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Patrick Lanneau

Patrick Lanneau est un artiste peintre, dessinateur, lithographe et vidéaste français né à Tours le .

Patrick Lanneau
Patrick Lanneau en 2021.

Biographie

La formation, de Tours Ă  Nice

Patrick Lanneau est, après une scolarité au lycée agricole de Fondettes (adolescent, il se destine à la viticulture en Touraine) et après avoir entamé des études de droit[1], élève de Paul Guimezanès à l'École des beaux-arts de Tours de 1971 à 1972 - époque où il est attiré par le proche village de Saint-Antoine-du-Rocher où ses nombreux dessins du dolmen de la Grotte aux Fées inspireront des libres variations qui, progressivement, aboutiront autour de 1980 à sa série majeure des Portiques - puis, de 1974 à 1978, élève de Noël Dolla et Jean-Claude Silbermann à l'École des arts décoratifs (villa Arson) de Nice[2].

Il est motivé dans cette dernière option en ce que la ville de Nice, rappelle Jean-Marc Réol, apparaît alors comme « le lieu d'une effervescence de l'art contemporain où, depuis le début des années 60, les protagonistes du Nouveau Réalisme, puis de Fluxus et de Supports/Surfaces, ont donné à la ville l'allure d'un laboratoire d'envergure internationale, ouvert sur les pratiques les plus expérimentales dans les domaines de l'objet, de la performance, de la peinture »[3]. Jean-Claude Silbermann se souviendra de Patrick Lanneau, « alors tout jeune peintre, habitant une chambre perchée au-dessus d'un sombre jardin, tentant de rivaliser en extase avec le ciel de Nice, apportant aux relations humaines une sorte de simplicité bienveillante dénuée de bruit comme d'ostentation »[4].

Nice, l'Atelier

8, rue Saint-Vincent, Nice

Patrick Lanneau fait partie en février 1980, avec Denis Castellas, Gérald Thupinier, Claude Goiran, Frédéric Fenollabbate, Jean Borsotto, Jacques Chaumard, Sylvette Maurin et Gérard Serée (en), du collectif d'artistes qui fonde au n°8 de la rue Saint-Vincent à Nice - « Une sorte de hangar et en dessous deux grandes caves voûtées d'environ cent mètres carrés… Le lieu était très sombre et sans fenêtre, aussi travaillait-on à la lumière des néons. On perdait complètement la notion du temps, en ayant le même éclairage du matin au soir… »[4] - le groupe dit « L'Atelier »[5] auquel vont s'intéresser les galeristes Anne et Jean-Pierre Roger, puis Hélène Jourdan-Gassin à Nice, Catherine Macé à Cannes. Patrick Lanneau se souviendra : « là, j'ai fait des travaux en volume - bois et serpentins bombés de peinture fluo, avec aussi de la lumière noire, celle de la couleur en suspension -… C'étaient des expériences pour imaginer et visualiser ce que pourrait être une couleur en dehors du fait qu'elle est posée sur la toile. À partir de ces expériences j'ai réalisé des peintures et cette question me tracassera toujours »[4].

Dans son interview par Andy Warhol en février 1982, Ben rapporte avoir découvert à l'Atelier les premières peintures sur le thème des Portiques de Patrick Lanneau - Geneviève Breerette les appelle alors « mirages de temples ioniens »[6] - dont il affirme qu'« elles prennent le contrepied de l'épidémie Support/Surfaces », ajoutant : « c'est d'après moi Lanneau qui marque le pas sur les autres à Nice… Je défends toujours le nouveau dans une situation donnée et, en 1979, le travail de Lanneau apportait quelque chose »[7].

De cette même première période à l'Atelier, Mireille Kreitmann retient quant à elle en priorité la série des Ampoules d'où ressort une « préoccupation déjà évidente touchant à la lumière : les ampoules, génératrices d'énergie, nous indiquent de façon brutale le débordement des sens et la détermination du peintre à déborder les limites du tableau par une utilisation des couleurs et un geste impulsif qui se mêlent dans un chaos non encore maîtrisé à l'équilibre instable »[8].

  • huiles sur toiles (collections particulières), pĂ©riode de « l'Atelier » (1979-1984)
  • Sans titre (sĂ©rie des Portiques), 200x220cm, 1979
    Sans titre (série des Portiques), 200x220cm, 1979
  • Sans titre (sĂ©rie des Portiques), 150x170cm, 1980
    Sans titre (série des Portiques), 150x170cm, 1980
  • Sans titre (sĂ©rie des Ampoules), 200x250cm, 1980
    Sans titre (série des Ampoules), 200x250cm, 1980
  • Sans titre, 200x250cm, 1981
    Sans titre, 200x250cm, 1981
  • Sans titre, 200x300cm, 1982
    Sans titre, 200x300cm, 1982
  • Sans titre, 170x220cm, 1983
    Sans titre, 170x220cm, 1983
  • Sans titre, 200x250cm, 1984
    Sans titre, 200x250cm, 1984

Les Frigos de Paris

Incité à vivre à Paris par son exposition de 1984 à la Galerie Lucien Durand, au 19 rue Mazarine[9], dont il devient artiste permanent[10], Patrick Lanneau s'installe en 1985 aux Frigos, 91 quai de la Gare dans le 13e arrondissement pour y demeurer durant quinze années[11] : « des étages d'entrepôts frigorifiques désaffectés par la S.N.C.F. et investis par les artistes des années 80 : une ruche fin de siècle… » évoque Françoise Monnin à la suite d'une visite de l'atelier du peintre dont elle restitue ses sensations immédiates : « place au visible, et tout de suite une grande claque de couleurs intenses. Sur le mur du fond, une toile immense, dévorée par un rouge de camion de pompiers. Il y a aussi de l'orange et du rose, emmêlés à foison, incarnés… Ici une pyramide, là une étoile, un quartier d'orange aux allures de grande roue de fête foraine, un arête de poisson en hommage à Soutine peut-être, un sapin, une route en lacets géométriques, à moins qu'il ne s'agisse d'un éclair… De la lumière, le toupet méditerranéen des contrastes, celui de Matisse, la tranquillité en moins »[12].

  • huiles sur toiles (collections particulières), pĂ©riode des « Frigos » (1985-2000)
  • Sans titre, 250x190cm, 1985
    Sans titre, 250x190cm, 1985
  • Sans titre, 200x200cm, 1987
    Sans titre, 200x200cm, 1987
  • Sans titre, 195x114cm, 1989
    Sans titre, 195x114cm, 1989
  • Sans titre, 180x200cm, 1993
    Sans titre, 180x200cm, 1993
  • Sans titre, 200x200cm, 1993
    Sans titre, 200x200cm, 1993

L'Afrique

Les séjours de Patrick Lanneau en Afrique (L'Égypte fait suite à deux séjours à Dakar, le premier avec Sylvette Maurin dans un itinéraire passant par Bobo-Dioulasso où ils exposent ensemble, Ouagadougou et Bamako, le second dans le cadre d'une résidence soutenue par l'Association française d'action artistique) - « là bas, restitue Murielle Cachin, il dessine beaucoup et découvre un autre monde où se mêlent bonheur et misère, peau noire et abondance de couleurs : le jeune Lanneau est fasciné »[1] - initient ou confortent la présence récurrente dans ses œuvres des portiques, palmiers, sapins, pyramides, nuages, rochers et barrières. Sylvette Maurin confirmera : « à peine avions nous posé le pied à Bobo-Dioulasso, Patrick se mit à dessiner. Tout. Absolument tout. Et il captait avec une infinie justesse la majesté des hommes en grand boubou, la beauté et le port altier des femmes, leur canari sur la tête, la tendresse et l'émotion qui se dégageaient des enfants endormis. Les jaunes, les rouges, les bleus, le sollicitaient sans cesse »[4].

Approches de l'Ĺ“uvre

Si Jean-Marc Réol voit en Patrick Lanneau le représentant du « retour à une figuration néo-expressionniste dans la mouvance de la Figuration libre du début des années 1980 »[3], Nadine Labédade observe que « ses premières peintures (1979-1985) mettent en scène des corps isolés ou en couples dans des paysages allusifs. La stridence des couleurs, la schématisation des formes et le travail de la matière picturale évoquent un univers onirique en apesanteur. Plus tard, Lanneau se consacre exclusivement au paysage qui devient de plus en plus évasif. La pratique du dessin, sur papier ou numérique, celle de la vidéo (Départ[13], La racine des branches), complètent cette recherche sur le paysage avec ses atmosphères et ses subtiles variations »[14].

Dans son approche de la Figuration libre, en 1982, Pierre Cabanne souligne « les perceptions plus sensibles de Lanneau » qu'il oppose ainsi, en même temps que Denis Castellas, à « la violence d'expression, insolente et braillarde, de Robert Combas, de Rémi Blanchard, d'Hervé di Rosa ou du groupe "En Avant comme Avant" »[15].

C'est pour sa part dès 1983 - année où Patrick Lanneau se trouve parmi les membres de « L'Atelier » niçois qui, au Grand Palais à Paris, marquent le Salon de la Jeune Peinture de leur participation « jeune et humaniste »[16] - que Gérard Xuriguera situe l'artiste, avec notamment Pierre Buraglio, Dominique Thiolat, Lionel Godart, Tony Soulié, Marcel Alocco, Christian Sorg, Christian Bonnefoi, Pierrette Bloch, Denis Castellas, Jean Mazeaufroid, Jean-Paul Huftier et Laura Lamiel, parmi les figures émergentes qui s'inscrivent dans le renouveau de l'art abstrait en obéissant « à des pulsions et à des savoirs qui ne sont plus symboliques, puisqu'ils entendent démonter les mécanismes de la peinture, où l'idéologie n'interfère peut-être plus, où les sentiers tortueux de la théorie ne sont peut-être plus aussi contraignants, mais tous ont conscience d'appartenir à une génération qui a eu le mérite de poser des questions nécessaires et essentielles à l'objet de leur représentation »[17].

Observant en 1990 que l'histoire de la peinture est bien connue de l'artiste, Mireille Kreitmann suggère que « l'idée avouée de Lanneau est de retrouver le mystère de la peinture et de renouer avec le spirituel… Il se réfère au Quattrocento, il comprend la lumière chez Rembrandt et le lien des espaces chez Picasso. Il a le sens aigu du baroque dans sa façon de pénétrer l'espace en profondeur, de suggérer le mouvement »[8].

Retour Ă  Nice

L'exposition de Patrick Lanneau à la Galerie Françoise Vigna en mai 2000 marque son retour dans la région niçoise. « Des couleurs, des rythmes, et une matière en pleine expression "peinte" » y observe Michel Gaudet qui perçoit chez l'artiste une « science des tonalités chaudes ou froides, une sensualité et une sensibilité dont Henri Matisse assortissait la texture », pour conclure que « la vue absorbe une incandescence telle que le bleu, le jaune ou toute autre couleur chante en majeur »[18].

Installé successivement à Berre-les-Alpes et à Peillon, Patrick Lanneau enseigne à l'école municipale d'arts plastiques (Villa Thiole) de Nice jusqu'en 2016, effectuant également des interventions en arts plastiques à l'École supérieure d'arts plastiques de Monaco (pavillon Bosio) en 2000-2001, au Centre international de Valbonne de Sophia Antipolis de 2001 à 2003 et à la Fondation Lenval de Nice en 2004.

Dans cette période plus récente, constate France Delville, il met à profit le « travail solitaire pour apprivoiser les toiles achevées avec le temps, et, de cette vue d'ensemble, se dégagent de nouveaux mouvements dans les nombreux espaces d'un même tableau, plus fluides, plus immatériels comme la transparence de l'air et de l'eau »[19]. Lors de l'exposition Sur la piste des éléments en 2012 au château de Carros (les toiles de Patrick Lanneau s'y confrontent aux sculptures et installations de Frédérique Nalbandian, amie enseignante elle aussi à la villa Thiole), l'artiste confie : « je ne sais toujours pas comment la couleur existe vraiment, la matière encore moins. L'acte de peindre est une tentative pour comprendre comment la lumière, la couleur pénètrent en nous, pour nous renseigner sur le monde »[20]. Placé au seuil de cette même exposition, un texte de Sophie Braganti, commissaire, avertit : « pas de mysticisme manifeste mais une présence implicite du sacré, de l'esprit, d'un ailleurs ici bas. Quelque chose de fort qui nous guide, indépendant de notre volonté. Dans une sorte de silence en mouvement. Une douce brutalité. une éloquente absence tellement humaine »[21].

  • huiles sur toiles (collections particulières), 2012-2020
  • Sans titre, 200x250cm, 2012
    Sans titre, 200x250cm, 2012
  • Sans titre, 200x250cm, 2012
    Sans titre, 200x250cm, 2012
  • Sans titre, 200x250cm, 2012
    Sans titre, 200x250cm, 2012
  • Sans titre, 150x150cm, 2016
    Sans titre, 150x150cm, 2016
  • Sans titre, 150x150cm, 2016
    Sans titre, 150x150cm, 2016
  • Sans titre, 200x200cm, 2017
    Sans titre, 200x200cm, 2017
  • Sans titre, 170x220cm, 2017
    Sans titre, 170x220cm, 2017
  • Sans titre, 162x89cm, 2017
    Sans titre, 162x89cm, 2017
  • Sans titre, 162x130cm, 2018
    Sans titre, 162x130cm, 2018
  • Sans titre, 81x114cm, 2019
    Sans titre, 81x114cm, 2019
  • Sans titre, 200x200cm, 2020
    Sans titre, 200x200cm, 2020

Ĺ’uvres

Estampes

  • Pour TĂ©lĂ©rama, lithographie originale 70x50cm, 200 exemplaires numĂ©rotĂ©s, presses de l'atelier Jacques de Champfleury, 1991.
  • Sans titre, sĂ©rigraphie, 100 exemplaires numĂ©rotĂ©s, atelier Bourquin, Besançon, 1991.

Contributions bibliophiliques

  • ThĂ©rèse Plantier, Provence, ma haine, illustrations de Marc Pessin et Vivien Isnard, couverture de Patrick Lanneau, Ă©ditions Christian Pirot, Saint-Cyr-sur-Loire, 1983.
  • Michel Butor, La Quinte Major, texte manuscrit enrichi de dessins originaux de Vincent Bioulès, Patrick Lanneau, GĂ©rald Thupinier et Mark Willis, 15 exemplaires numĂ©rotĂ©s et signĂ©s par les artistes, Ă©ditions CMS, Montpellier, 1984.
  • Patrick Lanneau, Ohne Titel, 30 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Ă©ditions Hirten-Presse, Bonn, 1992.
  • Jean Audureau, Ă€ Memphis il y a un homme d'une force prodigieuse, illustrations de Patrick Lanneau, collection « VillĂ©giatures », Ă©ditions MĂ©dianes, 1993.
  • Patrick Lanneau, Quinze prières, cahier de dessin 20x20cm, gouache originale en couverture, 30 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Ă©ditions YĂ©o, 1993.
  • Sophie Braganti, Les algues ont la peau dure, lavis de Patrick Lanneau, Ă©ditions YĂ©o, 1994.
  • Patrick Calamusa (prĂ©sentation et notes), Le Cantique des cantiques, illustrations de Patrick Lanneau, lettrines de Lalou, Z'Ă©ditions, Nice, 1995.
  • Alain Lambert, Reclus, poèmes en prose, 40 exemplaires avec gouaches de Patrick Lanneau, Ă©ditions YĂ©o, 1996.
  • Les emplois-jeunes dans la culture, illustrations de Patrick Lanneau, La Documentation française / Ministère de la culture et de la communication, 2001.
  • Gilles Lades, Lente lumière, frontispice de Patrick Lanneau, collection « Grammages », L'Amourier Ă©diteur, 2002.
  • Francis Chateauraynaud, ProspĂ©ro - Une technologie littĂ©raire pour les sciences humaines, couverture de Patrick Lanneau, CNRS Editions, 2003.
  • Sophie Braganti, Una poesia, illustrations de FrĂ©dĂ©rique Nalbandian et Patrick Lanneau, 20 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Ă©ditions Pulcinoelefante, Italie, 2005.
  • Katy RĂ©my, Paysage solitaire, peintures de Patrick Lanneau, 239 exemplaires numĂ©rotĂ©s, collection « MĂ©tranve », Ă©ditions Tipaza, Cannes, 2008.
  • Francis Chateauraynaud et Didier Torny (prĂ©face de Claude Gilbert), Les sombres prĂ©curseurs - Une sociologie pragmatique de l'alerte et du risque, couverture de Patrick Lanneau, Ă©ditions de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales, 2013.
  • Éric Sautou, La VĂ©randa, interventions originales (aquarelles, crayons et cire) de Patrick Lanneau, 22 exemplaires numĂ©rotĂ©s et signĂ©s par l'artiste, Éditions Unes, 2018.

Tondi (peintures)

  • Huiles sur toiles (collections particulières), 2016-2021
  • Sans titre, diamètre 150cm, 2016
    Sans titre, diamètre 150cm, 2016
  • Sans titre, diamètre 110cm, 2021
    Sans titre, diamètre 110cm, 2021
  • Sans titre, diamètre 100cm, 2021
    Sans titre, diamètre 100cm, 2021
  • Sans titre, diamètre 80cm, 2021
    Sans titre, diamètre 80cm, 2021
  • Sans titre, diamètre 80cm, 2021
    Sans titre, diamètre 80cm, 2021

Sculptures

Les sculptures de Patrick Lanneau, bronzes de petits formats (années 1990), reprennent les signes récurrents de son œuvre peint : portiques, étoiles, rochers, formes pyramidales et courbes[21].

Couverture de presse

Dans son éditorial de Télérama n°2137 du 26 décembre 1990, sous le titre « L'espoir malgré tout », Marc Lecarpentier annonce l'exposition Pour Télérama de Patrick Lanneau au mois de janvier suivant chez Area à Paris et donne sens, dans la perspective d'une guerre imminente qui est alors installée dans les esprits, au choix par l'hebdomadaire d'une toile de Patrick Lanneau pour sa page de couverture Bonne année : « l'œuvre de Patrick Lanneau qui ouvre avec Télérama l'année nouvelle évoque sans emphase le monde tourmenté dans lequel il faut bien se mouvoir. Au bout du chemin accidenté, 1991 explose en volutes inquiétantes, mais lumineuses, comme s'il fallait toujours partager nos existences entre l'angoisse et la joie »[22].

Vidéos

  • Ni dehors ni dedans, images et rĂ©alisation de Patrick Lanneau, sons et musique de Serge Calien, 2005[23].
  • DĂ©part, images et rĂ©alisation de Patrick Lanneau, sons et musique de Serge Calien, 2005[13].

Expositions

Expositions personnelles

Hippodrome de Douai, 1993
  • La grange de Meslay, Parçay-Meslay, 1973[24].
  • Galerie Anne Roger, Nice, 1980.
  • Galerie Errata, Montpellier, 1981.
  • DĂ©partement contemporain ARC du MusĂ©e d'Art moderne de la ville de Paris, novembre 1981 - janvier 1982[6].
  • Lanneau - Peintures, Centre d'action culturelle de Mâcon, 1982.
  • Galerie NoĂ«lla Gest, Saint-RĂ©my-de-Provence, 1982.
  • Galerie Albert Baronian, Bruxelles, 1982.
  • Galerie Lucien Durand, Paris, 1982[24], mars-avril 1984[9] , avril-mai 1986[4].
  • Galerie Issert, Saint-Paul-de-Vence, dĂ©cembre 1982 - janvier 1983.
  • Patrick Lanneau - Figuration libre, Galerie Gmyrek, DĂĽsseldorf, avril-mai 1983.
  • Galerie Capricornio, Venise, 1983.
  • Galerie d'art contemporain, Tours, octobre 1984[25]
  • Galerie Françoise Lambert, Milan, 1984.
  • A.P.A.C. (maison de l'Étarche), Louveciennes, 1984.
  • Le Papier mâchĂ©, Nice, 1985.
  • Galerie Le Chanjour, Nice, 1985.
  • MusĂ©e dynamique (en), Dakar, 1985.
  • Galerie Catherine MacĂ©, Cannes, 1986, 1987 (Paysages magnĂ©tiques), dĂ©cembre 1988 - janvier 1989, juin-juillet 1991.
  • Centre d'arts plastiques de Saint-Fons, mars-avril 1987.
  • Galerie Pontepietra, VĂ©rone, 1987.
  • Patrick Lanneau - Peintures, Galerie G, Besançon, 1988, 1992.
  • Galerie L'Ĺ’il Ă©coute, Lyon, 1989.
  • Galerie NoĂ«lla G., La Neuveville, 1990, 1994.
  • Lanneau, Maison des arts et de la culture de CrĂ©teil, octobre-dĂ©cembre 1990[26].
  • Centre d'action culturelle de Bonlieu, Annecy, fĂ©vrier 1991[2] - [27] - [28] - [29].
  • Area, Paris, janvier 1991 (Pour TĂ©lĂ©rama[22]), 1992 (Ĺ’uvres, 1980-1986)[30], 1993 (Ĺ’uvres sur bois), 1995 (Autour du Cantique des Cantiques), 1996 (Trois couleurs : rouge, jaune, bleu), 2001 (La rĂ©serve d'Area).
  • Galerie Nicole Buck, Strasbourg, avril 1991[31], 1993.
  • Galerie Steinmetz, Bonn et Trèves, 1991, 1992.
  • Patrick Lanneau - Dix ans de parcours, Galerie Mostini-Bastille, Paris, mai-juillet 1992[30] - [32] - [33].
  • L'Hippodrome, Douai, 1993.
  • Galerie GĂ©rard Piltzer, Paris, dĂ©cembre 1993, 1996.
  • Maison des arts et loisirs de Laon, janvier 1994[2].
  • Patrick Lanneau - Ĺ’uvres rĂ©centes, Galerie Jacqueline Storme, Lille, 1995.
  • Galerie Kandler, Toulouse, 1996.
  • Patrick Lanneau - Figures et paysages, Galerie Mornin Art Concept, Nice, 1997.
  • Patrick Lanneau - Jardins, Galerie Françoise Vigna, Nice, mai-juin 2000[18].
  • Galerie Remp'arts, Toulon, 2001.
  • Der Wanderer ou l'Ă©loge de la promenade, Galerie de la Marine, Nice, 2003.
  • La Conciergerie Gounod, Nice, novembre 2015[34].
  • Galerie Eva Vautier, Nice, 2016[35].
  • Patrick Lanneau - Paysages de petits formats, Le CĂ©sar de Ben, 16 rue Colonna d'Istria, Nice, octobre 2017.
  • Galerie des Éditions Unes, Nice, avril-mai 2019.
  • Patrick Lanneau - Peintures, MĂ©ridien Beach Plaza, Monte Carlo, octobre 2022 - janvier 2023.

Expositions collectives

Chapelle de l'Observance, Draguignan, 2018

Citations

Dits de Patrick Lanneau

  • « Je ne crois pas Ă  la beautĂ© en peinture. Il n'y a que des peintres, avec leur force, leur conscience. Ce qui est beau, c'est l'eau, le ciel, les yeux des gens. Lorsque je termine une toile, c'est que j'ai conscience des forces que je suis en train de manier. J'ai l'impression de libĂ©rer un tableau, de le laisser exister seul. » - Patrick Lanneau, 1993[4]
  • « Ce que je vois dans le paysage, c'est une alchimie entre formes, couleurs, densitĂ©s et flottements, ombres et lumières. Les formes que je place ne sont que des signaux, dans le sens oĂą ils indiquent un chemin, un point d'arrĂŞt, un passage. Dans le paysage, il y a ce que l'on voit, avec nos yeux, nos sens, et ce qu'il provoque comme vision dans notre cerveau, comme appel Ă  notre mĂ©moire. C'est entre ces deux perceptions et dans leurs liens crĂ©atifs que se situe mon questionnement. » - Patrick Lanneau, 2012[20]

RĂ©ception critique

  • « Autrefois, en 1980, la lumière Ă©tincelait dans ses tableaux par le truchement de teintes joyeuses, jaunes, roses, blancs. Autrefois, la lumière Ă©tait une Ă©vidence et l'Ĺ“uvre finalement sĂ©duisante. Lanneau habitait Nice, et le public ravi se rassasiait de lueurs maritimes baignant des palmiers de circonstance et des portiques grecs Ă©chouĂ©s lĂ  comme des embarcations fragiles et disloquĂ©es après une tempĂŞte oĂą le vent fait resurgir de l'onde dĂ©chaĂ®nĂ©e d'Ă©tranges souvenirs… Plus tard, après un sĂ©jour en Afrique, je crois, la peinture bascula… Il fallait sans doute repenser l'univers autrement, redĂ©finir le rapport de l'homme Ă  la nature, rechercher la lumière ailleurs que dans ses reflets les plus sĂ©duisants, mais aussi les plus trompeurs. Alors les cieux s'assombrirent, mauves, bruns, noirs ; les palmiers disparurent et les Ă©toiles brillèrent d'une sombre lueur. Lanneau habitait maintenant Paris, et le public Ă©tonnĂ© hĂ©sitait Ă  accompagner le peintre dans une nuit qu'il jugeait prĂ©maturĂ©ment Ă©ternelle. » - Olivier CĂ©na[26]
  • « Aller capter les couleurs vives de l'Afrique. Rapporter le souvenir des formes essentielles d'Égypte, une pyramide, un palmier, une porte monumentale. Ce qui a Ă©tĂ© vu, ce qui est vu, entre dans cette peinture, devient des signes, des symboles, l'Arbre, l'Arche, des archĂ©types de la Vie. Patrick Lanneau rĂ©fute l'abstraction : "quand la peinture est trop abstraite, on perd de l'humanitĂ©", mais les clĂ©s qu'il donne Ă  notre regard suscitent l'interrogation, l'inquiĂ©tude. Ă€ lui la joie de peindre, l'huile avec voluptĂ©, Ă  corps perdu, avec lyrisme, soit sur de petits formats, soit sur des formats allant jusqu'Ă  se dĂ©doubler en diptyques. Partout, l'intensitĂ© des couleurs s'oppose jusqu'au grincement, sur ces champs de vert, de rouge, ces champs d'ombre et de lumière… L'unitĂ© se construit dans cet embrasement destructeur, lĂ  oĂą naĂ®t la richesse dĂ©lirante des tons, lĂ  oĂą jaillit cette matière vibrante, fournie de brĂ»lants et d'ombres, lĂ  oĂą, dans une Ă©volution incessante, surgit la confrontation avec l'immatĂ©riel. » - Marielle Ernould-Gandouet[30]
  • « Des contrastes courageux, bataille de bleus dans le noir. Trois petites pyramides comme seule traces, balises tĂ©nues bousculĂ©es par la matière. Les toiles de Patrick Lanneau reposent sur les vibrations qu'il obtient en dĂ©posant Ă  grands gestes la peinture Ă  l'huile. Elles conservent les traces Ă©nergiques de la brosse, sensuelles et virevoltantes, en boucles, en spirales, en ratures, en escaliers, et parfois en soleils lorsque les doigts s'en mĂŞlent. » - Françoise Monnin[12]
  • « Ă€ Tours, dĂ©jĂ , Ă  l'École des beaux-arts, il a senti, il a compris, dans le calme sanctuaire de l'atelier sans voix, que la rĂ©vĂ©lation viendrait de la peinture et que, guidĂ© par elle, il saisirait ensemble la raison et le sens de son passage sur terre, qu'il rejoindrait - par elle - l'unitĂ© primordiale, lĂ  oĂą lumière et ombre sont devenues complices, lĂ  oĂą jours et nuits se succèdent sans heurts, lĂ  oĂą la lumière est l'exacte rĂ©plique des tĂ©nèbres enfouies, lĂ  oĂą, rayonnante, irradiante enfin, "cĹ“ur du monde", elle est fusion sereine de l'esprit et du corps. Depuis, Lanneau avance tout Ă  tour angoissĂ©, malhabile, maladroit, extĂ©nuĂ© et tranquille. Il va vers ce point lumineux, cette Ă©toile du berger, cette VĂ©ga aux cinq branches, cette AltaĂŻr mythique. Il l'imagine si proche, il en a la vision et il la peint, jaune, de ce jaune affolant et sublime. Lumière pure, Ă©clair de vĂ©ritĂ©, prĂ©sence, Ă©piphanie, blĂ©s couchĂ©s aux vents du trop tragigue Van Gogh. Comme lui, il aime les tourbillons, les dĂ©pressions soudaines, les couleurs empâtĂ©es, malaxĂ©es; aspirĂ©es - opacitĂ©s des mauves, flamboyance des rouges, phosphorescence des jaunes, intensitĂ© des bleus, sortilège des verts - qui sont tempĂŞte de l'âme et chant de l'intuition. » - Isabel Haddad[33]
  • « Elle vous rĂ©veillera, cette peinture. Ni hâtive, ni hurlante, elle sonne haut. Gare aux regard timorĂ©s. Ces signes simples, ces couleurs pures ne nous conduisent qu'Ă  la mĂ©moire d'eux-mĂŞmes enfouie en nous. La gĂŞne que produit l'Ĺ“uvre de Patrick Lanneau tient Ă  ce que sans dĂ©tour, il va, sans souci du goĂ»t, au centre brĂ»lant de la peinture. Un lieu oĂą la couleur et le signe ne sont pas faits pour les dĂ©lices de l'Ĺ“il, mais simplement l'endroit oĂą lĂ -bas s'apprĂ©hende irrationnellement la part maudite qui nous fonde. Et cette part est donnĂ©e en partage Ă  qui veut bien en accepter l'aveuglement. » - Alin Avila[4]
  • « Dans sa peinture polychrome qui s'inscrit dans le temps et la durĂ©e, le paysage n'est pas la nature, mais une nature. Toniques, les Ă©nergies se fondent dans une peinture sans matière, car la matière est cette alchimie des lumières qui dessinent des plans perturbants, des assises instables. La force de Lanneau, homme et peinture, sa grande force, sa marche sans emphase ni lyrisme, c'est la grâce. Il peint la grâce. Il peint le poids d'atteindre, au bout de cinquante annĂ©es de recherches et de pratiques incessantes, cette petite lumière de l'Ĺ“il et du regard qui rend lĂ©gère la longue route et ses tourments. Rien ne l'aura dĂ©tournĂ© de son essence, sens propre et figurĂ©, si solitaire, si personnelle, jusqu'Ă  disparaĂ®tre, faire disparaĂ®tre, dans la peinture, la figure de l'humain. L'humain s'efface dans le geste, la trace qui proposent un nouvel espace mental. Faire ordre du dĂ©sordre. » - Sophie Braganti[4]
  • « Des crĂ©atures irrĂ©elles, des paysages fantastiques dans une lumière style coucher-de-soleil-de-carte-postale agrĂ©mentĂ©s de figures antiques. Une insistante dĂ©coration qui frise parfois le kitsch chez ce jeune artiste qui est un des espoirs de la peinture française actuelle. » - GĂ©rald Schurr[55]
  • « Des tĂ©nèbres jaillit la lumière : aux bleus nuit, aux noirs profonds rĂ©pondent des jaunes Ă©clatants, des rouges purs. De la couleur, de la matière, Ă©mergent des formes fugitives nĂ©es dans l'instant, des impressions fugaces, des signes mystĂ©rieux. Telle est l'Ĺ“uvre tumultueuse et violente de Lanneau, qui nous fait plonger au cĹ“ur de la profondeur. » - Dictionnaire BĂ©nĂ©zit[2]
  • « Enfin du paysage qui apporte du nouveau… Le gĂ©nie de Lanneau, c'est que le temps, les modes changent ; Lanneau reste le mĂŞme… » - Ben[56]

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France

Drapeau du Luxembourg Luxembourg

Références

  1. Murielle Cachin, « Éric de Tarragon, Patrick Lanneau - Manoir de Cologny, deux jeunes peintres », Tribune Rives-Lac, mars 1996.
  2. Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.8, p. 254.
  3. Jean-Marc Réol, « Regards », Exposition Hélène Jourdan-Gassin - Regard sur une collection, dossier de presse, vile de Nice, p. 8
  4. Alin Avila (préface), Patrick Lanneau, Sophie Braganti, Olivier Céna, Gilles Gontier, Sylvette Maurin, Alain Pusel et Jean-Claude Silbermann, Patrick Lanneau - Peintures 1979-1993, éditions Ramsay, 1993.
  5. Xavier Girard, « L'Atelier », Art press, n°52, octobre 1981.
  6. Geneviève Breerette, « Jeunes artistes français à l'ARC - Violence et pluie d'étoiles », Le Monde, 12 décembre 1981.
  7. Serge Panarotto, Ben, Warhol et la Figuration libre, 10 juin 2017
  8. Mireille Kreitmann, Patrick Lanneau, éditions de la Maison des Arts de Créteil, 1990.
  9. Pierre Cabanne, « L'un invente un théâtre, l'autre parodie le mythe », Le Matin, 28 mars 1984, et « Çà se passe rive gauche », France-Soir, 31 mars 1984.
  10. Guy Boyer, « Décès du marchand d'art contemporain Lucien Durand », Connaissance des arts, 29 décembre 2020
  11. Olivier CĂ©na (texte) et Fabrice Deguy (photos), Les artistes du 91 quai de la Gare, Schnepp Ă©diteur, 1994.
  12. Françoise Monnin, « Le seigneur Lanneau », Muséart, n°21, juin 1992, pp. 107-108.
  13. Patrick Lanneau, Départ, vidéo, 2005, visionner en ligne (source : YouTube ; durée : 6'23")
  14. Frac Centre-Val de Loire, Patrick Lanneau dans les collections
  15. Pierre Cabanne, « Les années 80 », L'art du vingtième siècle, éditions Aimery Somogy, 1982, p. 287.
  16. Francis Parent et Raymond Perrot, Le salon de la Jeune Peinture - Une histoire, 1850-1953, Ă©ditions Jeune Peinture / Imprimeurs libres, 1983, p. 231.
  17. Gérard Xuriguera, Regard sur la peinture contemporaine - La création picturale de 1945 à nos jours, Arted, 1983, p. 230.
  18. Michel Gaudet, « Les jardins de Lanneau », Patriote Côte d'Azur, juin 2000.
  19. France Delville, « Chapitre 56 (Part.II) - Sur la piste des éléments », Art Côte d'Azur, 2012
  20. France Delville, « Chapitre 56 (part.III) - Sur la piste des éléments », Art Côte d'Azur, 2012
  21. France Delville, « Chapitre 56 (Part.I) - Sur la piste des éléments », Art Côte d'Azur, 2012
  22. Marc Lecarpentier, « Edito - L'espoir malgré tout », Télérama, n°2137, 26 décembre 1990, p. 5.
  23. Ni dehors ni dedans, vidéo, visionner en ligne (source : YouTube ; durée : 7'40")
  24. Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, GrĂĽnd, 2001, p. 704.
  25. Pierre Imbert, « Patrick Lanneau : sous le soleil… pas exactement », La Nouvelle République du Centre-Ouest, octobre 1984.
  26. Olivier Céna, « Intérieur nuit - Patrick Lanneau à la Maison des Arts de Créteil », Télérama, n°2126, 10 octobre 1990.
  27. Olivier Céna, « Patrick Lanneau », Passerelles - Magazine du C.A.C. d'Annecy, n°15, février 1995.
  28. Claude Canova, « Patrick Lanneau expose », Le Dauphiné libéré, 16 février 1991.
  29. Stéphane Doncque, « Superbe exposition de Patrick Lanneau au C.A.C. de Bonlieu », L'Essor savoyard, 22 février 1991.
  30. Marielle Ernould-Gandouet, « Patrick Lanneau - Dix ans de parcours », L'Œil, n°442, juin 1992.
  31. Julie Carpentier, « Patrick Lanneau », Dernières Nouvelles d'Alsace, 2 avril 1991.
  32. Christian Bontzolakis, « Poser la couleur », Jardin des modes, juin-juillet 1992.
  33. Isabel Haddad, « Patrick Lanneau - Sur les chemins de la lumière », Artension, n°33, été 1992.
  34. « Patrick Lanneau, la Conciergerie Gounod », L'art de Nice, 6 novembre 2015
  35. Galerie Eva Vautier, Patrick Lanneau, présentation de l'exposition, 2016
  36. Marc Sanchez, « La création à Nice, 1952-1980 », Nice à Berlin, éditions DAAD, Berlin, 1980.
  37. Musée d'Art et d'Industrie de Saint-Étienne, Après le classicisme, présentation de l'exposition, 1980
  38. Fondation Cartier pour l'art contemporain, Sur les murs, présentation de l'exposition, 1986
  39. Sylvie Montoire, « Badoit : l'art au menu », Télérama, mars 1991.
  40. Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin-Delcroix, De Bonnard à Baselitz - Estampes et livres d'artistes, B.N.F., 1992, p. 246.
  41. Axel et Christa Murken, Romantik in der Kunst der Gegenwart - Sammlung Murken, Wienand Verlag, Cologne, 1993.
  42. Harry Bellet, « Découvertes - Quelques beaux restes », Le Monde, 24 mars 1994, p. 15.
  43. Paris Art, Hélène Jourdan-Gassin - Regard sur une collection, avril 2008
  44. Renaud Ferrari, « Les collections du MAMAC à la Galerie des Ponchettes », NicePremium.fr, 7 novembre 2011
  45. « Lieu d'art : la Maison des arts de Carcès cultive les arts », Art Côte d'Azur, 2012
  46. Centre d'art contemporain du château de Carros, Sur la piste des éléments - Patrick Lanneau, Frédérique Nalbandian, présentation de l'exposition, 2012
  47. Sophie Braganti, « Frédérique Nalbandian, Patrick Lanneau - Sur la piste des éléments : dialogues, correspondances et asymétries », Visualimage, 12 juillet 2012
  48. CirCa, Seize artistes, années 89, présentation de l'exposition, 2013
  49. Musée d'Art de Toulon, Délices d'artistes, présentation de l'exposition, 2015
  50. Pôle arts plastiques de la ville de Six-Fours-les-Plages, Une partie du fonds du musée d'Art de Toulon à la batterie du Cap Nègre, 24 juillet 2016
  51. Galerie Circa, Autour de l'Afrique, présentation de l'exposition, 2016
  52. Le 109, Ben et ses invités, présentation de l'exposition, 2019
  53. Centre international d'art contemporain du château de Carros, Sortir de sa réserve, présentation de l'exposition, 2020
  54. Maison Max-Ernst, Quatre peintures de grand format de la collection du Pin perdu, annonce de l'exposition, 3 juillet 2021
  55. Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996, p. 518.
  56. Ben, « Il est trop tard », News letter, 25 octobre 2017.
  57. Musée de l'hospice Saint-Roch, Patrick Lanneau dans les collections
  58. Musée d'Art moderne de la ville de Paris, Patrick Lanneau dans les collections
  59. Sophie Braganti, « Patrick Lanneau », Mes textes sur des artistes et des expositions, 16 août 2019
  60. C.H.U. de Nice, direction de la communication, culture, documentation, Culture et actions artistiques au C.H.U. de Nice, juillet 2015, p. 16
  61. De Baecque et Associés, catalogue de la collection Anne Roger, Marseille, 19 novembre 2014.

Annexes

Bibliographie

  • Gilles Gontier et Jacques Lepage, 1968-1978-1988 : d'hier Ă  demain : un aspect de l'art actuel, Direction des musĂ©es de Nice, 1978.
  • Marc Sanchez, « La crĂ©ation Ă  Nice, 1952-1980 », Nice Ă  Berlin, Ă©ditions DAAD, Berlin, 1980.
  • Patrick Lanneau, ARC - MusĂ©e d'Art moderne de la ville de Paris, 1981.
  • Xavier Girard, « L'Atelier », Art press, n°52, octobre 1981.
  • Ben (interview par Andy Warhol), L'air du temps - Figuration libre en France, Ă©ditions de la Galerie d'art contemporain des musĂ©es de Nice, 1982.
  • Pierre Cabanne, L'art du vingtième siècle, Ă©ditions Aimery Somogy, Paris, 1982.
  • Jean-Marc Poinsot, « New paint in France », Flash Art International, Milan, n°108, 1982.
  • GĂ©rard Xuriguera, Regard sur la peinture contemporaine - La crĂ©ation picturale de 1945 Ă  nos jours, Arted, 1983.
  • Francis Parent et Raymond Perrot, Le Salon de la Jeune Peinture - Une histoire, 1950-1983, Ă©ditions Jeune Peinture / Imprimeurs libres, 1983.
  • Xavier Girard et Jean-Pierre Pastiche, « Zwei Jahre freier Figuration - Neue Bilder aus Frankreich », Kunstforum International (de), n°59, 1983.
  • Marie-Claude Beaud et Erika Billeter, Rite. Rock. RĂŞve. / Ritus. Rock. Traum - Jeune peinture française / Junge Malerei aus Frankreich, Ă©ditions du MusĂ©e cantonal des beaux-arts de Lausanne, 1984.
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  • Dominique Angel, Christian Bernard, Alain Boullet, Jean-Jacques Condom, Jean-Marc RĂ©ol, Jean-Philppe Vienne, 146 crĂ©ateurs, Ă©ditions de la Villa Arson, Nice, 1986.
  • VĂ©ronique Buffard, Patrick Lanneau, Ă©ditions du Centre d'arts plastiques de Saint-Fons, 1987.
  • Alin Avila (prĂ©face de Jean-Roger Soubiran), Le musĂ©e a cent ans - Aspects de la peinture en France dans les annĂ©es 1980-1988, tome II, Ă©ditions du MusĂ©e d'art de Toulon, 1988.
  • Lucien Durand, « Les figurations libres - Patrick Lanneau », Canal, Paris, n°54, novembre 1988.
  • Philippe Gadonex (interview) et Isabelle Manci (notes bibliographiques), 1789-1989 - Le tĂ©moignage de la peinture, coĂ©dition Halles d'Avranches / Basilique Saint-Aphrodise de BĂ©ziers, 1989.
  • Mireille Kreitmann, Patrick Lanneau, Ă©ditions Galerie NoĂ«lla G., La Neuveville, 1990.
  • Mireille Kreitmann, Patrick Lanneau, Ă©ditions de la Maison des Arts de CrĂ©teil, 1990.
  • Olivier CĂ©na, « IntĂ©rieur nuit - Patrick Lanneau Ă  la Maison des Arts de CrĂ©teil », TĂ©lĂ©rama, n°2126, 10 octobre 1990, p. 19.
  • Olivier CĂ©na, Patrick Lanneau, Ă©ditions Galerie MacĂ©, Cannes, 1991.
  • Bernard Chavassu, « Patrick Lanneau : songe Ă  la douceur d'aller lĂ -bas », Artension, mars 1991.
  • Jean-Michel Charbonnier, « Lanneau, le voleur de feu », Beaux Arts Magazine, n°101, mai 1991.
  • Agnès de Maistre, « La crĂ©ation Ă  Nice dans les annĂ©es 1970-1980 », Cimaise, juin 1991.
  • Philippe Carteron, « Horizons plastiques - Figurations et Ă©motions de Patrick Lanneau », Le Nouvel Observateur, n°1361, 6 dĂ©cembre 1991.
  • Françoise Woimant, Marie-CĂ©cile Miessner et Anne MĹ“glin-Delcroix, De Bonnard Ă  Baselitz - Estampes et livres d'artistes, B.N.F., 1992.
  • Philippe Carteron, « Un maelström fait vibrer les toiles de Patrick Lanneau », Le Nouvel Observateur, n°1436, 20 mai 1992.
  • Olivier CĂ©na, « Lanneau n°15 », TĂ©lĂ©rama, n°2211, 27 mai 1992.
  • Marielle Ernould-Gandouet, « Patrick Lanneau - Dix ans de parcours », L'Ĺ’il, n°442, juin 1992.
  • Ben Vautier, Textes sur Patrick Lanneau, collection « Échanges » n°2, Yeo, Paris, juin 1992.
  • Françoise Monnin, « Le seigneur Lanneau », MusĂ©art, n°21, .
  • Isabel Haddad, « Patrick Lanneau - Sur les chemins de la lumière », Artension, n°33, Ă©tĂ© 1992.
  • Alin Avila (prĂ©face), Patrick Lanneau, Sophie Braganti, Olivier CĂ©na, Gilles Gontier, Sylvette Maurin, Alain Pusel et Jean-Claude Silbermann, Patrick Lanneau - Peintures 1979-1993, collection « Visions », Éditions Ramsay, 1993.
  • Axel et Christa Murken, Romantik in der Kunst der Gegenwart - Sammlung Murken, Wienand Verlag, Cologne, 1993.
  • Alin Avila, L'Ă©loge de la peinture, Ă©ditions du MusĂ©e d'Art de Toulon, 1993.
  • Bernard NoĂ«l, Olivier CĂ©na et Didier Guilland, Patrick Lanneau, Ă©ditions de la Maison des arts de Laon, 1994.
  • Olivier CĂ©na (texte) et Fabrice Deguy (photographies), Les artistes du 91 quai de la Gare, Schnepp Ă©diteur, 1994.
  • GĂ©rald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996.
  • Emmanuel BĂ©nĂ©zit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, GrĂĽnd, 1999.
  • Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, GrĂĽnd, 2001.
  • MĂ©diterranĂ©e 1 - Marie-Lyne Constantini, Patrick Lanneau, Bernard Pagès, Serge Plagnol, Publications de l'HĂ´tel des arts, Conseil gĂ©nĂ©ral du Var, 2002.
  • Christine Jean et Alain Pusel, « Entretien avec Patrick Lanneau », Art et Nature, n°1, 2002.
  • Sophie Braganti, « Entretien avec Patrick Lanneau », MĂ©diterranĂ©es, n°5, 2003.
  • Claude Renaudo (prĂ©face), Daniel Biga, Sophie Braganti, Ondine BrĂ©aud-Holland, Sur la piste des Ă©lĂ©ments - Patrick Lanneau, FrĂ©dĂ©rique Nalbandian, Ă©ditions du Centre d'art contemporain du château de Carros, 2012.

Radiophonie

  • ValĂ©rie Bertrand, interview de Pierre Lanneau Ă  propos de son exposition Ă  la Maison des Arts de CrĂ©teil, Ă©mission de Pierre Descargues Les arts et les gens, France Culture, 3 dĂ©cembre 1990.

Liens externes

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