a 4]. Ce lieu était à l'origine habité exclusivement par des vignerons. De la maison Saint-Germer (annexée en 1835 à Clermont), dépendaient, à Giencourt, dès le XIIIe siècle, un cellier, des pressoirs et de nombreuses vignes. La seigneurie de Giencourt avait été depuis longtemps incorporée à celle de Breuil-le-Vert. On comptait plusieurs fiefs à Rotheleux au Moyen Âge. L'un de ces fiefs était entre les mains de la maison des Tournelle, seigneurs de Montataire, qui au XIIIe siècle, avaient à Rotheleux des vignes et un pressoir et se qualifiaient dans les actes seigneurs de Rotheleux[b 2].

    Les XIVe et XVe siècles

    Le fief principal de Breuil-le-Vert était en 1373 à Philippe de Fouilleuse, écuyer. Cinq autres fiefs, assis dans la même paroisse, appartenaient à la même date à Charles de Campremy, Guillaume et Louis de Souvegny et Jean d'Abbecourt[b 1]. En 1373, Guillaume de la Tournelle, chevalier, tient encore un fief à Rotheleux et Clermont. Un de ses parents, Charles de Soiccourt, fils de Marguerite de Tournelle, tenait un autre fief en ce lieu. Charles de Campremy, Louis de Souvegny, Jean d'Ars et Regnault de Tère y possédaient aussi des fiefs, dont l'importance était sans doute bien minime[b 2]. Le hameau de Rotheleux compta 500 habitants vers 1300 pour un total de 1 500 habitants sur toute la commune actuelle en 1303. Dans le bourg existait un prieuré près du château de la Vicomté[a 5].

    Le hameau de Cannettecourt comptait 750 habitants au XIVe siècle[a 3]. De nombreux fiefs avaient leur siège en ce lieu. Les deux fiefs principaux étaient celui de la Mairie, se composant des redevances à percevoir sur les habitants, et le fief de la Tache, appelé par corruption de « Lestaque » ou « le fort de l'attaque ». Ce dernier, aux Sasseval au XIVe siècle, passa aux Angoudessent en 1446 et, après eux, au XVIe siècle, aux d'Ongnies. Près du château de Cannettecourt se trouvait une chapelle, dédiée à Saint-Louis, qui avait été fondée par Charles d'Ongnies, seigneur de la Tache et de Cannettecourt. En 1348, la chapelle de Cannettecourt, qui était peut-être placée ailleurs, était appelée la chapelle du Tertre. Entre les murs du parc actuel de Cannettecourt et la route de Paris, s'élevait, XIVe siècle, le manoir de la Couture, qui a complètement disparu[b 3].

    Au XVe siècle, plusieurs des fiefs de la seigneurie de Breuil-le-Vert vinrent à Jean de Warty, trésorier du duc de Bourbon, qui se qualifiait seigneur de Breuil-le-Vert. Isabeau Chassepoule, sa petite-nièce et seule héritière, apporta cette terre en dot, lors de son mariage, vers 1440, avec Philippe d'Argillière, dit de Tilliel[b 1]. Au XVe siècle, le prieuré du bourg comprenait l'église, qui était sa chapelle, le cimetière, une maison, une grange, un colombier et des champs. À cette époque, le petit château de la Motte, situé entre Cannettecourt et Rotheleux comprenant un manoir avec jardin appartenait à la famille Ginard de la Motte[a 6].

    De la Renaissance au XVIIe siècle

    Pierre II d'Argillière, fils de Pierre d'Argillière, seigneur de Breuil-le-Vert, fut successivement chanoine de Clermont en 1467, puis de Beauvais en 150], et mourut en 1517. Après lui cette terre passa à Jean d'Argillière, son frère, lieutenant général du comté de Clermont, puis à son frère aîné, Nicole, chanoine de Clermont en 1490 et de Beauvais en 1517 qui donna cette seigneurie à François, son frère[b 6]. Le Vieux Château (hameau de Rotheleux), appelé château de Rotheleux fut construit en 1545[a 7]. En 1539, la terre de Rotheleux appartenait à Gabrier du Vergier, puis fut acquise par les seigneurs de Breuil-le-Vert[b 4]. Il existait dans ce château une chapelle sans titre, qui avait été bâtie également en 1545 par Guillaume Pucelle, prêtre catholique : il y disait la messe pendant trois semaines au temps des vendanges. Pendant les guerres de religion, les habitants du hameau s'y réfugièrent avec leurs bestiaux et volailles. On recommença à y dire la messe les dimanches et fêtes, à partir de 1601. Cette chapelle a aujourd'hui disparu[b 3].

    En 1547, la paroisse de Breuil-le-Vert renfermait encore un hameau dont il ne reste plus trace, celui de Bellefontaine ou Baillefontaine. Il avait été détruit par les Anglais dans les guerres du siècle précédent[b 3]. La seigneurie de Breuil-le-Vert, appartenant à Charles d'Argillière, fils de François d'Argillière, fut saisie en 1565 et adjugée à Jacques Huppeau, notaire et secrétaire du roi, qui la donna en dot à Marie, sa fille, lors de son mariage avec Jean Dreux, procureur général en la chambre des comtes. Marie Dreux, leur fille, l'apporta en 1592 à son mari, François Forget, conseiller au parlement de Paris. Un de ses descendants (homonyme), François Forget, grand maître des eaux et forêts de l'Île-de-France, obtint en 1674 l'érection de la terre de Breuil-le-Vert en vicomté. À son décès, elle fut adjugée le , à Louis-Henri, duc de Bourbon, et réunie par ce prince au domaine de Clermont[b 7]. La chapelle Saint-Nicolas de Giencourt, qui était à la collation de l'évêque de Beauvais, fut réunie en 1673, par ordonnance de l'évêque Choart de Buzanval, au couvent des Ursulines de Clermont. Elle fut rebâtie en 1549[b 2].

    Époque moderne

    Breuil-le-Vert et ses environs, carte de Cassini.

    Au XVIIIe siècle, le chef-manoir de Giencourt a été détruit. Au centre de ce hameau se trouvait la chapelle Saint-Nicolas, dépendant du couvent des Ursulines de Clermont[a 7], qui fut démolie en 1795[b 2]. Une partie du faubourg Saint-André de Clermont et le côté méridional de la rue de Mouy (actuelle rue Pierre-Viénot) furent compris dans cette paroisse jusqu'en 1791[b 1]. Au XVIIIe siècle, le château de Rotheleux, son enclos et une partie du domaine furent donnés à cens par le duc de Bourbon à René Macdonelle, capitaine de ses gardes, dont l'héritier les vendit en 1742 au comte de Pradine, qui habitait encore le château en 1789. L'édifice reconstruit durant ce siècle, a été morcelé au XIXe siècle et servait d'habitations a plusieurs familles du hameau[b 3]. En 1743, le château de ce hameau était possédé par Jean-Claude Forget, capitaine général des fauconneries du roi. Il fut acquis, quelques années avant la Révolution, par André Jacques Porchon de Bonval, qui le possédait encore en 1789. Au XIXe siècle, l'ancien manoir de la Taque a été remplacé par une habitation confortable entourée de jardins[b 3].

    Les cahiers de doléances des habitants, en 1789, sont probablement l'œuvre de Porchon de Bonval, le propriétaire du château de Cannettecourt. Après avoir réclamé contre le nouvel impôt en argent remplaçant la corvée en nature, contre les aides, la cherté du sel, la mendicité, ils font observer que les religieux de l'ancien prieuré Saint-Germer offriront volontairement l'abandon de la dîme et consacrerons le surplus du revenu de leurs biens à la commune à son véritable emploi. Les habitants élurent pour leurs députés à l'assemblée générale du bailliage de Clermont, André-Jacques Porchon de Bonval et Charles Bansse fils[b 8]. L'ancienne chapelle Saint-Louis de Cannettecourt fut démolie au début du XIXe siècle[b 3].

    Le vignoble de la commune de Breuil-le-Vert, qui avait encore une étendue de 30 hectares en 1789, réduite à 12 hectares en 1815 et à un hectare en 1836, n'existe plus. Le vin y était assez renommé[b 3]. Le hameau de Lierval a été détaché de la commune pour être annexé à Neuilly-sous-Clermont. Les Finets, Saint-Germer et une partie du faubourg de la rue de Paris ont été réunis en 1835 au territoire de Clermont[b 1].

    La commune possédait deux moulins hydrauliques sur la Brêche. Celui en amont fut appelé « Petit-Moulin » produisait de la farine jusqu'au milieu du XIXe siècle. Il devient un atelier de carrosserie, puis une scierie en 1921 et ensuite une fabrique de pièces détachées d'automobiles. Le plus ancien, appelé « Grand moulin », était assez important. Les bâtiments ont beaucoup souffert des guerres du XVe siècle. Le grand moulin a été abandonné depuis 1865, il est devenu une ferme. Une turbine électrique a été installée en 1948. Ce moulin est aujourd'hui la propriété de « La Séravenne »[a 7]. Dans les années 1840, le chemin de fer traversa le territoire communal (Ligne Paris-Lille).

    En 1890, la population de Breuil-le-Vert est en grande partie agricole : les jardins maraîchers y sont nombreux, il s'y récoltait beaucoup de fruits. Les hameaux voisins de Clermont étaient habités en partie par des ouvriers ou des employés qui travaillaient dans cette ville[b 3]. Le village de Breuil-le-Vert était peuplé de 175 habitants, le hameau de Giencourt de 262 habitants, 209 habitants à Cannettecourt, 126 habitants à Rotheleux et 69 habitants dans l'ancien faubourg de la rue de Paris[b 8].

    Époque contemporaine

    Le monument aux morts.

    Au château de la Tache, à Cannettecourt, existeraient des passages souterrains allant jusqu'au château d'Auvillers. Ce château fut maison de repos après la Seconde Guerre mondiale, pour les déportés de retour des camps. Certains de ces passages sont restés dans la région. Le château de Rotheleux fut détruit lors de cette guerre[a 8].

    Depuis 1994, la RD 1016 anciennement route nationale 16 fut déviée de la ville de Clermont et du hameau de Cannettecourt. Elle passe désormais au nord de la commune.

    Politique et administration

    La mairie de Breuil-le-Vert.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la sixième circonscription de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Clermont[54]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 24 à 20 communes.

    Intercommunalité

    La commune est membre fondateur du District Urbain de Clermont créée en 1960 sous le statut de district, qui était destiné à éviter une fusion de communes envisagée dans les années 1950, et transformée en communauté de communes en 2000 sous le nom de communauté de communes du Pays du Clermontois.

    Liste des maires

    Cinq maires se sont succédé depuis la Libération :

    Liste des maires successifs[57]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1947 Julien Peltot
    1947 1949 Emile Mongenot
    1949 1970 Julien Peltot (réélu)
    1970 2008 Pierre Haute-Pottier DVD[58]
    2008 En cours
    (au 8 juillet 2020)
    Jean-Philippe Vichard DVG Enseignant
    Vice-président de la communauté de communes du Pays du Clermontois (2014 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[59] - [60] - [61] - [62]

    Population et société

    Les habitants s'appellent les Brétuveliers[63].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[65].

    En 2020, la commune comptait 3 133 habitants[Note 10], en augmentation de 4,33 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    580705753736813825797817796
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    801817837851840803841786776
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7527617497777938028271 010993
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    9601 1061 4862 1272 7852 8192 8502 8342 867
    2015 2020 - - - - - - -
    3 0493 133-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[66].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 513 hommes pour 1 586 femmes, soit un taux de 51,18 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[67]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    0,8
    7,3
    75-89 ans
    6,7
    19,4
    60-74 ans
    23,3
    21,0
    45-59 ans
    19,5
    17,9
    30-44 ans
    17,8
    15,9
    15-29 ans
    15,8
    17,9
    0-14 ans
    16,1
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[68]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Enseignement

    Breuil-le-Vert dépend de l'académie d'Amiens.

    Un nouveau groupe scolaire situé au parc du Grand-Air est mis en service à la rentrée 2019, comprenant 5 classes, deux dortoirs pour les maternelles et l'équipement périscolaire, ainsi qu'une cantine pouvant accueillir 100 enfants par service. Cet équipement accueille les enfants du chef-lieu, ainsi que ceux des hameaux de Giencourt (dont l'école ferme) ainsi que des élèves de Cannectecourt, dont l’école restera ouverte. L'équipement, chauffé par géothermie, a un coût de 3,6 millions d'euros et bénéficie de subventions de l'État, du département, de l'ADEME[69]...

    Par ailleurs, la commune accueille :

    Il n'y a pas d'établissements privés à Breuil-le-Vert, ceux-ci se trouvent à Clermont ou à Agnetz.

    Culture

    Le parc municipal de Breuil-le-Vert comprend[72]:

    • la salle des fêtes du Grand-Air[73] ;
    • un théâtre de verdure faisant près de 300 mètres de circonférence ;
    • une aire de jeux.

    On compte également une salle multifonction (à la mairie)[74].

    Santé

    La commune ne possède pas d'hôpital ou de clinique sur son territoire. L'hôpital le plus proche est l'hôpital général de Clermont à 2,5 km au nord. En 2012, on compte cependant un médecin à Rotheleux[75].

    Sports

    Breuil-le-Vert possède un stade et deux terrains de tennis derrière la salle des fêtes du Grand-Air.

    Médias

    Aucune rédaction de presse n'est installée dans le village, des correspondants relayant les informations locales pour les quotidiens Le Parisien (basé à Beauvais), Le Courrier picard (basé à Clermont) et le journal hebdomadaire local Le Bonhomme picard (basé également à Clermont). Aucune radio n'est basée dans le village.

    Cultes

    L'église Saint-Martin est le seul lieu de culte catholique de la commune. Elle fait partie de la paroisse du Cœur du Christ, dont l'église principale est l'église Saint-Samson de Clermont.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 39 435 , ce qui plaçait Breuil-le-Vert au 2 784e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[76].

    Emploi

    En 2009, la population de Breuil-le-Vert se répartissait ainsi : 70,7 % d'actifs et 29,3 % d'inactifs dont 14,5 % de retraités et 9,5 % d'élèves, d'étudiants et de stagiaires non rémunérés[77].

    Le taux de chômage était de 7,0 % comme en 1999[78].

    Entreprises et commerces

    Au 31 décembre 2010, Breuil-le-Vert comptait 126 établissements : cinq dans l'agriculture-sylviculture-pêche, un seul dans l'industrie, 17 dans la construction, 89 dans le commerce-transports-services divers et 14 étaient relatifs au secteur administratif[79].

    En 2011, treize entreprises ont été créées à Breuil-le-Vert[80] dont six par des auto-entrepreneurs[81].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune de Breuil-le-Vert possède deux monuments historiques sur son territoire :

    • L'église Saint-Martin : c'est une construction d'époques diverses : Xe, XIe, XIIe siècle : elle fut la chapelle du prieuré, et est sous le vocable de saint Martin. Le mur sud de la nef demeure seul de l'église romane et comporte quatre arcades en plein contre.
    La façade a un portail gothique, flamboyant. Il y a deux nefs. L'entrée est dans l'axe de celle de droite du clocher et du maître autel. Mais elle n'est pas dans l'axe du pignon de façade ; par contre, au centre de celui-ci est une grande baie non au-dessus de la porte. Ceci semble indiquer que l'édifice, assez petit lorsqu'il était chapelle du prieuré, a été agrandi par l'adjonction de la seconde nef. Le mur Est est constitué par deux pignons correspondant aux deux nefs. Ils ont chacun une grande fenêtre gothique non identique.
    Le mur sud présente à hauteur du chœur, une petite tourelle. Le mur nord a une porte secondaire. Le clocher, placé sur la partie méridionale de l'édifice, est couvert en bâtière. Comme le chœur, il remonte à la première époque du gothique. À l'intérieur, la nef nord aboutit à une autre chapelle. Entre les deux chœurs, se trouve un gros pilier rond. Une très belle poutre de gloire, placée dans la nef principale, porte la date du 1284 (en réalité 1584; tel qu'on en voit peu d'aussi complètes dans la région.
    Sa croix est branchée avec médaillons, comme celle de Rantigny. À l'entrée de la chapelle Notre-Dame, est placé un tableau de bois du XVIe siècle : une inscription rappelle qu'il fut fait en souvenir de Martin d'Engoudessent, décédé le , seigneur de Cannetcourt, possédant le fiel de la Mairie et le manoir de la Tache. Ce tableau représente saint Martin arrivant aux portes d'Amiens, le cheval, le mendiant, le manteau, mais aussi à genoux, le seigneur de la Tache armé et revêtu de la cote d'armes.
    Au centre de l'église, contre un gros pilier, un haut relief nous rappelle le même souvenir, mais sans le seigneur de la Tache. Au pilier nord-ouest du clocher, a été conservé un écu représentant les armes d'un seigneur du pays entourés d'un cordon.
    Il a certainement appartenu à une litre, aujourd'hui disparue. L'église avait longtemps conservé des vitraux du XIIIe siècle, et est classés monument historique depuis 1921.
    Le cimetière était naguère planté d'arbres fruitiers. On en vendait aux enchères les fruits, ainsi que le foin, au profit de la fabrique, après annonce à son de caisse. Une « porte d'entrée principale » fut pratiquée face au presbytère en 1837. Paul Merlette, maçon à Giencourt, se chargera du travail et reconstruit le mur 19 ans plus tard[82]. L'église est classée monument historique depuis 1921[83].
    • La façade ouest de l'église.
      La façade ouest de l'église.
    • L'église depuis le nord.
      L'église depuis le nord.
    • Le chevet de l'église.
      Le chevet de l'église.
    • Les Ponts de Fascines : Il s'agit d'un ensemble de pontons romains de bois qui permettaient aux troupes de César de traverser les marais de la Brêche. L'ensemble de ponts de fascines fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1936[84]. Les ponts sont situés à la fois sur la commune de Breuil-le-Vert et sur la commune de Breuil-le-Sec.

    On peut également noter :

    • La ferme du Prieuré : vaste espace, comprenant une maison haute appuyée de contreforts, identiques à l'église, reconstruit au XVIe siècle, avec des remaniements en 1748 et 1757. La ferme comprend également une cour avec un colombier du XIe siècle en bon état, une vaste grange longiligne, une étable et un pigeonnier du XVe siècle. Autrefois se trouvait un cloître et une porte d'entrée architecturale aujourd'hui disparus. Ce lieu faisait partie du prieuré (d'où son nom) au même titre que l'église, le cimetière, les cours et jardins ainsi que le manoir, le tout entouré de murs, mais aussi de pièces de terres sur toute la commune[a 9].
    • Le manoir de la Vicomté : il s'agit d'un manoir construit au XVIIIe siècle sur l'emplacement d'un manoir plus ancien, restauré dans les années 1970. Il reste quelques bâtiments d'entrée, le fossé et le pont d'accès sur le ru de Cannetcourt.
    • Les calvaires : À Breuil-le-Vert, on peut dénombrer encore sept calvaires. Tous n'ont pas toujours défié sans dommages les outrages du temps ou de l'ardeur révolutionnaire. Ainsi, parmi ceux qui n'ont pas disparu, certains ont été restaurés, voire déplacés[a 10].
      • Le calvaire de Breuil-le-Vert centre : celui de Breuil-Centre est un fût de bois cylindrique qui paraît ancien, surmonté d'une petite croix de fer ; situé dans l'angle de la rue Charles-de-Gaulle et de la rue du Moulin, il fut déplacé en 1966 lors de l'agrandissement de la Place. (pratiquement au coin du parking de la Mairie et la place Verte)[a 10].
      • Le calvaire du cimetière de l'église Saint-Martin domine l'ancien cimetière du prieuré[a 11].
      • Le calvaire de Giencourt : à Giencourt, un calvaire d'élève contre le mur de la maison sise à l'emplacement de l'ex-chapelle Saint-Nicolas (démolie au XVIIIe siècle). Il est en fonte moulée avec une statuette de la Vierge dans le pied de la croix. (Croisement rue Paul-Louis et rue Marcel-Duchemin)Marcel Duchemin est né le 6 juillet 1893 à Agnetz (Oise), fusillé comme otage le 30 avril 1942 à Amiens (Somme) ; résistant au Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France ; infirmier psychiatrique. Son nom figure sur le monument aux morts de la commune 1939-1945
      • Le calvaire de la Croix Rompue : « La Croix Rompue » est un lieu-dit entre Breuil et Giencourt loin du Mont de Crème. En ce lieu, un ancien calvaire s'y trouve, grande croix de bois, entouré d'un rideau de tilleuls et issu des diverses Missions. Son socle de pierre s'orne d'une croix de Malte encadrée de 4 dates : 1817, 1874, 1897 et 1934[a 11].
      • Le calvaire de la Veuve de Joncourt : au carrefour de la D 1016 (ex -RN 16) et du chemin de Breuil-Centre se trouvait une croix de fer ajourée élevée par une habitante de Roheleux, la Veuve Joncourt, en 1885 ; elle remplaçait un plus ancien calvaire abattu à la Révolution, et fut transportée dans le nouveau cimetière[a 12].
      • Le calvaire de Rotheleux : le calvaire de Rotheleux avait lui aussi succombé à l'ardeur révolutionnaire. Il s'appelait « La Croix-Verte » et avait donné son nom au carrefour. Une nouvelle croix (édifiée par souscription des habitants) était en pierre et fut bénie le . il n'en reste que le socle. (croisement rue du Calvaire et Grande Rue)[a 13].
      • Le calvaire de Cannetcourt : le calvaire de Cannettecourt n'est pas intact non plus ; sur la base, s'élève un tronçon de l'ancien fût de pierre. Une petite croix de fer a été plantée dans le moignon. Il est contre la maison d'angle de la rue de la Motte et rue des Merles[a 13].
      • Le calvaire de la Croix Lamppaine : le lieu-dit la Croix Lamppaine qui conserve le souvenir d'un fondateur, est situé de l'autre côté de la rue principale. C'était là qu'était autrefois le calvaire.
    • L'église Saint-Martin et la ferme du Prieuré.
      L'église Saint-Martin et la ferme du Prieuré.
    • Le pigeonnier du château de la Tache à Cannettecourt.
      Le pigeonnier du château de la Tache à Cannettecourt.
    • Maison sculptée à Cannetcourt.
      Maison sculptée à Cannetcourt.
    • Le château de la Tache, possédant un jardin d'agrément inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables[85], et un pigeonnier du XIXe siècle. Il remplace un ancien manoir détruit au XIXe siècle, près de celui-ci se trouvait la chapelle Saint-Louis érigée au XVIIe siècle par le seigneur Charles d'Ongnies remplaçant une chapelle plus ancienne appelée chapelle du Tertre construite en 1348[a 14].
    • Le château de la Motte, possède également un jardin d'agrément inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables[86]. Ce château et son vieux jardin appartenaient à la famille Ginard de la Motte[a 7]. Il est entouré par un fossé rempli d'eau.
    • L'ancien château de Rotheleux (XVIIIe siècle), appelé aussi Vieux-Château fut construit en 1545. Il a été détruit durant la Seconde Guerre mondiale. À proximité se trouvait une chapelle attenante où l'on disait la messe pendant trois semaines lors des vendanges[a 7].
    • Maison sculptée à Cannetcourt
    • La mairie : agrémentée d'un petit square, elle date de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe siècle.
    • Le monument aux morts
    • Le moulin à eau La Seravenne, sur la rive droite de la Brêche
    • Le Calvaire de Cannetcourt
      Le Calvaire de Cannetcourt
    • Le Calvaire de Rotheleux
      Le Calvaire de Rotheleux
    • Le Calvaire de Giencourt
      Le Calvaire de Giencourt

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Armes de Breuil-le-Vert

    Les armes de Breuil-le-Vert se blasonnent ainsi :
    Écartelé au premier papelonné d’argent entre-semé de trèfles renversés du même, au franc quartier de sable; au deuxième d’azur au sautoir d’argent cantonnée de quatre merlettes d’or; au troisième à cinq tours de sable ordonnées 2.2.1; au quatrième d’argent diapré de gueules à la bordure d’azur.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Alain Mabille, « Notice sur Breuil-le-Vert », Comptes-rendus & mémoires de la Société archéologique et historique de Clermont-en-Beauvaisis, Senlis, vol. XXXIII « années 1969-1971 », , p. 1-228 (lire en ligne)
    • Alain Mabille, « Corrections et compléments à la notice sur Breuil-le-Vert », Comptes-rendus & mémoires de la Société archéologique et historique de Clermont-en-Beauvaisis, Nogent-le-Rotrou, vol. XXXVIII « années 1991-1994 », , p. 132-160 (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[26].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Hypothèse mise en cause par Louis Graves et M. de Lucay
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

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