AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Simeyrols

Simeyrols est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Simeyrols
Simeyrols
La mairie de Simeyrols.
Blason de Simeyrols
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Fénelon (nouvelle)
Maire
Mandat
Jean-Pierre Planche
2020-2026
Code postal 24370
Code commune 24535
DĂ©mographie
Gentilé Simeyrolais
Population
municipale
252 hab. (2020 en augmentation de 0,8 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 27 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 54â€Č 31″ nord, 1° 20â€Č 33″ est
Altitude Min. 134 m
Max. 286 m
Superficie 9,26 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Sarlat-la-Canéda
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Terrasson-Lavilledieu
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Simeyrols
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Simeyrols
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Simeyrols
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Simeyrols
Liens
Site web simeyrols.fr

    GĂ©ographie

    Généralités

    Comprise dans l'aire urbaine de Sarlat-la-Canéda, la commune de Simeyrols se trouve en Périgord noir, dans le quart sud-est du département de la Dordogne.

    Desservi par la route départementale (RD) 47 et à proximité de ses intersections avec les RD 61 et 61b, le village de Simeyrols se situe, en distances orthodromiques, dix kilomÚtres à l'ouest de Sarlat-la-Canéda et onze kilomÚtres à l'ouest de Souillac.

    Communes limitrophes

    Carte de Simeyrols et des communes avoisinantes.

    Simeyrols est limitrophe de cinq autres communes dont Sainte-NathalĂšne Ă  l'ouest sur 220 mĂštres.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Simeyrols est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire datant du CĂ©nozoĂŻque et de roches sĂ©dimentaires du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e j4-5(Lz), date du Callovien Ă  l'Oxfordien, composĂ©e de calcaires oolithiques roux (formation de Leyze), Ă  crĂšme parfois blanc graveleux en plaquettes, Ă  oncolithes, spongiaires, polypiers, trocholines et grands foraminifĂšres (chablaisia) et hydrozoaires (cladocoropsis). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles Ă  actuelles. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 808 - Sarlat-la-CanĂ©da » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et sa notice associĂ©e[4].

    Carte géologique de Simeyrols.

    Relief et paysages

    Vue sur les bois Ă  l'est de Simeyrols et sur la carriĂšre d'Orliaguet, depuis le lieu-dit Magril.

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 134 mĂštres[5] Ă  l'est, lĂ  oĂč la Borgne quitte la commune et entre sur celle de Pechs-de-l'EspĂ©rance (territoire de l'ancienne commune d'Orliaguet), et 286 mĂštres[5] au nord-est, au nord du lieu-dit les Plaines[6].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [8]. La commune fait partie du PĂ©rigord noir, un paysage vallonnĂ© et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallĂ©es-couloirs et d’une multitude de clairiĂšres de toutes tailles. Il s'Ă©tend du nord de la VĂ©zĂšre au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[9].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 9,26 km2[5] - [10] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 9,46 km2[3].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Simeyrols.

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par la Borgne et le ruisseau de Merdansou et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[14] - [Carte 1].

    Affluent de rive gauche de l'ÉnĂ©a et sous-affluent de la Dordogne, le ruisseau de Merdansou, appelĂ© le Mianson dans sa partie amont, prend sa source dans le nord de la commune et longe la limite territoriale au nord-ouest sur deux kilomĂštres et demi.

    La Borgne, ruisseau affluent de rive droite de la Dordogne, borde la commune à l'est sur 500 mÚtres, face à Pechs-de-l'Espérance (territoire de l'ancienne commune d'Orliaguet).

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont ». Ce document de planification, dont le territoire s'Ă©tend des sources de la Dordogne jusqu'Ă  la confluence de la VĂ©zĂšre Ă  Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[15]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [16].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[17]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[18].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[17]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 956 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[21] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[22] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Prats de Carlux », sur la commune de Prats-de-Carlux, mise en service en 1984[23] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[24] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 908,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[25]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le dĂ©partement du Lot, mise en service en 1961 et Ă  19 km[26], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[27], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[28], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[29].

    Natura 2000

    Le site « Coteaux calcaires de BorrÚze » qui fait partie du réseau Natura 2000, s'étend sur 416 hectares sur le territoire de trois communes : BorrÚze, Salignac-Eyvigues et Simeyrols[30] - [31]. Douze espÚces animales y ont été recensées dont le Damier de la succise (Euphydryas aurinia), papillon inscrit à l'annexe II de la directive habitats de l'Union européenne. Vingt espÚces végétales y ont aussi été répertoriées. Simeyrols est concernée marginalement par cette zone sur prÚs de dix hectares, au nord du lieu-dit les Plaines[31].

    ZNIEFF

    Plus d'un quart du territoire communal — toute une partie au nord et Ă  l'est de la commune — fait partie de la zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II Secteur forestier de BorrĂšze qui s'Ă©tend sur treize communes (dix en Dordogne et trois dans le Lot)[32] - [33]. Deux espĂšces dĂ©terminantes de plantes ont Ă©tĂ© recensĂ©es sur cette ZNIEFF[33] : l'Euphorbe de SĂ©guier (Euphorbia seguieriana) et la LeuzĂ©e conifĂšre (Rhaponticum coniferum), ainsi que 87 autres espĂšces vĂ©gĂ©tales.

    Le site « Coteaux calcaires du secteur de BorrÚze »[34] qui s'étend sur 535,72 hectares, sur les territoires de BorrÚze, Salignac-Eyvigues et Simeyrols, est une ZNIEFF de type I incluse dans la précédente ; 44 espÚces déterminantes de plantes phanérogames, et une de reptiles y ont été répertoriées[34]. Simeyrols est concernée marginalement par cette zone de prÚs de dix hectares, au nord du lieu-dit les Plaines[35], identique à celle du site Natura 2000 « Coteaux calcaires de BorrÚze ».

    Urbanisme

    Typologie

    Simeyrols est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [36] - [37] - [38].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-CanĂ©da, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[39] - [40].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (65,4 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (65,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (59,3 %), prairies (25,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (6,1 %)[41].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Simeyrols est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[42]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[43].

    Risques naturels

    Simeyrols est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[44]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[45] - [46].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Simeyrols.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[48]. 35,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [49].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 1989, 2011 et 2015 et par des mouvements de terrain en 1999[42].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Simeyrols est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[50].

    Toponymie

    Simeyrols est l'adaptation en français du toponyme occitan CimairĂČls (si'mei:rɔl)[51].

    Histoire

    Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Cimeyrol[52].

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[53] - [54].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001[55] mai 2020 Vincent FlaquiÚre Apparenté PS[56] Retraité
    mai 2020 En cours Jean-Pierre Planche

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Simeyrols relĂšve[57] :

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[59].

    En 2020, la commune comptait 252 habitants[Note 10], en augmentation de 0,8 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    352275333332350368362374367
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    388396406412404425383406407
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    405406408403402306266231195
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    153160180162185189199213235
    2014 2019 2020 - - - - - -
    250254252------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee Ă  partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[61], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 114 personnes, soit 44,0 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (douze) a diminuĂ© par rapport Ă  2010 (dix-neuf) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  10,9 %.

    Établissements

    Au , la commune compte trente-deux Ă©tablissements[62], dont dix-sept au niveau des commerces, transports ou services, six relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, cinq dans la construction, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, et deux dans l'industrie[63].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-CĂŽme-et-Saint-Damien.
      L'Ă©glise Saint-CĂŽme-et-Saint-Damien.
    • Son portail.
      Son portail.
    • Croix de jubilĂ© Ă  cĂŽtĂ© de l'Ă©glise.
      Croix de jubilé à cÎté de l'église.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Simeyrols Blason
    D'or à trois monts isolés de trois coupeaux de sinople ; au chef d'azur chargé d'un goupillon dans son seau d'or.
    DĂ©tails
    Adopté par la municipalité.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[11] - [12]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[19].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[20].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Simeyrols » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Simeyrols » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Simeyrols », sur le SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
    4. « Notice associĂ©e Ă  la feuille no 808 - Sarlat-la-CanĂ©da de la carte gĂ©ologique harmonisĂ©e au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consultĂ© le )
    5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    8. « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Portrait du Périgord noir », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Simeyrols », sur le site de l'Insee (consulté le )
    11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Île-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
    13. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    14. « Fiche communale de Simeyrols », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    15. « SAGE Dordogne amont », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    16. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    17. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    18. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    19. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    20. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    21. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    22. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    23. « Station Météo-France Prats de Carlux - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    24. « Orthodromie entre Simeyrols et Prats-de-Carlux », sur fr.distance.to (consulté le ).
    25. « Station Météo-France Prats de Carlux - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    26. « Orthodromie entre Simeyrols et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    27. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    28. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    29. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    30. [PDF] FR7200676 - Coteaux calcaires de BorrÚze, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
    31. Carte du site FR7200676, INPN, consultĂ© le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut Ă  droite sur la fenĂȘtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
    32. [PDF] - Secteur forestier de BorrÚze (Identifiant national 720008196), Comité des inventaires Aquitaine, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
    33. Carte de la ZNIEFF 720008196, INPN, consultĂ© le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut Ă  droite sur la fenĂȘtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
    34. [PDF] - Coteaux calcaires du secteur de BorrÚze (Identifiant national 720030097), GEREA, CBNSA (J.- C. Abadie et S. Bonifait), OAFS, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
    35. Carte de la ZNIEFF 720030097, INPN, consultĂ© le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut Ă  droite sur la fenĂȘtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
    36. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    37. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    38. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    39. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    40. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    41. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    42. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Simeyrols », sur Géorisques (consulté le )
    43. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
    44. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    45. « Protection de la forĂȘt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consultĂ© le )
    46. « Plans DĂ©partementaux et Inter-DĂ©partementaux de Protection des ForĂȘts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consultĂ© le )
    47. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    48. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    49. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    50. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consultĂ© le )
    51. Le nom occitan des communes du PĂ©rigord - CimairĂČls sur le site du Conseil gĂ©nĂ©ral de la Dordogne, consultĂ© le .
    52. « Cimeyrol » sur Géoportail (consulté le 29 novembre 2013)..
    53. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 16 septembre 2020.
    54. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministÚre de l'Intérieur, consulté le 26 novembre 2020.
    55. Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 1er septembre 2014.
    56. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 7.
    57. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministÚre de la Justice (consulté le ).
    58. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    59. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    60. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    61. Dossier complet - Commune de Simeyrols (24535) - Activités, emploi et chÎmage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 31 janvier 2019.
    62. « Établissement - DĂ©finition », sur Insee (consultĂ© le ).
    63. Dossier complet - Commune de Simeyrols (24535) - Établissements actifs par secteur d'activitĂ© - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consultĂ© le 31 janvier 2019.
    64. Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du PĂ©rigord-Quercy, Ouest-France, 1987, (ISBN 2-85882-842-3), p. 128.
    65. « 2 statues (en pendant) : saint CÎme, saint Damien », notice no PM24000400, base Palissy, ministÚre français de la Culture, consultée le 28 novembre 2013.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.