Thierry Mugler
Thierry Mugler, ou son pseudonyme Manfred Thierry Mugler, nĂ© le [1] Ă Strasbourg et mort le Ă Vincennes, est un styliste et grand couturier français, crĂ©ateur de vĂȘtements et de parfums, ainsi que metteur en scĂšne et photographe.
Biographie
Famille et jeunesse
Manfred Thierry Mugler est nĂ© Ă Strasbourg en 1948, Ă quelques pas de la cathĂ©drale. Son pĂšre est mĂ©decin[2]. Enfant rĂȘveur et solitaire, il s'Ă©chappe dans un monde imaginaire : « Comme j'Ă©tais trĂšs seul, enfant, je rĂȘvais, je lisais des illustrĂ©s, je fuguais dans la forĂȘt voisine pour vivre dans une grotte comme Timour, l'homme des cavernes. J'imaginais des mondes Ă l'opposĂ© de celui de la bonne sociĂ©tĂ© strasbourgeoise, dont je dĂ©sespĂ©rais de jamais sortir »[3].
DĂšs neuf ans, il prend des cours de danse classique et rejoint Ă quatorze ans les ballets de lâopĂ©ra du Rhin[2]. « Mes parents ne me l'ont pas pardonnĂ©, mais cela m'a libĂ©rĂ©. Et la magie de la scĂšne ne m'a plus quittĂ©. »[3] La danse lui ouvre les portes du thĂ©Ăątre oĂč il dĂ©couvre les jeux de lumiĂšre, la crĂ©ation de costumes et la mise en scĂšne. Il garde de cette expĂ©rience de danseur classique, non seulement un talent dĂ©veloppĂ© pour lâexpression corporelle, mais aussi le sens de la discipline du corps et de lâesprit[4].
Ătudes et premiers mĂ©tiers
Il prend en parallĂšle des cours Ă lâĂ©cole des Arts dĂ©coratifs de Strasbourg, pour y suivre des Ă©tudes dâarchitecte dâintĂ©rieur. Il doit Ă cette formation sa passion pour les constructions aux perspectives fascinantes.
En 1969, Ă l'Ăąge de vingt-quatre ans, il s'installe Ă Paris. Il frĂ©quente le milieu homosexuel parisien, notamment le Fiacre, un bar-restaurant de Saint-Germain-des-PrĂ©s. Il vend des dessins et des croquis Ă des fabricants du Sentier. Il porte ses propres crĂ©ations, des vĂȘtements confectionnĂ©s Ă partir de piĂšces achetĂ©es sur les marchĂ©s aux puces. Son allure et son style unique surprennent mais plaisent Ă©normĂ©ment Ă son entourage. Il passe rapidement, en toute logique, au stylisme de vĂȘtements quâil expose Ă partir de 1970 dans sa premiĂšre boutique parisienne « Gudule », situĂ©e rue de Buci dans le 6e arrondissement de Paris[2] aprĂšs un passage chez AndrĂ© Peters Ă Londres entre 1968 et 1969[5].
DĂ©buts dans la mode
Ă 26 ans, devenu styliste indĂ©pendant, il travaille pour diverses grandes maisons de prĂȘt-Ă -porter Ă Paris, Milan, Londres et Barcelone.
En 1973, il crĂ©e sa premiĂšre collection « CafĂ© de Paris ». Citadine et sophistiquĂ©e, Ă contre-courant des tendances du moment, la collection annonce un retour Ă lâimage dâune femme sexy, parisienne, coquette, aguichante et sĂ»re dâelle[6], qui nâest pas sans rappeler lâĂ©lĂ©gance sobre et intemporelle des actrices hitchcockiennes. Il affirme dĂ©jĂ son style bien Ă lui, fait dâun Ă©quilibre intemporel entre classicisme et modernitĂ©. Il fonde sa premiĂšre marque CafĂ© de Paris en 1973, elle annonce les dĂ©buts de l'hyperfĂ©minitĂ© et de l'accent mis sur les formes des femmes, griffe qui ne le quittera plus. Les vĂȘtements crĂ©Ă©s sont toujours de la mĂȘme veine : des silhouettes aux formes exacerbĂ©es grĂące Ă des rembourrages, des dĂ©colletĂ©s plongeants et des tailles de guĂȘpes[7] - [2]. Rapidement, Thierry Mugler donne son nom Ă sa marque puis lance une ligne masculine.
Ă contre-courant dâune mode folklorique et dĂ©structurĂ©e, il crĂ©e rapidement une sociĂ©tĂ© Ă son nom associĂ© Ă parts Ă©gales avec Alain Caradeuc. Mais trĂšs vite, Thierry Mugler dĂ©cide de former un triumvirat et de s'associer avec Didier Grumbach et Michel Douard. En 1978, annĂ©e oĂč il habille les serveurs du Palace (une combinaison constituĂ©e de coton rouge avec des Ă©paulettes et une ceinture en lamĂ© or)[2] - [8], il ouvre sa premiĂšre boutique Ă Paris, place des Victoires (dans le 1er arrondissement), amĂ©nagĂ©e par AndrĂ©e Putman[2]. Il lance Ă©galement une collection pour homme : il retravaille le classique masculin et lui donne un style rĂ©solument moderne. Une coupe nette, prĂ©cise, structurĂ©e, qui dessine une silhouette trĂšs reconnaissable : Ă©paulĂ©e, Ă la fois, pour une allure dynamique et Ă©lancĂ©e.
Années stylisme et couture
En 1984, Thierry Mugler créé le 1er défilé payant qui se déroulera au Zenith de Paris et regroupera 6 000 invités.
Dans les annĂ©es 1980 et 1990, Thierry Mugler acquiert une renommĂ©e internationale et ses collections rencontrent un succĂšs commercial[9]. Ă lâinvitation de la Chambre syndicale de La haute couture, il rĂ©alise dans les annĂ©es 1990 sa premiĂšre collection en tant que « membre invitĂ© » de la haute couture. Il fait alors partie des crĂ©ateurs des annĂ©es 1990 qui hissent la mode au rang dâart visuel : ses crĂ©ations Ă©galant ses dĂ©filĂ©s de mode, conçus comme des spectacles Ă part entiĂšre.
Si les mannequins qui dĂ©filent pour lui (Edwige Belmore, Farida Khelfa, Pat Cleveland ou encore Jerry Hall) apprĂ©cient les fantasmes vestimentaires du styliste, certains articles critiquent l'aspect caricatural de ses crĂ©ations oĂč les thĂšmes de la guerre et des amazones sont prĂ©sents, jugĂ©es notamment dĂ©gradantes pour l'image de la femme.
En 1989, il signe les costumes de la premiĂšre tournĂ©e de MylĂšne Farmer, et collabore Ă nouveau avec la chanteuse dans les annĂ©es 1990 pour certains de ses clips (XXL, Souviens-toi du jourâŠ)[10]. Il refuse de rĂ©aliser les costumes du film Cotton Club de Francis Ford Coppola ou encore ceux de Michael Jackson pour sa tournĂ©e Dangerous, tout comme les propositions de Madonna ou encore de Bernard Arnault, lequel lui aurait proposĂ© de reprendre Dior[2].
En 1992, il prend la direction artistique des parfums Mugler[11], alors séparés de la couture. Le parfum Angel est lancé et devient numéro 1 des ventes détrÎnant ainsi le Numéro 5 de Chanel.
En 1994, il joue son propre rĂŽle, aux cĂŽtĂ©s notamment d'autres stylistes et grand couturiers, dans le film PrĂȘt-Ă -porter de Robert Altman.
En 1997, l'entreprise Thierry Mugler est rachetĂ©e par le groupe Clarins[12]. AprĂšs des pertes de plusieurs millions d'euros, Clarins ferme la partie « couture » de la marque en 2003[13] - [14]. Dâautres stylistes vont ainsi Ćuvrer pour les collections de prĂȘt-Ă -porter et les accessoires de la marque.
En 2019, aprĂšs 20 ans sans avoir crĂ©Ă© de nouvelle piĂšce[15], il dessine la robe que porte Kim Kardashian au Met Gala, influencĂ©e par les piĂšces dâarchives en Ă©cho Ă la rĂ©trospective Mugler au musĂ©e des beaux-arts de MontrĂ©al[16]. Celle-ci est prĂ©sentĂ©e entre septembre 2021 et avril 2022 au musĂ©e des Arts dĂ©coratifs (Paris)[17].
L'aprĂšs-couture
Thierry Mugler sâĂ©loigne du monde de la mode en 2002, en quittant le prĂȘt-Ă -porter de sa marque[11], pour s'investir dans les domaines qu'il avait toujours liĂ©s Ă son Ćuvre de styliste et de couturier : photographie, crĂ©ation de costumes de spectacles, mise en scĂšne[3] - [18]. Il reste cependant impliquĂ© jusqu'en 2013 dans la crĂ©ation des parfums, le design des flacons et les visuels des parfums de la marque en tant que directeur artistique de Thierry Mugler Parfums[11].
Il vit entre Paris et New York, la ville dont il dĂ©clare en 2007 « maintenant mon cĆur est lĂ -bas, dans cette mĂ©gapole accrochĂ©e Ă un rocher de silex au bord de l'Atlantique. J'en aime la gĂ©ographie verticale, la force tellurique. Et le vent du large. »[3] Outre ses activitĂ©s et projets foisonnants, il reste fidĂšle Ă son goĂ»t de la discipline et d'entretien de son corps[3] :
« J'ai eu plusieurs accidents assez graves dont je suis sorti tout de traviole et la colonne vertĂ©brale malmenĂ©e. Ă force d'exercices, j'ai rĂ©ussi Ă ne pas avoir de sĂ©quelles. Depuis, c'est vital, je m'entretiens. Yoga, stretching, mĂ©ditation : ça fabrique plein d'endorphines ! Je suis un rĂ©gime de sportif ultrastrict, composĂ© de sept petits repas par jour, sans sel, sans alcool, sans graisses ni sucres rapides. Difficile ? Oui, mais disons que j'aime les extrĂȘmes ! Pour moi, le bonheur est dans la discipline. »
Indomptable, il ne s'est jamais laissé emprisonner dans le statut de grand couturier et refuse notamment les rétrospectives de ses créations dans des musées prestigieux. Le happening est le seul cadre qu'il envisage pour leur exposition[3].
En 2012, il est le scénariste et réalisateur du court-métrage Z Chromosome.
Manfred
Dans les années 2000, Thierry Mugler reprend son premier prénom, Manfred[19]. à partir de 2013, il produit sous le nom de « Manfred Thierry Mugler » des spectacles revisitant le genre de la revue de music-hall : Mugler Follies à Paris[20] - [21] - [22] et The Wyld à Berlin en Allemagne, dans la prestigieuse salle de spectacles Friedrichstadt-Palast [23] - [24] - [25].
Cette reconversion s'accompagne d'une transfiguration physique et mentale : culturisme, yoga, méditation, chirurgie plastique et implants qui le rendent méconnaissable, lui font des pommettes tout en largeur, un menton tout en avant, le nez cassé écrasé et aplati façon lion et des lÚvres monstrueuses, le faisant ressembler à Mickey Rourke ou à Jocelyne Wildenstein[26] - [27].
Mort et obsĂšques
Thierry Mugler meurt le à son domicile à Vincennes à l'ùge de 76 ans, de « mort naturelle »[28].
Ses obsÚques sont célébrées le au temple protestant de l'Oratoire du Louvre[29] - [30] - [31]. Il est ensuite incinéré. Son urne funéraire est déposée au cimetiÚre du PÚre-Lachaise, dans une chapelle située en bordure de division, transformée en mini-columbarium (division 49, avenue Feuillant en premiÚre ligne).
Styliste et couturier
Style
Selon VĂ©ronique Bergen : « Thierry Mugler divinisait la femme pour en faire une crĂ©ature hypersexy, fĂ©tiche, immatĂ©rielle. Azzedine AlaĂŻa a fait de mĂȘme »[32].
Selon Le Monde, Mugler est « fou » des épaulettes et les « épaules de géantes [de ses mannequins] marquent une époque »[6] - [33].
Défilés
Son défilé palais de Tokyo - Paris (collection automne-hiver en mars[34] et collection printemps-été en [35]) marque les annales de la mode ; les piÚces de cette collection apparaissent également dans le vidéo-clip Paparazzi de Lady Gaga[36] et Beyoncé les portera dans sa tournée "I Am... Tour"[2] ;
Collaborateurs
Parmi les anciens collaborateurs de Thierry Mugler : Alexandre Vauthier, son secrétaire personnel de 1993 à 1997, devenu grand couturier en 2014[37].
Multi-créateur
Photographe
Tout au long de ces années, il se passionne pour la photographie[7].
Il publie son premier livre en 1988, Thierry Mugler Photographe : on y dĂ©couvre son goĂ»t pour les voyages et lâaventure et on peut constater quâil prĂ©fĂšre les sommets, les toits, lâespace aux paysages quotidiens[6].
RĂ©alisateur
« Metteur en scĂšne de lâextraordinaire », il est Ă©galement rĂ©alisateur de courts mĂ©trages, de films publicitaires et de clips vidĂ©o[3]. En 1992, il rĂ©alise le vidĂ©o-clip de la chanson Too Funky de George Michael. Il y dirige les plus cĂ©lĂšbres mannequins : Julie Newmar, Linda Evangelista, Tyra Banks, Estelle LefĂ©bure, Nadja Auermann portant ses propres crĂ©ations[3] - [38]. Le vidĂ©o-clip originel et le "making-of" de cette vidĂ©o conçue comme une parodie du milieu de la mode et des coulisses des dĂ©filĂ©s furent coupĂ©s sur fond de brouille entre Thierry Mugler et George Michael[2] et ne seront connus du grand public que plus de 20 ans plus tard, grĂące Ă une diffusion sur Internet[39] - [40]. Toutes les personnes ayant travaillĂ© sur le tournage de ce vidĂ©o-clip l'ont fait bĂ©nĂ©volement et les bĂ©nĂ©fices ont Ă©tĂ© versĂ©s au profit des associations de lutte contre le SIDA[41].
Thierry Mugler est par ailleurs trĂšs souvent Ă lâorigine des visuels publicitaires de ses crĂ©ations et de ses parfums. Il a par exemple rĂ©alisĂ© le tout premier film publicitaire de ses parfums : celui dâAngel.
Metteur en scĂšne
Artiste polyvalent, il crĂ©e rĂ©guliĂšrement des costumes pour des comĂ©dies musicales, des concerts, des opĂ©ras et le thĂ©Ăątre (comme entre 1984 et 1989 ceux d'Ămilie Jolie ou Macbeth pour la ComĂ©die-Française[2]).
Il collabore avec le Cirque du Soleil en 2002, qui distribue ses spectacles dans le monde entier. Il livre son imaginaire fantasmagorique dans Zumanity, une production « pour adultes » proposĂ©e durant plusieurs annĂ©es au New York Hotel de Las Vegas. En crĂ©ant Ă la fois lâintĂ©gralitĂ© des costumes et l'identitĂ© des personnages de ce spectacle, il met en scĂšne Extravaganza, l'un des tableaux de celui-ci. Avec ce « cabaret Ă©rotique », Thierry Mugler fait entrer le cirque dans une nouvelle Ăšre.
En 2009, Thierry Mugler est le conseiller artistique de la star amĂ©ricaine BeyoncĂ©. Il crĂ©e les costumes de la tournĂ©e mondiale de la star I Am... Tour et donne sa vision pour la mise en scĂšne, lâĂ©clairage, les dĂ©cors comme la chorĂ©graphie.
En 2013, il monte une nouvelle revue de cabaret, Mugler Follies, pour faire concurrence au Crazy Horse et au Moulin Rouge[21].
Le , lors de l'émission Toute une histoire, Cindy Sander apparait métamorphosée, amincie et rousse. Elle y dévoile qu'elle sera la future protagoniste principale du spectacle The Wyld, produit par le styliste, couturier et metteur en scÚne Thierry Mugler[42]. Ce spectacle, qui débute le à Berlin, se présente comme le show « le plus cher du monde », hors ceux produits à Las Vegas[43] - [44].
Créations
En 1990, Thierry Mugler est sollicitĂ© par Clarins, sociĂ©tĂ© de cosmĂ©tiques fondĂ©e en 1954, pour crĂ©er son parfum. « Thierry Mugler Parfums » est crĂ©Ă© cette annĂ©e-lĂ , et VĂ©ra StrĂŒbi est nommĂ©e PDG de la nouvelle sociĂ©tĂ© de parfum dont Thierry Mugler sera directeur artistique jusqu'en 2013[11].
Issu des souvenirs dâenfance du crĂ©ateur, le parfum Angel est lancĂ© en 1992.
Thierry Mugler Beauty est une ligne de maquillage, lancée par la marque en 2008[3].
La marque Thierry Mugler
Filiale du groupe Clarins
« La maison Thierry Mugler » est une filiale du Groupe Clarins depuis 1997[12] (actionnaire majoritaire depuis 1998[45]. Depuis 2008, Joël Palix est Président de la marque de Thierry Mugler et de Clarins Fragrance Group, incluant les marques de parfums : Thierry Mugler, Azzaro, Porsche Design, David Yurman et Swarovski. La ligne accessoire de la marque est composée de sacs, bijoux, montres ou lunettes.
Au dĂ©but des annĂ©es 2000, le groupe investit dans le prĂȘt-Ă -porter pour homme avec une premiĂšre collection signĂ©e Thierry Mugler et un dĂ©filĂ© peu apprĂ©ciĂ©s par la presse[45]. La ligne homme de prĂȘt-Ă -porter est sous licence du groupe italien Inghirami.
Sandrine Groslier a Ă©tĂ© nommĂ©e en Ă la tĂȘte des activitĂ©s parfums et mode du label. Virginie Courtin-Clarins est, quant Ă elle, chargĂ©e du dĂ©veloppement marketing et de la communication de la partie mode.
Courant 2019, L'Oréal a annoncé le rachat des activités de la marque Mugler[46].
Directeurs artistiques
En 2011. Nicola Formichetti (qui collabore entre autres avec Uniqlo en 2009, mais surtout Lady Gaga dont il est le styliste[47]), devient directeur artistique de la marque. Il est pour cela entourĂ© de Romain Kremer pour la crĂ©ation masculine et de SĂ©bastien PeignĂ© pour la mode femmes[48]. Lors de la prĂ©sentation de sa collection prĂȘt Ă porter Automne / Hiver 2011 au Gymnase Japy, la chanteuse Lady Gaga a parcouru le podium au rythme des titres de son dernier album Born This Way faisant du dĂ©filĂ© l'un des Ă©vĂšnements de la Fashion Week parisienne[49] - [50] - [51]. La collaboration entre Nicola Formichetti et la marque Thierry Mugler n'aura durĂ© que deux ans et s'achĂšve le [52].
En , David Koma devient le nouveau directeur artistique de la marque. Il signe les collections du prĂȘt-Ă -porter fĂ©minin[53].
Studio Mugler : design
En 2015, le studio de création Studio Mugler est dirigé par Christophe de Lataillade[54].
Notes et références
- https://deces.matchid.io/id/-jHqb5UB_1zZ
- Ăric Dahan, « Un talent monstre », Vanity Fair no 30, dĂ©cembre 2015, pages 152-161 et 185-186.
- MaĂŻtĂ© Touronnet, « Thierry Mugler se confie », L'Express Styles,â (lire en ligne)
- « linternaute.com/actualite/biographie-de-thierry-mugler-de-quoi-est-decede-le-couturier/ »
- (en) « Vintage Fashion Guild : Label Resource : Mugler, Thierry », (consulté le )
- « Interview pinceau : Thierry Mugler (entretien avec Thierry Ardisson) », sur 4 février 1989
- « Thierry Mugler à propos de son style (entretien avec Thierry Ardisson) », sur Institut National d'Audiovisuel,
- « Historique » sur le site officiel du Palace
- « Tout feu tout femme : collection Haute Couture Printemps Eté 1982 de Thierry Mugler », sur Institut National de l'Audiovisuel,
- MylĂšne Farmer et Thierry Mugler
- Lisa Agostini, AFP, « Thierry Mugler nâest plus au parfum », Mode, sur next.liberation.fr, LibĂ©ration, (consultĂ© le )
- VĂ©ronique Lorelle, « Clarins ferme le pĂŽle couture de Thierry Mugler », Le Monde,â (lire en ligne)
- « Sursis pour Thierry Mugler Couture » L'Usine nouvelle, 23 janvier 2003
- « Clarins ferme le pÎle couture Thierry Mugler » L'Expansion, 3 juillet 2003
- Valentin Etancelin, « Kanye West juge cette robe de Kim Kardashian "trop sexy", elle le remet à sa place », sur Le HuffPost,
- « Kim Kardashian, icÎne du Camp »
- « Le créateur de mode Thierry Mugler est mort à 73 ans », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Laurence BenaĂŻm rĂ©sume ainsi le passage de Thierry Mugler de la mode aux spectacles : « Certains vont continuer, comme Thierry Mugler [âŠ] de passer de la mode Ă la scĂšne oĂč il sublimera sa vision de l'hyperfĂ©minitĂ©, dans des tenues de dominatrice. » in : Laurence BenaĂŻm, Azzedine AlaĂŻa, le Prince des lignes, Paris, Grasset, coll. « Documents Français », , 96 p. (ISBN 978-2-246-81055-1), « Anatomie du temps », p. 119
- (en-US) PageSix com Staff, « Muscle mania », sur Page Six, (consulté le )
- « AprÚs la mode et la beauté, Thierry Mugler se met au music-hall », sur FranceTvInfo, (consulté le )
- Thierry Mugler, de la mode au cabaret, Télérama, janvier 2014
- « La nouvelle folie de Thierry Mugler au Comédia », sur France Tv Info, (consulté le )
- « Cindy Sander : Thierry Mugler son héros, est fier d'elle ! », sur Non Stop People, (consulté le )
- « Cindy Sander transformée par Thierry Mugler », sur France Tv Info, (consulté le )
- « The Wyld », sur Friedrichstad-Palast (consulté le )
- Ayme Thée, « Mugler, une histoire bionique », sur liberation.fr.
- « francaismeme.com/thierry-mugler-avant-chirurgie »
- « Thierry Mugler, styliste qui a marquĂ© la mode française, est mort Ă 73 ans », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Béatrice Cléro-Mazire, « Prédication pour les obsÚques de Thierry Mugler », sur Oratoire du Louvre, (consulté le )
- « ObsĂšques de Thierry Mugler : lâĂ©motion de son compagnon - Elle », sur Elle, (consultĂ© le )
- « DécÚs de Manfred Thierry Mugler : une cérémonie intime au temple de l'Oratoire à Paris », sur Reforme, (consulté le )
- Elvira Masson, « VĂ©ronique Bergen, philosophe « La mode est (aussi !) une matiĂšre Ă penser » », L'Express Styles, Groupe l'Express-l'Expansion, no 3244,â , p. 156 Ă 157 (ISSN 0014-5270)
- « Un peu d'histoire... l'Ă©paulette », Le Monde,â (lire en ligne)
- (en) Genevieve Buck, « The New Fashion In Fall Shows? », Chicago Tribune,â (lire en ligne)
- (en) GeneviĂšve Buck, « Who says you'd wear it ? », Chicago Tribune,â (lire en ligne) :
« Thierry Mugler happens to be the king of showmanship designers one who puts as much sometimes far more effort into the production of the show as into the creation of collection of clothes. »
- (en) Martin Iddon & Melanie L. Marshall (sous la dir. de), Lady Gaga and Popular Music : Performing Gender, Fashion, and Culture, Routhlege, , 310 p. (ISBN 978-0-415-82452-1 et 0-415-82452-4)
- Julien Neuville, « Alexandre Vauthier : ma vie en images », Le Monde,â (lire en ligne)
- [vidéo] Behind the scenes: THIERRY MUGLER "Too Funky" video sur YouTube
- (en) Brian Mills, « Thierry Muglerâs Original Unseen Video for âToo Funkyâ Leaked 21 Years Later », Fierth.com,â (lire en ligne)
- (en) Dominic Preston, « Watch Thierry Muglerâs Lost Directorâs Cut of George Michaelâs âToo Funkyâ Video », Frontiers Media,â (lire en ligne)
- « Vidéo : MAKING OF "TOO FUNKY" GEORGE MICHAEL - THIERRY MUGLER », sur You Tube, (consulté le )
- Ămission Toute Une Histoire du 21 avril 2014 sur france2.fr
- Cindy Sander de retour en 2014 sur lenouvelobs.com
- Cindy Sander dans un show a Berlin sur linfonettealtv.free.fr
- « Thierry Mugler en culotte de cuir », Le Monde,â (lire en ligne)
- « L'Oréal va racheter les marques Mugler et Azzaro au groupe Clarins »,
- Mathilde Laurelli, « Nicola Formichetti lancera sa propre marque en 2012 » L'Express Styles, 8 août 2011
- Géraldine Dormoy, « Le styliste de Lady Gaga devient le directeur de la création de Thierry Mugler » L'Express Styles, 13 septembre 2010
- Anne-CĂ©cile Sanchez, « Le celebrity marketing ? En pleine forme. » Les Ăchos, 13 mai 2011
- Julia Dubreuil, « D'oĂč ça sort ? La femme fĂ©tichic », Le Monde,â (lire en ligne) :
« Aujourd'hui, une nouvelle génération de créateurs prend la relÚve, incarnée notamment par Nicola Formichetti, à l'origine des tenues carapaces les plus extravagantes de la chanteuse américaine Lady Gaga. Nommé directeur artistique de la marque Mugler, le styliste a d'ailleurs convié sa muse, sur le podium, à défiler au milieu de créatures moulées de latex et de satin laqué noir. « Nous voulions évoquer une idée du glamour, mais tourné vers le futur », commente celui qui a baptisé sa premiÚre collection « Anatomie du changement ». Des tenues certes plus adaptées aux show girls qu'au commun des mortels, mais qui influencent la mode de tous les jours. »
- « Lady Gaga griffĂ©e Mugler, ouh lĂ lĂ ! », Le Monde,â (lire en ligne)
- Lisa Agostini, « Nicola Formichetti quitte Mugler », Mode, sur next.liberation.fr, Libération, (consulté le )
- « David Koma, nouveau directeur artistique de Thierry Mugler », Le Monde,â (lire en ligne)
- « Le Studio Mugler », sur Mugler (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Catherine Ărmen (prĂ©f. InĂšs de La Fressange), Un siĂšcle de mode, Paris, Ăditions Larousse, coll. « Les documents de l'Histoire », , 128 p. (ISBN 978-2-03-587455-9, prĂ©sentation en ligne), « Thierry Mugler, une mode hĂ©roĂŻque », p. 104 Ă 105
- Théodore Rieger, « Thierry Mugler », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 27, p. 2729 + compl. [en ligne]
- DaniÚle Bott (trad. Richard Maxwell), Thierry Mugler : Galaxie glamour, Paris, Ramsay, coll. « Collections & créations », , 207 p. (ISBN 978-2-8122-0014-4)
- (en) Design Museum et Paula Reed, Fifty fashion looks that changed the 1980s, Londres, Conran Octopus, coll. « Fifty Fashion Looks », , 107 p. (ISBN 978-1-84091-626-3, présentation en ligne), « Thierry Mugler : Catwalk impresario », p. 62 à 63
- (en) François Baudot et Christian Lacroix, Thierry Mugler : Univers of Fashion, Universe, , 80 p. (ISBN 0-7893-0205-5)
Articles connexes
- Lafuma (co-branding Ă partir de fin 2006)
- VĂȘtement en cuir
- FĂ©tichic
- Izet Curi
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) Grove Art Online
- (en) Museum of Modern Art
- (en) National Gallery of Victoria
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative Ă la mode :
- (en) Europeana Fashion
- Ressource relative Ă la musique :
- (en) MusicBrainz
- Ressource relative Ă l'audiovisuel :
- (en) IMDb
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :