Le Sept
Le Sept (ou le Club Sept)[1] est une ancienne boîte de nuit parisienne située au 7, rue Sainte-Anne[2]. Fondée le [3], elle fut à l'origine du disco en France et a fermé en 1980[4].
Lieu | Paris |
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Coordonnées | 48° 51′ 57″ nord, 2° 20′ 06″ est |
Inauguration | 18 décembre 1968 |
Fermeture | 1980 |
Fabrice Emaer en fut le propriétaire ; Michel Gaubert ou Guy Cuevas en furent les disc-jockeys, avant de rejoindre le Palace.
Le club était au centre du quartier gay de l’époque, proche du Palais-Royal. Le club possédait un restaurant au rez-de-chaussée et une piste de danse au sous-sol.
« La décoration était simple mais brillante : des murs en miroirs et un plafond recouvert de néons multicolores qui flashaient au rythme de la musique. Car ce qui rendait le Sept si particulier, c’était la qualité de sa musique. Si le Colony se spécialisait dans la new wave, le Sept était déjà l’épicentre de la disco, avec le DJ Guy Cuevas aux platines. Ce n’était donc pas vraiment un club de drague, plutôt un rendez-vous « jet set »[5]. »
En 2010, un restaurant japonais occupe le rez-de-chaussée du 7, rue Sainte-Anne.
Dans la fiction
Le lieu est reconstitué dans le film Saint Laurent de Bertrand Bonello (2014).
Notes et références
- Vivre et survivre dans le Marais : au cœur de Paris du Moyen Âge à nos jours par Jean-Pierre Azéma
- Sur le Sept, voir Le Rose et le Noir : les homosexuels en France depuis 1968, de Frédéric Martel, le Seuil, 1996 ; et Marc Lemonier, Guide historique du Paris libertin, éditions la Musardine, 2015.
- Site Hexagonegay la rue Sainte-Anne
- Philippe Azoury, Les clubs mythiques (4/7) le Sept, trop chaud, trop trash Les Inrocks, 31 juillet 2011
- Palace : comportement 80 - Didier Lestrade, TĂŞtu, mars 1999
Articles connexes
Bibliographie
- Paquita Paquin, Vingt ans sans dormir : 1968-1983, Éditions Denoël, , 203 p. (ISBN 978-2-207-25569-8), « Nightclubbing », p. 123 et sv.