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Dompierre-Becquincourt

Dompierre-Becquincourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Dompierre-Becquincourt
Dompierre-Becquincourt
La mairie-Ă©cole, typique de la Reconstruction de l'entre-deux-guerres.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Somme
Arrondissement PĂ©ronne
Intercommunalité CC Terre de Picardie
Maire
Mandat
Jean-Luc Maillard
2020-2026
Code postal 80980
Code commune 80247
DĂ©mographie
Population
municipale
718 hab. (2020 en augmentation de 2,57 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 65 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 54â€Č 29″ nord, 2° 48â€Č 21″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 92 m
Superficie 11,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction PĂ©ronne
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Ham
LĂ©gislatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Dompierre-Becquincourt
Liens
Site web http://dompierrebecquincourt.fr

    GĂ©ographie

    Description

    Dompierre-Becquincourt est un village rural picard du Santerre situĂ© sur un plateau surplombant la vallĂ©e de la Somme, aisĂ©ment accessible par l'ex-RN 29 (actuelle RD 1029), situĂ© entre l’Historial de la Grande Guerre de PĂ©ronne et le musĂ©e d’Albert, se trouve sur le circuit du Souvenir, Ă  une dizaine de kilomĂštres au sud-ouest de PĂ©ronne, Ă  36 km Ă  l'est d'Amiens et 42 km au sud d'Arras.

    En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 38 (Albert - Bray-sur-Somme - Péronne)[1].

    Le relief de la commune est celui d'un plateau sans accident de terrain. Le paysage est presque exclusivement plat et se compose de champs cultivés. Le sol de la commune est de nature silico-argileuse de formation crétacé. Il est composé par le limon des plateaux.

    Aucun cours d'eau ne traverse la commune, qui est dépourvue de source.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Dompierre-Becquincourt
    Cappy Frise et Eclusier-Vaux Herbécourt
    Fontaine-lĂšs-Cappy Dompierre-Becquincourt Flaucourt
    Fay Assevillers

    Climat

    Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants de nord-ouest et de sud-ouest.

    Urbanisme

    Typologie

    Dompierre-Becquincourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de PĂ©ronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[5] - [6].

    La commune est composé de deux villages, Dompierre et Becquincourt qui se rejoignent pour ne former qu'une seule agglomération.

    Détruits pendant la Grande Guerre, les deux villages ont été reconstruits dans l'entre-deux-guerres. Des lotissements sont venus étoffer le tissu urbain dans les années 2000.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (93,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (95,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (91,8 %), zones urbanisĂ©es (6,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    La commune est formée de la fusion des paroisses de Dompierre-en-Santerre et de Becquincourt

    • Dompierre est mentionnĂ© sous les formes Domnapetra en 1119 (Louis VI. Layette du trĂ©sor des chartes.); Donpierre en 1145 (Simon, Ă©vĂȘque de Noyon. Cart. de Noyon.); Dampetra en 1217. (M. Decagny. Etat du dioc.); Domni Petra en 1219 (Ch. de PĂ©tronille de Marigny.); Dompierre en 1301 (PouillĂ©.)[9].

    Dompierre est un hagiotoponyme cachĂ©. Il s'agit vraisemblablement une formation toponymique carolingienne, Ă©poque Ă  laquelle se dĂ©veloppa le culte des saints[10]. Le prieurĂ© situĂ© dans le village Ă©tait consacrĂ© Ă  saint Pierre. L'Ă©lĂ©ment Dom- est Ă©quivalent de Saint- et est issu du bas latin domnus « saint »[11], lui-mĂȘme du latin classique dominus, il a parfois abouti Ă  Dam- d'oĂč l'homonyme Dampierre[11].

    • Becquincourt est attestĂ© sous les formes Bethonis curtis, sans date (M. Decagny.); Bechincourt, sans date (M. Decagny.); Bechincourt en 1143 (CĂ©lestin II, pape. Cart. de PrĂ©montrĂ©.); Bekincort en 1188; Bequincort en 1214. (DĂ©nomb. Regist. de Philippe-Auguste.); Bequincourt en 1579 (Ortelius.); Becquincourt en 1648 (PouillĂ© gĂ©nĂ©ral.)[12] - [13].

    L'Ă©lĂ©ment -court, reprĂ©sente l'appellatif court, issu du bas latin cƍrtem[11](comprendre gallo-roman CORTE) ou Ă©ventuellement curtis, utilisĂ© en toponymie dans l'extrĂšme nord du domaine d’oĂŻl pour traduire le germanique hof de mĂȘme sens, et dĂ©signant une cour de ferme, une ferme, un domaine puis un village (cf. BĂ©t(h)ancourt, BĂ©t(h)oncourt, Bettencourt / Bettenhofen, Bettenhoven). L'Ă©lĂ©ment Becquin- reprĂ©sente un anthroponyme de type germanique[14] - [11]. Il est vraisemblable que le -t- de la premiĂšre forme non datĂ©e est en fait une graphie pour -c- comme c'est souvent le cas dans les textes mĂ©diĂ©vaux, Ă  moins qu'il ne s'agisse d'une fausse attribution. Il n'y a donc pas lieu de considĂ©rer BĂ©cquincourt comme homonyme des nombreux toponymes du type BĂ©thoncourt (voir ci-dessus), c'est pourquoi Albert Dauzat propose le nom de personne germanique Bicco[11], la terminaison -o(n) de Bethon- / Bechon- est alors valide. Cependant, Ernest NĂšgre nuance ce point de vue en suggĂ©rant le germanique Becco, auquel est adjoint le suffixe germanique -ingem[13], sans doute susceptible, selon lui, d'expliquer la finale -in de Bechin- / Bekin- (ce qui implique le rejet de la forme en Bethon- / Bechon-).

    Remarques : -ingem n'est pas un suffixe, mais reprĂ©sente dans le domaine flamand l'Ă©volution du double suffixe -ing-hem. En revanche, il y a bien un suffixe -ing(en) que le mĂȘme Ernest NĂšgre cite souvent sous les formes romanisĂ©es -ingos / -ingas. Les noms de personnes qui composent les toponymes en -court sont gĂ©nĂ©ralement flĂ©chis Ă  l'ancien cas rĂ©gime, d'oĂč les finales des anthroponymes en -on, -an, -ain...

    Histoire

    Dompierre-en-Santerre

    • Dompierre est d'origine ancienne. On y dĂ©couvre encore des silex taillĂ©s dans les champs qui entourent le village et mĂȘme dans les jardins[15].
    • L'archĂ©ologie a montrĂ© l'existence de villas gallo-romaines et d'un fanum sur le territoire de Dompierre.
    • Le prieurĂ© de Dompierre existe dĂšs les premiĂšres annĂ©es du XIIe siĂšcle ; en 1109, il appartenait Ă  l'ordre de Cluny[15].
    • En 1383, il est transformĂ© en une grande exploitation agricole. DĂšs le XIIIe siĂšcle, les abbĂ©s de Saint-BarthĂ©lelemy deviennent les seigneurs de Dompierre[15].
    • En 1597, les guerres empĂȘchant le labour, les religieux sont obligĂ©s de baisser le prix des fermages[15].
    • En 1632, 1633 et 1634 les troupes du comte de Soissons campĂ©es Ă  Cappy et aux environs, empĂȘchant le labour, les propriĂ©taires sont obligĂ©s de faire la remise des fermages[15].
    • La Maladrerie possĂšde en 1695, 62 hectares de terres[15].
    • DĂšs 1689, le village dispose d'une Ă©cole[15].
    • À la fin de l'Ă©popĂ©e napolĂ©onienne, en 1814 et 1815, pendant la Campagne de France et les Cent jours, les Cosaques sĂ©journent dans le secteur et laissent des traces de leur passage[15].
    • En 1881, la Sucrerie Normand s'installe Ă  Dompierre-en-Santerre et s'y dĂ©veloppe. Elle compte en 1881 deux gĂ©nĂ©rateurs Ă  vapeur, et, en 1892, neuf chaudiĂšres Ă  vapeur et autres appareils de production d'Ă©nergie[17] - [18]. .

    Becquincourt

    • Au XIIe siĂšcle, le village de Becquincourt appartient au comte de Vermandois. ElĂ©onore en fut la derniĂšre titulaire.
    • En 1414, Jean Ier de Bourgogne, duc de Bourgogne passe Ă  Éclusier aprĂšs avoir logĂ© au chĂąteau de Becquincourt.
    • Pendant les Guerres de religion, le chĂąteau fort appartient aux d'HumiĂšres, dont l'un est gouverneur de PĂ©ronne en 1568.
    • En 1589, la seigneurie de Becquincourt est confisquĂ©e par Charles d'HumiĂšres passĂ© au service de Henri IV.
    • Enfin, sous Louis XIII, la forteresse est dĂ©truite et jusqu'en 1872, on pouvait en voir les ruines.
    • En 1707, la prĂ©sence d'un maĂźtre d'Ă©cole est attestĂ©e dans la paroisse de Becquincourt.
    • En 1814 et en 1815, pendant la campagne de France, les Cosaques sĂ©journent dans le pays et laissent des traces de leur passage.
    • Durant la guerre franco-allemande de 1870, la localitĂ© souffrit Ă©galement de l'invasion allemande Ă  la suite du siĂšge de PĂ©ronne. Le gĂ©nĂ©ral von Goeben logea le 6 janvier 1871 Ă  la ferme du Moulin. Des rĂ©quisitions, importantes en nature et en argent Ă©taient exigĂ©es par les ennemis qui s'emparaient de tout ce qui Ă©tait Ă  leur convenance[16].

    PremiĂšre Guerre mondiale

    • Le , la canonnade se fit entendre et la lueur des incendies incita les habitants de Dompierre et de Becquincourt Ă  fuir. Le lendemain, un avion allemand Tauben survola les villages et une fusillade retentit Ă  l'extrĂ©mitĂ© de Dompierre. Une ferme de Becquincourt flamba vers 23 h 30. Les uhlans occupĂšrent le village. Le 28 aoĂ»t, les habitants restĂ©s Ă  Dompierre dont le curĂ© sont faits prisonniers, les deux villages sont pillĂ©s[19].
    • Le 14 septembre, l'armĂ©e française arriva aux villages aprĂšs la bataille de la Marne. Une partie de la population revint chez elle[20].
    • Du 26 au , Dompierre et Becquincourt subirent cinq jours de bombardement intensif de la part des 18 canons allemands d'abord, la population se terra dans les caves. On compta jusque vingt obus Ă  la minute. Le 30 ce fut l'artillerie française qui riposta. Les Allemands rassemblĂšrent 80 hommes prisonniers valides Ă  Becquincourt et les acheminĂšrent Ă  PĂ©ronne puis en Allemagne[19].
    • Les 30 et 31 octobre, les combats font rage entre Français et Allemands, ces derniers eurent le dessus. Dompierre et Becquincourt, devinrent jusqu'au 1er juillet 1916, la premiĂšre ligne de front allemande[19].
    • Le , les Allemands Ă©vacuĂšrent les derniers habitants restĂ©s dans les villages.
    • En mars-avril et juillet 1915, ce fut la guerre des mines Ă  laquelle Blaise Cendrars participa[19].
    • Le , au premier jour de la bataille de la Somme, Dompierre et Becquincourt furent pris par les troupes coloniales françaises du 23e rĂ©giment d'infanterie coloniale. En novembre-dĂ©cembre 1916, les soldats s'enlisaient dans la boue comme le rapporte le tĂ©moignage de Jean Hugo, arriĂšre-petit-fils du grand Ă©crivain[19]. Les Français puis les Britanniques arrivĂ©s en mars 1917 cantonnĂšrent Ă  Dompierre jusqu'en mars 1918.

    Dampierre et Becquincourt sont considĂ©rĂ©s comme dĂ©truits Ă  la fin de la guerre[21]. La sucrerie est en ruine – comme 30 des 34 sucreries que comptait le dĂ©partement de la Somme en 1914[17] . Les deux villages sont dĂ©corĂ©s de la Croix de guerre 1914-1918, le [22].

    Entre-deux-guerres

    Plan du rĂ©seau dĂ©partemental Ă  voie Ă©troite de 60 cm de la Somme en 1923, exploitĂ© par le ministĂšre des RĂ©gions libĂ©rĂ©es.
    La sucrerie en 2008.

    L'Entre-deux-guerres est pour Dompierre et Becquincourt une période de reconstruction des villages détruits et d'importantes transformations urbanistiques.

    La création d'un cimetiÚre militaire prÚs du cimetiÚre communal est décidé par la municipalité en 1920, et la reconstruction débute en 1920. Le monument aux morts est érigé en 1924.

    L'ancien chemin de fer militaire de l'armĂ©e française Ă  voie de 60 cm, construit pour alimenter le front de la bataille de la Somme, est utilisĂ© par le ministĂšre des RĂ©gions libĂ©rĂ©es (MRL) pour les besoins civils.

    La sucrerie est reconstruite en 1922 grĂące aux dommages de guerre payĂ©s par l'Allemagne et devient la « Sucrerie centrale du Santerre » (SCS)[17]. À la fin de l'exploitation civile du chemin de fer militaire, certaines sections du rĂ©seau sont reprises entre 1921 et 1926 par la « Sucrerie centrale du Santerre » (SCS) pour les besoins de son exploitation. Elle les structure en trois lignes :

    La sucrerie se développe progressivement jusqu'aux années 1970, avec la création d'extensions considérables : rùperie, distillerie, four à chaux, cuves[18]...

    Devant la Sucrerie Centrale du Santerre, une vingtaine de pavillons, avec jardins attenants, pour un total d’une cinquantaine de logements, sont ensuite construits par l'entreprise pour loger ses cadres, ouvriers et saisonniers[17]. . En 1936, une cellule du Parti communiste français existe à Dompierre[23].

    • CitĂ© ouvriĂšre de l'ancienne sucrerie en 2008

    Seconde Guerre mondiale

    Au début de la Seconde Guerre mondiale, au cours de la Bataille de France, aprÚs la percée de Sedan, le , la sucrerie de Dompierre est occupée par l'armée allemande qui l'utilise comme point d'appui pour contrÎler le plateau du Santerre. Becquincourt est également occupée par les Allemands. La 19e division d'infanterie française ne peut parvenir à en reprendre possession, et l'attaque allemande du oblige les troupes françaises à se replier.

    En novembre 1941, l'instituteur et secrétaire de mairie, M. Lenglet, prisonnier de guerre, est libéré et reprend son poste à Dompierre[23].

    En 1943, René Prot est emmené en Allemagne au titre du STO, il y meurt[23].

    Plusieurs parachutages d'armes et de munitions ont lieu à Dompierre dans la nuit du 31 mars au 1er avril, le 2 juin et le dans la nuit du 5 au . Une manifestation patriotique se déroule le 14 juillet avec drapeau tricolore devant l'église, alors que le pays est encore occupé[23].

    Les 16 et , des rĂ©sistants de Dompierre sont arrĂȘtĂ©s : RaphaĂ«l Van den Bossche, le maire Paul Marchand, Raymond HolmiĂšre, Marcel Gogibus, Roland Blondel et Albert Colombin, de Corbie. AndrĂ© GhesquiĂšre, un Belge, rĂ©fractaire au STO qui tentait de s'enfuir est abattu par les Allemands. D'autres peuvent s'Ă©chapper avant d'ĂȘtre arrĂȘtĂ©s. EmmenĂ©s au camp de Royallieu Ă  CompiĂšgne, les prisonniers sont dĂ©portĂ©s Ă  Buchenwald puis au Kommando de Neu-Stassfurt, sauf Roland Blondel qui peut s'enfuir lors du passage du convoi Ă  Suippes (Marne). Partis par le convoi du 17 aoĂ»t 1944, ils arrivent Ă  Buchenwald le 22 aoĂ»t. Paul Marchand meurt la nuit du 2 mai 1945 au cours de l'Ă©vacuation forcĂ©e du camp par les Allemands[23].

    L'AprĂšs guerre

    En 1964, la commune de Dompierre-en-Santerre fusionne avec celle de Becquincourt pour former la commune actuelle de Dompierre-Becquincourt[24].

    L'église Saint-Denis de Becquincourt est fermée et désacralisée en 1980[25].

    La sucrerie, qui utilise l'ancien chemin de fer militaire Ă  voie Ă©troite jusqu'en 1973 pour transporter le sucre jusqu'au canal de la Somme, ferme en 1988. Au dĂ©but des annĂ©es l'entreprise traite chaque saison environ 4 500 tonnes de betteraves[17]. La sucrerie emploie en 1962 plus de 200 salariĂ©s, en 1983, 255 personnes. En 1986, peu avant la fermeture, elle emploie moins de 200 salariĂ©s[18].

    En 1971, commence l'exploitation touristique de la ligne par le Petit train de la Haute-Somme.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquiÚme circonscription de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Chaulnes[24] (Béquincourt, initialement intégré au canton de Bray-sur-Somme, n'a été rattaché à celui de Chaulnes qu'en 1964[26] ). Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Ham.

    Intercommunalité

    La commune était adhérente de la communauté de communes de Haute-Picardie créée en 1994 sous le nom de communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du 7 aoĂ»t 2015, qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la prĂ©fĂšte de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale (SDCI) qui prĂ©voit la rĂ©duction de 28 Ă  16 du nombre des intercommunalitĂ©s Ă  fiscalitĂ© propre du dĂ©partement[27].

    Le projet prĂ©fectoral prĂ©voit la « fusion des communautĂ©s de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[28] - [29] - [30]. À la suite de l'avis favorable de la commission dĂ©partementale de coopĂ©ration intercommunale en janvier 2016[31], la prĂ©fecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernĂ©s en vue de la mise en Ɠuvre de la fusion le [32].

    Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[33].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs de Dompierre-en-Santerre puis de Dompierre-Becquincourt
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1888 1904 M. Daudre
    1904 1925 Alphonse Perin
    1925 1941 Ernest Parin Agriculteur
    DĂ©signĂ© par l’ennemi pendant la Seconde Guerre mondiale, jusqu’en juin 1941
    1941 1944 Paul Marchand Agriculteur
    dĂ©signĂ© par l'ennemi de juin 1941 jusqu’au 16 juillet 1944,
    jour de son arrestation. mort en déportation
    1944 1947 Ernest Parin
    1947 1953 M. ou Mme Delarmoire
    1953 1959 René Loupe Directeur de la Sucrerie centrale du Santerre (SCS)
    1959 1961 Raymond Lemaitre Gendarme retraité
    Décédé en fonction le 9 octobre 1961
    1961 1962 Jacques Caron Comptable Ă  la sucrerie
    DĂ©missionnaire
    1962 1977 Marcel Hemar Agriculteur
    1977 1983 Hubert Macalin Jardinier Ă  la sucrerie
    1983 1984 Pierre Caron Comptable Ă  la sucrerie
    DĂ©missionnaire
    1984 1985 Hubert Macalin Jardinier Ă  la sucrerie
    Décédé en fonction
    1985 1995 Christian Vasseur Instituteur
    1995 2001 Lucien Perin Agriculteur
    2001 2014[34] Michel Macalin[35] Militaire retraité, colonel de la réserve citoyenne
    PrĂ©sident de la CC de Haute-Picardie (2008 → 2014)
    Vice-prĂ©sident du pays Santerre Haute-Somme ( ? → 2014)
    2014[36] En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Jean-Luc Maillard NC[37] Agriculteur, réélu pour le mandat 2020-2026[38] - [39]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[41].

    En 2020, la commune comptait 718 habitants[Note 3], en augmentation de 2,57 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    608653790624659624652646655
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    617600627635626648622615625
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    650628586195451563574576650
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    613703635646664642632629692
    2018 2020 - - - - - - -
    708718-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee Ă  partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Entrée du RPC.

    Les enfants de la commune, de Chuignes, Fontaine-les-Cappy et Foucaucourt-en-Santerre sont scolarisĂ©s au sein d'un regroupement pĂ©dagogique concentrĂ© (RPC) de 6 classes en 2016, gĂ©rĂ© par l'intercommunalitĂ© et situĂ© Ă  Dompierre-Becquincourt[43].

    L'association Familles Rurales gÚre le centre de loisirs pendant trois semaines en août[43].

    Sports

    Le football, la gymnastique féminine et la zumba sont exercés au village

    Le Football Club de Dompierre-Becquincourt est fondĂ© en 1937 par les employĂ©s de la sucrerie du village. À sa crĂ©ation, le club dispose de ressources financiĂšres Ă©levĂ©es notamment grĂące au soutien des dirigeants de la sucrerie locale. Le club et son stade sont relancĂ©s en 2019 aprĂšs une pĂ©riode de dĂ©crĂ©pitude[44].

    Autres Ă©quipements

    La salle communale, construite en 1964.

    Manifestations culturelles et festivités

    La commune fait partie de l'association des Dompierre de France, qui réunit les 23 communes françaises dont le nom est composé de Dompierre.

    Chaque annĂ©e, Dompierrois et Dompierrais se rĂ©unissent lors d'une fĂȘte nationale. En 2013, cette fĂȘte a eu lieu Ă  Dompierre-les-Ormes en SaĂŽne-et-Loire.

    La fĂȘte locale de Dompierre-Becquincourt a lieu le 2e dimanche aprĂšs saint Pierre et saint Paul, le 2e dimanche de juillet.

    Vie associative

    RĂ©fĂ©rence nĂ©cessaire|Le ComitĂ© d'animations anime la commune (repas, rĂ©derie, concert....) et participe au spectacle qui a lieu lors de la distribution des jouets de NoĂ«l et Ă  la chasse aux Ɠufs pour les enfants. Il organise la plantation de rosiers pour chaque enfant nĂ© dans l'annĂ©e.

    Le , Tchiot Pierre, un gĂ©ant de m de haut et pesant 70 kg est prĂ©sentĂ© pour la premiĂšre fois lors de la fĂȘte locale[45].

    Les Mardis Créatifs proposent des activités variées tous les mardis aprÚs-midi.

    Le Club des Ainés se réunit tous les quinze jours pour jouer aux cartes.

    L'association des Anciens Combattants est présente lors des cérémonies de commémoration.

    Économie

    La disparition de la sucrerie de Dompierre en 1988 a fait chuter l'activité économique de la commune, qui est désormais principalement agricole.

    Les activités commerciales et artisanales sont peu nombreuses. Les services de proximité sont ceux de la plupart des communes avoisinantes: école primaire, santé, etc.

    Restent : un commerce (la pharmacie), une agence postale, un point de vente à la ferme... les marchands et les boulangers ambulants font l'appoint pour les personnes ùgées.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    NĂ©cropole nationale de Dompierre-Becquincourt.
    Au premier plan, tombes de soldats musulmans morts pour la France.
    • NĂ©cropole nationale de Dompierre-Becquincourt :
      :Ce cimetiĂšre militaire français de la PremiĂšre Guerre mondiale fut crĂ©Ă© en 1920. Il rassemble 7 034 sĂ©pultures dont 1 641 dans quatre ossuaires. Parmi les tombes, on trouve de nombreuses tombes de soldats coloniaux, une tombe belge et une russe[46].
    • Le Petit train de la Haute-Somme (Chemin de fer Froissy-Dompierre), qui exploite une partie de l'ancien chemin de fer militaire de la PremiĂšre Guerre mondiale[47] - [48]
    • Église Saint-Pierre de Dompierre-en-Santerre, reconstruite aprĂšs 1918.
    • Église Saint-Denis de Becquincourt, construite de 1928 Ă  1932 par l'architecte Louis Poisson[49] - [25]. Elle remplace l'ancienne Ă©glise mĂ©diĂ©vale dĂ©truite pendant la PremiĂšre Guerre mondiale ; elle est dĂ©sacralisĂ©e en 1980 Ă  cause de la baisse de la pratique religieuse et de la fusion des deux anciennes communes. Rapidement abandonnĂ©e, elle est finalement vendue en 2007 pour 50 000 euros Ă  un acquĂ©reur privĂ© qui la sauve ainsi de la dĂ©molition dans l'espoir d'en faire un musĂ©e d'art graphique[50] - [51]. Ce projet n'ayant pas abouti, l'Ă©difice est Ă  nouveau Ă  vendre en 2020[52].
    • Le monument aux morts de Dompierre-en-Santerre : au sommet d'une borne pyramidale a Ă©tĂ© posĂ©e la statue d'un poilu enjambant le parapet de la tranchĂ©e pour partir Ă  l'assaut le fusil Ă  la main[53].
    • L'ancienne sucrerie de Dompierre-en-Santerre[18] - [54].
    • L'Ă©glise Saint-Pierre  de Dompierre-en-Santerre
      L'Ă©glise Saint-Pierre de Dompierre-en-Santerre
    • EntrĂ©e de la NĂ©cropole nationale
      Entrée de la Nécropole nationale
    • Calvaire monumental, avec l'Ă©glise Saint-Denis de Becquincourt, en arriĂšre-plan.
      Calvaire monumental, avec l'Ă©glise Saint-Denis de Becquincourt, en arriĂšre-plan.
    • Le chemin de fer de Froissy-Dompierre
      Le chemin de fer de Froissy-Dompierre

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • AbbĂ© Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de PĂ©ronne et de plusieurs localitĂ©s circonvoisines, 1865.
    • Francine François-Dejuine, 1914-1924, 26 communes dans la tourmente, Inval-Boiron, la Vague verte, coll. « Souvenance », , 187 p. (ISBN 978-2-913924-99-4).
    • Francine François-Dejuine, 1935-1955, mĂ©moires de 28 communes du Santerre, Inval-Boiron, Éd. la Vague verte, coll. « Souvenance », , 340 p. (ISBN 978-2-35637-035-8).

    Liens internes

    Liens externes

    • « Dompierre-Becquincourt », Ma commune, MinistĂšre de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales (consultĂ© le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Les horaires des lignes » Lignes du réseau Trans'80 », sur trans80.hautsdefrance.fr.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Péronne », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    9. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris/Amiens, 1867 - 1878, pp. 95 - 297 (lire en ligne sur DicoTopo)
    10. Charles Rostaing, Les Noms de lieux, Paris, Presses universitaires de France, 1969 p. 99
    11. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 67a - 238b - 239a
    12. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris/Amiens, 1867 - 1878, p. 95
    13. Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, GenÚve, p. 914 n° 16242 (lire en ligne sur Google Book)
    14. Charles Rostaing, op. cit., pp. 71-72
    15. Notice géographique et historique sur la commune de Dompierre-en-Santerre, rédigée par M. Deneux, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme.
    16. Sources : archives en ligne du Conseil Général de la Somme. "Monographie communale année 1899" rédigées en 1899 par les instituteurs de Dompierre et de Becquincourt.
    17. Marc Nadaux, « Dompierre – 80 – Sucrerie centrale du Santerre », Images de Picardie, CANOPÉ Amiens (consultĂ© le ).
    18. « Sucrerie Centrale du Santerre, puis Sté Vermandoise Industrie », notice no IA00076536, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    19. Francine Dejuine, 1914-1924, 26 communes dans la tourmente, Inval-Boiron, la Vague verte, coll. « Souvenance », , 187 p. (ISBN 978-2-913924-99-4).
    20. « Dompierre-Becquincourt : vivre prÚs du front », Les circuits du bleuet, Santerre 2014-2018 - La mémoire de la Grande Guerre dans la Somme (consulté le ).
    21. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    22. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16878.
    23. Francine Dejuine, 1935-1955, mĂ©moires de 28 communes du Santerre, Inval-Boiron, Éd. la Vague verte, coll. « Souvenance », , 340 p. (ISBN 978-2-35637-035-8).
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    25. « Divine inspiration : Église Ă  rĂ©inventer dans la vallĂ©e de la Somme », Espaces atypiques (consultĂ© le ).
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Becquincourt », sur ehess.fr, École des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le )..
    27. Vincent Fouquet, « Vers un mariage de la communautĂ© de communes de Haute-Picardie avec celle de RosiĂšres ? : Le conseil communautaire, qui s’est dĂ©roulĂ© jeudi soir Ă  SoyĂ©court, a Ă©tĂ© l’occasion d’annoncer la volontĂ© de l’intercommunalitĂ© de fusionner avec celle de RosiĂšres-en-Santerre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
    28. « Coopération intercommunale : La préfÚte présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    29. Vincent Fouquet et CĂ©cile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait rĂ©agir les prĂ©sidents : La rĂ©vĂ©lation de la nouvelle carte du dĂ©partement, et des dĂ©coupages des intercommunalitĂ©s fait rĂ©agir les prĂ©sidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
    30. « Un mariage entre Chaulnes et RosiĂšres-en-Santerre est prĂ©vu pour 2017 : L’annonce a Ă©tĂ© faite jeudi 1er octobre Ă  RosiĂšres-en-Santerre : les communautĂ©s de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments », Le Courrier picard, Ă©dition du Santerre,‎ (lire en ligne).
    31. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », DĂ©cideurs en rĂ©gion,‎ (lire en ligne).
    32. « ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 15 avril 2016 portant projet de pĂ©rimĂštre de la communautĂ© de communes issue de la fusion de la communautĂ© de communes de haute Picardie avec la communautĂ© de communes du Santerre », Recueil des actes administratifs de la prĂ©fecture de la Somme, nos 2016-031,‎ , p. 78-79 (lire en ligne [PDF]).
    33. « CC Terre de Picardie (N° SIREN : 200070928) », Fiche BANATIC, MinistÚre de l'intérieur, (consulté le ).
    34. « Dompierre-Becquincourt (80) Le maire Michel Macaclin battu », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne) « La liste d’opposition recueille onze siĂšges contre quatre Ă  celle du maire sortant, qui devra sans doute laisser son poste de prĂ©sident de la communautĂ© de communes de Haute Picardie ».
    35. Vincent Fouquet, « Michel Macaclin repart au front Ă  Dompierre-Becquincourt : Ancien maire et prĂ©sident de la CommunautĂ© de communes de Haute-Picardie, Michel Macaclin avait Ă©tĂ© Ă©cartĂ© en 2014, ce qui l’avait privĂ© de ses deux mandats. Une descente aux enfers pour celui qui a patientĂ© six ans avant de repartir Ă  la conquĂȘte de sa commune », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Une terrible descente aux enfers. ArrivĂ© en tĂȘte du premier tour des Ă©lections municipales de 2014 Ă  Dompierre-Becquincourt, village dont il Ă©tait le maire depuis 2001, Michel Macaclin (militaire retraitĂ©, colonel de la rĂ©serve citoyenne) aborde le second tour serein, face Ă  deux autres listes. Mais elles fusionnent, et l’élu se retrouve minoritaire (...) Il perd du mĂȘme coup la prĂ©sidence de la CommunautĂ© de communes de Haute-Picardie (qui a depuis fusionnĂ© avec le Santerre pour devenir Terre de Picardie), la vice-prĂ©sidence du Pays Santerre-Haute Somme, du syndicat du tourisme et de l’association des maires de la Somme. ».
    36. « Dompierre-Becquincourt : Jean-Luc Maillard gagne la mairie, Michel Macaclin perd tout », Le Courrier picard, Ă©dition PĂ©ronne et sa rĂ©gion,‎ (lire en ligne).
    37. « Dompierre-Becquincourt », Données du Monde, Le Monde (consulté le ).
    38. « En 2017les projets font une pause : Le maire de Dompierre-Becquincourt veut prĂ©parer la deuxiĂšme phase de son mandat. 2017 marquera la transition », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    39. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
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    41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    43. « Les écoles du territoire de la CCHP », sur http://www.hautepicardie.fr (consulté le ).
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    45. « Le nouveau géant baptisé », le Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 2.
    46. Alain Pouteau, « Nécropole française de Dompierre-Becquincourt : La nécropole nationale de Dompierre-Becquincourt a été édifiée en 1920 et contient 7032 corps de combattants tombés au cours de la Grande Guerre dans la Somme », CimetiÚres militaires français dans la Somme, sur Picardie 14-18, (consulté le ).
    47. Christophe Berger, « Le p’tit train Ă  remonter le temps : Le p'tit train de la Haute-Somme, Ă  Froissy, vous embarque sur une voie ferrĂ©e construite en 1916 pour les besoins de la Bataille de la Somme », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    48. Le site du Petit train
    49. « Histoire d'aprÚs les archives de la Somme »
    50. « L'église dans le Courrier picard du ».]
    51. Reportage de Des racines et des ailes, sur la chaĂźne France 3, le .
    52. Emmanuelle Bobineau , Hugues Chaigneau et Vincent Fouquet, « Ces Ă©glises qui s’offrent une nouvelle vie en Haute Somme : Il n’est pas rare que certaines communes possĂšdent plusieurs Ă©difices religieux sur leur territoire. S’ils ne servent plus au culte, ils trouvent une seconde jeunesse pour le bien de la collectivitĂ© », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    53. Alain Choubard, « Dompierre-Becquincourt (80980) », France (Somme), sur https://monumentsmorts.univ-lille.fr/, Les monuments aux morts France - Belgique - Autres pays, (consulté le ).
    54. « Photographies de 1988-1990 de la SCS à sa fermeture », base Mémoire, ministÚre français de la Culture.
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