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Rouffignac-de-SigoulĂšs

Rouffignac-de-SigoulÚs est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Rouffignac-de-SigoulĂšs
Rouffignac-de-SigoulĂšs
Le village de Rouffignac-de-SigoulĂšs.
Blason de Rouffignac-de-SigoulĂšs
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté d'agglomération bergeracoise (nouvelle)
Maire
Mandat
Alain Castang
2020-2026
Code postal 24240
Code commune 24357
DĂ©mographie
Population
municipale
298 hab. (2020 en diminution de 12,61 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 46 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 47â€Č 02″ nord, 0° 26â€Č 57″ est
Altitude Min. 62 m
Max. 163 m
Superficie 6,52 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bergerac
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Sud-Bergeracois
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Rouffignac-de-SigoulĂšs
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Rouffignac-de-SigoulĂšs

    GĂ©ographie

    Situation

    Rouffignac-de-SigoulÚs est une commune située dans le Sud de la Dordogne, dans le Bergeracois et le Périgord pourpre. Elle est localisée sur la route départementale 933 (ancienne nationale 133) entre Bergerac et Marmande. La commune fait partie de l'aire urbaine de Bergerac, dans le canton de SigoulÚs et de la communauté de communes des Coteaux de SigoulÚs.

    Elle est bordĂ©e Ă  l’Ouest et au Nord par la commune de Pomport dont elle est sĂ©parĂ©e par le ruisseau du Courbarieux de Labarde qui prend sa source vers La Desvignes et se jette dans la riviĂšre Gardonnette juste aprĂšs le lieu-dit Pissegasse. La limite Est est formĂ©e par la commune de Monbazillac dont la bordure est dĂ©terminĂ©e par le ruisseau des Giroux ou de Fontindoule qui prend sa source vers le lieu-dit Tabardine. Il rejoint la Gardonnette face au chĂąteau de Bridoire.

    Au sud, les communes de Ribagnac, Singleyrac et Flaugeac sont mitoyennes et leur limite est matĂ©rialisĂ©e par la riviĂšre La Gardonnette. Elle longe Rouffignac-de-SigoulĂšs au Sud dans un vallon qu’on appelait autrefois « le vallon de Vaucaucourt » (ou Vaucocour). Ce nom est issu d’une noblesse issue du PĂ©rigord Vert, du cĂŽtĂ© de Thiviers, qui avait quelques possessions dans la rĂ©gion car, dans l’église de SigoulĂšs, les nobles de Vaucocourt du Cluzeau avaient leur chapelle avec porte donnant directement sur l'extĂ©rieur.

    La Gardonnette prend sa source prĂšs du bourg de Bouniagues en bas de Labadie et plus exactement Ă  La Rayre dans la commune de Colombier. Elle passe Ă  Pomport et rejoint la Dordogne en amont de Gardonne d’oĂč son nom. Gardoneta est un diminutif de Gardone, un nom qui apparaĂźt au XIIIe siĂšcle, en 1226 plus exactement, et vient d'une base prĂ© celtique vard (que l'on retrouve dans le Gardon, le Gard ou le Verdon), accompagnĂ©e d'un suffixe gaulois, -ona, prĂ©sent lui aussi dans le nom d'autres riviĂšres ou sources.

    Voies de communication

    La route départementale 933 qui traverse Rouffignac, va de Périgueux à l'Espagne en passant par Mont-de-Marsan et Saint-Jean-Pied-de-Port.

    Elle existait dans un Ă©tat dĂ©plorable et sans accotements jusqu'au XIXe siĂšcle. En 1830, sous le rĂšgne de Louis-Philippe, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de la refaire entiĂšrement et une premiĂšre Ă©tude fut entreprise. Devant la lenteur du prĂ©fet de l’époque Ă  engager les travaux, les habitants de Rouffignac et des communes avoisinantes firent des pĂ©titions envoyĂ©es directement au ministre des Travaux publics qui rĂ©pondit qu'il Ă©tait impossible de dĂ©bloquer des fonds. Finalement, elle a Ă©tĂ© classĂ©e route royale numĂ©ro 133 et, le , aprĂšs d’autres Ă©tudes de faisabilitĂ© et de tracĂ©, le conseil gĂ©nĂ©ral dĂ©cida de prendre en charge la moitiĂ© des dĂ©penses et les travaux purent commencer. Ils consistaient en un alignement du tracĂ©, un nivellement, un remblaiement et un encaillassage total. C’est Ă  cette Ă©poque qu’a eu lieu la construction du pont sur la Gardonnette, renforcĂ© de deux arches de secours dans les annĂ©es 1840.

    Sous le rĂšgne de NapolĂ©on III cette route devint Route ImpĂ©riale numĂ©ro 133 et enfin route nationale 133. Elle Ă©tait entiĂšrement bordĂ©e d’ormeaux qui ont Ă©tĂ© coupĂ©s en 1951. En 1900, la route n’est pas encore goudronnĂ©e et beaucoup de « tĂȘtes de chats » (pierres au profil aigu) dĂ©passent. Elle n’a finalement Ă©tĂ© revĂȘtue qu’aux alentours des annĂ©es 1920.

    Elle suit Ă  peu prĂšs la route NapolĂ©on, traversant la commune du Nord au Sud. Sa largeur aurait dĂ» ĂȘtre de 13 mĂštres si le plan d’alignement des Ponts et ChaussĂ©es des annĂ©es 1950 avait Ă©tĂ© appliquĂ©. En 1962, pour allĂ©ger les charges de l’état, la nationale 133 s’est retrouvĂ©e rĂ©trogradĂ©e en DĂ©partementale 933. De ce fait, sa largeur imposĂ©e n’était plus que de 11 mĂštres au grand soulagement de certains propriĂ©taires.

    Cette route vient de Bergerac au Nord et dĂ©bouche sur la commune aprĂšs une longue ascension des coteaux par la cĂŽte du Peyrat jusqu’à une altitude de 160 mĂštres environ. Une portion droite de 1,2 kilomĂštre, mĂšne au bourg. Cette portion n’a pas toujours Ă©tĂ© droite, elle faisait une courbe du cĂŽtĂ© de Bel Air. Dans le bourg elle n’avait pas la mĂȘme trajectoire, un redressement du tracĂ© et un changement d’assiette a eu lieu. La route arrivait presque face Ă  une grosse bĂątisse dotĂ©e d’un grand porche qui Ă©tait une auberge routiĂšre et servait de relais de poste et de diligence aux alentours des annĂ©es 1800. Elle a Ă©tĂ© aussi le siĂšge de la rĂ©gie des tabacs vers 1930. Le relais de poste s’est trouvĂ© ensuite transfĂ©rĂ© lĂ  oĂč subsiste L’Auberge de Monbazillac et la route reprend Ă  cet endroit son tracĂ© actuel. La route ressortait au Sud par un guĂ© traversant la riviĂšre Gardonnette Ă  la hauteur du Moulin de Pierrot situĂ© sur la commune de Flaugeac mitoyenne. Il a Ă©tĂ© utilisĂ© jusque dans les annĂ©es 1950 presque uniquement pour faire passer les charrettes ou bien les vaches. Ensuite, il y a eu un pont vers 1830 et enfin, un changement de tracĂ© qui a coupĂ© des virages dangereux en 1980.

    À partir de 1834, elle est bordĂ©e de bornes kilomĂ©triques car le a Ă©tĂ© dĂ©crĂ©tĂ© l’exĂ©cution de la mesure prescrivant le placement de bornes kilomĂ©triques le long des routes Royales et dĂ©partementales. L’entretien des routes secondaires Ă©tait assurĂ© par les habitants de la commune car chaque propriĂ©taire devait donner 3 jours durant l’annĂ©e pour leur rĂ©fection.

    Rouffignac-de-SigoulĂšs dispose de deux chemins de randonnĂ©es aux boucles imbriquĂ©es dont la premiĂšre permet de couvrir une distance de 10 kilomĂštres et la seconde de 6 kilomĂštres. Ils font partie d'un ensemble de chemins couvrant la totalitĂ© de la CommunautĂ© de Communes pour un dĂ©veloppement total de 300 kilomĂštres, tous interconnectĂ©s, ils bĂ©nĂ©ficient de la signalisation normalisĂ©e. Le tracĂ© des randonnĂ©es est rĂ©capitulĂ© sur un panneau se situant sur le parking face Ă  la salle des fĂȘtes, le dĂ©part s'effectue devant la mairie.

    Communes limitrophes

    Carte de Rouffignac-de-SigoulÚs et des communes avoisinantes en 2018, avant la création de la commune nouvelle de SigoulÚs-et-Flaugeac.

    En 2019, Rouffignac-de-SigoulĂšs est limitrophe de cinq autres communes dont Ribagnac au sud-est sur un peu plus de 300 mĂštres.

    Communes limitrophes de Rouffignac-de-SigoulĂšs
    Pomport Rouffignac-de-SigoulĂšs Monbazillac
    SigoulĂšs-et-Flaugeac Ribagnac,
    Singleyrac

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Rouffignac-de-SigoulĂšs est situĂ©e dans le quatriĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de dĂ©pĂŽts siliceux-grĂ©seux et de calcaires lacustres de l'Ăšre tertiaire[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e e6-7, se compose d'argiles Ă  Palaeotherium, des argiles carbonatĂ©es silteuses versicolores Ă  niveaux sableux (Bartonien supĂ©rieur Ă  Priabonien infĂ©rieur continental). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles Ă  actuelles. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 830 - Eymet » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et sa notice associĂ©e[4].

    Carte géologique de Rouffignac-de-SigoulÚs.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 62 mĂštres et 163 mĂštres[5] - [6].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [8]. La commune est dans le Bergeracois, une rĂ©gion naturelle prĂ©sentant un relief contrastĂ©, avec les deux grandes vallĂ©es de la Dordogne et du Dropt sĂ©parĂ©es par un plateau plus ou moins vallonnĂ©, dont la pente gĂ©nĂ©rale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages pĂ©rigourdins. Il est composĂ© de vignes, vergers et cultures[9] - [10].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 6,52 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 6,54 km2[3].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainĂ©e par le Gardonnette, le Courbarieux, le ruisseau des Giroux et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 12,5 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    La Gardonnette, d'une longueur totale de 24,6 km, prend sa source dans la commune de Bouniagues et se jette dans la Dordogne en rive gauche en limite de Gardonne et de Lamonzie-Saint-Martin, face Ă  Saint-Pierre-d'Eyraud[16] - [17]. Elle borde la commune au sud sur plus de trois kilomĂštres, face Ă  Ribagnac, Singleyrac et SigoulĂšs-et-Flaugeac.

    Son affluent le ruisseau des Giroux sert de limite territoriale sur deux kilomĂštres et demi Ă  l'est, face Ă  Monbazillac.

    Autre affluent de la Gardonnette, le Courbarieux marque la limite communale Ă  l'ouest sur trois kilomĂštres et demi, face Ă  Pomport.

    • La Gardonnette presque Ă  sec en Ă©tĂ©, en contrebas du chĂąteau de Bridoire, en limite des communes de Ribagnac et Rouffignac-de-SigoulĂšs.
      La Gardonnette presque à sec en été, en contrebas du chùteau de Bridoire, en limite des communes de Ribagnac et Rouffignac-de-SigoulÚs.
    • La Gardonnette en limite de Rouffignac-de-SigoulĂšs (Ă  droite) et Singleyrac.
      La Gardonnette en limite de Rouffignac-de-SigoulĂšs (Ă  droite) et Singleyrac.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier de Rouffignac-de-SigoulĂšs.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - VĂ©zĂšre)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [19].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[20]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 853 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[24] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[25] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Laurent Vign », sur la commune de Saint-Laurent-des-Vignes, mise en service en 1962[26] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[27] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 794,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[28]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă  km[29], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[30], Ă  13,1 °C pour 1981-2010[31], puis Ă  13,3 °C pour 1991-2020[32].

    Urbanisme

    Typologie

    Rouffignac-de-SigoulÚs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [33] - [34] - [35].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[36] - [37].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (86,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (86,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (57,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (17,1 %), forĂȘts (13,2 %), terres arables (11,2 %), prairies (1,2 %)[38].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Rouffignac-de-SigoulĂšs est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[39]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[40].

    Rouffignac-de-SigoulĂšs est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[41]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[42] - [43].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rouffignac-de-SigoulÚs.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[45]. 94,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [46].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2018, par la sécheresse en 1992, 1995, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2020[39].

    Toponymie

    Rouffignac-de-SigoulĂšs, fut un temps appelĂ© Rouffignac par Monbazillac, surtout pour les commoditĂ©s du service postal. Rouffignac s’est appelĂ© « de SigoulĂšs » afin de le diffĂ©rencier de son homonyme du PĂ©rigord noir, l'actuelle commune de Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac. En 1713, le village s’appelait Rouffignac-en-PĂ©rigord.

    Sur une carte du XVIIe siÚcle, Militaria Gallica, est relevé le nom de Rofignac alors que dans les Fonds Raymond et Fonds de la Seigneurie de Bridoire est relevé le nom de Rouffinhac.

    Plusieurs explications existent quant à l'origine exacte du nom de la commune. La premiÚre serait que le nom viendrait des termes gallo-romains Rufinius (nominatif) et -acum (le lieu appartenant à), ce qui signifiait donc le « lieu appartenant à Rufinius »[47].

    Une seconde explication est que la commune s'appelait à l'époque romaine Rufiniacum (ou Rouffiniacoum selon la prononciation italienne), du nom d'un haut fonctionnaire romain, Flavius Rufinus (335-395) qui était proche de l'empereur Théodose le Grand[48]. La derniÚre explication est que le nom dériverait des termes roffie ou raufie qui désignent une grotte, une caverne et par extension des repaires cachés dans les bois ou les creux de rocher, étant précisé qu'il existe effectivement une grotte à proximité de la commune[49].

    En occitan, la commune porte le nom de Rofinhac del Sigolés[50].

    Lieux-dits actuels

    • Bonnefond (La bonne fontaine)
    • La Barde (La bordure)
    • La BĂątisse, La Battice (1820), La BĂąttisse (1850), La Bastice (1835)
    • La Bouyssonnie, La Bouysonnie, La Boyssonie : Lieu appartenant Ă  Bouyssou Ă  cause du ‘ie’ final
    • La Brande (La bruyĂšre)
    • La Font de la Vie : La fontaine du chemin (Via.) et pas de jouvence
    • La FontainguilliĂšre
    • La GourriĂšre, La GouriĂšre : Lieu surplombant le vallon
    • La Guillonnie, La Guilhonie (1835) : Lieu appartenant Ă  Guilhon
    • La Robertie, La Roubertie (1823) : PropriĂ©tĂ© de Robert
    • La Selmonie, La Salmonie, La SermonĂ©e : Sermon ou bien cĂ©rĂ©monie
    • La SoufriĂšre, La SouquiĂšre (jusqu'en 1823) : Lieu dĂ©frichĂ© oĂč il reste des souches
    • Les Caillauds (1835) : Le caillou en patois et aussi Dolmen
    • Le Caillou, Les Cailloux (1835)
    • Le Coutureau, Les Coutureaux : Petite culture ou habitant venant de Couture
    • Le Four : Il y avait un four Ă  chaux.
    • Le Rocher : Le rocher avait pour nom Le Bourdeyral (le bord de quelque chose)
    • Le Rouquet : Le rocher
    • Le Touron : Taillis de chĂȘnes
    • Les Bordes : La limite, une bordure. Bordier au Moyen Âge
    • Les ChadiĂšres, CadiĂšres (1813) : Vient de cadiĂšres (chaises)
    • Les Giroux
    • Les Peyres, La Peyre : La pierre ou bien un mĂ©galithe levĂ©
    • Les Quatre Sacs : lieu aride pour n’avoir que 4 sacs de rĂ©colte
    • Les Saints, Les Sents (1854), Les Sainthes, Cintey : ceint d’un mur, fermĂ©
    • Maye de Bouye, May de Bouye (1835), Mayrebouye : vendrait de Maillerie se rapportant Ă  la forge
    • Mon Repos, Aux Repeaux (1806), puis Le Repau et Le Repos : On rapproche le nom de ce lieu au fait qu’il se trouve en haut d’une rude cĂŽte aprĂšs la plaine de Bergerac.
    • Pissegasse, Pisse Gasse (La pie qui pisse), Pisserate (La chauve-souris en patois)
    • Plan du Casse : Plan pour le plant vĂ©gĂ©tal, Casse dĂ©signe un chĂȘne
    • Plateforme : On domine un vallon depuis le haut de la falaise
    • Ratabour : Le lieu aride
    • Tabardine
    • Terme Blanc : Le tertre blanc
    • Terre Noire
    • Treil de Rabot, Trel de Rabot : Treil dĂ©signe le passage ou le pressoir de M. Rabot
    • Villebois : Viendrait de Villa Bosco
    • Ruisseau des Giroux : Le ruisseau qui tourne

    • Ruisseau La Caborne : Le ruisseau surgit d’un trou au pied d’un arbre
    • RiviĂšre de La Gardonnette
    • Ruisseau Le Courbarieux : Le ruisseau courbĂ©

    Lieux-dits disparus

    • La Queyrille se trouvait au Nord des ‘Quatre sacs’ d’aprĂšs un acte de dĂ©cĂšs du et concernant le sieur Vidal Jacques dit Bourdier. Étymologiquement, Queyrille dĂ©signe un emplacement, soit de fortification ou bien d’angle intĂ©rieur, soit un endroit oĂč se trouvait un tailleur de pierres[51]
    • Cavaroque (Gavaroque (Cassini)) : en 1858 au dĂ©cĂšs de Monsieur Peyhardy Jean, en 1890 celui de Peyhardy Pierre et aussi en 1869 au mariage de Mlle Peyhardy Catherine avec M. Duranton Jean. On retrouve aussi ce lieu sur Monbazillac et plus exactement sur la route menant de Monbazillac Ă  Sadillac. Il peut y avoir une confusion de commune ou bien ce lieu se trouvait Ă  cheval sur les deux communes.
    • Les Biquettes : mĂȘme son emplacement supposĂ© reste inconnu !
    • Chez Tiennet et Vigne se situaient Ă  cĂŽtĂ© de Tabardine. Il est notĂ© sur les cartes de Cassini.
    • Cantalouette : c'est un Faux-ami qui ne veut pas dire Chante-alouette. Cante vient de l’Indo-europĂ©en et signifie Pierre. Louet vient de sommet. DiffĂ©rents dictionnaires topologiques donnent une traduction pour le lieu, la Montagne de la pierre plate. À cet endroit se trouve le lieu-dit Le Caillou qui s’apparente Ă  un mĂ©galithe du genre dolmen.
    • Rebillac ou Rabillac sur les cartes de Cassini, se situait entre les Quatre sacs et les ChadiĂšres.
    • Le Bourdil, la petite bordure, fait maintenant partie de la commune de Pomport, il Ă©tait Ă  Rouffignac dans le temps.
    • Vignoble se trouvait Ă  l’emplacement d’un ancien chai au-dessus de Ratabour, Ă  la limite du Terme Blanc.

    Histoire

    Rouffignac faisait partie de la chùtellenie de Puyguilhem au XIVe siÚcle puis de la seigneurie de Flaugeac. Elle était comprise dans la juridiction de Montcuq, chùtellenie de Bergerac. En 1620, elle releva plus tard des seigneurs de Monbazillac et de Bridoire. Enfin, elle fut aussi sous la dépendance de la seigneurie de Flaugeac.

    Au XVIe siÚcle, comme dans toute la région, la religion réformée fit de nombreux adeptes à Rouffignac. Une partie de la population était protestante. Le village a appartenu, aprÚs le démembrement de la chùtellenie de Montcuq, à la seigneurie de Monbazillac. Le seigneur de ce lieu ainsi que celui de Bridoire appartenaient à la religion réformée. La lutte fut ùpre autour de ces chùteaux et les alentours furent saccagés par les armées catholiques. Rouffignac eut notamment fort à souffrir du passage de Blaise de Monluc quand il vint assiéger Bridoire en 1558.

    Rouffignac faisait partie du district de Bergerac mais, en 1790, la commune fait partie du canton de Ribagnac puis en 1801, du canton de CunÚges, renommé canton de SigoulÚs en 1817, à la suite du transfert du chef-lieu.

    Liste des curés

    • GĂ©raud Perret (mort en 1710)
    • François Robert de Senezergues (de 1713 au 21/01/1757)
    • Lunval vivaire (1751-1752)
    • Test vicaire (1752-1756)
    • Berthuy (1757-14/06/1762)
    • Perthus (1762-1765) officiant depuis 1758.
    • Eymar (1784-1792) alla en exil.
    • Anoille (1848-1851)
    • Asplace (1852-1854)
    • Dubois (1854-1856)
    • Rousseau Lafargette (1856-1858)
    • Chassagne (1858-1860)
    • Perramont (1862-1874)
    • Delmon (1875-1879)
    • Belley Georges (1880-1883)
    • Salvat (1883-1885) enterrĂ© Ă  Rouffignac.
    • Gaufre (1885-1890)
    • Bonnet L (1890-1896)
    • Imbert (1897-1902)
    • Pimouguet Jean Edmond (1902-1910), il logeait Ă  Saint-Laurent-des-Vignes.
    • Lambert (1910-1913) tuĂ© par un bombardement
    • Seyral (1913-1920)
    • Pimouguet J E (1920)
    • Guillot (1920) de Saint-Laurent-des-Vignes.
    • Pujol (1927-1932) habitait Ribagnac.
    • Guillot (1933-1942)
    • Kontz (1943-1945) prĂȘtre rĂ©fugiĂ© alsacien.
    • Guillot (1945-1946)
    • Javerzac (1946-1949) depuis Ribagnac.
    • Afflet (1949-1951) depuis Pomport.
    • Coq (1951-1954) depuis Pomport
    • Exartier (1955-1959)
    • Trougnac (1959-1956)
    • Menant (1956-1978)
    • Launay (1978-1985)

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    DÚs 1790, la commune de Rouffignac-de-SigoulÚs a été rattachée au canton de Ribagnac qui dépendait du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviÎse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Cunéges (devenu canton de SigoulÚs en 1817) dépendant de l'arrondissement de Bergerac[5].

    Intercommunalité

    Fin 2003, Rouffignac-de-SigoulÚs intÚgre dÚs sa création la communauté de communes des Coteaux de SigoulÚs. Celle-ci fusionne avec l'ancienne communauté d'agglomération bergeracoise au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[52] - [53].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    3 vendémiaire an VIII
    (25 septembre 1799)
    Jean Chauffaud Agent municipal
    1812 Jean Chauffaud Notaire
    1817 Jacques GĂ©raud
    1818 Pierre Baylac
    1861 Leyssalle
    1872 Guillaume Baudry
    1879 Picard
    1881 Comte EugĂšne de Solere
    1893 Jacques Grossoleil
    1894 Picard Aßné
    1914 François Guérin
    1920 Élie Rigaudie
    1935 Joseph Dard
    1938 Édouard Augier Maire par intĂ©rim
    1945 Marcel Vergnol
    1953 Claude Prouillac
    1983 Marcel RoyĂšre
    2001
    (réélu en mai 2020[54])
    En cours Alain Castang SE[55] puis PS Conseiller EDF puis retraité

    La mairie : situĂ©e dans une piĂšce, indĂ©pendante et exiguĂ«, de la maison des instituteurs, la maison du peuple pour les citoyens, a dĂ©mĂ©nagĂ© en 1967 pour se retrouver attenante Ă  la salle des fĂȘtes nouvellement construite. Vers 1865, le maire, le citoyen Leyssalle, habitant Ă  la Bouyssonnie, recevait ses administrĂ©s en ce lieu-dit dans un bĂątiment appelĂ© encore la Garde Pile. Aujourd’hui, elle se situe Ă  son ancien emplacement au croisement actuel de la route dĂ©partementale 933 et de la rue principale du village.

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Rouffignac-de-SigoulĂšs relĂšve[56] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[58].

    En 2020, la commune comptait 298 habitants[Note 10], en diminution de 12,61 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    296248279362307312307340330
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    359327282310341332268239275
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    274253275242262292303303283
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    279253263281282284337344346
    2017 2020 - - - - - - -
    311298-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee Ă  partir de 2006[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L’ancienne Ă©cole de Rouffignac a ouvert ses portes vers 1860 sur l’emplacement de la maison Rouby. On payait 18 francs par an pour chaque enfant, la somme Ă©tait versĂ©e au percepteur qui la rĂ©trocĂ©dait Ă  l’instituteur. Ce village qui avait une population infĂ©rieure Ă  500 habitants n’a pas eu Ă  bĂątir une Ă©cole des filles qui devait ĂȘtre sĂ©parĂ©e de celle des garçons (loi de 1867).

    L’école actuelle a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e Ă  la fin du XIXe siĂšcle, en 1880, juste aprĂšs la loi Jules Ferry. Sa date de construction est inscrite sur son soubassement. AprĂšs 1934, la cantine s’est tenue Ă  l’arriĂšre de l’auberge. Actuellement, elle se situe Ă  proximitĂ© de l’école et une cantiniĂšre est chargĂ©e de confectionner tous les repas.

    Électrification

    L’électrification du bourg s’est faite dans les annĂ©es 1928 Ă  1930. Ce que l’on appelle l’électrification des dessertes, c’est-Ă -dire les autres foyers non regroupĂ©s, s’est poursuivie jusqu’en 1937–38. Le premier Ă©clairage public Ă  Rouffignac est dĂ©cidĂ© en conseil municipal le . Il sera Ă©tabli une lampe Ă©lectrique de 32 bougies actionnĂ©e par un interrupteur indĂ©pendant.

    Alimentation en eau

    L'adduction d'eau est rĂ©cente, elle a eu lieu dans les annĂ©es 1974-75. Jusqu’alors, l’eau venait des puits, sources, fontaines et autres pompages personnels ou bien communaux.

    En cas de pĂ©nurie le village s’alimentait grĂące Ă  quatre points d’eau officiellement dĂ©signĂ©s La Selmonie, PrĂšs du lavoir, Au Touron, À la FontanguillĂšre.

    Économie

    Historique

    Une activitĂ© parallĂšle Ă  l’agriculture ayant trait au bĂątiment existait en 1861 sur la commune. C’était un four Ă  chaux. AprĂšs avis prĂ©fectoral et aussi celui du conseil municipal du , l’exploitant a eu l’autorisation de construire un four Ă  chaux au lieu-dit Le Caillou, sur le bord de la route impĂ©riale numĂ©ro 133. La porte de ce four devait faire face au couchant afin d’éviter les nuisances. Cette autorisation Ă©tait subordonnĂ©e aux gĂšnes qui pouvaient survenir.

    L’agriculture a toujours une place prĂ©pondĂ©rante dans ce coin de PĂ©rigord pourpre. Les exploitants agricoles Ă©taient dĂ©fendus par plusieurs syndicats : le Syndicat des propriĂ©taires de la cĂŽte de Monbazillac (crĂ©Ă© le ), le Syndicat des propriĂ©taires viticoles de l’arrondissement de Bergerac pour la dĂ©fense des vins naturels (crĂ©Ă© le ), le Comice et Syndicat agricole et viticole de SigoulĂšs (crĂ©Ă© le ), le Syndicat gĂ©nĂ©ral des ouvriers agricoles (crĂ©Ă© en et dont le siĂšge est Ă  Rouffignac) et le Syndicat de Monbazillac de dĂ©fense contre la grĂȘle (crĂ©Ă© en ).

    Dans le dĂ©partement, la population agricole Ă©tait, en 1852, composĂ©e de 9 966 propriĂ©taires n’habitant pas le dĂ©partement, 47 893 propriĂ©taires cultivant pour eux-mĂȘmes, 20 982 propriĂ©taires cultivant pour eux et d'autres, 2 552 au statut de fermiers et 14 905 mĂ©tayers, 386 maĂźtres-valets et 127 rĂ©gisseurs. En 1856, 92 % de la population Ă©tait rurale.

    Activités actuelles

    La commune accueille de nos jours des activitĂ©s diversifiĂ©es crĂ©ant un bassin d’emplois, parmi lesquelles une entreprise de mĂ©canique de prĂ©cision, une sociĂ©tĂ© de tonnellerie, des entreprises du bĂątiment, un abattoir et transformation de volailles ainsi qu'un restaurant.

    Au niveau agricole, la commune a un Ă©leveur de vaches blondes d’Aquitaine, un Ă©leveur de poulets, un Ă©levage de volailles avec abattoir et transformation. Mais la viticulture est la principale activitĂ© agricole de la commune. Pour une superficie totale de 652 ha, il y a 218 ha de vignes classĂ©es en AOC Monbazillac[Note 11] et Bergerac.

    Le marché de la commune se tient à SigoulÚs, chef-lieu de canton, le vendredi matin.

    Emploi

    En 2015[60], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 166 personnes, soit 50,2 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (dix-huit) a augmentĂ© par rapport Ă  2010 (dix) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  10,9 %.

    Établissements

    Au , la commune compte cinquante-quatre Ă©tablissements[61], dont vingt-huit au niveau des commerces, transports ou services, douze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, huit dans la construction, trois relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, et trois dans l'industrie[62].

    Manifestations culturelles et festivités

    • La fĂȘte du Village : Rouffignac-de-SigoulĂšs avait sa fĂȘte, disons paroissiale, le 1er dimanche de juin, relative Ă  la Saint Clair, patron de son Ă©glise. Une autre fĂȘte se dĂ©roulait Aux Giroux, dans les prĂ©s. On y faisait admirer la Croze Tinlante : perte d’eau alimentant la Grotte de la FontanguilliĂšre. Cette festivitĂ© s’est perdue vers 1930. Au village du Four, il y avait une frairie dans les annĂ©es 1820, elle se dĂ©roulait durant l’étĂ©. En 1920, la salle de bal du village se situait dans une piĂšce attenante Ă  l’auberge. Cette salle a brĂ»lĂ© en 1955.
    La commune dispose d’une vaste salle des fĂȘtes. La fĂȘte du village se dĂ©roule maintenant le , il y a un vide-grenier et beaucoup d’animations sportives et culturelles (randonnĂ©e pĂ©destre, expositions, concours avicole...).
    • La fĂȘte Ă  la FontanguilliĂšre : crĂ©Ă©e au dĂ©but du siĂšcle, vers 1905, Ă  l’initiative des habitants de la commune, cette fĂȘte avait une renommĂ©e s’étendant au-delĂ  du canton. C’était un Grand bal couvert, stands de tir, rampos, buvettes, courses en sacs, concours de pĂšche, courses d’ñnes, grand feu d’artifice. Cette fĂȘte a Ă©tĂ© abandonnĂ©e autour des annĂ©es 1970.
    • La plantation des Mais : Rouffignac-de-SigoulĂšs est une des communes du PĂ©rigord Ă  vouloir maintenir une tradition ancestrale : planter les Mais, cette tradition existe dĂ©jĂ  en 1562. Cette manifestation communale fait suite aux Ă©lections municipales afin de fĂȘter les nouveaux Ă©lus mais aussi de maintenir un esprit de convivialitĂ© entre les citoyens en associant Ă  la fĂȘte tous les habitants de la commune.
    Cette cĂ©rĂ©monie se dĂ©roule depuis le matin. Les hommes vont chercher l'arbre dans la forĂȘt. Plus tard, un cortĂšge d’élus et d’administrĂ©s se rend chez chaque nouvel Ă©lu afin de l’honorer par une dĂ©coration toute rĂ©publicaine de sa maison. Puis, en fin d’aprĂšs-midi, la plantation du Mai s’effectue prĂšs de la Mairie en prĂ©sence de toute la communautĂ©. Cet arbre est dĂ©corĂ© de 11 drapeaux, de rubans et d'une pancarte portant l'inscription "Honneur Ă  notre Ă©lu(e)". S’ensuit un grand repas festif.

    Vie associative

    De nombreuses associations animent cette petite commune rurale : le ComitĂ© des FĂȘtes, organisant des festivitĂ©s, le Club des bĂ©nĂ©voles, qui restaure le patrimoine communal et L'Union avicole bergeracoise, qui a pour but la sauvegarde de races de volatiles.

    La commune édite tous les trimestres un journal, Rouffignac Infos, concernant son territoire, relatant les activités du conseil municipal, les évÚnements et manifestations.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune possĂ©dait, au XIIe siĂšcle, un chĂąteau qui se situait Ă  la droite de l’église. D’aprĂšs l’architecture de base encore existante, le clocher actuel peut avoir Ă©tĂ© le donjon ou bien une tour du chĂąteau. Loin d’ĂȘtre un chĂąteau fĂ©odal, ce n’en Ă©tait pas moins une demeure seigneuriale.

    PrĂšs du lieu-dit Le Caillou, au Sud de la commune prĂšs du ruisseau de La Caborne, non loin d’une fontaine, se trouve un dolmen dont la table est Ă  terre. À proximitĂ© du lieu-dit le Rouquet, en dĂ©fonçant la terre afin de planter de la vigne, ont Ă©tĂ© trouvĂ©es de grandes pierres longues, taillĂ©es, creusĂ©es ou du moins façonnĂ©es, c’était des sarcophages qui ont disparu.

    Le long du ruisseau de la Caborne, dans les falaises, se trouvent trois cavitĂ©s ouvertes sur la vallĂ©e. Elles ont servi d’abris aux habitants, on y voit assez haut des trous pour y enficher des bois et amĂ©liorer certainement l’abri. Au lieu-dit Le Touron, existent des cluzeaux creusĂ©s et bĂątis dont l’origine est inconnue mais qui ont servi dans le temps de chambre froide Ă  un boucher installĂ© en ce lieu.

    La grotte de la FontanguillĂšre

    Entre les Giroux et la Brande se trouve une perte de ruisseau, dite de la Croze Tinlante (le trou qui tinte), elle alimente la grotte de la FontanguillĂšre (ou « FontainguilliĂšre »). Cette grotte a Ă©tĂ© creusĂ©e dans le calcaire par le ruisseau souterrain des Giroux ou de Fontindoule, au ras de la molasse du Jurassique. Au XIVe siĂšcle, la grotte aurait renfermĂ© les restes d'une centaine d'individus[63]. Elle a Ă©tĂ© redĂ©couverte en 1875 et il y fut trouvĂ© des preuves d'occupation au Chalcolithique et au bronze final, sous la forme d’inhumations disposĂ©es sur des claies suspendues par des pilotis, au-dessus d’un ruisseau souterrain[Note 12]. La grotte aurait Ă©galement Ă©tĂ© frĂ©quentĂ©e au premier Ăąge du fer, comme en tĂ©moigne un « vase saladier » contenant une Ă©pingle en bronze et surtout trois bracelets ouverts[Note 13] Du mobilier datant de La TĂšne III (vase, fusaĂŻole en plomb Ă  protubĂ©rances) a Ă©galement Ă©tĂ© recueilli[Note 14]. Des tĂ©moignages d’occupation humaine datant du NĂ©olithique final (Artenac), c’est-Ă -dire 1800 Ă  2400 av. J.-C., ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s.

    Au mĂȘme lieu-dit, prĂšs de la grotte, traversĂ© par la D 933, on a trouvĂ© en 1958 lors d’un labour un site Ă  tegulae et une figurine en bronze reprĂ©sentant une tĂȘte de femme de profil, Ă  la coiffure tenue par des bandelettes. En 1975, Ă  la suite de travaux d’adduction, des murs sont apparus Ă  0,60 / m de profondeur. On aurait dĂ©couvert Ă©galement une cruche emplie de monnaies romaines au lieu-dit La Font de la Vie.

    L'Ă©glise

    L'Ă©glise Saint-Clair.

    Titulaire et patron de Rouffignac : Saint Clair fĂȘtĂ© le .

    La paroisse avait jadis l’évĂȘque de Sarlat pour collecteur. En 1365, au niveau du classement religieux, Rouffignac fait partie de l’archiprĂȘtrĂ© de Flaugeac qui comprenait 39 paroisses. On ne connaĂźt qu’un titulaire en 1520 : François Gannier. L’église de Rouffignac qui dĂ©pendait de Pomport fut Ă©rigĂ©e en succursale par ordonnance du .

    L’église est en partie du XIIe siĂšcle, les murs de la nef ainsi que la travĂ©e voĂ»tĂ©e d’une coupole couronnĂ©e par un clocher, appartiennent Ă  cette premiĂšre Ă©poque de construction. À partir de la fin du XVe siĂšcle, cette Ă©glise subit beaucoup de modifications. En effet, s’est construit un chevet plat, derriĂšre l’autel, couvert d’une voĂ»te surcroisĂ©e d’ogives. La facture des piliers supportant les travĂ©es d’ogives permet de mieux situer dans le temps la construction romane, donc Ă  la fin du XIIe siĂšcle. Il faut remarquer toutefois que la base des colonnes, au Sud et au Nord sont diffĂ©rentes.

    Le clocher barlong est percĂ© sur chaque face d’une ouverture plein-cintre dont l’arc a Ă©tĂ© refait, et il est couvert d’un toit Ă  quatre pans de tuiles canal. De nombreux trous de boulin (pour les Ă©chafaudages d’édification) et des contreforts gothiques ayant remplacĂ© certainement ceux de style roman. Sur le cĂŽtĂ© Nord, un contrefort roman comprend un escalier Ă  vis naissant Ă  environ quatre mĂštres du sol qui fut Ă©clairĂ© Ă  l’origine par une petite baie rectangulaire. La partie supĂ©rieure de cet escalier est actuellement ruinĂ©e. Il est impossible d’imaginer sa terminaison non plus que la forme de l’ancien chevet, peut ĂȘtre en forme d’abside ou bien par un chevet plat, comme dans d’autres Ă©glises romanes de la rĂ©gion.

    La nef de 15,80 m sur 4,90 m est constituĂ©e de murs d’époque romane qui ont souvent Ă©tĂ© repris. Le renfoncement intĂ©rieur Ă  gauche servait Ă  accueillir le confessionnal en bois. La façade Ă  l’Ouest avait 1,75 m d’épaisseur, avant d’ĂȘtre reconstruite, en 1896.

    On peut remarquer sur la façade Sud que le contrefort, Ă  l’aplomb du clocher et de la nef, est de style roman. Il a Ă©tĂ© rajoutĂ© au XVe siĂšcle, il n’est pas symĂ©trique Ă  son opposĂ©, il a Ă©tĂ© retouchĂ© Ă  maintes reprises. Au niveau du clocher, Ă  l’intĂ©rieur et sur le mur Nord, nous pouvons voir la partie infĂ©rieure d’une baie Ă©troite, sans doute aveuglĂ©e, sans doute romane, c’est Ă  cet endroit que se trouvait la chapelle Ă  la Vierge. Sur le mĂȘme mur, une porte en plein-cintre d’allure romane et semi enterrĂ©e a Ă©tĂ© murĂ©e, elle devait certainement permettre l’accĂšs au cimetiĂšre depuis la nef.

    Le chevet est presque carrĂ© de 4,90 m sur 4,85 m. Il est surmontĂ© d’une voĂ»te sur croisĂ©e d’ogives s’appuyant sur quatre colonnes d’angle dont la base est Ă  demi-cachĂ©e, le sol ayant Ă©tĂ© surĂ©levĂ©. À l’extĂ©rieur, quatre contreforts Ă  talus de style gothique renforcent la structure, leur hauteur diffĂ©rente est due Ă  des remaniements et aussi Ă  la dĂ©clivitĂ© du terrain.

    La sacristie attenante au mur Sud du chevet a Ă©tĂ© construite Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle ou au dĂ©but du XIXe siĂšcle. Les deux baies qui l’éclairent sont un rĂ©emploi de construction romane. Une partie de l’église est voĂ»tĂ©e, l’autre Ă©tait lambrissĂ©e mais fut remplacĂ©e par une voĂ»te en berceau plein cintre avec un arc en pierre au milieu et soutenu par deux piliers. Elle est recouverte de briques enduites. Le carrelage a remplacĂ© un pavement, le chƓur a Ă©tĂ© surĂ©levĂ©.

    L’église de Rouffignac avait aussi ses meubles, rĂ©pertoriĂ©s par l’abbĂ© BrugiĂšre : « Il y a des tableaux de sainte Jeanne de Valois et sainte Scholastique (la sƓur de saint BenoĂźt). Les statues reprĂ©sentent : la Vierge, saint Joseph, saint Clair. L’autel est en bois sculptĂ© et la cloche pĂšse 1 200 livres. »

    L'Ă©glise se dĂ©grada dans le courant des XIXe et XXe siĂšcles. En 1810, le portail et le clocher menaçaient ruine. En 1889, le plafond s'est effondrĂ© et l'abside due ĂȘtre surhaussĂ©e. Puis, en 1948, la premiĂšre voĂ»te de la nef s’est effondrĂ©e. Finalement, elle a Ă©tĂ© rĂ©novĂ©e en 2008 : son plafond intĂ©rieur a Ă©tĂ© refait, sa façade ravalĂ©e, son parvis sĂ©curisĂ© et son dĂ©cor intĂ©rieur repris. Le clocher ainsi que la façade sont illuminĂ©s car Rouffignac de SigoulĂšs est un phare sur les hauteurs du Monbazillacois dont il forme la limite Sud.

    L'église et la mairie sont illuminées tous les soirs.

    Les presbytĂšres

    Rouffignac-de-SigoulĂšs a eu deux presbytĂšres. Le premier a Ă©tĂ© bĂąti en 1726 pour le curĂ© de la paroisse : François de SĂ©nezergues qui Ă©tait issu d’une authentique noblesse du Cantal et appelĂ© Ă  venir exercer son sacerdoce Ă  Rouffignac Ă  cause de la grande pĂ©nurie de prĂȘtres qui sĂ©vissait dans la rĂ©gion. Ce presbytĂšre a Ă©tĂ© bĂ©ni le par le curĂ© de Pomport (Jacques Talon) en prĂ©sence des curĂ©s de Lestignac (Lafoze), de Monbazillac (Lapayrie), de Bayac (Combefort) et l’archiprĂȘtre de Bordeaux (Mgr du Vigier d’Aubusson). Ce baptĂȘme a Ă©tĂ© transcrit dans le registre de baptĂȘmes paroissiaux, autrement dit, l’état civil de l’époque.

    Le deuxiĂšme presbytĂšre a aussi une histoire. « Demeure de mĂȘme facture que la prĂ©cĂ©dente. Toit brisĂ© Ă  la Mansard, sans lucarne, terrassons de tuiles rondes y compris les croupes, baies Ă  linteaux droits noyĂ©s dans de grandes surfaces de maçonnerie
 ProlongĂ©e par une adjonction dans le mĂȘme style (voir plus loin : rĂ©parations et agrandissement) qui forme sur une façade un lĂ©ger ressaut et sur l’autre un vĂ©ritable retour d’équerre[64]. » Cette maison appartenait sous l’Ancien RĂ©gime aux Guyon Tarsac de Saint-Victor. Elle a Ă©tĂ© vendue le 26 prairial an IV () et fut adjugĂ©e au sieur Segondat pour 1 956 francs[65]. Par la suite, le bĂątiment appartient Ă  Jean Prunet, un maçon qui le vend Ă  la commune pour devenir un presbytĂšre en 1848[Note 15]. Il est Ă  50 mĂštres de l’église, comporte 6 piĂšces avec dĂ©pendances, un jardin de 7 ares 36 ca. Il sera louĂ© au curĂ© de la paroisse, qui pourra le surlouer, jusqu’à ce qu’il soit relevĂ© de sa charge paroissiale.

    CimetiĂšres

    Le cimetiÚre principal et public fait partie de la confrérie du Rosaire.

    Dans la commune, il existe des cimetiÚres particuliers et aussi des tombes disséminées au gré et au vouloir des défunts et de leur famille. Ces cimetiÚres trouvent le plus souvent leur origine dans le culte protestant qui voulait que chaque famille ait ses défunts prÚs de chez elle. Il y a ainsi 14 tombes connues et plus ou moins répertoriées.

    Un nouveau cimetiĂšre a Ă©tĂ© construit dans le vallon attenant au village, il renferme beaucoup d’anciennes tombes qui se trouvaient dans les cimetiĂšres cernant l’église.

    Par ailleurs, un monument aux morts fut Ă©rigĂ© en 1924. Une premiĂšre Ă©pure de l’édifice a Ă©tĂ© tracĂ©e le avec devis. Une souscription publique a Ă©tĂ© lancĂ©e et les habitants gĂ©nĂ©reux y sont allĂ©s de 3 692 francs le . Nom du sculpteur : M. Dorillac, de Bergerac.

    Patrimoine naturel

    Au sud, la Gardonnette borde le territoire communal sur plusieurs kilomĂštres. Le cours d'eau et ses rives font partie d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I oĂč pousse une plante rare, la fritillaire pintade, (Fritillaria meleagris) et frĂ©quentĂ©e par trois espĂšces de chauves-souris : le Grand murin (Myotis myotis), le MinioptĂšre de Schreibers (Miniopterus schreibersii) et le Rhinolophe euryale (Rhinolophus euryale)[66] - [67].

    Personnalités liées à la commune

    • Michel Moulinier (1943-2004), ancien gĂ©nĂ©ral, a vĂ©cu et est mort Ă  Rouffignac-de-SigoulĂšs[68].

    HĂ©raldique

    Blason de Rouffignac-de-SigoulĂšs Blason
    Taillé : au 1er de pourpre à la grappe de raisin d'or, au 2e d'or à l'entrée de grotte de sable fermée par une frette d'argent ; au chef bastillé d'azur, chargé d'une épée tournée en fasce d'argent, garnie de gueules et pommetée d'argent, le chef brochant sur le taillé, le tout enfermé dans une filiÚre de sinople.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[22].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[23].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. La dĂ©limitation de l’appellation Monbazillac a Ă©tĂ© trĂšs restreinte. Au dĂ©part, elle se limitait pratiquement Ă  la commune de Monbazillac, ne comprenait pas entiĂšrement les communes qui la composent aujourd’hui : Monbazillac bien sĂ»r, Pomport, Rouffignac de SigoulĂšs, Saint Laurent des Vignes et Colombier. Sur Rouffignac, elle ne couvrait qu’une petite partie Nord, limitĂ©e par une ligne droite allant du Caillou et passant entre Tabardine et Plan du Casse. Ensuite cette ligne suivait le ruisseau de La Brande qui la sĂ©pare de Monbazillac. Ce n’est qu’en 1895, Ă  la crĂ©ation du syndicat des propriĂ©taires de la CĂŽte de Monbazillac, qu’ont Ă©tĂ© atteintes les limites actuelles qui consacrent entiĂšrement Rouffignac de SigoulĂšs dans cette appellation, ainsi que les communes prĂ©citĂ©es.
    12. Mobilier conservĂ© au musĂ©e d’Eymet.
    13. Objets recueillis par François Morin en 1920 - Musée de Libourne.
    14. Actuellement au Musée de Bergerac.
    15. Pour cet achat, la commune devait trouver un revenu, ce qui fut fait par la vente de 2 parcelles de chemins abandonnĂ©s et de 2 parcelles de prĂ©s. Une souscription volontaire amena 1 981 francs dans l’escarcelle et une aide d’un montant de 400 francs vint de la sous-prĂ©fecture le .
    • Cartes
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    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

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