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Huismes

Huismes est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Huismes
Huismes
Huismes.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Chinon
Intercommunalité Communauté de communes Chinon, Vienne et Loire
Maire
Mandat
Denis Moutardier
2020-2026
Code postal 37420
Code commune 37118
DĂ©mographie
Gentilé Huismois
Population
municipale
1 411 hab. (2020 en diminution de 9,09 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 59 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 14′ 00″ nord, 0° 15′ 12″ est
Altitude Min. 31 m
Max. 118 m
Superficie 23,82 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chinon
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Chinon
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.huismes.com/

    GĂ©ographie

    Paysages

    • Prairies et bocages.
    • Bois, forĂŞts et landes communales.
    • Zones de marais sur lesquelles s'entrelacent deux ruisseaux « la Riasse et le Douay ».
    • Relief (panorama).

    Hydrographie

    RĂ©seau hydrographique de Huismes.

    La commune est bordĂ©e par la Loire (0,145 km) sur son flanc nord et traversĂ©e par l'Indre (5,476 km), qui prĂ©sente un parcours parallèle Ă  la Loire. Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 21,65 km, comprend un autre cours d'eau notable, la Veude (5,597 km), et cinq petits cours d'eau dont le Goulet (0,988 km)[1] - [2].

    Le cours de la Loire s’insère dans une large vallĂ©e qu’elle a façonnĂ©e peu Ă  peu depuis des milliers d’annĂ©es. Elle traverse d'est en ouest le dĂ©partement d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'Ă  Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire prĂ©sente des fluctuations saisonnières de dĂ©bit assez marquĂ©es. Sur le plan de la prĂ©vision des crues, la commune est situĂ©e dans le tronçon de la Loire tourangelle, qui court entre la sortie de Nazelles-NĂ©gron et la confluence de la Vienne[3], dont la station hydromĂ©trique de rĂ©fĂ©rence la plus proche est situĂ©e Ă  Langeais. Le dĂ©bit mensuel moyen (calculĂ© sur 34 ans pour cette station) varie de 142 m3/s au mois d'aoĂ»t Ă  753 m3/s au mois de fĂ©vrier. Le dĂ©bit instantanĂ© maximal observĂ© sur cette station est de 3 060 m3/s et s'est produit le , la hauteur maximale relevĂ©e a Ă©tĂ© de 4,89 m le [4] - [5]. La hauteur maximale historique a Ă©tĂ© atteinte le avec 6,80 m[6]. Sur le plan piscicole, la Loire est classĂ©e en deuxième catĂ©gorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constituĂ© essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[7].

    L'Indre, d'une longueur totale de 279,4 km, prend sa source Ă  une altitude de 453 m sur le territoire de Saint-Priest-la-Marche dans le dĂ©partement du Cher et se jette dans la Loire Ă  Avoine, après avoir traversĂ© 58 communes[8]. Les crues de l'Indre sont le plus souvent de type inondation de plaine[Note 1]. Sur le plan de la prĂ©vision des crues, la commune est situĂ©e dans le tronçon de l'Indre tourangelle[3], dont la station hydromĂ©trique de rĂ©fĂ©rence la plus proche est situĂ©e Ă  Cormery. La hauteur maximale historique a Ă©tĂ© atteinte en avec 4,90 m[10]. Ce cours d'eau est classĂ© dans les listes 1[Note 2] et 2[Note 3] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut ĂŞtre accordĂ©e pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle Ă  la continuitĂ© Ă©cologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonnĂ© Ă  des prescriptions permettant de maintenir le très bon Ă©tat Ă©cologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit ĂŞtre gĂ©rĂ©, entretenu et Ă©quipĂ© selon des règles dĂ©finies par l'autoritĂ© administrative, en concertation avec le propriĂ©taire ou, Ă  dĂ©faut, l'exploitant[11] - [12]. Sur le plan piscicole, l'Indre est Ă©galement classĂ©e en deuxième catĂ©gorie piscicole[7].

    La Veude, d'une longueur totale de 13,9 km, prend sa source dans la commune de Saint-BenoĂ®t-la-ForĂŞt et se jette dans l'Indre Ă  Avoine, après avoir traversĂ© 3 communes[13]. Sur le plan piscicole, la Veude est Ă©galement classĂ©e en deuxième catĂ©gorie piscicole[7].

    En 2019, la commune est membre de la communauté de communes Chinon, Vienne et Loire qui est elle-même adhérente au syndicat d'aménagement de la vallée de l'Indre. Créé par arrêté préfectoral du à la suite des crues historiques de et , ce syndicat a pour vocation d'une part l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau par des actions de restauration de zones humides et des cours d'eau, et d'autre part de participer à la lutte contre les inondations par des opérations de sensibilisation de la population ou de restauration et d'entretien sur le lit mineur, et sur les fossés situés dans le lit majeur de l'Indre appelés localement « boires », et de l'ensemble des cours d'eau du bassin versant de l'Indre[14].

    Trois zones humides[Note 4] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de l'Indre : du Pont du Vivier à la Loire », « La Veude des Fontaines d'Auzon » et « la vallée de la Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin »[15] - [16].

    Urbanisme

    Typologie

    Huismes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [17] - [18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chinon, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,5 %), forêts (24,6 %), terres arables (21,2 %), prairies (14,3 %), zones urbanisées (3 %), eaux continentales[Note 7] (0,5 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Huismes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, la rupture d'un barrage et le risque nucléaire[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Veude, la Loire et l'Indre. La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) d'Angers-Authion-Saumur, un des 21 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©s fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et portĂ©s Ă  22 lors de l'actualisation de 2018. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂŞme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout système de protection)[26] - [27]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2016[28] - [24].

    Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans les massifs de Chinon et de Véron, est classée au niveau de risque 1, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[29].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Huismes.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[30]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 81 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 821 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 699 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 85 %, Ă  comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [32].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[24].

    Risques technologiques

    Une partie du territoire de la commune est en outre située en aval d'une digue. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[33].

    En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre immédiat de km autour de la centrale nucléaire de Chinon, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[34].

    Toponymie

    Attesté sous les formes Oxima aux IXe et XIe siècles[35], Oximensis villa au Xe siècle[36].

    On y reconnaît la racine gauloise uxs- « haut ». Oxima serait issu du dérivé au superlatif uxisama signifiant « lieu très haut » qui a pu s'appliquer comme épithète d'une divinité, c'est-à-dire « la très Haute »[37]. Homonymie avec Exmes (Orne, de Usmis vers 1055); Humes (Haute-Marne, Osimus IXe siècle, Huimes 1233), etc.

    Le toponyme n'est pas un dérivé du nombre huit (c'est-à-dire huitième, en ancien français uitme, oisme, oitme, uiti(s)me), comme le voudrait une tradition locale. En effet aucune source ne justifie l' affirmation selon laquelle Huismes aurait été la huitième paroisse fondée en Touraine par Gatien de Tours[38]. Les formes anciennes du toponymes en Oxim- sont d'ailleurs incompatibles avec cette légende, huit étant issu du latin octo (correspondant au gaulois oxtu- « huit », oxtumetos « huitième ») et non *oxi-. Le H initial graphique, d'apparition tardive, sert sans doute à éviter la lecture erronée Vimes, V ayant servi à noter [y] (u) et [v] dès le stade du moyen français (cf. huit, huile, huis, etc.).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1951 1953 Michel Raffault
    1953 1971 Gilles Chauvelin
    1971 1980 Henri Leroy
    1980 1983 Marcel Mousset
    1983 1995 Roger Millet
    1995 2001 Jean-Jacques Van Acker
    mars 2001 2014 Danielle Meunier-Bompas
    mars 2014 En cours Denis Moutardier DVG Professeur

    Source : Affichage au sein de la mairie de la commune.

    Population et société

    Commerce

    Le village de Huismes sait rester dynamique. La boulangerie, la charcuterie et le cabinet de coiffure restent pour les Huismois, et fait de ce village un village paisible oĂą il fait bon vivre.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].

    En 2020, la commune comptait 1 411 habitants[Note 8], en diminution de 9,09 % par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1971 2251 2301 3001 4521 6461 5861 6951 633
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6611 6461 6881 6711 6741 6001 5531 5351 534
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4251 4351 3221 1311 0941 0761 0091 0491 125
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 2311 1221 0311 1321 3971 3901 4901 5191 550
    2018 2020 - - - - - - -
    1 4401 411-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee Ă  partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Huismes se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Chinon.

    L'école primaire accueille les élèves de la commune.

    Sports

    • Le Moto Club de Huismes a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1966. C'est l'un des plus anciens moto clubs d'Indre-et-Loire. En 2004, le moto club comptait 60 licenciĂ©s et près de 200 membres. Après avoir organisĂ© des courses nationales, europĂ©ennes puis internationales, le moto club de Huismes a organisĂ© le championnat de France de side car cross depuis 1998. En 2005, c'Ă©tait la 8e annĂ©e consĂ©cutive que le MCH Ă©tait retenu pour organiser une Ă©preuve de ce championnat.

    Économie

    Commerces et artisanat

    • Commerces

    Auberge/restaurant proposant une cuisine de qualité pour savourer les spécialités locales, bar, boucherie-charcuterie-traiteur, boulangerie-pâtisserie et épicerie associative.

    • Artisans et services

    Coiffeur, couvreur, décoration-peinture-revêtement, garage concessionnaire Renault, maçon-carreleur-électricité, menuiseries bois PVC alu, plâtrier, plaquiste et service informatique, serrurerie, ferronnerie.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Le roi Louis XI (1423-1483) demeurait dans l'ancien château Bonaventure-lèz-Chinon, initialement bâti en tant que maison de chasse. Notamment, il aimait y sĂ©journer en hiver, dès 1479, après que sa santĂ© se dĂ©grada[44].
    • LĂ©on Joubert (1814-1885), homme politique.
    • Max Ernst y habita de 1955 Ă  1963 avec Dorothea Tanning.
    • Les sept membres d'une Ă©quipe relevant du BOA (Bureau des OpĂ©rations AĂ©riennes de Londres) pour la mise en service du terrain d'atterrissage "Gide" situĂ© dans la prairie des Hautes ĂŽles, entre BrĂ©hĂ©mont et Rivarennes, ils participèrent Ă  deux atterrissages, le et le , le mauvais temps ayant empĂŞchĂ© les opĂ©rations prĂ©vues pour les mois suivants. Ils balisaient le terrain, surveillaient les routes d'accès, transportaient en lieu sĂ»r les armes, les munitions, le courrier apportĂ©s par les avions, hĂ©bergeaient les passagers clandestins, personnalitĂ©s de la RĂ©sistance. Parfaitement conscients de tous les dangers qu'ils couraient, mais voulant Ă  tout prix contribuer Ă  la libĂ©ration de la France, ils affrontèrent la torture et la mort avec le courage tranquille des vrais hĂ©ros. Ils ont bien mĂ©ritĂ© de la patrie[45] :

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Une inondation de plaine se produit lorsque le niveau d'un cours d'eau, généralement à la suite de fortes précipitations, monte progressivement jusqu'à l'envahissement du lit moyen, voire du lit majeur, pendant une période plus ou moins longue[9].
    2. Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
    3. Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
    4. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    2. « Carte hydrologique de Huismes », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
    4. « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    5. « Station hydrométrique K6830020, la Loire à Langeais », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
    6. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 52.
    7. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Fiche Sandre - l'Indre », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    9. « Les inondations lentes », sur Observatoire régional de Risques majeurs en Provence-Alpes Côte d'Azur (consulté le ).
    10. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 62.
    11. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 2 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Fiche Sandre - la Veude », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    14. « Objectifs du SAVI », sur http://www.savi37.fr/ (consulté le ).
    15. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    16. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. « Les risques près de chez moi - commune d'Huismes », sur Géorisques (consulté le )
    25. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    26. « cartographie des risques d'inondations du TRI d'Angers-Authion-Saumur », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le )
    27. « La cartographie du risque d’inondation sur les Territoires à Risque Important (TRI) du bassin Loire-Bretagne », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le )
    28. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    29. « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur www.centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le )
    30. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    31. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    32. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    33. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    34. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
    35. Toponymie générale de la France, Volume 1, Ernest Nègre. p. 132.
    36. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 352b.
    37. François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425), p. 140.
    38. Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux de l'Indre-et-Loire : communes et anciennes paroisses, Chemillé-sur-Indrois, Hugues de Chivré, , 303 p. (ISBN 978-2-916043-45-6), p. 128.
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