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Flexion (linguistique)

En grammaire, la flexion est, dans certaines langues, un procĂ©dĂ© d’expression des traits grammaticaux propres Ă  celles-ci par association de morphĂšmes grammaticaux Ă  une base[1] - [2] - [3] - [4] - [5]. Au-delĂ  de cette dĂ©finition gĂ©nĂ©rale, on trouve chez divers auteurs des visions diffĂ©rentes sur la flexion.

Flexion du mot « chat, chatte » en espagnol :
gat- – radical ;
-o – suffixe spĂ©cifique du masculin ;
-a – suffixe spĂ©cifique du fĂ©minin ;
-s – suffixe du pluriel

Certains auteurs entendent par flexion seulement le procĂ©dĂ© par lequel la forme du mot est modifiĂ©e par des affixes qui font corps commun avec la base Ă  laquelle ils sont ajoutĂ©s[1] - [2] - [3] - [4]. D’autres auteurs considĂšrent Ă©galement comme flexion l’emploi de mots-outils non collĂ©s Ă  la base, tels les articles, les verbes auxiliaires, les prĂ©positions, etc., qui sont pour eux des affixes mobiles. Dans cette vision il y aurait une flexion synthĂ©tique (par affixes collĂ©s Ă  la base), une flexion analytique (par des affixes mobiles) et une flexion mixte, synthĂ©tique et analytique en mĂȘme temps[6].

La flexion diffĂšre d’une autre opĂ©ration qui consiste Ă  ajouter des affixes, la dĂ©rivation lexicale, par le fait que cette derniĂšre est un procĂ©dĂ© de formation de mots nouveaux[7].

Dans la suite de cet article on traite comme des affixes grammaticaux seulement les morphùmes qui entrent dans la composition du mot, et comme flexion uniquement l’emploi de ceux-ci.

Typologie des langues en fonction de l’utilisation d’affixes

En typologie linguistique il existe la catĂ©gorie des langues synthĂ©tiques, caractĂ©risĂ©e par l’emploi d’affixes, divisĂ©e en celle des langues flexionnelles et celle des langues agglutinantes.

Dans les langues flexionnelles c’est l’expression de plus d’un trait grammatical par un seul et mĂȘme affixe qui prĂ©domine, ainsi que le fait que le morphĂšme grammatical est parfois incorporĂ© au radical du mot. Par exemple, dans le mot russe ĐŽĐŸĐŒĐŸĐČ (domov) « des maisons », l’affixe -ov indique Ă  la fois le genre masculin, le nombre pluriel et le cas gĂ©nitif (celui du possesseur)[8]. Certains linguistent prĂ©fĂšrent pour ce type de langues le terme « langue fusionnelle »[9] - [10].

Dans les langues agglutinantes on prĂ©fĂšre l’indication de chaque trait grammatical par des affixes Ă  part qui se succĂšdent. En hongrois, par exemple, l’équivalent de ĐŽĐŸĐŒĐŸĐČ est hĂĄzaknak, composĂ© de hĂĄz (radical) + -a- (voyelle de liaison) + -k (affixe indiquant le pluriel) + -nak (affixe indiquant le cas datif)[8] - [11].

Certains linguistes limitent la notion de flexion au langues flexionnelles (fusionnelles)[12]. D’autres l’appliquent aux langues agglutinantes aussi[13], les deux types pouvant ĂȘtre appelĂ©s « langues Ă  flexion ».

Dans les langues Ă  flexion, le poids de celle-ci diffĂšre d’une langue Ă  une autre. En gĂ©nĂ©ral, les langues agglutinantes sont plutĂŽt synthĂ©tiques, c’est-Ă -dire que le recours Ă  des affixes y est prĂ©pondĂ©rante. Parmi les langues flexionnelles il y a Ă©galement des langues plutĂŽt synthĂ©tiques, comme les langues indo-europĂ©ennes anciennes (sanskrit, grec, latin), mais il y en a aussi qui sont plutĂŽt analytiques, comme le français[14] ou l’anglais[15].

Les mots en fonction de l’utilisation d’affixes

Dans les langues Ă  flexion il y a des classes de mots, appelĂ©es traditionnellement « parties du discours », dans lesquelles tous les mots sont flexibles (variables), par exemple les verbes. Dans d’autres classes, comme celle des conjonctions, tous les mots sont invariables. Dans d’autres classes encore, comme celle des pronoms indĂ©finis, il y a des mots variables et d’autres qui ne le sont pas[16].

Selon les classes de mots flexibles il existe principalement, en fonction de la langue considĂ©rĂ©e, une flexion verbale, appelĂ©e conjugaison, et une flexion nominale, appelĂ©e dĂ©clinaison si la langue en cause possĂšde le trait du cas grammatical. Dans la flexion nominale on distingue, Ă©galement selon les langues, la flexion du nom, de l’adjectif et du pronom[5]. L’ensemble des formes d’un mot rĂ©sultant de la flexion constitue le paradigme de ce mot[1] - [2].

Le poids de ces types de flexion dans le cadre d’une mĂȘme langue diffĂšre d’une langue Ă  une autre. Par exemple, le vieux-slave a une flexion verbale et une flexion nominale complexes[17], alors que le bulgare est une langue slave oĂč la flexion verbale se maintient mais la dĂ©clinaison est trĂšs rĂ©duite[18].

La base de la flexion

La base la plus simple Ă  laquelle on peut ajouter un affixe grammatical est le radical. Celui-ci peut ĂȘtre un morphĂšme lexical libre, c’est-Ă -dire existant en tant que mot autonome aussi. Par exemple chant est en mĂȘme temps un nom et le radical du verbe chanter[19].

Certains radicaux sont des morphĂšmes liĂ©s, n’existant pas en tant que mots autonomes. C’est le cas, par exemple, de certains radicaux de verbes onomatopĂ©iques, comme ceux qui imitent le coassement de la grenouille dans plusieurs langues : (la) quaxare, (de) quaken, (cs) kvĂĄkati, (hu) kovĂĄkolni[20].

La base de la flexion peut aussi ĂȘtre un radical auquel on a dĂ©jĂ  ajoutĂ© un affixe ou des affixes, dĂ©rivationnels ou grammaticaux, ou bien des deux types. Une telle base aussi peut ĂȘtre un mot autonome. En anglais, par exemple, le radical play + l’affixe dĂ©rivationnel -er donne le mot player « joueur », auquel on ajoute l’affixe grammatical -s pour obtenir players, sa forme de pluriel[4]. Un exemple en hongrois est hĂĄzassĂĄgaimrĂłl « au sujet de mes mariages », dans le cas duquel, aprĂšs l’ajout de chaque affixe, on obtient un mot autonome : le radical hĂĄz « maison » + l’affixe formateur d’adjectifs -as → hĂĄzas « mariĂ©(e) » + l’affixe formateur de noms -sĂĄg → hĂĄzassĂĄg « mariage » + l’affixe personnel possessif de la 3e personne du singulier -a → hĂĄzassĂĄga « son mariage » + l’affixe de pluriel de l’objet possĂ©dĂ© -i → hĂĄzassĂĄgai « ses mariages » + l’affixe personnel possessif de la 1re personne du singulier -m → hĂĄzassĂĄgaim + l’affixe marquant le cas dĂ©latif -rĂłl « au sujet de »[21].

Il peut aussi s’agir d’un mot composĂ© en tant que base, ex. (en) foot « pied » + ball « ballon » → football « ballon de football » + -s → footballs « ballons de football »[4].

Inversement, le processus par lequel un morphÚme se dissocie d'un autre pour devenir indépendant s'appelle la déflexivité[22]. Les articles définis le, la, les illustrent ce phénomÚne en ce qu'ils présentent le marquage flexionnel en genre et en nombre du nom dans une unité antéposée[23].

Types d’affixes et traits grammaticaux qu’ils expriment

Les types d’affixes se distinguent selon la place qu’ils occupent par rapport Ă  la base Ă  laquelle ils sont ajoutĂ©s.

Préfixes

Dans certaines langues, comme les langues slaves, il y a des prĂ©fixes (affixes placĂ©s devant la base) grammaticaux qui expriment l’aspect perfectif des verbes, ex. (BCMS)[24] Majka je prala rublje (imperfectif) « La mĂšre lavait du/le linge » vs Majka je oprala rublje (perfectif) « La mĂšre a lavĂ© du/le linge » [25].

En hongrois aussi il y a des prĂ©fixes de ce genre, appelĂ©s aussi « prĂ©verbes » : EstĂ©nkĂ©nt nĂ©zte a televĂ­ziĂłt (imperfectif) « Le soir il/elle regardait (d’habitude) la tĂ©lĂ©vision » vs Ma este megnĂ©zte a hĂ­radĂłt (perfectif) « Ce soir il/elle a regardĂ© le journal »[26]. Dans cette langue, ces prĂ©fixes ont la particularitĂ© d’ĂȘtre dĂ©tachĂ©s du verbe dans certains cas. Par exemple, en gĂ©nĂ©ral, le prĂ©fixe passe aprĂšs le verbe Ă  l’impĂ©ratif : elindulni (perfectif) « partir, se mettre en route » → Ne induljatok el! « Ne partez pas ! »[27].

Suffixes

Il y a des suffixes (affixes placĂ©s aprĂšs la base) grammaticaux dans beaucoup de langues. Ils sont de deux types : des suffixes aprĂšs lesquels on peut ajouter d’autres suffixes, et des suffixes appelĂ©s « dĂ©sinences », qui n’admettent pas d’autres suffixes aprĂšs eux[28] - [29].

Suffixes qui ne sont pas des désinences

Les suffixes de la premiÚre catégorie expriment plusieurs traits grammaticaux, selon les langues en question.

En roumain, par exemple, ils indiquent des temps verbaux du passé : lucra « il/elle travaillait »[30], tăcu « il/elle se tut »[31], mersese « il/elle était allé(e) »[30].

En BCMS, hormis des temps passés, on exprime par de tels suffixes des aspects verbaux aussi[32] :

ljutiti se (imperfectif) → ljutnuti se (perfectif) « se fĂącher » ;
obećati (perfectif) → obećavati (imperfectif) « promettre ».

En hongrois on emploie des suffixes de ce type aussi bien dans la flexion verbale que dans la flexion nominale. Dans la premiĂšre on marque ainsi, entre autres, le seul temps passĂ© de l’indicatif et les modes verbaux :

vĂĄr (radical du verbe et en mĂȘme temps sa forme de la 3e personne du singulier de l’indicatif prĂ©sent) « il/elle attend » → vĂĄrt « il/elle attendait/a attendu/attendit/avait attendu »[33] ;
vĂĄr → vĂĄrna « il/elle attendrait »[34].

Dans le domaine nominal, on exprime par des suffixes de la premiÚre catégorie :

  • les Ă©quivalents des adjectifs possessifs français : kocsi « voiture » → kocsija « sa voiture »[35] ;
  • la marque du possesseur : ki « qui » → KiĂ© ez a toll? « À qui est ce stylo ? »[36] ;
  • le pluriel gĂ©nĂ©ral : taxi → taxik[37] ;
  • le pluriel de l’objet possĂ©dĂ© : kocsija « sa voiture » → kocsijai « ses voitures »[35].

Dans ces langues, parmi les degrés de comparaison, le comparatif de supériorité des adjectifs et des adverbes est indiqué par un suffixe :

(BCMS) bijel « blanc » → bjelji « plus blanc »[38] ;
(hu) szomorĂșan « tristement » → szomorĂșbban « plus tristement »[39].

La forme de superlatif relatif de supériorité se forme en ajoutant un préfixe à celle de comparatif :

(BCMS) bjelji « plus blanc » → najbjelji « le plus blanc »[38] ;
(hu) szomorĂșbban « plus tristement » → legszomorĂșbban « le plus tristement »[39].

Certains auteurs incluent dans la notion de flexion l’ajout de l’article dĂ©fini Ă  la fin du nom[6], comme en albanais (bukĂ« « pain » → buka « le pain »)[40] ou en roumain : teatru « thĂ©Ăątre » → teatrul « le thĂ©Ăątre »[41].

DĂ©sinences

Ces suffixes grammaticaux sont de deux sortes. Ceux utilisĂ©s dans la dĂ©clinaison s’appellent « dĂ©sinences casuelles ». Dans les langues flexionnelles (fusionnelles), elles expriment Ă©galement d’autres traits grammaticaux, dans les langues agglutinantes – seulement les cas.

Les dĂ©sinences utilisĂ©es dans la conjugaison expriment la personne et en mĂȘme temps le nombre du sujet de la phrase. Dans certaines langues, Ă  certaines formes, elles indiquent le genre aussi, par exemple en hĂ©breu : lmadtem (masc.), lmadten (fĂ©m.) « vous avez Ă©tudiĂ© »[42].

Une langue agglutinante comme le hongrois prĂ©sente une exception Ă  la caractĂ©ristique principale de ces langues, en exprimant la personne et le nombre par les mĂȘmes dĂ©sinences verbales. De plus, dans cette langue on applique des dĂ©sinences verbales diffĂ©rentes selon que le verbe a ou non un complĂ©ment d'objet direct dĂ©fini, ex. Olvasom a könyvet « Je lis le livre »[43] vs Olvasok egy könyvet « Je lis un livre »[44].

Flexion interne

Dans certaines langues flexionnelles (fusionnelles), les traits grammaticaux sont exprimĂ©s Ă©galement par des morphĂšmes incorporĂ©s au radical, ce qu’on appelle flexion interne, Ă©ventuellement de façon concomitante avec des affixes.

Dans certaines langues, comme les langues sĂ©mitiques, c’est un procĂ©dĂ© courant, avec ou sans ajout de prĂ©fixes ou de suffixes. Cela consiste Ă  changer les voyelles entre les trois consonnes qui forment souvent le radical du mot. En arabe, par exemple, le radical k-t-b reprĂ©sente la notion « Ă©criture » et sert Ă  constituer des formes verbales telles kataba « il a Ă©crit » ou yaktubu « il Ă©crit »[45], ainsi que des formes nominales comme kitab « livre » et kutub « livres »[46].

D’autres langues utilisent une telle flexion interne en tant qu’exception, comme en français dans la conjugaison (peut ~ put, sait ~ sut, prend ~ prit, met ~ mit[47]. En anglais, il y a de tels cas dans la flexion verbale (ex. I write « j’écris » ~ I wrote « j’écrivis »), et dans la flexion nominale : man « homme » ~ men « hommes »[4].

Certains linguistes appellent de telles voyelles « infixes », qui seraient donc un type d’affixes[48]. Ce terme est appliquĂ© surtout Ă  certaines consonnes qu’on trouve parfois en latin. Par exemple, l’infixe -n- intervient dans le radical iug- du mot iugum « joug », ce qui donne le thĂšme iung- du prĂ©sent de l’indicatif iungo « je lie »[49].

Les infixes sont courants dans certaines langues, tel le tagalog, parlĂ© au nord des Philippines. On exprime ainsi le temps passĂ©, par exemple, avec l’infixe -in- : ibigay « il/elle donne » → ibinigay « il/elle a donnĂ© »[4].

On appelle parfois flexion interne les alternances phonĂ©tiques, qui, contrairement Ă  celles ci-dessus, ne sont que conditionnĂ©es (combinatoires), c’est-Ă -dire provoquĂ©es dans les radicaux par l’ajout de suffixes[50]. On peut citer en français l'alternance vocalique il/elle rĂ©pĂšte ~ rĂ©pĂ©ter[51] ou une alternance consonantique comme neuf ~ neuve[52]. Le roumain est particuliĂšrement riche en alternances phonĂ©tiques qui sont parfois complexes (vocaliques et consonantiques concomitantes) : poartă « il(s)/elle(s) porte(nt) » ~ porți « tu portes » ~ purtăm « nous portons »[53], cetate « chĂąteau-fort » ~ cetăți « chĂąteaux-forts »[54].

Redoublement

Un procĂ©dĂ© de flexion dans certaines langues est le redoublement (la rĂ©duplication), c’est-Ă -dire la rĂ©pĂ©tition avec une forme identique ou lĂ©gĂšrement diffĂ©rente d’un segment du radical du mot[55] - [56] - [57].

C’est, par exemple, un type de flexion archaĂŻque, surtout verbale, qui caractĂ©rise l’époque prĂ©cĂ©dant le dĂ©membrement de l’unitĂ© linguistique indo-europĂ©enne. Elle se manifeste par la rĂ©pĂ©tition d’un son ou d’une syllabe du radical, leur seconde occurrence servant de morphĂšme grammatical. On la trouve dans la formation des temps passĂ©s, par exemple :

  • en grec ancien : λύω [ˈluːoː] « je perds » – λέλυÎșα [ˈleluka] « j’avais perdu »[57] ;
  • en gotique : hĂĄitan « ĂȘtre nommĂ© » – haĂ­hĂĄit « a Ă©tĂ© nommĂ© »[56] ;
  • en latin : do « je donne » – dedi « je donnai », sto « je me tiens debout » – steti « je me tins debout »[58].

Le redoublement des exemples latins ci-dessus a Ă©tĂ© hĂ©ritĂ© par le roumain : dădui « je donnai », dădeam « je donnais », dădusem « j’avais donnĂ© » ; stătui « je me tins », stăteam « je me tenais », stătusem « je m’étais tenu ». Dans ceux-ci, les Ă©lĂ©ments redoublĂ©s ne sont plus analysables en tant que morphĂšmes mais constituent des syllabes dans des radicaux perçus comme irrĂ©guliers[58].

On exprime de façon semblable le futur en tagalog, ex. sulat « Ă©crire » – su-sulat « Ă©crira »[59].

Notes et références

  1. Dubois 2002, p. 204.
  2. Bussmann 1998, p. 566.
  3. Crystal 2008, p. 243.
  4. Eifring et Theil 2005, chap. 2, p. 27-31.
  5. Bidu-Vrănceanu 1997, p. 202-203.
  6. Constantinescu-Dobridor 1998, article flexiune.
  7. Dubois 2002, p. 455.
  8. A. JĂĄszĂł 2007, p. 27.
  9. Crystal 2008, p. 244.
  10. Bidu-Vrănceanu 1997, p. 215.
  11. En hongrois, dans le syntagme nom exprimant un objet possédé + complément exprimant le possesseur, ce dernier est au datif.
  12. Par exemple Iartseva 1990, article Đ€Đ»Đ”ÌĐșсоя « Flexion ».
  13. Par exemple Eifring et Theil 2005, chap. 2, p. 27-31).
  14. Dubois 2002, p. 472.
  15. Eifring et Theil 2005, chap. 6, p. 5.
  16. Bidu-Vrănceanu 1997, p. 203.
  17. Bussmann 1998, p. 829.
  18. Bussmann 1998, p. 147.
  19. Dubois 2002, p. 395.
  20. Gerstner 2006, p. 322.
  21. A. JĂĄszĂł 2007, p. 26.
  22. Louis Begioni et Alvaro Rocchetti, « La dĂ©flexivitĂ©, du latin aux langues romanes : quels mĂ©canismes systĂ©miques sous-tendent cette Ă©volution ? », Langages, vol. 178, no 2,‎ , p. 67-87 (DOI 10.3917/lang.178.0067, lire en ligne, consultĂ© le ).
  23. Sylvianne RĂ©mi-Giraud, « De la matiĂšre Ă  la forme : la dĂ©flexivitĂ© ou la naissance du mot », Langages, vol. 178, no 2,‎ , p. 53-66 (DOI 10.3917/lang.178.0053, lire en ligne, consultĂ© le ).
  24. Bosnien, croate, monténégrin et serbe.
  25. Barić 1997, p. 226 (grammaire croate). En BCMS il n’y a pas d’articles dĂ©finis. La dĂ©termination dĂ©finie ne peut ressortir que du contexte.
  26. Szende et Kassai 2007, p. 262.
  27. Szende et Kassai 2007, p. 254.
  28. Dubois 2002, p. 139.
  29. Bidu-Vrănceanu 1997, p. 158.
  30. Cojocaru 2003, p. 142.
  31. Cojocaru 2003, p. 144.
  32. Klajn 2005, p. 107–108 (grammaire serbe).
  33. Szende et Kassai 2007, p. 224.
  34. Szende et Kassai 2007, p. 237.
  35. Szende et Kassai 2007, p. 125.
  36. Szende et Kassai 2007, p. 141.
  37. Szende et Kassai 2007, p. 43.
  38. Čirgić 2010, p. 97 (grammaire montĂ©nĂ©grine).
  39. Szende et Kassai 2007, p. 289.
  40. Bussmann 1998, p. 36.
  41. Cojocaru 2003, p. 42.
  42. RĂĄcz 1936, p. 68.
  43. Szende et Kassai 2007, p. 206.
  44. Szende et Kassai 2007, p. 208.
  45. Bussmann 1998, p. 1057.
  46. Sala et Vintilă-Rădulescu 1981, p. 24.
  47. Fiodorov 2008, p. 26.
  48. Bussmann 1998, p. 565.
  49. Dubois 2002, p. 247.
  50. Dubois 2002, p. 30.
  51. Fiodorov 2008, p. 25.
  52. Fiodorov 2008, p. 5.
  53. Bidu-Vrănceanu 1997, p. 38.
  54. Cojocaru 2003, p. 25.
  55. Dubois 2002, p. 403.
  56. Bussmann 1998, p. 989.
  57. Crystal 2008, p. 407.
  58. Bidu-Vrănceanu 1997, p. 401.
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Articles connexes

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