Transports dans la Moselle
Les infrastructures de transport dans le département français de la Moselle sont assez denses, contribuant à la fois aux communications entre les centres urbains du deuxième département le plus peuplé du Grand Est et à ses connexions avec les autres départements et les pays voisins. Plusieurs dynamiques se combinent. En premier lieu, l'axe formé par la vallée de la Moselle, canalisée à grand gabarit, est parcourue par des axes ferroviaires et autoroutiers majeurs, reliant les deux premières agglomérations du département, Metz et Thionville, à Luxembourg au nord et Nancy et la vallée du Rhône au sud. Ces axes croisent aux alentours de Metz les infrastructures, plus récentes, reliant l'Île-de-France à Strasbourg. Enfin, les infrastructures et services reliant la Moselle au Luxembourg et à l'Allemagne se sont développés à partir de la fin du XXe siècle, en lien avec la construction européenne et le développement des échanges transfrontaliers.
Autoroutes | 220 km[1] | A4 A30 A31 A314 A315 A320 |
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Routes nationales | 90 km[1] | N 4 N 33 N 52 N 61 N 431 |
R.D. et V.C. | 11 225 km[1] | |
Autocars interurbains | Fluo Grand Est |
Principales gares de voyageurs | Metz-Ville, Thionville, Hagondange, Sarrebourg, Lorraine TGV |
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Services voyageurs | TER Fluo (TER Grand Est), TGV inOui, Ouigo, ICE, Saarbahn, RE/RB (CFL) |
Principaux ports | Metz, Thionville |
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Aéroports | Metz-Nancy-Lorraine |
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Réseaux de transport en commun | LE MET' (Metz), Citéline (Thionville-Fensch), Forbus (Forbach), Transavold (Saint-Avold), CABUS (Sarreguemines), iSibus (Sarrebourg) |
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Transport routier
Infrastructures routières
Les deux axes autoroutiers majeurs du département sont l'autoroute A31, qui parcourt le sillon mosellan et le connecte au Luxembourg et à la vallée du Rhône, et l'autoroute A4, qui relie Paris à Strasbourg. La première, non concédée et gratuite, a été ouverte à partir des années 1960 : saturée par la combinaison de trafics locaux entre les agglomérations lorraines et internationaux entre Europe du Sud et Europe du Nord, elle a fait l'objet du plusieurs projets de doublement sous les noms d'A31 bis et d'A32. La seconde, concédée et payante (sauf au niveau de l'agglomération de Metz), date essentiellement des années 1970 ; son tracé a fait l'objet d'intenses débats, puisque le tracé le plus court entre Paris et Strasbourg passe par Nancy, préfecture de Meurthe-et-Moselle, ville d'importance équivalente et rivale de Metz.
À ces deux axes principaux s'ajoutent des axes plus secondaires : l'autoroute A30, à la vocation principalement urbaine au sein de la dense vallée de la Fensch, l'autoroute A320 qui relie l'A4 à Forbach et à l'Allemagne, ou encore la route nationale 4 qui permet la relation à 2x2 voies entre Nancy, Sarrebourg et Strasbourg.
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A4 | Paris-Porte de Bercy | Metz, Boulay-Moselle, Saint-Avold, Sarralbe, Phalsbourg | Strasbourg | Autoroute concédée à 2x2 voies, payante sauf entre la sortie 33 (Marange-Silvange au nord-ouest de Metz) et le demi-échangeur de l'A314 (Noisseville à l'est de Metz). |
Autoroute A30 | Autoroute A31 à Richemont | Florange, Hayange, Fontoy | Route nationale 52 à Crusnes, vers la Belgique | Autoroute non-concédée et gratuite à 2x2 voies. |
Autoroute A31 | Frontière luxembourgeoise vers Luxembourg | Thionville, Hagondange, Metz | Autoroute A6 à Beaune | Autoroute non concédée et gratuite dans le département, à 2x2 voies. C'est l'une des autoroutes à 2x2 voies les plus fréquentées de France, avec près de 110 000 véhicules/jour sur sa section la plus chargée[2]. |
Autoroute A32 | Metz | Boulay-Moselle, Saint-Avold, Forbach | Frontière allemande vers Sarrebruck | Nom porté par l'autoroute reliant Metz à la frontière allemande vers Sarrebruck avant son renommage en A314 et A4 en amont de Freyming-Merlebach (1982) et en A320 en aval jusqu'à la frontière (1996). Ce nom a ensuite été attribué à un projet de doublement de l'A31, abandonné en 2010. |
Autoroute A314 | Metz | Autoroute A4 à Noisseville (vers Strasbourg) | Courte antenne de l'A4, vers Metz en provenance de Strasbourg. | |
Autoroute A315 | Autoroute A4 à Mey | Route nationale 431 à Metz | Courte autoroute gratuite qui assure, avec l'A4 au nord et la RN 431 au sud, le contournement est de Metz. | |
Autoroute A320 | Autoroute A4 à Freyming-Merlebach | Forbach | Frontière allemande vers Sarrebruck | Autoroute gratuite à 2x2 voies. |
Route nationale 3 | Paris-Porte de Pantin | Metz, Courcelles-Chaussy, Saint-Avold, Forbach | Frontière allemande vers Sarrebruck | Route d'Allemagne, doubléée depuis les années 1970 par l'autoroute A4 et déclassée en 2006 en RD 603 dans le département. À l'ouest de Gravelotte, le tracé de cette route avait été modifié dans les années 1970, l'ancien itinéraire a été déclassé en RD 903. |
Route nationale 3A | Saint-Avold | Creutzwald | Frontière allemande vers Saarlouis | Route nationale créée en 1957 et renumérotée en RN 33. |
Route nationale 4 | Autoroute A33 à Dombasle-sur-Meurthe, et, après une discontinuité, Francilienne à Pontault-Combault (originellement : Paris-Porte de Bercy) | Autoroute A4 à Phalsbourg (originellement : frontière allemande à Strasbourg) | Voie rapide à 2x2 voies de Héming à l'A4 ; 2x2 voies en projet entre la Merthe-et-Moselle et Héming. Déclassée en 2006 au-delà de l'A4 en RD 604. | |
Route nationale 33 | Saint-Avold | Creutzwald | Frontière allemande vers Saarlouis | Anciennement numérotée RN 3A. |
Route nationale 43 | Sainte-Ruffine (Metz) | Metz | Calais | Déclassée en 2006 en RD 643 dans le département. Avant les années 1970, le tronçon Sainte-Ruffine - Briey portait le nom de RN 381. |
Route nationale 52 | Autoroute A4 à Marange-Silvange (avant 2006 : Metz et avant les années 1970 : Uckange) | Rombas (originellement : Hayange, Fontoy) | Autoroute A30 à Fameck et, après une discontinuité, frontière belge vers Arlon (originellement : pas de discontinuité jusqu'à la frontière belge) | La RN 52 actuelle entre l'A4 et l'A30 était nommée RN 412 jusqu'aux années 1970. La RN 52 démarrait en effet à Uckange et non à Metz. La RN 52 a été déclassée en 2006 en RD 962 entre Metz et l'A4, et a été remplacée par l'autoroute A30 entre Fameck et la Meurthe-et-Moselle. |
Route nationale 53 | Metz | Hagondange, Thionville, Hettange-Grande | Frontière luxembourgeoise vers Frisange et Luxembourg | Déclassée en 1972 en RD 953 entre Metz et Thionville, et en 2006 en RD 653 entre Thionville et la frontière luxembourgeoise.. |
Route nationale 53BIS | Thionville | Sierck-les-Bains | Frontière allemande vers Trèves | Renommée RN 153 dans les années 1970 puis déclassée en 2006 en RD 654. |
Route nationale 54 | Metz | Boulay-Moselle | Frontière allemande vers Sarrelouis | Déclassée en 1972 en RD 954. |
Route nationale 55 | Metz | Delme, Château-Salins | Sarrebourg | Déclassée en 1972 en RD 955. Aujourd'hui aménagée à 2x2 voies sur une petite dizaine de kilomètres à la sortie de l'agglomération de Metz. |
Route nationale 56 | Route nationale 3 à Macheren (près de Saint-Avold) | Puttelange-aux-Lacs | Route nationale 61 à Sarralbe | Déclassée en 2006 en RD 656. |
Route nationale 57 | Metz | Corny-sur-Moselle | Frontière suisse vers Lausanne | Doublée par l'A31 et déclassée en 2006 en RD 657 dans le département. |
Route nationale 61 | Autoroute A4 à Hambach (avant 2006 : route nationale 4 à Phalsbourg) | (avant 2006 : Sarralbe) Sarreguemines | Frontière allemande vers Sarrebruck | Déclassée en 2006 en RD 661 entre Phalsbourg et Hambach. En partie aménagée à 2x2 voies sur la section conservée. |
Route nationale 62 (avant 1972) | Haguenau | Bitche | Frontière allemande vers Deux-Ponts | Déclassée en 1972 en RD 962 entre Bitche et la frontière. |
Route nationale 62 (de 1972 à 2006) | Haguenau | Bitche, Rohrbach-lès-Bitche | Sarreguemines | Le tronçon de Bitche à Sarreguemines a été repris dans les années 1970 à la RN 410. L'ensemble de cette route nationale a été déclassé en 2006 en RD 662 dans le département. |
Route nationale 74 | De 1972 à 2006 : Route nationale 6 à Corpeau (entre Beaune et Châlon-sur-Saône) Avant 1972 : Paray-le-Monial | Château-Salins, Morhange, Puttelange-aux-Lacs, Sarreguemines | De 1972 à 2006 : Sarreguemines Avant 1972 : frontière allemande vers Deux-Ponts | Déclassée en 1972 en RD 974 entre Sarreguemines et la frontière, et en 2006 en RD 674 entre Nancy et Sarreguemines. |
Route nationale 153 | Thionville | Sierck-les-Bains | Frontière allemande vers Trèves | Ancienne RN 53BIS, renommée en RN 153 dans les années 1970 puis déclassée en 2006 en RD 654. |
Route nationale 381 | Douzy (Charleville-Mézières) | Metz | Sainte-Ruffine (Metz) | Renommée RN 43 dans les années 1970, puis déclassée en 2006 en RD 643 dans le département. |
Route nationale 390 | Étain | Route nationale 3 à Gravelotte (vers Metz) | Itinéraire repris par la RN 3 dans les années 1970 puis déclassé en 2006 en RD 603. | |
Route nationale 393 | Route nationale 392 au col du Donon | Saint-Quirin | Route nationale 4 à Blâmont | Déclassée en 1972 en RD 993. |
Route nationale 399 | Metz | Rémilly, Morhange, Dieuze | Route nationale 55 à Maizières-lès-Vic | Déclassée en 1972 en RD 999. |
Route nationale 406 | Étain | Audun-le-Tiche | Frontière luxembourgeoise vers Esch-sur-Alzette | Déclassée en 1972 en RD 16. |
Route nationale 410 | Pont-à-Mousson | Faulquemont, Saint-Avold, Sarreguemines, Rohrbach-lès-Bitche | Bitche | Déclassée en 1972 en RD 910, sauf entre Sarreguemines et Bitche où elle a été renommée en RN 62 avant d'être déclassée en 2006 en RD 662. |
Route nationale 412 | Woippy (Metz) | Rombas, Florange | Thionville | Itinéraire repris par les RN 52 et RN 53 dans les années 1970. |
Route nationale 413 | Metz | Verny | Mirecourt | Déclassée en 1972 en RD 913. |
Route nationale 414 | Route nationale 55 à Moyenvic | Rambervillers | Déclassée en 1972 en RD 914. | |
Route nationale 418 | Thionville | Hombourg-Budange, Bouzonville | Frontière allemande vers Sarrelouis | Déclassée en 1972 en RD 918. |
Route nationale 419 | Sarreguemines | le Rhin à Fort-Louis | Déclassée en 1972 en RD 919. | |
Route nationale 431 | Autoroute A315 à Vantoux | Metz | Autoroute A31 à Féy | Contournement sud-est de Metz, à 2x2 voies. |
Route nationale 855 | Petite-Hettange (commune de Malling) | Waldwisse | Frontière allemande vers Merzig | Créée en 1957 et déclassée en 1972 en RD 855. |
Route nationale 856 | Sierck-les-Bains | Frontière allemande vers Sarrelouis | Créée en 1957 et déclassée en 1972 en RD 956. |
Transport collectif de voyageurs
La Moselle est desservi par le réseau régional de transport routier Fluo Grand Est, qui exploite un réseau dense de près d'une centaine de lignes régulières dans le département.
Transport ferroviaire
Historique
La ligne de Metz à Nancy, première liaison ferroviaire de l'actuel département de la Moselle, a ouvert en 1850 ; avec son prolongement vers Forbach et Sarrebruck mis en service les deux années suivantes, elle forme l'embranchement (du chemin de fer de Paris à Strasbourg) sur Metz et la frontière de Prusse vers Saarbruck (Sarrebruck)[3]. Entre 1852 et 1870, des lignes ouvrent vers Thionville et Luxembourg, Sarreguemines et Bitche, Sarrebourg ou encore Dieuze.
Ce réseau d’intérêt général, développé par la Compagnie des chemins de fer de l'Est, est repris par la Direction générale impériale des chemins de fer d'Alsace-Lorraine lors de l'annexion de l'Alsace-Lorraine en 1871. Sous la domination allemande, le réseau est considérablement étendu, à la fois pour accompagner le développement des activités industrielles et minières et dans un objectif militaire. La gare primitive de Metz, en impasse, est remplacée en 1908 par une gare de passage monumentale. Avant la Première Guerre mondiale, Boulay-Moselle, Bouzonville, Creutzwald, Fontoy, Sarralbe, Sierck-les-Bains et Vigy sont atteintes par des lignes à double voie.
Rares sont toutefois les lignes qui franchissent la limite de la Meurthe-et-Moselle ; c'est pourquoi la plupart des nouvelles lignes ouvertes entre 1918 et 1939, après le retour de la Moselle à la France, traversent l'ancienne frontière, telles la ligne de Hagondange à Conflans-Jarny ou la mise à double voie de la ligne de Nancy à Château-Salins et Sarralbe. L'ouverture de la ligne de Lérouville à Metz-Ville en 1931 permet de raccourcir les trajets vers la capitale. Le réseau ferroviaire du département, à l'activité fret toujours intense, est l'un des premiers à voir apparaître la traction électrique en courant alternatif à fréquence standard, en 1955, sur la ligne de Mohon à Thionville ; en quelques années, la plupart des lignes du département sont électrifiées. Bien que la Moselle ait été touchée comme le reste du territoire français par de nombreuses fermetures de lignes à partir des années 1950, son réseau est resté conséquent, grâce à l'activité générée par une population nombreuse et à une activité industrielle qui reste élevée.
En 2007, l'ouverture de la LGV Est européenne met Metz à 1h23 de Paris, tandis qu'une gare nouvelle (Lorraine TGV) est ouverte dans la commune de Louvigny pour les TGV intersecteurs.
La Moselle a en revanche peu été desservie par des chemins de fer d’intérêt local, qui se limitèrent pour l'essentiel aux réseaux de tramway urbain des grandes villes (Metz, Thionville, Forbach), aux navettes reliant certaines villes à leur gare excentrée (Saint-Avold, Morhange) et aux lignes de Thionville à Mondorf-les-Bains et de Thionville à Fontoy.
Situation actuelle
La principale gare de voyageurs est celle de Metz-Ville, avec une fréquentation annuelle de 7 600 000 voyageurs en 2019 ; viennent ensuite Thionville et Hagondange, avec respectivement 2,9 et 1 millions de voyageurs, puis Sarrebourg et Lorraine TGV, avec 700 000 et 600 000 voyageurs annuels[4].
Depuis son ouverture en 2007, la LGV Est européenne est la colonne vertébrale des liaisons ferroviaire de longue distance : Metz-Ville et Thionville sont desservies par des TGV inOui Paris-Luxembourg, Forbach est desservie par les TGV inOui et Intercity-Express Paris-Francfort, et Lorraine TGV est desservie par les TGV intersecteurs reliant Strasbourg à Lille, Rennes, Nantes et Bordeaux. Quelques Ouigo desservent également Metz.
Du côté des trains régionaux, le TER Grand Est (ou TER Fluo) dessert une soixantaine de gares et haltes dans le département. L'axe Nancy-Metz-Thionville-Luxembourg, qui avait fait l'objet de l'une des premières dessertes régionales conventionnées (en 1970 sous le nom de Métrolor), est particulièrement chargé : outre les trains régionaux (jusqu'à 6 trains par heure et par sens en hyper-pointe), des trains à grande vitesse et des trains de fret circulent sur cette ligne, ce qui explique que l'axe Pagny-sur-Moselle - Metz - Thionville soit l'une des plus longues sections à quatre voies du réseau français hors Île-de-France.
Des trains régionaux luxembourgeois et allemands desservent également la Moselle : les Chemins de fer luxembourgeois (CFL) sont les seuls à desservir les gares mosellanes d'Audun-le-Tiche et Volmerange-les-Mines, et la gare de Sarreguemines est desservie par le tram-train allemand Saarbahn.
Ligne de Paris à Strasbourg (LGV) (LGV Est européenne) | Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs. |
Ligne de Metz-Ville à Zoufftgen | Ligne électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics fret et voyageurs, à quatre voies jusqu'à Thionville puis à double voie au-delà vers le Luxembourg. |
Ligne de Lérouville à Metz-Ville | Ligne électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics fret et voyageurs, à double voie jusqu'à Pagny-sur-Moselle puis à quatre voies au-delà. |
Ligne de Frouard à Novéant | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics fret et voyageurs. |
Ligne de Noisy-le-Sec à Strasbourg-Ville (Ligne de Paris-Est à Strasbourg-Ville) | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz dans le département, ouverte aux trafics fret et voyageurs. |
Ligne de Réding à Metz-Ville | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics fret et voyageurs. |
Ligne de Rémilly à Stiring-Wendel | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics fret et voyageurs. |
Ligne de Mohon à Thionville | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics fret et voyageurs. |
Ligne de Saint-Hilaire-au-Temple à Hagondange | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz dans le département, ouverte aux trafics fret et voyageurs. |
Ligne de Thionville à Apach | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics fret et voyageurs (desserte voyageurs seulement le weekend). |
Ligne de Thionville à Anzeling | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics fret et voyageurs (partie de la liaison Thionville - Bouzonville - Béning). |
Ligne de Metz-Ville à la frontière allemande vers Überherrn |
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Ligne de Haguenau à Hargarten - Falck |
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Raccordement de Sarrebourg à Sarraltroff | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics fret et voyageurs. |
Ligne de Mommenheim à Sarreguemines | Double voie non-électrifiée, ouverte aux trafics fret et voyageurs. |
Ligne d'Esch-sur-Alzette à Audun-le-Tiche | Voie unique électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics fret et voyageurs uniquement depuis le Luxembourg. Cette ligne possède une signalisation luxembourgeoise. |
Ligne de Bettembourg à Volmerange-les-Mines | Voie unique électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics fret et voyageurs uniquement depuis le Luxembourg. Cette ligne, bien que pénétrant sur le territoire français, est entièrement exploitée par les chemins de fer luxembourgeois. |
Ligne de Sarreguemines vers Sarrebruck | Voie unique électrifiée en courant alternatif 15 kV 16,7 Hz (comme le réseau allemand), ouverte aux trafics fret et voyageurs. |
Ligne de Réding à Diemeringen | Ligne non-exploitée et en partie déclassée, sauf son extrémité sud, à voie unique électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, qui sert de liaison entre la LGV Est européenne et Sarrebourg. |
Ligne de Metz-Sablon à Woippy (Ceinture de Metz) | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte au seul trafic de fret. |
Ligne de Metz-Sablon à Metz-Marchandises | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte au seul trafic de fret. |
Ligne de Kalhausen à Sarralbe | Voie unique non-électrifiée, ouverte au seul trafic de fret. |
Ligne de Berthelming à Sarreguemines | Voie unique non-électrifiée, qui n'est plus exploitée que pour du fret sur une courte section à Sarralbe ; le reste de ligne est soit fermé, soit non-exploité. |
Ligne de Bouzonville à Guerstling | Entièrement fermée et neutralisée. |
Ligne de Fontoy à Audun-le-Tiche | Entièrement fermée. |
Ligne de Bettelainville à Waldwisse | Entièrement déclassée. Une partie de l'infrastructure a été reprise par le chemin de fer touristique de la vallée de la Canner. |
Ligne de Boulange à Rumelange - Ottange | Entièrement déclassée. |
Ligne de Wingen-sur-Moder à Saint-Louis-lès-Bitche et frontière | Entièrement déclassée. |
Ligne d'Audun-le-Tiche à Hussigny-Godbrange | Entièrement déclassée. |
Ligne de Champigneulles à Sarralbe | Entièrement fermée et déposée et en partie déclassée. |
Ligne de Conflans - Jarny à Metz-Ville | Entièrement déclassée dans le département. |
Ligne de Courcelles-sur-Nied à Téterchen | Entièrement déclassée. |
Ligne de Lutzelbourg à Drulingen | Ligne d'intérêt général mais à écartement métrique, entièrement déclassée. |
Ligne de Metz-Ville à Château-Salins | Entièrement déclassée. |
Ligne de Nouvel-Avricourt à Bénestroff | Entièrement déclassée. |
Ligne de Sarrebourg à Abreschviller | Entièrement déclassée. |
Ligne de La Forge à Vallérysthal-Troisfontaines | Entièrement déclassée. |
Ligne de Sarreguemines à Bliesbruck | Ligne fermée et déposée, mais non-déclassée. |
Transport fluvial
La Moselle est canalisée à grand gabarit (classe V CEMT) sur toute sa traversée du département[5]. En 2019, Metz et Thionville sont respectivement les 3e et 5e ports du Grand Est par le trafic ; Metz est également le 6e port fluvial de France[6].
L'est du département est également parcouru par le canal de la Marne au Rhin et le canal de la Sarre, mais ces canaux, au gabarit Freycinet (classe I CEMT)[5], sont aujourd'hui principalement dédiés à la navigation de plaisance.
Transport aérien
Depuis 1991, les agglomérations de Metz et Nancy possèdent un aéroport unique, Metz-Nancy-Lorraine, implanté dans le sud-ouest de la Moselle. Cet aéroport propose quelques destinations régulières notamment en Europe du Sud, mais sa fréquentation a baissé à la suite de l'ouverture de la LGV Est européenne.
Le département possède deux aérodromes, Sarrebourg - Buhl et Sarreguemines - Neunkirch ; l'aérodrome de Thionville - Yutz a fermé en 2011.
Transports en commun urbains et périurbains
L'Eurométropole de Metz, le Syndicat mixte des transports urbains Thionville Fensch (qui regroupe 35 communes de 6 intercommunalités), la communauté d'agglomération de Forbach Porte de France, la communauté d'agglomération Saint-Avold Synergie, la communauté d'agglomération Sarreguemines Confluences et la communauté de communes de Sarrebourg - Moselle Sud sont autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[7]. Si le réseau de Sarrebourg est assez restreint, les autres réseaux proposent au moins une dizaine de lignes régulières ou la demande. Metz est une des plus grandes villes de France à ne pas posséder un tramway, mais deux lignes de bus à haut niveau de service (BHNS) parcourent la préfecture de la Moselle sous le nom de Mettis. Deux lignes de BHNS sont également projetées par le SMITU Thionville Fensch.
La Moselle possédait plusieurs réseaux de tramway au début du XXe siècle : le tramway de Metz, le tramway de Thionville, le tramway de Forbach et le tramway de Saint-Avold ont disparu pendant la Seconde Guerre mondiale ou dans l'immédiat après-guerre, mais le tramway d'Hagondange, à l'usage industriel, a survécu jusqu'en 1964.
Modes doux
Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
Notes et références
- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- Ministère de la Transition écologique, « Trafic moyen journalier annuel sur le réseau routier national en 2019 », sur data.gouv.fr (consulté le )
- Selon le découpage actuel des lignes ferroviaires, cet embranchement est constitué de tout ou partie de la ligne de Frouard à Novéant, de la ligne de Lérouville à Metz-Ville, de la ligne de Réding à Metz-Ville et de la ligne de Rémilly à Stiring-Wendel.
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
- [PDF] « Les voies navigables des bassins Nord-Est et Rhin », sur VNF.fr, (consulté le ).
- Voies navigables de France, « L’activité fluviale des principaux ports publics », sur VNF.fr (consulté le ).
- Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2022 », sur cerema.fr, (consulté le ).