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Jours de France

Jours de France est un magazine français spécialisé dans l'actualité des célébrités et des familles royales européennes. Le titre est édité par le groupe Figaro[1].

Jours de France
Image illustrative de l’article Jours de France
Logo de Jours de France

Pays Drapeau de la France France
Langue français
Périodicité trimestriel
Format 26 x 34 cm
Genre féminin
Prix au numéro 4,90 €
Fondateur Marcel Dassault
Éditeur Le Figaro
Ville d’édition Paris

Propriétaire Groupe Figaro (Groupe Dassault)
Directeur de publication Marc Feuillée
Directeur de la rédaction Philippe Larroque
Rédacteur en chef Eric Jansen
Site web http://joursdefrance.lefigaro.fr/

Historique

Un magazine hebdomadaire populaire (1954-1989)

Jours de France est un magazine hebdomadaire fĂ©minin français lancĂ© par l'avionneur français Marcel Dassault (qui y tenait une chronique, « Le CafĂ© du commerce Â»[2]) avec le groupe de presse Havas en , qui mĂŞlait les pages de mode et chroniques mondaines ; il comprenait aussi des dessins humoristiques[1]. Il Ă©tait envoyĂ© chaque semaine gracieusement Ă  tous les mĂ©decins et dentistes de France pour ĂŞtre mis Ă  la disposition des patients dans les salles d'attente de ces derniers. Il en Ă©tait de mĂŞme pour les salariĂ©s des usines aĂ©ronautiques Dassault[1].

L'hebdomadaire, financĂ© essentiellement par la publicitĂ©, peut ĂŞtre considĂ©rĂ© comme un pionnier de la presse gratuite[3]. Jours de France comportait environ 220 pages avec notamment : des rubriques de mode, des pages santĂ©, une chronique mondaine, une chronique de Marcel Dassault intitulĂ©e « Le CafĂ© du commerce » dans laquelle il commentait l'actualitĂ©, une chronique dite « Petites nouvelles de l'Aviation Â» (qui vantait avant tout les productions du groupe Dassault, comme les Mirage, Falcon et Mercure), des dessins humoristiques de Jacques Faizant, Kiraz[1], Coq, Vigno, Jean Bellus, Gad (Claude Georges Gadoud), Henri Morez[4], et HervĂ© (alias HervĂ© des Vallières).

De plus, chaque semaine, il comportait une grille de mots croisĂ©s grand format (20x20) signĂ©e « Eudipe Â» qui avait la particularitĂ© de faire dĂ©couvrir les Ĺ“uvres d'un Ă©crivain, d'un cinĂ©aste, d'un peintre ou d'un musicien, contribuant Ă  donner une note culturelle au magazine.

Le magazine est racheté en 1988 à Havas par la Socpresse (groupe Hersant) qui édite notamment Le Figaro[5], mais Jours de France s'arrête en [1].

La Renaissance en deux actes

Fin 2011, Jours de France rĂ©apparaĂ®t d’abord sous forme de site internet, en proposant des dossiers d'actualitĂ© sur les familles royales d’Europe[1]. Puis, le groupe Figaro investit 500 000 euros pour la relance du titre qui reparaĂ®t Ă  partir du , sous la forme d'un magazine trimestriel papier, avec une formule haut de gamme « people chic Â»[6]. Le magazine de 116 pages vendu au prix de 4,90 euros[7], conçu et rĂ©alisĂ© par l'agence Relaxnews, traite de l'actualitĂ© des cĂ©lĂ©britĂ©s et des familles royales europĂ©ennes, avec notamment la participation de StĂ©phane Bern Ă©ditorialiste au Figaro Magazine, Bertrand de Saint-Vincent directeur adjoint chargĂ© de la rubrique culture au Figaro ou encore du dessinateur Voutch[1], le tout sous la direction de Sofia Bengana[8].

Procès avec Jour de France

Mis en veille Ă  partir de 1989, Jours de France continue d'appartenir au groupe Figaro, qui renouvelle rĂ©gulièrement le dĂ©pĂ´t. En 2010, le groupe Lafont-Presse, avec la sociĂ©tĂ© Entreprendre, lance un mensuel, Jour de France (dont seul un « s Â» les distingue), après avoir dĂ©posĂ© la marque en 2003. Le Jours de France original est relancĂ© en 2011 et Entreprendre conteste au groupe Figaro sa propriĂ©tĂ© sur la marque et demande sa dĂ©chĂ©ance. En , le tribunal de grande instance de Paris donne raison Ă  Entreprendre mais, le , la cour d'appel de Paris infirme cette dĂ©cision et donne raison au groupe Figaro, considĂ©rant que « l'impression d'ensemble qui se dĂ©gage de ces signes (l'utilisation du mĂŞme nom, Ă  une lettre près, et l'appropriation des mĂŞmes codes couleurs, NDLR) est propre Ă  gĂ©nĂ©rer un risque de confusion dans l'esprit du consommateur Â» et que « la sociĂ©tĂ© Entreprendre, contrevenant aux usages loyaux et honnĂŞtes du commerce [a commis une faute] dans le dessein de capter une clientèle intĂ©ressĂ©e par la ligne Ă©ditoriale du magazine ». Entreprendre, dirigĂ©e par Robert Lafont, est donc condamnĂ©e Ă  verser au groupe Figaro 70 000 euros au titre de la contrefaçon et 40 000 pour concurrence dĂ©loyale et parasitisme et Ă  cesser la commercialisation de son magazine[2].

Direction

Notes et références

Articles connexes

Liens externes

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