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Bouniagues

Bouniagues est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Bouniagues
Bouniagues
Le village et l'Ă©glise de Bouniagues.
Blason de Bouniagues
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté d'agglomération Bergeracoise
Maire
Mandat
Georges Bassi
2020-2026
Code postal 24560
Code commune 24054
DĂ©mographie
Gentilé Bouniaguais
Population
municipale
609 hab. (2020 en augmentation de 5,91 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 71 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 45â€Č 36″ nord, 0° 31â€Č 34″ est
Altitude Min. 74 m
Max. 181 m
Superficie 8,62 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bergerac
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Sud-Bergeracois
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Bouniagues
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Bouniagues
Liens
Site web bouniagues.com

    GĂ©ographie

    Généralités

    Située en Bergeracois, dans le sud du département de la Dordogne, la commune de Bouniagues fait partie de l'aire urbaine de Bergerac[1].

    Le bourg de Bouniagues, à l'intersection de la route nationale 21 et de la route départementale 13, se situe, en distances orthodromiques, onze kilomÚtres au sud-sud-est de Bergerac et quinze kilomÚtres au nord-est d'Eymet.

    Communes limitrophes

    Carte de Bouniagues et des communes avoisinantes.

    Bouniagues est limitrophe de sept autres communes, dont Sadillac au sud-ouest par une simple quadripoint, et Monsaguel au sud-est sur environ 300 mĂštres.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Bouniagues est situĂ©e dans le quatriĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de dĂ©pĂŽts siliceux-grĂ©seux et de calcaires lacustres de l'Ăšre tertiaire[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e e6-7, est composĂ©e d'argiles Ă  Palaeotherium, des argiles carbonatĂ©es silteuses versicolores Ă  niveaux sableux (Bartonien supĂ©rieur Ă  Priabonien infĂ©rieur continental). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles Ă  actuelles. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 830 - Eymet » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[3] - [4] et sa notice associĂ©e[5].

    Carte géologique de Bouniagues.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 74 m[6] Ă  l'extrĂȘme est, lĂ  oĂč l'affluent de la Conne quitte la commune et sert de limite entre celles de Conne-de-Labarde et Saint-Cernin-de-Labarde, et 181 m[6] au sud, Ă  l'est du lieu-dit le Mas[7].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[9]. La commune est dans le Bergeracois, une rĂ©gion naturelle prĂ©sentant un relief contrastĂ©, avec les deux grandes vallĂ©es de la Dordogne et du Dropt sĂ©parĂ©es par un plateau plus ou moins vallonnĂ©, dont la pente gĂ©nĂ©rale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages pĂ©rigourdins. Il est composĂ© de vignes, vergers et cultures[10] - [11].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 8,62 km2[6] - [12] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 8,71 km2[4].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e pour partie dans le bassin de la Dordogne et pour partie dans le bassin de la Garonne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainĂ©e par la Gardonnette et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 6,5 km de longueur totale[16] - [Carte 1].

    La Gardonnette, d'une longueur totale de 24,6 km, prend sa source dans le nord-ouest de la commune, 700 mĂštres Ă  l'ouest du bourg, et se jette dans la Dordogne en rive gauche en limite de Gardonne et de Lamonzie-Saint-Martin, face Ă  Saint-Pierre-d'Eyraud[17] - [18]. Elle arrose la commune sur 650 mĂštres.

    La commune est bordée à l'est et au sud-est sur trois kilomÚtres par un ruisseau sans nom, affluent de rive gauche de la Conne, face à Saint-Perdoux, Monsaguel et Saint-Cernin-de-Labarde.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par les schĂ©mas d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique » et « Dropt ». Le SAGE « Dordogne Atlantique », dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - VĂ©zĂšre)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Le SAGE « Dropt », dont le territoire correspond au bassin versant du Dropt, d'une superficie de 1 522 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est le syndicat mixte EPIDROPT[20]. Ils dĂ©finissent chacun sur leur territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [21].

    La quasi-intĂ©gralitĂ© du territoire communal dĂ©pend du SAGE Dordogne Atlantique. Seule l'extrĂȘme pointe sud-ouest est rattachĂ©e au SAGE Dropt.

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[22]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 854 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[26] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[27] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Laurent Vign », sur la commune de Saint-Laurent-des-Vignes, mise en service en 1962[28] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[29] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 794,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[30]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă  11 km[31], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[32], Ă  13,1 °C pour 1981-2010[33], puis Ă  13,3 °C pour 1991-2020[34].

    Urbanisme

    Typologie

    Bouniagues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [35] - [36] - [37].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[38] - [39].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (85,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (88,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (34 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (34 %), cultures permanentes (11 %), forĂȘts (8,6 %), zones urbanisĂ©es (6,3 %), prairies (6,1 %)[40].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg de Bouniagues proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[41] :

    • la Becquerie
    • les Blanquies
    • la BoissiĂšre
    • la Cabane
    • Castang
    • Chaupine
    • les CourrĂšges
    • l'Escalat
    • Fon du Touron
    • Font de l'Ase
    • Font Janesque
    • Fontaine Chavirane
    • Gaillardet
    • la Grange du Bosc
    • Marmelinat
    • le Mas
    • MaziĂšre
    • Mondounet
    • Monplaisir
    • le Petit Tuquet
    • les Places
    • la Renoncie
    • les Septeyrades
    • Soupetard
    • le Touron
    • les TuiliĂšres
    • le Tuquet
    • la Vidalie
    • les Vigonies.

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Bouniagues est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[42]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[43].

    Risques naturels

    Bouniagues est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[44]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[45] - [46].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bouniagues.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[48]. 79,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [49].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2018, par la sécheresse en 1989, 1992, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[42].

    Toponymie

    Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Bouniague[50].

    En occitan, la commune porte le nom de Bonhagas[51].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et electoraux

    DÚs 1790, la commune de Bouniagues a été rattachée au canton de Ribagnac qui dépendait du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviÎse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton d'Issigeac dépendant de l'arrondissement de Bergerac[6].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaßt aux élections départementales de mars 2015[52]. La commune est alors rattachée au canton du Sud-Bergeracois.

    Intercommunalité

    Fin 2001, Bouniagues intÚgre dÚs sa création la communauté de communes de Bergerac Pourpre. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2012 et remplacée au 1er janvier 2013 par la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de SigoulÚs au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[53] - [54].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001[55]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Georges Bassi DVD[56] Cadre commercial

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Bouniagues relĂšve[57] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants de Bouniagues se nomment les Bouniaguais[58].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[60].

    En 2020, la commune comptait 609 habitants[Note 10], en augmentation de 5,91 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    456371419508522505525538517
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    501512540503544536500405400
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    376420408347325318318327340
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    380349378447466476487489552
    2017 2020 - - - - - - -
    587609-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee Ă  partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[62], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 266 personnes, soit 45,9 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (vingt-huit) est restĂ© stable par rapport Ă  2010 et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  10,4 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 81 Ă©tablissements[63], dont quarante-quatre au niveau des commerces, transports ou services, quatorze relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, onze dans la construction, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, et trois dans l'industrie[64].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le chĂąteau de Bouniagues.
      Le chĂąteau de Bouniagues.
    • La porte du chĂąteau.
      La porte du chĂąteau.
    • L'Ă©glise Notre-Dame-de-l'Assomption.
      L'Ă©glise Notre-Dame-de-l'Assomption.
    • Son portail.
      Son portail.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    Patrimoine naturel

    Une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I concerne la friche calcaire de la Becquerie, au sud de la commune, en limite de Saint-Perdoux pour sa flore, et notamment une espĂšce rare, le Fumana fausse bruyĂšre (Fumana ericoides)[68] - [69].

    HĂ©raldique

    Blason de Bouniagues Blason
    Parti au 1) d’azur aux dix losanges d’argent ordonnĂ©es 2.3.3.2 au 2) d’hermine Ă  la champagne d’azur chargĂ©e de quatre losanges d’argent rangĂ©es en fasce[70]
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[13] - [14]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[24].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[25].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Bouniagues » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Aire urbaine de Bergerac (109), Insee, consulté le 28 mai 2017.
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