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Pierre et Gilles

Pierre et Gilles est le pseudonyme du couple d'artistes plasticiens français formé par le photographe Pierre Commoy, né le à La Roche-sur-Yon, et le peintre Gilles Blanchard, né le au Havre (Sainte-Adresse plus précisément). Ils vivent et travaillent au Pré-Saint-Gervais (région parisienne).

Pierre et Gilles
Pierre (Ă  gauche) et Gilles (Ă  droite) au festival international du livre d'art et du film en 2018.
Naissance
Période d'activité
Nom de naissance
Pierre Commoy et Gilles Blanchard
Nationalité
Activité
Lieu de travail
Mouvement
Influencé par
l'art populaire, le cinéma et la musique, les voyages ...
Site web

Depuis 1976, ils dĂ©veloppent une Ɠuvre Ă  quatre mains entre peinture et photographie. Leurs tableaux mettent en scĂšne personnages anonymes ou cĂ©lĂšbres, dans des dĂ©cors sophistiquĂ©s construits grandeur nature en atelier. Une fois la photographie tirĂ©e sur toile, commence un mĂ©ticuleux travail de peinture. Ces crĂ©ateurs d’images ont constituĂ© une iconographie singuliĂšre explorant la frontiĂšre entre l’histoire de l’art et culture populaire.

Biographie

L'un, Pierre, né en Vendée en 1950, étudie la photographie à GenÚve, tandis que l'autre, Gilles, né en 1953 dans une commune de Seine-Inférieure, passe son diplÎme à l'école des Beaux arts du Havre[1]. Pierre passe sa jeunesse à La Roche-sur-Yon ; enfant il imagine « travailler dans un cirque »[2].

AprĂšs son service militaire, en 1972, Pierre s'installe Ă  Paris[1] et commence Ă  travailler pour diffĂ©rents magazines dont Rock & Folk, Depeche mode, Interview et Façade[1]. Gilles s'installe Ă  Paris la mĂȘme annĂ©e[1], fait des collages, collectionne les photomatons et rĂ©alise des illustrations pour la publicitĂ© et des magazines. Il dĂ©couvre le travail d'Annette Messager, avec qui il correspond pendant un an. Pierre et Gilles se rencontrent en 1976, lors de l'inauguration d'une boutique Kenzo[1] - [3] et commencent une vie commune. Ils installent leur premier appartement et atelier rue des Blancs-Manteaux Ă  Paris. Leur collaboration dĂ©bute, Pierre en tant que photographe et Gilles en tant que peintre[4]. Ils publient leurs premiĂšres commandes dans la revue Façade[5]. Ils enchaĂźnent les rencontres et photos avec Andy Warhol, Iggy Pop, Françoise Hardy, Salvador DalĂ­, Mick Jagger...

« L'histoire d'amour est arrivĂ©e avant la collaboration », raconte Gilles. « Gilles collectionnait les photomatons depuis 1968 et on avait fait une nouvelle sĂ©rie de portraits inspirĂ©s de cela. Mais les tirages Ă©taient un peu ternes. » « Alors Gilles a eu l'idĂ©e de peindre par-dessus et inventĂ© en quelque sorte Photoshop », sourit Pierre. « Notre premiĂšre Ɠuvre commune, c'est Edwige, la reine des punks. Et on a enchaĂźnĂ© pour le magazine Façade avec Iggy Pop. Quel souvenir ! Il sortait du lit avec une fan. On lui a enfilĂ© une chemise blanche mais en bas, il est restĂ© Ă  poil toute la sĂ©ance. »[6]. Peu aprĂšs, ils signent des images de Paquita Paquin ou de la styliste Adeline AndrĂ©[3]. Au dĂ©part, ils utilisent leurs deux noms complets pour signer[7].

À la fin des annĂ©es 1970 et dĂ©but des annĂ©es 1980, c'est le dĂ©but de l'Ă©poque du Palace, pour lequel ils rĂ©alisent des affiches et des cartons d'invitation[8]. Le duo frĂ©quente Le Sept ou Le Palace avec leurs amis Christian Louboutin, Eva Ionesco ou Djemila Khelfa[3]. Ils crĂ©ent Ă©galement la pochette d'un album du groupe new wave MathĂ©matiques modernes[8], et des photos avec Serge Nubret, Yves Saint Laurent, AndrĂ©e Putman, Bernadette Lafont, etc. À leur retour d'un premier voyage en Inde en 1979, oĂč ils ont dĂ©couvert les films de Bollywood[9], ils dĂ©butent une collaboration avec le couturier Thierry Mugler. PremiĂšre pochette d'album avec Amanda Lear Diamonds for Breakfast en 1980 et aussi pochettes de disques pour Philippe Krootchey, Marie France, etc.

En 1981, alors que François Mitterrand vient d’ĂȘtre Ă©lu Ă  la prĂ©sidence de la RĂ©publique française, Le Figaro Magazine leur passe commande d'une image reprĂ©sentant Adam et Ève. Eva Ionesco et Kevin Luzac se prĂȘtent au jeu et posent nus, sur un fond bleu cĂ©leste et des fleurs. Le clichĂ© est refusĂ© par Le Figaro, mais, deux ans plus tard, en 1983, il fait la une du magazine Actuel. C'est un tournant dans leur travail[10] - [11]. Ils crĂ©ent leur premiĂšre sĂ©rie aux Maldives et Sri Lanka, sur les enfants des voyages. En 1983, ils organisent leur premiĂšre exposition personnelle (Ă  deux) Ă  la galerie Texbraun, Ă  Paris[12] - [13]. En 1984, ils exposent aux Ateliers 84 Ă  l'ARC MusĂ©e d'Art moderne de Paris. Ils adoptent Bibic leur perroquet vert qui figure sur la pochette d'un album d'Étienne Daho. Ils rencontrent Lio et la chanteuse japonaise Sandii (en). En 1985, ils rĂ©alisent leurs premiers clips avec le groupe Mikado, ainsi qu'une exposition au Art Ginza space de Tokyo[5].

De 1986 à 1996, Pierre et Gilles sont représentés par la galerie Samia Saouma à Paris[13]. 1986, c'est l'exposition des naufragés et des pleureuses dans cette galerie[13]. Ils abordent les thÚmes religieux et les saints[14]. Ils travaillent avec Tomah, un jeune Laotien qui devient leur styliste et assistant pendant 10 ans. 1989 marque le début de leur amitié avec Marc Almond avec qui ils réalisent la vidéo A lover spurned. Ils rencontrent Arielle Dombasle, Nina Hagen, Boy George et Serge Gainsbourg[15]. Depuis 1990, ils résident et travaillent au Pré-Saint-Gervais. Ils effectuent de nombreux voyages en Asie et découvrent la Russie. Ils exposent en 1992 au musée d'art moderne Diaghilev de Saint-Pétersbourg et à Moscou en 1995. En 1993, ils reçoivent le grand prix de photographie de Paris. En 1994, Polly Fey leur est présentée par Enzo junior, un ami modÚle. Puis ce sont les rencontres avec Catherine Deneuve, Madonna, Jeff Stryker, Lolo Ferrari, Sylvie Vartan, Aiden Shaw[13]. En 1995, ils exposent à la galerie Roslyn Oxley à Sydney, réalisent l'affiche du mardi gras Gay & Lesbian et rencontrent Kylie Minogue. En 1996 a lieu la premiÚre rétrospective qui leur est consacré à la Maison européenne de la photographie à Paris[16].

À partir de 1997, Pierre et Gilles sont reprĂ©sentĂ©s par la galerie JĂ©rĂŽme de Noirmont Ă  Paris, jusqu'en 2007, puis par la galerie Templon[17]. Ils font la connaissance de Kenneth Anger Ă  la galerie du jour AgnĂšs b.. Rencontres et photos avec Jean Marais, Juliette GrĂ©co, Siouxsie, Claudia Schiffer, Naomi Campbell, Deee-Lite, Aiden Shaw Amanda Lepore et les 2Be3. En l'an 2000, ils participent Ă  l'exposition La BeautĂ©, en Avignon, pour laquelle ils produisent Radha, Krishna et la Fanny. PremiĂšre rĂ©trospective au New Museum de New York. Ils rencontrent James Bidgood, le metteur en scĂšne du film Pink Narcissus, et rĂ©alisent plusieurs images de Laetitia Casta[5].

Images externes
Quelques tableaux...
Stromae[18].
Zahia[19].
Mireille Mathieu[20].

Des artistes connus et des personnalitĂ©s ont Ă©tĂ© photographiĂ©s par Pierre & Gilles[21] : dans le monde de l'art Christian Boltanski, Andy Warhol, Salvador DalĂ­ ; de la musique : Madonna, Serge Gainsbourg, Sylvie Vartan, Kylie Minogue, Étienne Daho, Boy George, Mick Jagger, Iggy Pop, Françoise Hardy, Choi Seung Hyun, CL, Clara Luciani, Eddy de Pretto, Juliette GrĂ©co, Marc Almond, Siouxsie Sioux, Juliette Armanet, Stromae, Dani, Lio[22], Deee-Lite, Nina Hagen, Sheila, Mireille Mathieu, Marilyn Manson, Amanda Lear, Gloria Lasso, Marie France, 2Be3, Erasure, Mathieu ChĂ©did, Mikado, Khaled, RĂ©gine, Conchita Wurst, Lillywood ; du cinĂ©ma : Arielle Dombasle, Rossy de Palma, Isabelle Huppert, Charlotte Rampling, Catherine Deneuve, Marie Gillain, Salim KĂ©chiouche, JĂ©rĂ©mie Renier, Natacha RĂ©gnier, Laetitia Casta, Tilda Swinton, Claudia Cardinale, Jean Marais, BĂ©atrice Dalle, Tony Ward, Julie Depardieu, Audrey Tautou, Hafsia Herzi, Dominique Blanc, Jean Carmet, Julie Delpy Anna Mouglalis, Catherine Jourdan, Bernadette Lafont, Marina FoĂŻs, Sylvie Joly, Dita von Teese[23] ; du porno : Jeff Stryker, Aiden Shaw, François Sagat[24] ; de la mode : Yves Saint Laurent, Jean-Paul Gaultier, Karl Lagerfeld, Marc Jacobs, Thierry Mugler, Adeline AndrĂ©, Fifi Chachnil, Olivier Rousteing, Naomi Campbell, Claudia Schiffer, Bettina[11] ; du sport : Serge Nubret, Russell Westbrook, Alain Boghossian, Gregory van der Wiel ; de la littĂ©rature : AmĂ©lie Nothomb[6] - [25] - [26] - [27]. Un portait de la chanteuse Lio, rĂ©alisĂ© en 1991, et intitulĂ© La Madone au cƓur blessĂ© est vendu Ă  New York, en 2003, 196 500 dollars, un montant record pour une photographie par des artistes vivants[28] - [29].

Ils ont Ă©galement rĂ©alisĂ© des pochettes de disque pour Amanda Lear et l'album Diamonds for Breakfast en 1980, pour MathĂ©matiques modernes en 1980, pour Lio et son album les brunes comptent pas pour des prunes en 1986, Indochine et leur album Tes yeux noirs en 1985, Deee-Lite et leur album Good beat en 1991, pour Erasure et leur album Wild! en 1989, pour Mikado en 1985, pour Les CalamitĂ©s en 1987, pour The Adventures Of Ghosthorse & Stillborn de CocoRosie, pour Les Douleurs de l'Ennui du groupe français Opera Multi Steel, pour Étienne Daho et son deuxiĂšme album La Notte en 1984, et Ă  nouveau pour l'album Reserection (album commun avec le groupe Saint Étienne) en 1995, pour Marc Almond et l'album Enchanted 1990, pour Sylvie Vartan et son album Toutes peines confondues en 2009, pour The Creatures et leur album Anima Animus en 1999, pour l'album Shadows en 2015 de Lilly Wood and the Prick, etc.

Zahia Dehar qui connait leur travail les contacte[3] ; ils photographient ainsi l'ancienne call-girl devenue mannequin, dĂ©tournĂ©e en Marianne[30]. La photographie est publiĂ©e quelques heures avant les attentats de Paris. Elle est ensuite reprise sur Twitter par ses auteurs, en rĂ©action aux attentats du 13 novembre 2015. La jeune femme est au centre du clichĂ©, un bonnet phrygien sur la tĂȘte et un tissu cachant trĂšs peu sa poitrine dĂ©nudĂ©e. Au-delĂ  de la provocation, c'est, selon l'interprĂ©tation de Hugo-Pierre Gausserand dans le journal Le Figaro une façon pour Pierre et Gilles de marquer leur sympathie pour une gĂ©nĂ©ration qui s'amuse, boit en terrasse des bars et fait la fĂȘte au Bataclan ou au Stade de France[31].

Inspirations

Pierre et Gilles sont connus pour leurs photographies retouchĂ©es Ă  la peinture qu'ils rĂ©alisent ensemble depuis leur rencontre[32] dĂ©veloppant une image qualifiĂ©e de « kitsch et clinquante »[3]. Bien qu'issus du domaine de la presse, ils se revendiquent comme artistes[7] et artisans. Ces Ɠuvres abordent des thĂšmes de la culture pop, de la culture gay, de la pornographie mais aussi de la religion, un de leurs thĂšmes les plus importants, tout en se dĂ©fendant d'aller jusqu'au blasphĂšme :

« Nous avons le goût du mystique. Il est trÚs difficile de séparer art et religion[33]. »

Leurs Ɠuvres sont souvent qualifiĂ©es de romantiques par la presse : La madone au cƓur blessĂ© (1991), Mercure (2001), For ever (Stromae) (2014), Adam et Eve (1981), Vive la France (2006) et Marianne (2015) sont parmi les plus cĂ©lĂšbres. Pierre et Gilles dĂ©finissent leur travail ainsi :

« On aime idĂ©aliser mais on parle aussi de la mort, du mystĂšre et de l'Ă©trangetĂ© de la vie. Il y a autant de douceur que de violence dans nos images
 »

Dans le cadre de l'exposition Age of Classics ! L'AntiquitĂ© dans la culture pop au MusĂ©e Saint-Raymond, MusĂ©e d'archĂ©ologie de Toulouse[34], ils rĂ©pondent Ă  quelques questions sur leurs relations avec l'antiquitĂ© classique. Ils y affirment s'inspirer de nombreuses mythologies : la mythologie moderne avec par exemple l'image du cowboy, la mythologie chrĂ©tienne avec les images d'Adam ou de Saint SĂ©bastien, la mythologie hindoue avec l'image de Krishna et surtout la mythologie grecque avec les images de Narcisse ou Achille[27]. Ces inspirations leur viennent de plusieurs sources : cours d'histoire et cours de catĂ©chisme pendant leur enfance, le cinĂ©ma pour Pierre et l'art pour Gilles : « Les mythologies, les dieux et demi-dieux nous fascinaient. Ces histoires nous transportaient [
] dans un monde de rĂȘve, de cruautĂ© et de miracles oĂč le divin cĂŽtoie l'histoire. »

ƒuvres

ƒuvres (sĂ©lection) et titres de sĂ©ries

  • Grimaces, 1977[35]
  • Palace, affiches et cartons d'invitation, 1978
  • Adam et Ève, 1982[11]
  • Etienne Daho,1983[29]
  • Garçons de Paris, 1983
  • Paradis, 1983
  • NaufragĂ©s, 1986
  • Pleureuses, 1986
  • Les saints, Ă  partir de 1988
  • Saint Sebastien, 1988
  • Le petit communiste, 1990
  • Meduse, 1990
  • La madone au cƓur blessĂ©, 1991
  • Les mariĂ©s, 1992
  • Le petit jardinier, 1993
  • Jolis Voyous, 1995
  • Plaisirs de la forĂȘt, 1995
  • Comme un garçon, 1996
  • Les amoureux, 1998
  • Dans le port du Havre, 1998
  • Mercure,2001
  • David et Jonathan, 2005
  • Vive la France, 2006
  • Wonderful town, 2007- 2009
  • Le printemps arabe, 2012
  • Oreste, 2013
  • For ever[36], 2014
  • Marianne [37], 2015
  • En plein coeur, 2016

Affiches de films

Expositions

Expositions personnelles (sélection)

1983 :

  • Pierre et Gilles, Galerie Texbraun, Paris, France[38].

1985 :

  • Pierre et Gilles, Galerie Saluces Art Contemporain, Avignon, France[38].
  • Pierre et Gilles, The Art Ginza Space, Tokyo, Japon[38].

1986 :

  • NaufragĂ©s et Pleureuses, Galerie Samia Saouma, Paris, France.
  • Pierre et Gilles- Naufrage, Galerie des ArĂšnes, NĂźmes, France[38].

1988 :

  • Les Saints, Galerie Samia Saouma, Paris, France[38].

1990 :

  • Pierre et Gilles, Hirschl & Adler Modern, New York, États-Unis[38].
  • Pierre et Gilles, Exposition itinĂ©rante, Parco Par II de Shibuya, Tokyo; Osaka, Japon[38].

1992 :

  • Pierre et Gilles, Raab Galerie, Londres, Angleterre.
  • Pierre et Gilles, Russisches Museum, Diaghilev Center of Modern Art, Saint Petersbourg, Russie[38].
  • Pierre et Gilles, Raab Galerie, Berlin, Allemagne[38].

1993 :

  • Pierre et Gilles, Galerie Samia Saouma, Paris, France.
  • Absolut Peep-Show, Raab Gallery, Londres, Angleterre.
  • Pierre et Gilles, Galerie du Salon, D.R.A.C. des Pays de la Loire, Nantes, France.
  • Pierre et Gilles, Galleria Il Ponte, Rome, Italie[38].

1994 :

1995 :

  • Annual’95, Shiseido Gallery, Ginza Art Space, Tokyo, Japon.
  • Pierre et Gilles, Exposition itinĂ©rante : Roslyn Oxley9 Gallery, Sydney, Australie; Australian Center for Contemporary Art, Melbourne, Australie; Wellington City Art Gallery, Wellington, Nouvelle-ZĂ©lande; Auckland City Art Gallery, Auckland, Nouvelle-ZĂ©lande[38].

1996 :

1997 :

  • Pierre et Gilles - Grit and Glitter, Gallery of Modern Art, Glasgow, Écosse.
  • Die Welt Von Pierre et Gilles, Fotomuseum, Munich, Allemagne.

1998 :

  • Pierre et Gilles - MĂ©moire de Voyage, Shiseido Gallery, Ginza Art Space, Tokyo, Japon.
  • Pierre et Gilles, Museo de Bellas Artes de ValĂšncia, Valence, Espagne[38].
  • Douce Violence, Galerie JĂ©rĂŽme de Noirmont, Paris, France[39].

1999 :

  • Pierre et Gilles, Turun Taidemuseo, Turku, Finlande[38].

2000 :

2001 :

2002 :

  • Arrache mon CƓur, Kunst HausWien, Vienne, Autriche.

2003 :

2004 :

  • Le Grand Amour, Galerie JĂ©rĂŽme de Noirmont, Paris, France[40].
  • Beaut.iful Dragon, RĂ©trospective itinĂ©rante: Seoul Museum of Art, CorĂ©e du sud ; Singapore Art Museum, Singapour.

2005 :

2006 :

  • Un Monde parfait, Galerie JĂ©rĂŽme de Noirmont, Paris, France[41].

2007 :

  • Double-Jeu (1976-2007), Jeu de Paume, Paris, France[42] - [43]
  • Pierre et Gilles, exposition itinĂ©rante : Moscow House of Photography, Moscou, Russie ; Palais de marbre, MusĂ©e Russe, Saint-PĂ©tersbourg, Russie
  • Correspondances MusĂ©e d’Orsay / Art Contemporain, MusĂ©e d’Orsay, Paris, France
  • Pierre et Gilles, Galerie Andrea Caratsch, Zurich, Suisse.
  • Un Monde parfait, Galerie JĂ©rĂŽme de Noirmont, Paris, France.

2008 :

  • Pierre et Gilles, Galerie Lansar, GenĂšve, Suisse.
  • Pierre et Gilles, Sofia Art Gallery, Sofia, Bulgarie.

2009 :

  • Wonderful Town, Galerie JĂ©rĂŽme de Noirmont, Paris, France[44].
  • L’ApothĂ©ose du Sublime, Oi Futuro, Rio de Janeiro, BrĂ©sil.
  • Pierre et Gilles- RĂ©trospective, C/O Berlin, Berlin, Allemagne.

2010 :

  • Pierre et Gilles, Galeri Artist, Istanbul, Turquie

2014 :

2017 :

2018 :

  • Looking at the Pictorial World, Seemingly Old and Voluptuous, K Museum of Contemporary Art, SĂ©oul, CorĂ©e du Sud.
  • Le gĂ©nie du christianisme, FILAF, Chapelle basse du couvent des minimes, Perpignan, France.
  • Le temps imaginaire, Galerie Templon, Paris, France[47].

2019 :

2020 :

Expositions collectives (sélection)

1984 :

1986 :

1987 :

1990' :

1993 :

  • À la Decouverte... de collections romandes I, F.A.E., MusĂ©e d’Art Contemporain, Pully-Lausanne, Suisse[38].
  • Wit’s End, Museum of Contemporary Art, Sydney, Australie[38].

2018 :

2019 :

  • VoilĂ©.e.s / dĂ©voilĂ©.e.s, MonastĂšre Royal de Brou, Bourg-en-Bresse, France[53].

Présence en collections (sélection)

Distinctions

Filmographie

Notes et références

  1. Chrystel Chabert, « Pierre et Gilles au Havre : rĂ©tro en "Clair-obscur" d'un duo artistico-amoureux », France Info,‎ (lire en ligne)
  2. Devis 2013, p. 8.
  3. Élisabeth Couturier, « Pierre et Gilles marient leurs talents », Paris Match, no 3346,‎ 4 au 10 juillet 2013, p. 114 (ISSN 0397-1635)
  4. « Pierre & Gilles », sur Encyclopedia Universalis
  5. Eric Troncy, « Pierre et Gilles », Beaux Arts Magazine, no hors sĂ©rie,‎ , p. 50
  6. Eric Bureau, « Dans l’atelier des artistes Pierre et Gilles : Le monde nous inspire Ă©normĂ©ment », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  7. Devis 2013, p. 7.
  8. ClĂ©mentine Mercier, « Pierre et Gilles, icĂŽnes glacĂ©es », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne)
  9. AurĂ©lie Raya, « Pierre et Gilles unis pour la ville », Paris Match,‎ (lire en ligne)
  10. Devis 2013, p. 34 Ă  35.
  11. Catherine BĂ©zard, « Pierre et Gilles, le livre », Marie France,‎ (lire en ligne)
  12. « Pierre et Gilles », Connaissance des arts, no hors sĂ©rie,‎ , p. 40
  13. Gilles Verlant et Pierre Mikaïloff, Le Dictionnaire des années 80, Larousse, , 404 p. (lire en ligne), « Pierre et Gilles »
  14. « Photographie. Saint Pierre et Saint Gilles au Paradis. Les duettistes de la photo peinte ont Ă©largi le champ de leurs rĂȘves. Pierre et Gilles Ă  la galerie Samia Saouma », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  15. (en) « La vie en rose: 40 years of Pierre et Gilles – in pictures », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  16. Michel Guerrin, « Pierre et Gilles ont toujours vingt ans », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  17. « Sous le charme de Pierre et Gilles chez Daniel Templon », Connaissance des arts,‎ (lire en ligne)
  18. source : Polka Magazine.
  19. source : Paris Match.
  20. source : Skyrock.
  21. Catherine Schwaab, « Pierre et Gilles, le talent, la fantaisie et la modestie », Paris Match,‎ (lire en ligne)
  22. Émilie Jamgotchian, « Les idoles sublimĂ©es par Pierre et Gilles Ă  la Philharmonie de Paris », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  23. Claire Beghin, « Pierre et Gilles Ă  l'honneur d'une exposition Ă  la Philharmonie », Vogue Paris,‎ (lire en ligne)
  24. « Pierre et Gilles : une expo trÚs pop à la Philharmonie de Paris », sur www.doitinparis.com (consulté le )
  25. Pierre et Gilles, Pierre et Gilles : 40 ans, Paris, Flammarion, 399 p. (ISBN 978-2-08-139107-9 et 2-08-139107-4, OCLC 962751975, lire en ligne)
  26. « Pierre et Gilles, portrait d’artistes - Une exposition havraise », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne)
  27. « Pierre et Gilles exposent leurs stars mythologiques », France Info,‎ (lire en ligne)
  28. Michel Guerrin, « Avec Pierre et Gilles, Christie's cible le public gay », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  29. Élisabeth Couturier, « Etienne Daho par Pierre & Gilles : le making of de sa photo pour Paris Match », Paris Match',‎ , p. 9 (lire en ligne)
  30. « Zahia Dehar pose en Marianne pour Pierre et Gilles », GQ France,‎ (lire en ligne)
  31. Hugo-Pierre Gausserand, « Zahia en Marianne par Pierre et Gilles en rĂ©ponse au terrorisme », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  32. Pierre et Gilles., DerriÚre l'objectif de Pierre et Gilles : photos et propos, Paris, Hoëbeke, impr. 2013, 155 p. (ISBN 978-2-84230-468-3 et 2-84230-468-3, OCLC 858214929, lire en ligne)
  33. Jean-SĂ©bastien Stehli, « Clins d'oeil complices », L'Express,‎ (lire en ligne)
  34. Scapin, Mathieu (1985-....)., Besnard, Tiphaine-Annabelle. et Musée Saint-Raymond (Toulouse)., Age of classics ! : l'Antiquité dans la culture pop : catalogue de l'exposition présentée au musée Saint-Raymond, musée d'archéologie de Toulouse, du 22 février au 22 septembre 2019, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 229 p. (ISBN 978-2-909454-43-6 et 2-909454-43-6, OCLC 1088723258, lire en ligne)
  35. « Pierre et Gilles », sur Paris Art
  36. « Stromae Forever », sur Site-LeVifFocus-FR, (consulté le )
  37. « Zahia Dehar pose en Marianne dĂ©vĂȘtue pour Pierre et Gilles », L'Express,‎ (lire en ligne)
  38. (en) Lynne Warren, Encyclopedia of Twentieth-Century Photography, vol. 3, Routledge, , 1270 p. (lire en ligne)
  39. « Galerie JérÎme de Noirmont - Galeries d'art France Paris - Douce Violence (catalogue) », sur www.noirmontartproduction.com (consulté le )
  40. Pierre et Gilles., Blanc, Frédéric., Troncy, Eric. et Galerie JérÎme de Noirmont., Pierre et Gilles : le grand amour :, Paris, Galerie JérÎme de Noirmont, , 117 p. (ISBN 2-912303-18-4 et 978-2-912303-18-9, OCLC 58396520, lire en ligne)
  41. Pierre et Gilles., Corps divins, Paris, Chene editions, , 181 p. (ISBN 978-2-84277-650-3 et 2-84277-650-X, OCLC 122329373, lire en ligne)
  42. Paul Ardenne, Jeff Koons et Pierre et Gilles., Pierre et Gilles : [Double je, 1976-2007], Hong Kong/Köln/Paris etc., Taschen, , 459 p. (ISBN 978-3-8228-4650-6 et 3-8228-4650-3, OCLC 166627768, lire en ligne)
  43. GĂ©rard Lefort, « Pierre et Gilles, singulier pluriel », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne)
  44. (en) Pierre et Gilles., Pierre et Gilles : wonderful town, Paris, Galerie JĂ©rĂŽme de Noirmont, 88 p. (ISBN 978-2-912303-29-5 et 2-912303-29-X, OCLC 498939941, lire en ligne)
  45. Pierre et Gilles,, Grenier, Catherine, et Daniel Templon (Gallery), HĂ©ros, Paris, Galerie Daniel Templon, , 95 p. (ISBN 978-2-917515-14-3 et 2-917515-14-7, OCLC 879150444, lire en ligne)
  46. Duplaix, Sophie,, Gilles, 1953-, Poivert, Michel, et Donnadieu, Marc,, Pierre & Gilles, clair-obscur, , 304 p. (ISBN 978-2-39025-002-9 et 2-39025-002-5, OCLC 992577403, lire en ligne)
  47. Tomat, Angiolino, 1940- ... et Impr. GSR), Les grottes : commune de Caumont : risque naturel : discussion, Grand-Couronne, GSR recherche, , 55 p. (ISBN 978-2-917551-53-0 et 2-917551-53-4, OCLC 962276841, lire en ligne)
  48. Pierre et Gilles., Gilles, 1953-, Hambursin, Numa. et Baudet, Hanna., Pierre et Gilles : le goĂ»t du cinĂ©ma, Paris, Bernard Chauveau Édition, , 80 p. (ISBN 978-2-36306-280-2 et 2-36306-280-9, OCLC 1138547472, lire en ligne)
  49. Garcin, Milan., Philharmonie de Paris. et Bayle, Laurent., Pierre et Gilles : la fabrique des idoles : [exposition, Philharmonie de Paris, 19 novembre 2019 au 23 fĂ©vrier 2020], Paris/Paris, MusĂ©e de la musique-Philharmonie de Paris / Éditions Xavier Barral, 353 p. (ISBN 978-2-36511-251-2 et 2-36511-251-X, OCLC 1130084188, lire en ligne)
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Voir aussi

Bibliographie, liste sélective

Articles connexes

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