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28e division d'infanterie (France)

La 28e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale et à la Seconde (Bataille de France).

Les chefs de la 28e division d’Infanterie

  • - : gĂ©nĂ©ral de Miribel
  • .
  • : gĂ©nĂ©ral Vilmette
  • : gĂ©nĂ©ral du Bessol
  • : gĂ©nĂ©ral O'Neill
  • : gĂ©nĂ©ral BĂ©renger
  • : gĂ©nĂ©ral Robillard
  • - : gĂ©nĂ©ral Arvers
  • .
  • - : gĂ©nĂ©ral de Mibielle
  • .
  • : gĂ©nĂ©ral Chamoin
  • : gĂ©nĂ©ral Soyer
  • - : gĂ©nĂ©ral Franchet d'EspĂ©rey
  • : gĂ©nĂ©ral Holender
  • - : gĂ©nĂ©ral Putz
  • - : gĂ©nĂ©ral Sorbets
  • - : gĂ©nĂ©ral Peillard
  • - : gĂ©nĂ©ral Graziani
  • - : gĂ©nĂ©ral Madelin
  • - : gĂ©nĂ©ral Lacapelle
  • .
  • - : gĂ©nĂ©ral de Corn
  • .
  • - : gĂ©nĂ©ral Mignot
  • .
  • 1939 - 1940 : gĂ©nĂ©ral Lestien

Première Guerre mondiale

Composition au cours de la guerre

Mobilisée dans la 14e région, la division appartient au 14e corps d'armée, au sein de la 1re armée française[1].

Les deux brigades d'infanterie sont dissoutes en et remplacées par l'infanterie divisionnaire (ID)[2].

Un lieutenant des sapeurs du 4e génie devant une position du 54e RAC, février 1915.

1914

1915

Canon de 75 du 54e RAC en batterie contre-avions en 1915.

1916

  • – : retrait du front. Ă€ partir du , mouvement par Ă©tapes vers le camp d'Arches : instruction. Ă€ partir du , transport par V.F. dans la rĂ©gion de Ligny-en-Barrois ; repos[3].
  • – : mouvement vers le front. EngagĂ©e, Ă  partir du , dans la bataille de Verdun, vers Châtillon-sous-les-CĂ´tes et Villers-sous-Bonchamp[3].
  • 15 - : retrait du front et repos vers Chaumont-sur-Aire[3].
  • – : engagĂ©e Ă  nouveau dans la bataille de Verdun, devant le fort de Douaumont dans le secteur de la ferme de Thiaumont et des carrières d'Haudromont[3].
    • et : attaques allemandes.
  • – : retrait du front et repos vers Bar-le-Duc[4].
  • – : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre Châtillon-sous-les-CĂ´tes et le sud de Damloup. ÉlĂ©ments engagĂ©s dans la 1re bataille offensive de Verdun : , prise de la batterie de Damloup[4].
  • – : retrait du front ; instruction au camp de Gondrecourt[4].

1917

  • – : transport par V.F. vers Liancourt, puis Ă  partir du , occupation d'un secteur dans la rĂ©gion d'Armancourt, l'Avre. Ă€ partir du , poursuite des troupes allemandes lors de leur repli stratĂ©gique (opĂ©ration Alberich) en liaison avec l'armĂ©e britannique : le , prise de Ham ; le 22 combats Ă  Artemps et le 24 Ă  Essigny-le-Grand et Ă  Contescourt. Ă€ partir du , occupation d'un secteur sur le front Roupy, Essigny-le-Grand[4].
  • 2 - : retrait du front : repos vers Guiscard et travaux dans la rĂ©gion Artemps, Saint-Simon[4].
  • - : mouvement vers Noyon[4].
  • - : transport par camions vers Serval et occupation d'un secteur vers Cerny-en-Laonnois et la route de Paissy Ă  Ailles, dĂ©placĂ© Ă  gauche, le , vers Courtecon et la ferme de la Bovelle[4].
    • les 11 et : attaques allemandes repoussĂ©es.
  • - : retrait du front, transport par camions vers Lassigny ; instruction et repos au camp[4].
  • - : mouvement vers le front, et, Ă  partir du occupation d'un secteur vers La Fère et Moy[4].
  • 13 – : retrait du front ; repos vers Salency[4].
  • - : mouvement vers Chavigny ; instruction et travaux prĂ©paratoires Ă  l'offensive projetĂ©e. Ă€ partir du , Ă©lĂ©ments en secteur vers Laffaux[4].
  • - : retrait du front, mouvement par Ă©tapes vers Lamotte-Breuil et Saint-Pierre-Aigle ; repos[5].
    • : transport par camions vers Guiscard. Ă€ partir du , stationnement vers CaillouĂ«l-CrĂ©pigny ; travaux.
  • – : transport par V.F., de la rĂ©gion RibĂ©court, Noyon, dans celle de Mailly-le-Camp ; repos et instruction au camp. Ă€ partir du , transport par V.F. dans la rĂ©gion de Belfort ; repos[5].

1918

Rattachements

Affectation organique : 14e corps d'armée, d' à [7]

  • 1re armĂ©e
    • –
  • 2e armĂ©e
    • –
    • – (groupement PĂ©tain)
    • –
    • -
    • 5 –
  • 3e armĂ©e
    • –
    • –
    • 2 -
  • 4e armĂ©e
    • –
    • –
    • -
  • 5e armĂ©e
    • –
    • 7 –
    • –
  • 6e armĂ©e
    • 2 –
    • –
    • –
  • 7e armĂ©e
    • –
    • –
  • 8e armĂ©e
    • –
  • DĂ©tachement d'armĂ©e du Nord
    • 19 –
  • Grand Quartier gĂ©nĂ©ral des armĂ©es alliĂ©es
    • 15 –

L'Entre-deux-guerres

La division entre Ă  Metz le [8].

Seconde Guerre mondiale

Composition

Le , la 28e division d'infanterie alpine (DIAlp ou DIA), sous les ordres du général Lestien, se compose de :

En septembre 1939, la division comptait deux brigades, la 55e brigade formée par la 5e DBCA et le 99e RIA et la 56e brigade formée par la 25e DBCA et le 97e RIA. La division est réorganisée en mars quand la 5e DBCA, formée par les 13e, 53e et 67e BCA, rejoint le corps expéditionnaire français en Scandinavie[11].

1939

Mobilisée dans la 14e région militaire à Chambéry. La division appartient au 14e corps d'armée.

1940

: Affectée à la réserve du Grand Quartier Général pour l'armée des Alpes.

Le , la division est affectée au 17e corps d'armée. Elle participe à la bataille de l'Ailette et à la bataille de l'Aisne[9]. Les unités de la division tienne jusqu'à ce que leur front soit percé le 6 juin. Le général Lestien ordonne alors un repli sur l'Aisne[12]. Pendant son repli, la division est coupée en deux par la capture par les Allemands d'un pont à Missy-sur-Aisne[13]. La plus grosse partie de la division est située à l'est auprès 7e corps d'armée, tandis que le colonel Conquet reçoit le commandement de la partie toujours rattachée au 17e corps[14]. Le 9 juin au soir, la division est une coquille vide : l'infanterie rescapée a été placée sous les ordres de la 42e division d'infanterie, l'artillerie et le génie détachés à d'autres divisions et même les officiers de l'état-major divisionnaire sont envoyés gérer la destruction des ponts sur la Marne[15]. La 28e DIA se reconstitue peu à peu avec le retour des soldats isolés et ensuite se replie en combattant dans le centre de la France. La 28e DIA est dissoute après l'armistice, le [16].

Notes et références

  1. AFGG, tome 10-2, p. 228.
  2. AFGG, tome 10-2, p. 226-227.
  3. AFGG, tome 10-2, p. 229.
  4. AFGG, tome 10-2, p. 230.
  5. AFGG, tome 10-2, p. 231.
  6. AFGG, tome 10-2, p. 232.
  7. AFGG, tome 10-2, p. 225.
  8. Lieutenant Condevaux et colonel R. Le Merdy, Historique du 30e R.I. : 4 citations fourragère aux couleurs de la médaille militaire, Annecy, Hérisson, 96 p. (lire en ligne), p. 52
  9. Mudler et Lacaze 2004, p. 36.
  10. Mudler et Lacaze 2004, p. 31.
  11. Mudler et Lacaze 2004, p. 35.
  12. Mudler et Lacaze 2004, p. 38.
  13. Mudler et Lacaze 2004, p. 40.
  14. Mudler et Lacaze 2004, p. 41.
  15. Mudler et Lacaze 2004, p. 42.
  16. Mudler et Lacaze 2004, p. 43.

Voir aussi

Bibliographie

  • Service historique de l'Ă©tat-major des armĂ©es, Les ArmĂ©es françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisĂ©s en 30 volumes (BNF 41052951) :
    • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unitĂ©s : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
  • AndrĂ© Mudler et Yves Lacaze, Le 9-9 dans la tourmente, BGA Permezel, (ISBN 9782909929194), « Un rĂ©giment de la division de Savoie », p. 27-46

Articles connexes

Liens externes

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