Condé-lès-Herpy
Condé-lès-Herpy est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.
Condé-lès-Herpy | |
La mairie. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Rethel |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Rethélois |
Maire Mandat |
Bernard Rousseaux 2020-2026 |
Code postal | 08360 |
Code commune | 08126 |
Démographie | |
Population municipale |
222 hab. (2020 ) |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 31′ 45″ nord, 4° 13′ 30″ est |
Superficie | 11,55 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Château-Porcien |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Urbanisme
Typologie
Condé-lès-Herpy est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,9 %), forêts (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), zones urbanisées (2,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
C'est le lieu d'un oppidun de 50 ha des Remii sur le plateau Nandin en partie sur la commune de Chateau-Porcien[8] auquel est associé des découvertes de tombes[9] et monnaies. Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Nandin-sur-Aisne[10].
L'incendie de 1849
Un des dangers perpétuels était la présence du four dans les maisons. D’autres dangers, toujours là, étaient la cheminée, l’imprudence des domestiques, la malveillance des enfants, les accidents dus au foin rentré encore humide dans les greniers et qui « chauffait ». L’imprudence est en cause dans quelques incendies très meurtriers.
Ainsi celui de Condé les Herpy en 1849, où les propriétaires d’une maison, la cuisson de leur pain finie, avaient, comme c’était l’usage partout, placé les braises dans un étouffoir (boite cylindrique en tôle) puis, les estimant refroidies, les avaient rangées dans un tonneau en bois défoncé, une « gueulbée ». Malheureusement, le temps chaud et sec raviva les braises qui enflammèrent la toiture de chaume. Comble d’irréflexion, les propriétaires de la maison pensèrent d’abord à leur meubles, plutôt qu’à prévenir leurs voisins.
La rue sur plus de cent cinquante mètres devint un tunnel de flammes. Le manque de matériel et l’absence d’eau contraignirent les habitants à user d’expédients pour combattre le terrible incendie : on essaya d’étouffer les flammes des toits (les maisons étant très basses) à grands coups de pelles à enfourner, des seaux d’eau et de vin. Rien n’y fit, cinquante six habitations et trois cents espaces (épaces) d’engrangement avaient disparu.
Devant ce danger d’incendie, les communes réagirent. À partir de 1849, le règlement contre l’incendie de certaines communes, faisait obligation aux maçons, charpentiers, et couvreurs de se rendre, en cas d’incendie et au premier coup de cloche avec leurs échelles, haches et autres instruments à l’endroit du feu et à tous les habitants en état de porter secours de venir avec des seaux d’eau[11].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2020, la commune comptait 222 habitants[Note 3], en augmentation de 0,45 % par rapport à 2014 (Ardennes : −3,58 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- L'église.
- Monument aux morts.
- Chapelle-oratoire.
- Croix de chemin.
Voir aussi
- Liste des communes des Ardennes
- Condé est une étape de la Route du Porcien.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- oppida.org.
- A. Larmigny, Découverte de sépultures à incinération de l’époque gallo-romaine à Château-Porcien (Ardennes), in : Bulletin de la Société Archéologique Champenoise, 3-4, 1908, p. 54-57.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Condé-lès-Herpy », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Il y a cent ans dans les Ardennes, de François Guérin & Jacques Lambert
- Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin (fichier au format PDF)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- https://www.lemonde.fr/alsace-champagne-ardenne-lorraine/ardennes,08/conde-les-herpy,08126/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.