Starmania
Starmania est un opéra rock de Michel Berger sur un livret de Luc Plamondon. Le spectacle est présenté pour la premiÚre fois le au Palais des congrÚs de Paris.
Starmania | |
Livret | Luc Plamondon |
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Musique | Michel Berger |
Mise en scĂšne | Tom O'Horgan |
Chorégraphie | Serge Gubelmann |
DĂ©cors | Bill Stabile |
Costumes | Randy Barcelo |
LumiĂšres | John McLain |
Production | Roland Hubert |
PremiĂšre | Palais des congrĂšs de Paris |
Langue dâorigine | français |
Pays dâorigine | France QuĂ©bec |
JouĂ© Ă diffĂ©rents endroits dans le monde, il a fait lâobjet de multiples adaptations tant en anglais quâen français. Lâalbum studio original de 1978 sâest vendu Ă plus de 2,2 millions d'exemplaires rien quâen France, se positionnant ainsi Ă la septiĂšme place des meilleures ventes dâalbums au niveau national[1]. Starmania est l'un des tout premiers opĂ©ras-rock francophones entiĂšrement chantĂ©s[2].
Le projet initial de Michel Berger, Angélina Dumas, qui date de 1974, était une réflexion autour du syndrome de Stockholm et de l'histoire de l'enlÚvement de Patricia Hearst, qui en 1975 s'est finalement ralliée à la cause de ses ravisseurs. La bande à Baader est aussi une référence de Starmania pour Plamondon et Balavoine[3] - [4].
Contexte
Michel Berger est resté insatisfait aprÚs l'échec du projet de comédie musicale Angelina Dumas, titre sorti en 1975[5], mais il est bien conscient que ce genre n'est pas du tout en vogue à cette époque en France. France Gall lui conseille de trouver un auteur capable de traduire la violence qu'il cherche à exprimer, et lui ayant fait écouter Diane Dufresne, il découvre le nom de Luc Plamondon, auteur de ses chansons[6]. Ils se rencontrent à Montréal en novembre 1976, puis travaillent ensemble au printemps 1977.
Selon L'Avenir, Starmania, qui sera jouĂ© en 1979, reprĂ©sente une nouveautĂ©, car il s'agit d'un des premiers opĂ©ra rock crĂ©Ă© originellement en français. Jusqu'alors, ces crĂ©ations Ă©taient l'apanage des AmĂ©ricains et elles Ă©taient transposĂ©es ensuite en français, comme par exemple Hair, crĂ©Ă© en 1967 et dont la version française est jouĂ©e en 1969 Ă Paris avec Julien Clerc et GĂ©rard Lenorman, ou encore JĂ©sus-Christ Superstar, crĂ©Ă© en 1971, avec une version française de Pierre DelanoĂ« la mĂȘme annĂ©e[7]. D'aprĂšs La Vie, lorsque Michel Berger songe Ă crĂ©er un opĂ©ra-rock en 1974, « personne ne croit au succĂšs de ce genre de spectacle en français de ce cĂŽtĂ© de l'Atlantique », et les crĂ©ateurs de Starmania rencontrent des difficultĂ©s Ă trouver un producteur pour ce spectacle[8]. Pour preuve, l'album d'opĂ©ra-rock Hamlet de Johnny Hallyday sorti en 1976 passe inaperçu mais il faudra attendre plus de vingt ans pour enfin rencontrer le succĂšs. NĂ©anmoins, il y a une exception : l'opĂ©ra-rock La RĂ©volution française prĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois en 1973 est une rĂ©ussite et est le vĂ©ritable premier opĂ©ra-rock français. C'est Ă la suite de cela que Michel Berger avait commencĂ© Ă concevoir son opĂ©ra-rock AngĂ©lina Dumas, finalement devenu Starmania.
Synopsis de la version originale (1979)
Dans un futur proche, lâOccident est unifiĂ© en un seul Ătat. Beaucoup de gens rĂȘvent, dâune façon ou dâune autre, de « devenir une star ».
Ă lâapproche de lâĂ©lection prĂ©sidentielle, Monopolis, la capitale de l'Occident, est terrorisĂ©e par la bande des Ătoiles Noires. Le chef de la bande, Johnny Rockfort agit sous lâemprise de Sadia, une Ă©tudiante agitatrice, issue de la haute sociĂ©tĂ©, qui est en fait un homme travesti en femme. Dans les souterrains de Monopolis, Marie-Jeanne, serveuse de lâUnderground CafĂ© Ă©coute les bulletins dâinformation en continu du tĂ©lĂ©vangĂ©liste (prĂ©sentateur du journal tĂ©lĂ©visĂ©) Roger Roger sur la chaĂźne TĂ©lĂ©-Capitale. Elle assiste aussi aux prĂ©parations dâattentats de Sadia et Johnny.
Au-dessus de ce cafĂ© souterrain sâĂ©lĂšve la tour dorĂ©e du milliardaire et ancien militaire ZĂ©ro Janvier. Celui-ci annonce sa candidature Ă lâĂ©lection prĂ©sidentielle et dĂ©fend un modĂšle de sociĂ©tĂ© sĂ©curitaire, raciste, Ă©conomiquement libĂ©rale et rĂ©solument Ă©loignĂ©e de toute conception Ă©cologiste : le « nouveau monde atomiqueâŻÂ». Son principal adversaire, le Gourou Marabout, prĂŽne quant Ă lui un retour Ă la nature et une plus grande libertĂ© des mĆurs.
Sur TĂ©lĂ©-Capitale, lâanimatrice vedette Cristal prĂ©sente lâĂ©mission Starmania, promettant Ă des candidats de devenir «âŻla star dâun soirâŻÂ». Ziggy, un jeune disquaire homosexuel dont Marie-Jeanne est amoureuse, rĂȘve de passer Ă Starmania et dâaccĂ©der Ă la gloire en tant que premier danseur de rock au monde. Lâentendant parler de ses projets, Sadia dĂ©cide de lui voler la vedette et appelle Cristal pour lui proposer une interview exclusive et clandestine avec Johnny. Cristal et Johnny ont immĂ©diatement un coup de foudre : elle sâenfuit avec lui, alors que la presse croit Ă un enlĂšvement. Un dĂ©saccord Ă©clate avec Sadia lorsquâelle dĂ©cide de pirater la frĂ©quence de TĂ©lĂ©-Capitale pendant un dĂ©bat entre ZĂ©ro Janvier et le Gourou Marabout pour revendiquer au monde entier quâelle est avec Johnny Rockfort : celui-ci prend le parti de Cristal, et Sadia laisse apparaĂźtre sa jalousie.
Dans le mĂȘme temps, Stella Spotlight, actrice de cinĂ©ma hypersexualisĂ©e et dĂ©pressive annonce la fin de sa carriĂšre. ZĂ©ro Janvier voit en elle un atout de communication, et lui propose de devenir son Ă©gĂ©rie politique. Elle apparaĂźt publiquement avec le milliardaire, puis mĂšne une campagne active pour lui. Mais Stella, psychologiquement dĂ©truite, prend part Ă des sĂ©ances de thĂ©rapies de groupe Ă la limite de lâorgie, organisĂ©es par le Gourou Marabout. ZĂ©ro la demande alors en mariage. Les noces seront fĂȘtĂ©es dans la discothĂšque situĂ©e au sommet de la tour dorĂ©e, le Naziland.
Cristal est devenue une hĂ©roĂŻne populaire. Elle et Johnny, qui est maintenant sĂ©parĂ© de Sadia, dĂ©cident de faire exploser la tour ce soir-lĂ . Ziggy, qui a disparu sans plus donner de nouvelle Ă Marie-Jeanne, est devenu disc-jockey du Naziland. Sadia apprend lâattentat prĂ©parĂ© par les Ătoiles noires et, furieuse de jalousie, dĂ©nonce Johnny et Cristal Ă ZĂ©ro Janvier. Les hommes armĂ©s de ZĂ©ro Janvier se mettent Ă la poursuite des Ătoiles noires. Cristal perd la vie au cours de la poursuite, jetĂ©e du haut de lâĂ©difice. Pendant que son corps est portĂ© en procession, Marie-Jeanne quitte lâunivers souterrain et lâaliĂ©nation de son travail.
Peu aprĂšs ces Ă©vĂ©nements, ZĂ©ro Janvier est Ă©lu prĂ©sident de lâOccident. Johnny tente de l'assassiner, mais il est abattu par ses hommes de main. La scĂšne finale voit lâesprit de Johnny sâĂ©lever vers dâautres cieux, pendant que les Terriens chantent Ă lâunivers leur dĂ©sespoir vis-Ă -vis de leur condition.
Personnages
Principaux
(chanteurs leaders)
- Marie-Jeanne, la serveuse « automate »
- Johnny Rockfort, le chef de la bande des Ătoiles Noires
- Sadia, le « cerveau » des Ătoiles Noires
- Cristal, lâanimatrice TV
- Ziggy, le disquaire mythomane et androgyne (personnage inspiré par Ziggy Stardust[9])
- ZĂ©ro Janvier, lâhomme dâaffaires politicien
- Stella Spotlight, lâex-star sex-symbol
- Le Grand Gourou Marabout (personnage absent des versions des années 1980 et 1990)
- Roger-Roger, le présentateur du journal télévisé
Secondaires
(souvent choristes et danseurs)
- Les Ătoiles Noires
- La Servante de Stella Spotlight
- L'Homme de main de ZĂ©ro Janvier
- Les foules diverses - au bar l'Underground Café, au Naziland, dans la rue -
La premiÚre version scénique de 1979 avait d'autres personnages comme « la speakerine de Télé Capitale » ou encore les parents de Cristal. Ils disparaissent définitivement des versions ultérieures.
Dans la version studio enregistrĂ©e avant la crĂ©ation du spectacle, figurait une chanson intitulĂ©e Air de lâextraterrestre. Elle faisait apparaĂźtre un personnage supplĂ©mentaire, observant la vanitĂ© humaine, mais qui nâest apparu dans aucune des versions du spectacle (exceptĂ©e celle prĂ©sentĂ©e au QuĂ©bec en 1980). Toutefois, la chanson finale de la version scĂ©nique de 1979 reprend des airs de cette chanson, notamment le refrain, aux paroles identiques interprĂ©tĂ©es par les « terriens », et le couplet interprĂ©tĂ© par le personnage de Johnny Rockfort, dont les paroles sont adaptĂ©es au contexte de la fin de lâintrigue. LâAir de lâextraterrestre et la chanson finale sont reprises dans la version studio quĂ©bĂ©coise, mais disparaissent des suivantes.
Cristal
Le personnage de Cristal est inspiré du destin de Patricia Campbell Hearst[10] - [11]. Petite-fille du magnat de la presse américain William Randolph Hearst (dont la vie servit de base au film d'Orson Welles Citizen Kane et plus tard de David Fincher Mank), cette jeune étudiante de l'université de Berkeley est enlevée par l'Armée de libération symbionaise (ALS) qui exige que la famille Hearst distribue pour 70 dollars de vivres à chacun des « économiquement faibles » de Californie, ce qui représente une somme de 6 millions de dollars.
Pendant sa séquestration, alors qu'elle a subi des sévices de la part de ses ravisseurs, Patricia Campbell Hearst est gagnée par le syndrome de Stockholm. Elle prend le pseudonyme de Tania et se met à lutter au sein de l'ALS[12].
De la mĂȘme maniĂšre, Cristal, l'animatrice vedette de TĂ©lĂ© Capitale, prĂ©sentatrice de l'Ă©mission Starmania, va rejoindre le groupe terroriste des Ătoiles Noires, adhĂ©rer Ă leur cause et finalement proposer de faire exploser la Tour DorĂ©e de ZĂ©ro Janvier. Elle passe peu Ă peu d'une vision superficielle de l'existence (« vous serez peut-ĂȘtre / Ma star d'un soir ») Ă une vision nihiliste (« On les f'rait tous danser / Au milieu du brasier » ; rĂ©plique de la version 1988 et non de la version 1979 mais qui appuie nettement l'Ă©volution du personnage).
Numéros musicaux
Acte I
- Ouverture (instrumental)
- Il se passe quelque chose à Monopolis (la speakerine, l'évangéliste)
- Quand on arrive en ville (Johnny Rockfort, Sadia)
- Communiqué de l'évangéliste (la speakerine, l'évangéliste, Marie-Jeanne, Zéro Janvier)
- Travesti (Sadia)
- Banlieue nord (Marie-Jeanne, Johnny Rockfort)
- Sadia et Johnny (Sadia, Johnny Rockfort)
- La Serveuse et les Clients (Marie-Jeanne, troupe)
- Complainte de la serveuse automate (Marie-Jeanne)
- Conférence de presse de Zéro Janvier (Zéro Janvier, troupe)
- Le Blues du businessman (ZĂ©ro Janvier, Cristal, Marie-Jeanne, troupe)
- Communiqué de l'évangéliste (l'évangéliste)
- Starmania-Starmania (la speakerine, Cristal, troupe)
- Un garçon pas comme les autres (Marie-Jeanne)
- Voulez-vous jouer avec moi ? (Cristal)
- La Chanson de Ziggy (Ziggy)
- Le Coup de téléphone (Sadia, Johnny Rockfort, Cristal, Marie-Jeanne)
- Interview de Johnny Rockfort (Cristal, Johnny Rockfort)
- Un enfant de la pollution (Johnny Rockfort)
- Coup de foudre (Cristal, Johnny Rockfort)
- Communiqué de l'évangéliste (l'évangéliste)
- Le Meeting de ZĂ©ro Janvier (ZĂ©ro Janvier)
- Le Bulletin spécial de Télé Capitale (la speakerine, Marie-Jeanne)
- Petite musique terrienne (Cristal, Johnny Rockfort)
- Besoin d'amour (Cristal, Johnny Rockfort)
Acte II
- La Procession du grand gourou / ParanoĂŻa (le grand gourou, troupe)
- Communiqué de l'évangéliste (l'évangéliste, le grand gourou, troupe)
- Marie-Jeanne et les clients du café (Marie-Jeanne, Ziggy, troupe)
- Les Adieux dâun sex-symbol (Stella Spotlight)
- Le Télégramme de Zéro à Stella (Stella Spotlight, Zéro Janvier)
- Communiqué de l'évangéliste (l'évangéliste, Marie-Jeanne)
- Trio de la jalousie (Je suis avec Johnny Rockfort) (Sadia, Cristal, Johnny Rockfort, troupe)
- SOS d'un terrien en détresse (Johnny Rockfort)
- Jingle de Stella (Si vous voulez un homme nouveau) (Stella Spotlight, ZĂ©ro Janvier, troupe)
- Le Débat télévisé (l'évangéliste, Zéro Janvier, le grand gourou, Cristal, Marie-Jeanne, troupe)
- Sex shops, cinémas pornos (Stella Spotlight)
- Les Parents de Cristal (On était des vieux si heureux) (l'évangéliste, les parents de Cristal)
- Quand on nâa plus rien Ă perdre (Johnny Rockfort, Cristal)
- L'Adieu de Marie-Jeanne Ă Ziggy (Marie-Jeanne)
- Les Uns contre les autres (Marie-Jeanne, Ziggy)
- La Demande de ZĂ©ro Ă Stella (ZĂ©ro Janvier, Stella Spotlight)
- Ego Trip (Stella Spotlight, ZĂ©ro Janvier)
- Communiqué de l'évangéliste (l'évangéliste)
- Petite musique terrienne (Marie-Jeanne, Cristal, Johnny Rockfort)
- Monopolis (Cristal)
- Communiqué de l'évangéliste (l'évangéliste)
- Disc-jockeyâs song (Ziggy)
- Ce soir on danse Ă Naziland (Sadia, ZĂ©ro Janvier)
- Tango de l'amour et de la mort (Stella Spotlight, Sadia)
- Ce soir on danse Ă Naziland (suite) (Sadia)
- Victoire Ă©lectorale (Stella Spotlight, ZĂ©ro Janvier)
- Le RĂȘve de Stella Spotlight (Stella Spotlight)
- Le monde est stone (Marie-Jeanne)
- Final (troupe)
Version anglaise[14]
- Overture (instrumental)
- A Little Damage Done (Quand on arrive en ville) - par Matt Goss & Luke Goss
- You Get What You Deserve (Travesti) - par Nina Hagen
- Working Girl (La Complainte de la serveuse automate) - par Kim Carnes
- I Would Love To Change The World The Businessmanâs Blues (Le Blues du businessman) - par Tom Jones
- Ziggy (Un garçon pas comme les autres) - par Céline Dion
- Pollution Child (Un enfant de la pollution) - par Kevin Robinson
- Nobody Chooses (Banlieue Nord) - par Willy DeVille
- Farewell To A Sex Symbol (Les Adieux dâun sex-symbol) - par Ronnie Spector
- Ego Trip - par Peter Kingsbery
- You Have To Learn To Live Alone (Les Uns contre les autres) - par Cyndi Lauper
- Tonight We Dance Extravagance! (Ce soir on danse au Naziland) - par CĂ©line Dion
- Only the Very Best (SOS dâun terrien en dĂ©tresse) - Peter Kingsbery
- The World Is Stone (Le monde est stone)[14] - par Cyndi Lauper
Chronologie
1978
Le premier album, intitulĂ© Starmania, ou la passion de Johnny Rockfort selon les Ă©vangiles tĂ©lĂ©visĂ©s, est enregistrĂ© en studio mi-78 et mis en vente en octobre, sous la forme d'un double album vinyle (pochette bleue), suivi d'une Ă©dition simple (pochette rose, comprenant une version rĂ©-enregistrĂ©e du titre ParanoĂŻa). La critique, plutĂŽt tiĂšde, reproche lâabsence de cohĂ©sion et de consistance dans la narration[15], et espĂšre que le spectacle « sera Ă©ventuellement le rĂ©vĂ©lateur de ces petits bouts de musique jusqu'ici dĂ©nuĂ©s d'envergure[15]. » Longtemps, les dĂ©tracteurs de Starmania diront qu'il s'agit d'une Ćuvre « miĂšvre », « ridicule »[16]. Au dĂ©but, les ventes ne dĂ©collent pas. Les compositeurs ont alors l'idĂ©e dâajouter deux titres interprĂ©tĂ©s par deux stars du moment : la quĂ©bĂ©coise Diane Dufresne et la française France Gall. Un passage tĂ©lĂ© est Ă©galement organisĂ©. La rĂ©Ă©dition du double album comportant le single Besoin d'amour interprĂ©tĂ© par France Gall connaĂźt trĂšs rapidement le succĂšs[17] - [15] - .
Les interprĂštes sont :
- Daniel Balavoine : Johnny Rockfort
- Claude Dubois : ZĂ©ro Janvier
- Diane Dufresne : Stella Spotlight
- Ăric EstĂšve : Ziggy
- France Gall : Cristal
- René Joly : Roger-Roger, l'évangéliste
- Fabienne Thibeault : Marie-Jeanne, la serveuse automate
- Nanette Workman : Sadia
Il existe un enregistrement vidĂ©o dâune Ă©mission tĂ©lĂ© oĂč Luc Plamondon et Michel Berger prĂ©sentent ce qui va devenir Starmania.
1979
Le spectacle est prĂ©sentĂ© Ă partir du 10 avril pendant un mois au Palais des congrĂšs de Paris[18] avec 40 chanteurs, danseurs, musiciens et choristes Ă©voluant dans une mise en scĂšne « Ă lâamĂ©ricaine » : audiovisuel Akai (3 Ă©crans gĂ©ants, 60 tĂ©lĂ©viseurs), affichage Ă©lectronique, un laser et une scĂšne inclinĂ©e sâouvrant lors des actions Ă lâUnderground CafĂ© et Ă la discothĂšque gĂ©ante Naziland[19]. Son succĂšs est controversĂ© dans la presse[20] - [21]. Il n'existe pas de version intĂ©grale filmĂ©e de ce spectacle mais seulement son enregistrement audio disponible sous la forme d'un album : Starmania, le spectacle (live).
D'aprĂšs Paris Match, le spectacle fait salle comble[22] et, selon Le Monde, le spectacle est un « franc succĂšs », mĂȘme s'il ne reste Ă l'affiche que quatre semaines, ce qui provoque la frustration des crĂ©ateurs, Berger et Plamondon[16].
- Distribution
- Daniel Balavoine : Johnny Rockfort
- Ătienne Chicot : ZĂ©ro Janvier
- Diane Dufresne : Stella Spotlight
- France Gall : Cristal
- RenĂ© Joly : Roger-Roger, lâĂ©vangĂ©liste
- Roddy Julienne : le gourou
- Grégory Ken : Ziggy
- Fabienne Thibeault : Marie-Jeanne
- Violette Vial : la speakerine
- Nanette Workman : Sadia
- Production
- Producteur : Roland Hubert[23]
- Mise en scĂšne : Tom O'Horgan
- Collaboration artistique : Francis Morane
- Direction musicale : Michel Bernholc
- Chorégraphie : Serge Gubelmann[24]
- DĂ©cors : Bill Stabile
- Costumes : Randy Barcelo (en collaboration avec Jean-Pierre Clech)
- LumiĂšres : John McLain[25]
- Son : Abe Jacob
Il nâexiste aucun enregistrement vidĂ©o complet de ce spectacle.
1980-1981
Le spectacle est jouĂ© Ă la ComĂ©die Nationale (Station C) de MontrĂ©al (QuĂ©bec) dans une mise en scĂšne dâOlivier Reichenbach avec, comme interprĂštes :
Distribution
- Gilles Valiquette : Roger-Roger
- Robert Leroux : Johnny Rockfort
- Louise Forestier : Marie-Jeanne
- Sylvie Boucher : Sadia
- Michel McLean : ZĂ©ro Janvier
- Martine St-Clair : Cristal
- Jacques Blais : Ziggy
- France Castel : Stella Spotlight
- Francis Martin : lâextra-terrestre
Production
- Producteurs : Yves Blais et Percival Broomfield
- Mise en scĂšne : Olivier Reichenbach
- Direction musicale : Jimmy Tanaka
- Chorégraphie : Ceil Gruessing
- DĂ©cors : Claude Girard
- Ăclairage : Michel Beaulieu
Cette version a éliminé le personnage du « Gourou marabout » et celui de la « speakerine ». En conséquence, les piÚces de la version originale Paranoïa et Le débat télévisé ont été retirées du livret, en plus de la chanson Un enfant de la pollution. De plus, les interventions de la « speakerine » de la version originale sont maintenant interprétées par Roger-Roger. Un personnage d'extraterrestre y fait son apparition à la fin du spectacle. Les autres chansons ont été réorganisées dans un ordre plus dramatique, similaire à ce qui sera présenté dans les versions subséquentes.
1986-1987
Le spectacle est présenté au Festival de LanaudiÚre à Joliette durant l'été 1986, puis en 1987 au théùtre Maisonneuve de Montréal dans une mise en scÚne de Claude Girard avec, comme interprÚtes :
- Marc Gabriel : Roger-Roger
- Norman Groulx : Johnny Rockfort
- Marie Carmen : Marie-Jeanne
- Maude Grenier : Sadia
- Richard Groulx : ZĂ©ro Janvier
- Anne Bisson : Cristal
- Jean Leloup : Ziggy
- Marie Denise Pelletier : Stella Spotlight
Cette version reprend le livret de la version de 1980, en y ajoutant Un enfant de la pollution. Le personnage de l'extraterrestre est abandonné. En fait, il est révélé à la fin du spectacle que Roger-Roger est un extraterrestre.
1988-1989
Michel Berger et Luc Plamondon mettent en scÚne une nouvelle et deuxiÚme version de Starmania, gommant l'aspect BD et naïf du Starmania de 1979[16]. Le spectacle est joué au théùtre de Paris puis au théùtre Marigny avec, comme interprÚtes :
- Maurane puis RĂ©jane Perry : Marie-Jeanne
- Sabrina Lory : Stella Spotlight
- Norman Groulx puis Renaud Hantson : Johnny Rockfort
- Renaud Hantson puis Solal : Ziggy
- Martine St-Clair puis Nathalie Lermitte : Cristal
- Wenta puis Bruna Giraldi : Sadia
- Richard Groulx puis Michel Pascal : ZĂ©ro Janvier
- Luc Laffite puis Jean-Jacques Fauthoux : Roger-Roger
Diffusion Ă la tĂ©lĂ©vision sur La Cinq (partenaire du spectacle), le [26] - [27]. Rediffusion le Ă l'occasion de la FĂȘte de la musique[28].
1990
Le spectacle est prĂ©sentĂ© Ă travers toute la France ainsi quâĂ Moscou et Ă Saint-PĂ©tersbourg en langue française, une tournĂ©e qualifiĂ©e d'« Ă©norme » par le journal Le Monde[29].
1991
Starmania est prĂ©sentĂ© en allemand au ThĂ©Ăątre Aalto (opĂ©ra dâEssen), dans une mise en scĂšne de Jurgen Schwalbe. La longueur des phrases en allemand Ă©tant contraignante par rapport au tempo des chansons, la musique, sur le modĂšle de la version 1988, est arrangĂ©e par Achim Gieseler.
- Distribution
- Cristal : Annika Bruhns
- Roger-Roger : Carlo Lauber
- Johnny Rockfort : Paul Kribbe
- Sadia : Gundula
- Marie-Jeanne : Andrea Weiss
- Ziggy : Uwe Kröger
- ZĂ©ro Janvier : Erwin Bruhn
- Stella Spotlight : Oona/Pamela Falcon
1992
Tycoon est lâadaptation en anglais par Tim Rice de Starmania, jamais montĂ©e en territoire anglophone, mais jouĂ©e au thĂ©Ăątre Mogador par la troupe française tous les vendredis soirs de la saison 1993-1994 de Starmania. Les titres Only The Very Best par Peter Kingsbery, tout comme The world is stone, par Cyndi Lauper, sont un succĂšs mondial.
Sortie de lâalbum concept Tycoon, adaptation anglaise de Starmania, sur des textes de Tim Rice.
Les interprĂštes sont :
- Kim Carnes
- Willy DeVille
- CĂ©line Dion
- Luke Goss
- Matt Goss
- Nina Hagen
- Tom Jones
- Peter Kingsbery
- Cyndi Lauper
- Kevin Robinson
- Ronnie Spector
En 1997, le disque est rebaptisé Starmania, version anglaise.
1993
Le , une nouvelle version de Starmania, la troisiĂšme en France, est crĂ©Ă©e au thĂ©Ăątre Mogador, mise en scĂšne par Lewis Furey avec des costumes de Philippe Guillotel (cĂ©rĂ©monies dâouverture et de clĂŽture des Jeux olympiques dâAlbertville).
Un album studio est édité. à la scÚne, ses interprÚtes sont :
- Marie-Jeanne : Luce Dufault (de 1993 Ă 1995), Isabelle Boulay (de 1995 Ă 1997), Joane Labelle (de 1998 Ă 1999) et Lulu Hugues (de 1999 Ă 2001).
- ZĂ©ro Janvier : Michel Pascal (de 1993 Ă 1997 puis en 2000/2001), Richard Groulx (de 1997 Ă 1999) et Martin Fontaine (en 1999/2000).
- Johnny Rockfort : Bruno Pelletier (de 1993 Ă 1995), Norman Groulx (de 1995 Ă 1999) et Frank Sherbourne (de 1999 Ă 2001).
- Sadia : Jasmine Roy (de 1993 à 1996), Marie Carmen (en 1996), Véronique Béliveau (tournée printemps 1997), et Corrinne Perran dite Kwin (de 1997 à 2001).
- Cristal : Judith BĂ©rard (de 1993 Ă 1996) et Edith Fortin (de 1996 Ă 2001).
- Ziggy : Frank Sherbourne (de 1993 Ă 1999), Andy Cocq (de 1999 Ă 2001).
- Stella Spotlight : Patsy Gallant (de 1993 Ă 2001).
- Alternance masculine : Norman Groulx (de 1993 Ă 1994), Bruno Pelletier (en 1994/1995), Jean Ravel (de 1995 Ă 1999) et Ăric Melville (de 1999 Ă 2001).
- Alternance féminine : Sabrina Lory (de 1993 à 1996 puis en 2000/2001) et Jasmine Roy (de 1996 à 2000).
Ces mĂȘmes interprĂštes joueront en alternance les versions française et anglaise sur la scĂšne du thĂ©Ăątre Mogador. InterprĂ©tĂ©e tous les vendredis soirs Ă la rentrĂ©e 1993, la version anglaise ne restera cependant que quelques semaines Ă lâaffiche, afin de servir de « vitrine » pour d'Ă©ventuelles productions Ă l'Ă©tranger. Câest Muriel Robin qui prĂȘte sa voix Ă Roger-Roger, et Tim Rice pour les reprĂ©sentations anglophones.
1993-2001
- Entre 1993 et 2001, la version scénique de Lewis Furey a été montée plusieurs fois dans des lieux différents (théùtre Mogador, Palais des congrÚs de Paris, Palais des sports de Paris, Casino de Paris). La mise en scÚne de Lewis Furey connaßt une modification pour la tournée de 2001, avec des décors minimalistes et des costumes différents. Roger-Roger est supprimé et ce sont les personnages qui reprennent les parties du robot-présentateur.
- Le , cette production fĂȘte sa 500e reprĂ©sentation et son millioniĂšme spectateur.
Le vendredi la comédie vient à la Halle de Martigues.
- En 1996 puis 1997, cette version reçoit une Victoire de la musique pour le spectacle ayant attiré le plus grand nombre de spectateurs. La troupe triomphe également au théùtre Mogador et au Canada.
- En 1997, cette version fut vue et applaudie par plus de 3,5 millions de spectateurs.
- Deux saisons ont Ă©tĂ© exclusivement parisiennes (saison 1993/1994 au thĂ©Ăątre Mogador, saison 1998/1999 et 1999/2000 au Casino de Paris), et en 2000/2001, le spectacle a Ă©tĂ© jouĂ© uniquement en tournĂ©e. Les autres saisons, le spectacle a dâabord Ă©tĂ© jouĂ© Ă Paris (gĂ©nĂ©ralement dâoctobre Ă janvier) avant de faire lâobjet dâune tournĂ©e (de fĂ©vrier Ă juin).
- En 1998, cette version du spectacle fait lâobjet dâun nouveau CD Live pour le 20e anniversaire de Starmania.
2004
En novembre 2004, le 25e anniversaire de Starmania est soulignĂ© par une adaptation symphonique prĂ©sentĂ©e en version concert Ă la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts Ă MontrĂ©al. L'Orchestre symphonique de MontrĂ©al, sous la direction de Jacques Lacombe, fait entendre l'orchestration de Simon Leclerc avec Marie-JosĂ©e Lord, Marc Hervieux, Lyne Fortin, Gino Quilico, RaphaĂ«lle Paquette, Dominique CĂŽtĂ© et RenĂ©e Lapointe. Ce concert servira de point de dĂ©part Ă lâĂ©laboration de la version opĂ©ra. En , cette version est prĂ©sentĂ©e Ă Paris avec un orchestre et un chĆur français, ainsi quâun chef d'orchestre et des solistes quĂ©bĂ©cois.
2005
Dix reprĂ©sentations du concert sont donnĂ©es au Palais des CongrĂšs de Paris avec des musiciens de lâOrchestre de lâOpĂ©ra de Paris, dirigĂ©s par Simon Leclerc.
Le Festival dâĂ©tĂ© de QuĂ©bec en fait son ouverture sur les Plaines dâAbraham devant 50 000 personnes avec lâOrchestre symphonique de QuĂ©bec.
2006
LâOrchestre du Centre national des Arts d'Ottawa reprend le concert avec la mĂȘme troupe.
2007
Toute la troupe sâenvole vers l'Asie pour chanter trois soirs avec le Philharmonique de SĂ©oul. Le public corĂ©en suit les surtitres en Ă©coutant les chansons.
2008
PremiĂšre mondiale de Starmania opĂ©ra au Grand ThĂ©Ăątre de QuĂ©bec dans la saison rĂ©guliĂšre de lâOpĂ©ra de QuĂ©bec et Ă lâoccasion du 400e anniversaire de la Ville de QuĂ©bec. Un total de dix reprĂ©sentations seront donnĂ©es en mai et juillet, un record dans l'histoire de l'OpĂ©ra de QuĂ©bec. Les interprĂštes sont : Marie-JosĂ©e Lord (Marie-Jeanne), Ătienne Dupuis (Johnny Rockfort), Marc Hervieux (ZĂ©ro Janvier), Lyne Fortin (S. Spotlight), RaphaĂ«lle Paquette (Cristal), Pascal Charbonneau (Ziggy), Krista de Silva (Sadia), James Hyndman (Roger Roger).
2009
Le , France 2 diffuse une Ă©mission consacrĂ©e aux trente ans de Starmania, prĂ©sentĂ©e par France Gall, parcourant tous les plus grands tubes de lâopĂ©ra-rock, interprĂ©tĂ©s par des chanteurs de la nouvelle gĂ©nĂ©ration (Christophe Willem, Amel Bent, Julien DorĂ©, Amandine Bourgeois, Nolwenn Leroy, Jenifer, GrĂ©goire, Pauline, la troupe de la comĂ©die musicale Mozart), mais aussi des chanteuses confirmĂ©es (Lara Fabian, Catherine Ringer) ainsi que des chanteurs qui ont participĂ© aux spectacles de 1979 (Diane Dufresne) et 1988 (Maurane, Renaud Hantson) ou Ă la version anglaise en studio (Peter Kingsbery). Starmania opĂ©ra revient Ă l'affiche lors de six reprĂ©sentations Ă l'OpĂ©ra de MontrĂ©al, qui Ă©tait coproducteur avec l'OpĂ©ra de QuĂ©bec dans l'aventure de la version lyrique l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Le succĂšs ne se dĂ©ment pas.
2016
Reprise de la production de 2008 au 6e Festival d'opĂ©ra de QuĂ©bec, avec la mĂȘme distribution qui avait fait son succĂšs en 2008 : Marie-JosĂ©e Lord, Marc Hervieux, Lyne Fortin, Ătienne Dupuis, RaphaĂ«lle Paquette, Pascal Charbonneau et Krista de Silva[30].
2018
- 16 octobre : 40e anniversaire de la sortie du double vinyle.
2019
- : 40e anniversaire de la premiĂšre reprĂ©sentation de l'Ćuvre au palais des CongrĂšs de Paris.
Production
Initialement prévue le 6 octobre 2020 à La Seine musicale à Boulogne-Billancourt, elle est reportée à cause de la pandémie de Covid-19 en France[31] - [32]. La tournée, encore en rodage[33], débute le 7 octobre 2022 à Nice[34].
Les Ăchos note la difficile gestation d'une comĂ©die musicale et l'Ă©norme pari pour Fimalac, en raison des coĂ»ts de production ayant explosĂ© pendant la pandĂ©mie de Covid-19 et l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022[35].
- Producteur : Thierry Suc pour TS3
- Mise en scĂšne : Thomas Jolly et Samy Zerrouki
- Collaboration artistique : Raphaël Hamburger et Bruck Dawit (en)
- Direction musicale : Victor Le Masne
- Chorégraphie : Sidi Larbi Cherkaoui, Kevin VivÚs et Josépha Madoki
- Scénographie : Nathalie Favre
- Photographie : Jean-Baptiste Mondino
- Costumes : Nicolas GhesquiĂšre pour Louis Vuitton
- Création maquillage & coiffures : Caroline Bitu, Marine Fouillet et Nicolas Cueff
- Communication visuelle : M/M Paris
Distribution
Certains chanteurs font partie de l'ensemble (Ătoiles noires, figurants...) lorsqu'ils ne remplacent pas les artistes titulaires[36]:
- Lilya Adad en alternance avec Gabrielle Lapointe : Cristal,
- CĂŽme (doublure : William Cloutier) : Johnny Rockfort,
- Miriam Baghdassarian (doublure : Ambriel) : Sadia,
- Alex Montembault (doublure : Louise Charbonnel) : Marie-Jeanne,
- David Latulippe (doublure : Aurel Fabregues) : ZĂ©ro Janvier,
- Adrien Fruit (doublure : Nicolas Dorian) : Ziggy,
- Maag (doublure : Jeanne Jerosme): Stella Spotlight,
- Simon Geoffroy (doublure : Malaika Lacy) : Gourou Marabout,
- Thomas Jolly : L'intelligence artificielle Roger-Roger
- Alice NGuyen et Max Carpentier (doublure : Maag) : Ătoiles noires, assitants de ZĂ©ro
- Jeanne Jerosme (doublure : Alice NGuyen / Gabrille Lapointe) : Assistante de Stella Spotlight
Le casting est composé entre autres de plusieurs interprÚtes issus de l'émission The Voice : La Plus Belle Voix en France ou au Québec (Lilya Addad, Alex Montembault, CÎme, Manet-Miriam Baghdassarian, Adrien Fruit, Malaïka Lacy, Ambriel, Alice Nguyen Louise Charbonnel, Aurel Fabregues, David Latulippe, Maag). BFM TV précise que Raphaël Hamburger a réalisé le casting[37] avec Victor le Masne, qui rappelle, que l'émission Starmania, sur Télé Capitale, est un télé crochet diffusé sur une chaßne d'Information en continu[38].
En plus de ces chanteurs, une troupe de danseurs professionnels[39] les accompagne sur scĂšne. Ils interviennent sur plusieurs tableaux :
Danseuses :
- Sorna Condevaux Ndoye
- Jade Gaumet
- Sarah Nait Hamoud
- Nathalia Meneses Gonzales
- NadÚge Bergé
- Christelle Khamis
- Sephora Kibebe
Danseurs :
- Matys KaĂŻbo
- Jade Bayonne
- Jocelyn Laurent
- Yoan Grosjean
- Isaies Santamaria Perez
- Raffaello Vieriu
Critiques positives
Radio France salue une mise en scÚne entre futurisme russe, Metropolis de Fritz Lang et Le Projet Blair Witch, de Daniel Myrick et Eduardo Sanchez, un « travail haute couture tout en finesse », qui bouscule cependant nos convictions[40].
Le Parisien se montre Ă©galement plutĂŽt laudateur lors de son reportage dans les coulisses[41].
Var Matin oppose la mise en scÚne gentillette d'origine à l'ultra-violence d'un film comme Orange mécanique de Stanley Kubrick[42].
Critiques négatives
Vanity Fair trouve le son trop fort et déconseille le décor aux photosensibles[43].
Marianne pense que les costumes de Nicolas GhesquiĂšre « ne racontent rien » et que la dimension politique est « gommĂ©e au profit des histoires de cĆur » et « formatĂ©e pour la gĂ©nĂ©ration Instagram »[44].
Paris Match est perplexe devant une mise en scÚne « qui ne fait pas dans la dentelle », jugeant trÚs sévÚrement la direction musicale : des débuts « timides, murmurants », « drÎlement faux », « inexpérimentés »; une scénographie à la Thriller de Michael Jackson, « tutoyant le kitsch, vintage », « pas toujours juste » et « ne permettant pas de savoir sur quel pied danser »[45].
Critiques positives et négatives
Le Figaro juge que «âŻlâOpĂ©ra rock renaĂźt avec un casting rĂ©ussi et des tubes intergĂ©nĂ©rationnelsâŻÂ», mais ressent « une certaine froideur et un manque de projection vocale », trop de « basses slapĂ©es » et dâarrangements « balourds » Ă la sauce « funk-rock façon annĂ©es 1990 », des chansons qui ont mal vieilli, une premiĂšre partie froide et lente et un second acte pĂ©taradant[46]. La raison est que les producteurs AurĂ©lien Binder et Thierry Suc ont eu tellement d'ennuis qu'ils ne peuvent se permettre quâun succĂšs. Sans Marc Ladreit de LacharriĂšre, la superproduction aurait Ă©tĂ© abandonnĂ©e, tant la malĂ©diction la suit : « Entre lâinflation et la crise Ă©nergĂ©tique, notre point dâĂ©quilibre est de plus en plus haut »[47].
Le New York Times titre que « la France applaudit une comĂ©die musicale qu'elle aime mais qu'elle n'a pas regardĂ©e » et considĂšre que « mis Ă part la facture d'Ă©lectricitĂ© exorbitante », la mise en scĂšne « impressionne au dĂ©but », mais « offre des rendements dĂ©croissants au cours du spectacle de trois heures », une production « qui n'est peut-ĂȘtre pas subtile », mais est suffisamment gĂ©nĂ©rique et spectaculaire pour faire de la place aux nouveaux arrivants ainsi qu'aux membres du public qui ont grandi avec Starmania[48].
Le Masque et la plume salue largement la qualité du spectacle mais critique également un « récit trop compliqué » et des voix « pas suffisamment à la hauteur des créateurs »[49].
NumĂ©ro salue le succĂšs du spectacle qui a accueilli 300 000 spectateurs mais dĂ©plore « un casting inĂ©gal dont les chanteurs choisis pour ce nouveau Starmania sont en effet loin d'ĂȘtre aussi talentueux et passionnants que les interprĂštes de la toute premiĂšre version de l'opĂ©ra rock. Des Ă©lĂ©ments architecturĂ©s sombres, un fond noir, des jeux de lumiĂšre frĂ©nĂ©tiques (il ne faut pas ĂȘtre Ă©pileptique), des projecteurs entamant une danse, une voiture couverte de graffiti »[50].
Projet de film
En 2010, c'est au journal La Charente libre que Luc Plamondon annonce l'adaptation cinĂ©matographique de Starmania et dans un format 3D. Il aurait trouvĂ© des producteurs prĂȘts Ă investir dans le projet. Ni la liste des comĂ©diens, ni les dates de tournage ou de sortie ne sont connues[51].
Le 12 novembre 2013, lors d'une interview relative au montage du spectacle en version concert par une troupe amateur, Luc Plamondon confirme la prĂ©paration d'un film : « Aujourd'hui, on n'a plus besoin de se demander comment on va construire Monopolis au cinĂ©ma. [âŠ] Ăa n'a plus besoin d'ĂȘtre futuriste. »
Analyse de l'Ćuvre
Comme lâa expliquĂ© Luc Plamondon lui-mĂȘme Ă la tĂ©lĂ©vision française (France 2) pendant le spectacle, Ă lâoccasion des 25 ans de lâopĂ©ra-rock, il y a des similitudes prophĂ©tiques entre Starmania et certains Ă©vĂ©nements s'Ă©tant dĂ©roulĂ©s bien aprĂšs, comme les attentats contre les tours jumelles du 11 septembre 2001, rappelant la Tour DorĂ©e du milliardaire ZĂ©ro Janvier, que Johnny Rockfort et les Ătoiles noires veulent dĂ©truire. Dans le DVD du spectacle de Marigny, la reprĂ©sentation physique mĂȘme de ZĂ©ro Janvier fait penser Ă certains leaders politiques dâaujourdâhui qui possĂšdent les mĂ©dias et savent bien en jouer. Avec ses rĂ©flexions au sujet de lâinfluence des manipulations mĂ©diatiques sur lâopinion publique, de lâutilisation par des politiciens de la peur pour se maintenir au pouvoir, la comĂ©die musicale Starmania reste dâactualitĂ©[52] - [7].
Cette modernitĂ© de lâĆuvre plusieurs dĂ©cennies aprĂšs sa crĂ©ation tient Ă l'intemporalitĂ© des thĂšmes Ă©voquĂ©s â cĂ©lĂ©britĂ©, argent, pouvoir, etc. â et Ă des personnages ou scĂšnes jugĂ©es parfois prĂ©monitoires[29] : Le Monde compare les Black Blocks qui ont manifestĂ© lors du sommet de l'OTAN Ă Strasbourg en 2009 aux jumeaux des Ătoiles noires qui sĂšment la terreur sur Monopolis, capitale de l'Occident[16]. Dans Starmania, un prĂ©sident de la RĂ©publique Ă©pouse un sex-symbol[16]. En 2009, France Gall dĂ©clare lors d'une interview : « Quand le prĂ©sident Sarkozy a Ă©pousĂ© Carla Bruni, j'ai tout de suite pensĂ© Ă l'histoire d'amour entre ZĂ©ro Janvier et Stella Spotlight, la sex-symbol. » Dans Starmania, Stella Spotlight disait Ă ZĂ©ro Janvier : « Moi j'suis avec toi parce que tu me fais du bien. Toi tu te sers de moi pour arriver Ă tes fins. »[7]
Pour La Vie, les sujets abordĂ©s par lâĆuvre demeurent d'actualitĂ© : l'histoire s'inscrit dans une sociĂ©tĂ© urbaine violente, oĂč des technologies nouvelles portent atteinte Ă la qualitĂ© des relations humaines, tandis que les mĂ©dias braquent les projecteurs sur des vedettes sans grand intĂ©rĂȘt[8]. Quarante ans aprĂšs la crĂ©ation de Starmania, en 2019, la RTBF dĂ©crit lâĆuvre comme « toujours moderne », car elle dĂ©crit un monde oĂč les pauvres, mĂ©prisĂ©s par les riches, se rebellent, sabotent, et s'imposent dans les mĂ©dias, ce qui rappelle le mouvement des Gilets jaunes. Pour la RTBF, le personnage de la serveuse automate poĂ©tesse Marie Jeanne a un rĂŽle central, reprĂ©sentant une destinĂ©e commune : un boulot abrutissant et une difficultĂ© Ă vivre dans le monde tel qu'il est. Le spectacle Ă©tait prophĂ©tique, car reprĂ©sentant le monde d'aujourd'hui oĂč « des humains Ă la dĂ©rive » « chantent leur lamento en faisant des priĂšres punks, câest-Ă -dire Ă la non-existence de Dieu, puisquâils nây croient plus », et la RTBF estime que l'oeuvre se voulait sombre comme le 1984 de George Orwell mais est finalement moins effrayante que la situation rĂ©elle en 2019[53].
La mort de Cristal
Le destin tragique d'une des hĂ©roĂŻnes a Ă©voluĂ© au fil des mises en scĂšne. En 1979, elle est jetĂ©e du haut de l'Ă©difice par les gardes, alors que Marie-Jeanne et Stella Spotlight errent au milieu des ruines de la surface. En 1988, elle est touchĂ©e par les tirs des gardes lors de la soirĂ©e au Naziland. Dans la mise en scĂšne de Lewis Furey (1993), elle est touchĂ©e par l'explosion alors qu'elle s'Ă©chappe de la soirĂ©e avec Johnny. Dans celle de la tournĂ©e de 2000-2001, elle est Ă©tranglĂ©e par ZĂ©ro Janvier en personne. Enfin, en 2022, elle est abattue dâune balle par Sadia.
Le Naziland
Le Naziland est une gigantesque discothÚque tournante qui surplombe Monopolis, du haut de la Tour Dorée de Zéro Janvier. Le club s'inspirerait du célÚbre Studio 54.
Les musiciens
- Les principaux musiciens ayant participĂ© Ă Starmania sont ceux, habituels, Ă lâĂ©poque, de France Gall et Michel Berger, notamment : Michel Bernholc, claviers et direction cordes[54], AndrĂ© Ceccarelli, batterie[54], Claude Engel, guitare[54], Denys Lable, guitare[55], Serge Planchon, piano[54], Serge Perathoner, claviers[56], Philippe Perathoner, claviers[57], Claude SalmiĂ©ri, batterie[55], Jannick Top, basse[58], Georges Rodi, claviers et synthĂ©tiseurs[54].
- Les frÚres Brecker sont conviés pour l'enregistrement de l'album studio 1978 : Michael Brecker, saxophone, et Randy Brecker, trompette.
- Dominique Gastrein[59], musicien-claviériste sur scÚne pour Starmania 88 au Théùtre de Paris, puis au Théùtre Marigny et en tournée en France et en ex-URSS (en ), avec également Philippe Perathoner aux claviers et Michel Gaucher au saxophone, jouant en live sur des machines programmées avec Cubase sur ordinateur Atari par les directeurs musicaux, Serge Perathoner[60] et Jannick Top[60].
- à partir de la version Mogador 1994, mise en scÚne par Lewis Furey[61], lors des représentations publiques, le guitariste Rudy Roberts[62] est sur scÚne tandis que les protagonistes chantent sur une musique préenregistrée.
Enregistrements
LâannĂ©e est celle oĂč lâenregistrement a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©.
Discographie
- 1978 : Starmania, version originale en studio (double LP vinyle puis CD simple[63] (80'35)
- 1979 : Starmania, le spectacle, version originale intégrale live (coffret 4 LP puis CD double, 125'37).
- 1980 : Starmania made in Québec, version québécoise 2 LP en studio (durée inconnue), jamais rééditée en CD.
- 1986 : Starmania - L'opéra rock, autre version québécoise 1 LP live (47'05), jamais rééditée en CD.
- 1988 : Starmania, version live 2 LP puis CD simple (72'02), mise en scĂšne cette fois-ci par Luc Plamondon et Michel Berger, Ă lâoccasion des 10 ans de Starmania.
- 1989 : Starmania - Version intégrale remixée, version intégrale live (CD double, 110'38).
- 1992 : Tycoon / Starmania (version anglaise), version anglaise en studio (CD simple, 59'44), sur un livret de Tim Rice.
- 1993 : Les EnfoirĂ©s chantent Starmania, version live (CD simple, 58'40), en hommage Ă Michel Berger, dĂ©cĂ©dĂ© lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente.
- 1994 : Starmania - Mogador 94, version live (CD simple, 77'20).
- 1998 : Starmania - 20e anniversaire, version intégrale en live (CD double, 125'19).
Les chansons supprimées ou modifiées
Le tout premier album vinyle contient des titres qui n'ont pas Ă©tĂ© rĂ©Ă©ditĂ©s. Starmania (L'Air de l'extra-terrestre) est prĂ©sent sur les deux Ă©ditions quĂ©bĂ©coises ultĂ©rieures, alors que le personnage de l'extra-terrestre ne fait partie d'aucune mise en scĂšne, sauf la production quĂ©bĂ©coise de 1980 ; c'est la raison pour laquelle Le RĂȘve de Stella Spotlight (« toi qui sais dĂ©jĂ la fin de mon histoire, emmĂšne-moi avec toi dans le ciel... ») est raccourci par la suite. L'album contenait Ă©galement le titre ParanoĂŻa (supprimĂ© des versions ultĂ©rieures, dans la mesure oĂč le personnage du Grand Gourou n'a jamais Ă©tĂ© repris, mais conservĂ© dans le spectacle au palais des congrĂšs de 1979) ainsi qu'un final avec la version instrumentale de Monopolis. Le titre Starmania sera remplacĂ© sur les Ă©ditions CD par SOS d'un terrien en dĂ©tresse, alors que le titre Besoin d'amour interprĂ©tĂ© par France Gall sera ajoutĂ© Ă la liste finale des titres aprĂšs la sortie de l'album. La chanson ParanoĂŻa interprĂ©tĂ©e par Michel Berger sera la seule Ă ĂȘtre rĂ©arrangĂ©e lors de la sortie de l'album simple (pochette rose).
En dehors des aménagements de mise en scÚne et de la refonte totale de 1988, la chanson Duo d'adieu sera modifiée, renommée et rallongée à l'occasion du single Nos planÚtes se séparent en 1998. Ce single comporte en second titre une version studio remixée de Ce soir on danse interprétée par Kwin et F. Sherbourne.
Certains titres écrits et composés par Michel Berger : Au revoir Angélina, Comme des loups, et à qui donner ce que j'ai ? faisaient partie du projet originel intitulé Angélina Dumas. Cela constituait une premiÚre ossature du projet Starmania. L'album Angélina Dumas, enregistré à Los Angeles, n'est jamais sorti, Michel Berger trouvant le travail insuffisamment abouti, notamment au niveau des textes. France Gall appréciait la chanteuse québécoise Diane Dufresne et la qualité des textes de ses chansons écrites par un certain Luc Plamondon. C'est comme cela que Michel Berger a pris un premier contact par téléphone avec Luc Plamondon (en le réveillant à cinq heures du matin, heure locale au Québec) pour lui proposer d'écrire le livret de la comédie musicale.
DVD du spectacle
- Starmania, intégrale live de la deuxiÚme version 1988-1989 (Warner Vision), seule version commercialisée à ce jour en DVD, parue en 2000 aprÚs remastérisation. La VHS date quant à elle de 1989.
- Il existe aussi un enregistrement privé (non commercialisé) en public au Zénith de Lille le , en présence de Luc Plamondon, Lewis Furey (metteur en scÚne) et Eduardo Torroja (chorégraphe), remis en « souvenir » aux artistes présents lors de cette saison[64].
Documentaire
- 2017 : Starmania, l'opéra-rock qui défie le temps, texte de et lu par Thomas Snégaroff, réalisé par Olivier Amiot, 113 min.
Lauréats et nominations
artistique
Année | Catégorie | Pour | Résultat |
---|---|---|---|
1979[65] | chanson de l'année | Le blues du businessman (pour Michel Berger et Luc Plamondon) | lauréat |
Le monde est stone (pour Michel Berger et Luc Plamondon) | nomination | ||
disque de l'année / coproduction | Starmania | lauréat | |
1981[66] | microsillon de l'année | Starmania made in Québec | nomination |
microsillon de l'année - rock | lauréat | ||
spectacle de l'année - musique et chansons | Starmania made in Québec | lauréat | |
1987[67] | spectacle de l'année - musique et chansons rock | Starmania | nomination |
1994[68] | spectacle de l'année - interprÚte | Starmania - Mogador 94 | lauréat |
industriel
Année | Catégorie | Pour | Résultat |
---|---|---|---|
1987 | concepteur éclairage de l'année | Claude Girard pour Starmania | nomination |
metteur en scÚne de l'année | nomination | ||
scénographie de l'année | nomination | ||
sonorisateur de l'année | Harvey Robitaille pour Starmania | nomination | |
1994 | concepteur d'éclairage de l'année | Alain Lortie pour Starmania - Mogador 94 | nomination |
metteur en scÚne de l'année | Lewis Furey pour Starmania - Mogador 94 | lauréat |
Victoires de la musique
Année | Catégorie | Pour | Résultat |
---|---|---|---|
1994 | spectacle musical de l'année | Starmania au théùtre Mogador | lauréat |
Certifications
AnnĂ©e | Album | Certification | Pays/Association | Ventes/Ăquivalence |
---|---|---|---|---|
1979 | Starmania | or[69] | France (SNEP) | 100 000 |
1988 | Starmania 88 | or | France (SNEP) | 100 000 |
1993 | Starmania | diamant[70] | France (SNEP) | 1 000 000 |
1994 | Starmania - Mogador 94 | or | France (SNEP) | 100 000 |
1995 | Starmania - Mogador 94 | platine[71] | France (SNEP) | 300 000 |
1998 | Starmania 20Ăšme anniversaire | or | France (SNEP) | 100 000 |
Ventes
En 2018, Le Monde affirme que l'album s'est vendu à 3 millions d'exemplaires depuis 1978[29]. En 2019, La Vie indique que le disque est classé parmi les 10 meilleures ventes francophones de tous les temps[8]. En 2020, France info estime que l'album s'est vendu à plus de 5 millions d'exemplaires[18].
Notes et références
- Source : infodisc.fr.
- Précédemment, il y a eu le double album de Johnny Hallyday, Hamlet (1976), qui ne fut jamais monté sur scÚne.
- Starmania : Johnny Hallyday a failli piquer la place de Daniel Balavoine !, Closermag
- 50 mn inside, Telescoop
- Brigitte Prost, « Le legs de MoliĂšre Ă la comĂ©die musicale », dans ComĂ©die musicale : les jeux du dĂ©sir, Presses universitaires de Rennes, (lire en ligne), p. 221â235
- France Gall, muse et musicienne, Alain Wodraska, Ed. Didier Carpentier, 2010 p. 113
- « Trente ans de Starmania », sur L'Avenir.net, (consulté le )
- « Starmania », sur revue La Vie, (consulté le ).
- Camille Kaelblen, « Qui est Ziggy Stardust, l'avatar iconique de David Bowie ? », RTL, 11 janvier 2016.
- ValĂ©rie Dudoit, « Starmania â Fresque visionnaire de cette fin de siĂšcle », sur http://www.regardencoulisse.com, (consultĂ© le )
- Laurent ValiÚre, « Comment est né Starmania, l'opéra-rock de Michel Berger et Luc Plamondon ? », sur https://www.franceinter.fr, (consulté le )
- Clément Mathieu, « L'étrange et violente histoire de l'héritiÚre Patty Hearst », sur parismatch.com, (consulté le )
- Ordre chronologique des textes du spectacle original mis en scÚne par Tom O'Horgan et présenté au Palais des congrÚs de Paris au printemps 1979.
- Titres figurant sur lâalbum paru en 1992.
- « Sud Ouest de Bordeau », Aujourd'hui magazine,â , p. 22.
- « "Starmania" avait tout prĂ©vu », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Starmania. « Les paroles parlent à tous » : 42 ans aprÚs, pourquoi le phénomÚne séduit encore », sur Ouest France,
- « La reprise de "Starmania", prévue à l'automne 2020, est reportée d'un an », sur Franceinfo, (consulté le )
- Source : France-Soir du .
- Dans le no 1271 du magazine hebdomadaire Jours de France du oĂč Michel Berger et France Gall figurent en couverture, le journaliste Paul Giannoli consacre un article Ă Starmania et Ă©crit (extrait) : « Chaque soir prĂšs de quatre mille spectateurs sont magnĂ©tiquement attirĂ©s par le Palais des CongrĂšs. Les indices de location laissent deviner qu'il en sera ainsi pendant les trente reprĂ©sentations. Lorsque le rideau ne se baissera pas (car il n'y a pas de rideau) sur la derniĂšre reprĂ©sentation, mais que la constellation de projecteurs s'Ă©teindra, toute une troupe de garçons et de filles pourront s'embrasser ; ils auront gagnĂ©, ils auront fait plus que cela en prouvant que le « musical » peut rĂ©ussir ailleurs qu'Ă Broadway. »
- Tandis que Le Parisien consacre sa une à Starmania se jouant « devant des salles vides », photos à l'appui. Cela étant, aucune prolongation n'aurait été possible, les ballets du Bolchoï prenant immédiatement le relai.
- « France Gall, l'éternelle Cristal de "Starmania" », sur Paris Match.com, (consulté le )
- DĂ©cĂšs en octobre 2011, inhumation le Ă l'Ăglise Saint-Pierre-de-Chaillot de Paris (XVIe arr.). Source : article Le Post.fr du .
- « Serge Gubelmann â Broadway Cast & Staff | IBDB », sur www.ibdb.com (consultĂ© le )
- « John McLain â Broadway Cast & Staff | IBDB », sur www.ibdb.com (consultĂ© le )
- « Starmania », sur inatheque.ina.fr, (consulté le )
- « Programme du 28 dĂ©cembre 1990 au 3 janvier 1991 », CinĂ© TĂ©lĂ© Revue, no 52,â , p. 97 (ISSN 0778-5526)
- « FĂȘte de la musique, Starmania », sur inatheque.ina.fr, (consultĂ© le )
- « Dans « Starmania », France Gall nâĂ©tait « pas heureuse de jouer Cristal » », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Sauf l'information sur l'émission consacrée aux 30 ans de Starmania présentée en 2009 par France 2, les mentions inscrites pour les années 2005 à 2016 ont été obtenues dans le programme de Starmania opéra présenté en et lors du 6e Festival d'opéra de Québec.
- Luc Plamondon annonce une nouvelle version de «Starmania» pour 2020, sur lavoixdunord.fr, consulté le 11 novembre 2019
- Le retour de «Starmania» repoussĂ© Ă lâautomne 2022, sur leparisien.fr, consultĂ© le 3 mai 2021
- Ludovic Mercier, « On a vu l'avant-premiÚre de Starmania 2022 à Nice, et ça va faire du bruit! » , sur Nice-Matin (consulté le ).
- LâopĂ©ra-rock de Berger et Plamondon entiĂšrement rĂ©inventĂ© : on a vu Starmania, version 2022, en avant-premiĂšre, sur radiofrance.fr, 8 octobre 2022
- « « Starmania » : la difficile gestation dâune comĂ©die musicale hors normes », Les Ăchos,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Starmania (Critique) », sur Le Monde Du Cinéma, (consulté le ).
- https://www.bfmtv.com/culture/starmania-fait-son-grand-retour_VN-202210100142.html
- "Starmania" les 14 et 15 octobre au DĂŽme de Marseille : interview de Victor le Masne, Maritima
- « Participez au casting pour le retour de STARMANIA ! », sur Starmania (consulté le )
- Julien Baldacchino, « LâopĂ©ra-rock de Berger et Plamondon entiĂšrement rĂ©inventĂ© : on a vu Starmania, version 2022, en avant-premiĂšre », sur France Inter, (consultĂ© le )
- Par Eric Bureau et envoyĂ© spĂ©cial Ă NiceLe 6 octobre 2022 Ă 08h16, « «Starmania» est de retour : nous avons assistĂ© aux rĂ©pĂ©titions de la nouvelle version de lâopĂ©ra rock », sur leparisien.fr, (consultĂ© le )
- La rédaction, « On a vu l'avant-premiÚre de Starmania 2022 à Nice, et ça va faire du bruit! », sur Var-Matin, (consulté le )
- Valentine Servant-Ulgu, « «Starmania» : le retour flamboyant d'un spectacle culte, plus que jamais d'actualité », sur vanityfair.fr, (consulté le ).
- BĂ©rengĂšre Viennot, « ComĂ©die musicaleâ: "Starmania 2022", le retour (de trop ?) », Marianne,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
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- Olivier Nuc, « Notre critique de «Starmania» : un monde encore plus stone », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
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Voir aussi
Bibliographie
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- Bernard Jeannot, sous la direction de Carole Auroy, "Le monde est stone" mais "Aimer c'est qu'il y a de plus beau" : formes, usages et enjeux des clichés dans la comédie musicale à la française (1971-2021)", thÚse de doctorat en langue et littérature françaises et en arts du spectacle, université d'Angers, 2021, volume 1 (586 p. texte intégral avec photos couleurs) et volume 2 (180 p. annexes et analyses de chansons).
- Bernard Jeannot, « âMirabel ou Roissy, tout est partout pareil â ? Art de la variation et expressivitĂ© de la plume de Luc Plamondon dans les diffĂ©rentes versions de Starmania », dans Laurence Cros, Johanne Melançon et StĂ©phane Hirschi (dir.) « Airs et ondes entre le Canada et la France », Ătudes Canadiennes / Canadian Studies, AFEC (Association française d'Ă©tudes canadiennes), n°93, 2023.
- Florent Malburet, sous la direction de Richard Demarcy, Starmania, opĂ©ra rock, mĂ©moire de maĂźtrise en Ătudes thĂ©Ăątrales, Paris III-Sorbonne Nouvelle, 1996, volume 1 (130 p. avec photos couleur) et volume 2 (42 p., texte intĂ©gral).
- Luc Plamondon et Michel Berger, Starmania : texte intégral, Le Cherche midi, Paris, 1995, 92 pages (ISBN 2-86274-357-7)
- Alain Wodrascka, Starmania d'hier et d'aujourd'hui, Editions City, 2018
- Fabienne Thibeault, Mon Starmania, Ă©d. Pygmalion, .