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Montdardier

Montdardier est une commune française, située dans le département du Gard en région Occitanie.

Montdardier
Montdardier
Château
Blason de Montdardier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes du Pays viganais
Maire
Mandat
Thierry Redon
2020-2026
Code postal 30120
Code commune 30176
DĂ©mographie
Gentilé Montdardiérain
Population
municipale
191 hab. (2020 en diminution de 7,73 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 5,4 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 55′ 42″ nord, 3° 35′ 33″ est
Altitude Min. 259 m
Max. 889 m
Superficie 35,25 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Vigan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Vigan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Montdardier
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Montdardier
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Montdardier
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Montdardier
Liens
Site web http://montdardier.fr

    Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Crenze, la Glèpe et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « causse de Blandas », les « gorges de la Vis et de la Virenque » et les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Montdardier est une commune rurale qui compte 191 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 1 051 habitants en 1906. Elle fait partie de l'aire d'attraction du Vigan. Ses habitants sont appelĂ©s les MontdardiĂ©rins ou MontdardiĂ©rines.

    Situé en bordure du causse de Blandas, le village domine la vallée et l'ancienne voie romaine contrôlée jadis par une forteresse, maintenant château néogothique.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1989.

    GĂ©ographie

    Localisation

    la rue du Camp neuf.

    Le village est situĂ© Ă  km au sud du Vigan. Montpellier est Ă  61 km, NĂ®mes et Millau Ă  77 km.

    Lieux-dits, hameaux et Ă©carts

    • Caucanas
    • Cauvas
    • Les Campels
    • Conduzorgues
    • Counons
    • Le mas du Court
    • La Falguière
    • Les Gamboules
    • Le mas de la Gardie
    • Le mas Jean Gros
    • Navas
    • La Pilonerie
    • La Sanguinède

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes de Montdardier sont elles aussi sur le causse de Blandas (Blandas et Rogues), dans la vallée de la Vis (Gorniès et Saint-Laurent-le-Minier), dans la vallée de l'Arre (Arre et Molières-Cavaillac) ou sur le massif de l'Oiselette (Pommiers).

    Hydrographie et relief

    Montdardier au pied du massif de la Tude.

    À l'image du causse de Blandas, le relief de Montdardier est particulièrement accidenté : le massif boisé de La Tude culmine à 896 m et domine le village de près de 300 m, une plaine s'étire sur plusieurs kilomètres en direction de Rogues et de profondes vallées partent du village et séparent le causse du massif de l'Oiselette : la vallée de la Crenze à l'est vers Saint-Laurent-le-Minier et la vallée de la Glepe au nord vers Avèze.

    Climat

    Le climat dominant est méditerranéen mais des influences atlantiques se font sentir : l'été peut être chaud et sec alors que de violents orages, les épisodes cévenols, apportent de fortes précipitations à l'automne.

    Données météorologiques du Vigan de 2006 à 2009[1]
    MoisJanFévMarAvrMaiJuiJuiAoûSepOctNovDécAnnée
    Températures minimales (°C) 1,5 2,2 4,3 7,6 10,8 13,4 15,7 15,0 11,6 8,9 4,3 0,8 8,0
    Températures maximales (°C) 11,5 12,7 15,3 19,7 22,2 26,8 30,1 27,1 24,7 19,7 14,6 10,4 19,6
    Températures moyennes (°C) 8,0 6,9 7,6 13,6 16,4 19,9 22,8 21,1 17,9 13,7 9,0 4,7 13,5
    Pluviométrie (mm) 120,3 106,4 26,4 89,9 103,5 56,9 24,5 26,5 110,1 153,9 180,1 94,2 1 092,7
    Gel (jour) 12 7 2,5 0,7 6,3 15 43,5

    Les vents

    Le marin (sud-sud-est) est chargé d'humidité. Son influence est atténuée par le massif de la Séranne qui forme un écran. La bise "vén d'aut" (nord-nord-est) est un vent violent, sec et froid. Le rouergue "la roderga" (nord-ouest) souffle par toute saison et accompagne un changement de temps.

    • Can Tudo cargo soun capel, pastrĂ©, met toun mantel (Quand le sommet de la Tude disparait dans les nuages, pâtre, mets ton manteau).
    • Can buffo dĂ© narbounĂ©s, voulĂ©s de pluĂ©jo, aqui n'avĂ©s (Quand le Narbonnais souffle, vous aurez de la pluie en veux-tu en voilĂ ).
    • Can espandissoun en naou vĂ©ngĂ©s pas dirĂ© quĂ© fo bĂ©l sus lou caoussĂ© (Quand les CĂ©vennes sont couvertes de neige, le mauvais temps règne aussi sur le Causse).

    Voies de communication et transports

    Montdardier est traversé par la D48 qui relie Le Vigan à Lodève (ancienne voie romaine qui cheminait des Cévennes à l'Espagne) et par la D113 qui relie Saint-Laurent-le-Minier à Vissec.

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[3] :

    • le « causse de Blandas », d'une superficie de 7 913 ha, fait partie des causses mĂ©ridionaux, un ensemble rĂ©gional original unique en Europe. Il est le plus grand ensemble de formations herbeuses sèches semi-naturelles en France et abrite un grand nombre d’espèces endĂ©miques[4] ;
    • les « gorges de la Vis et de la Virenque », d'une superficie de 5 501 ha, un grand site rĂ©gional qui entaille et sĂ©pare l'ensemble des grands causses mĂ©ridionaux. Il prĂ©sente deux intĂ©rĂŞts majeurs : des habitats aquatiques et des ripisylves, avec six espèces de l'annexe II et des habitats de rochers avec des chauves-souris, les pentes avec de grands Ă©boulis et des pentes boisĂ©es de hĂŞtraie calcicole[5] ;

    et un au titre de la directive oiseaux[3] :

    • les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles », d'une superficie de 20 277 ha, qui offrent aux oiseaux les milieux nĂ©cessaires Ă  la reproduction, Ă  l’hivernage ou au repos en phase migratoire. Il compte, Ă  diffĂ©rentes pĂ©riodes de l’annĂ©e, un grand nombre d’espèces remarquables Ă  l’échelle europĂ©enne[6].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂŞt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensĂ©es sur la commune[7] : le « bois de la Tessonne » (507 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[8], et le « pic d'Anjeau et rochers de la Tude » (75 ha), couvrant 3 communes dont 2 dans le Gard et 1 dans l'HĂ©rault[9] et trois ZNIEFF de type 2[Note 3] - [7] :

    • le « causse de Blandas » (9 113 ha), couvrant 12 communes dont 11 dans le Gard et 1 dans l'HĂ©rault[10] ;
    • les « gorges de la Vis et de la Virenque » (9 620 ha), couvrant 16 communes dont 10 dans le Gard et 6 dans l'HĂ©rault[11] ;
    • les « vallĂ©es amont de l'HĂ©rault » (21 533 ha), couvrant 23 communes dont 22 dans le Gard et 1 dans l'HĂ©rault[12].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Montdardier.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Montdardier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [13] - [I 1] - [14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (66,1 %), forêts (26,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), prairies (2,3 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,7 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Montdardier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995 et 2014[18] - [16].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montdardier.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[19]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 52,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 193 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 181 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 94 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montdardier est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[22].

    Toponymie

    Provençal Mount-Dardié, du roman Mondesdier, du bas latin Mons Desiderius[23].
    Racine provençale Mount : mont et Deidié (du latin Desiderius) : Didier (Sant Deidié : saint Didier)[23].

    Histoire

    Préhistoire

    De nombreux vestiges témoignent d'une occupation des lieux depuis la Préhistoire.

    Antiquité

    Le village est situé à l'endroit où la voie romaine atteint le plateau.

    Moyen Ă‚ge

    vue générale de Montdardier depuis le rocher.

    Montdardier est mentionné dès le XIe siècle dans le cartulaire de l'Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert : montis disderii, la montagne désirée. Il est aussi mentionné Parrochia de Monte Desiderio en 1255 dans le cartulaire du chapitre de Notre-Dame-de-Bonheur[24] et Mons Desiderius en 1384 dans le dénombrement de la sénéchaussée[24].

    Au XIVe siècle, au début de la guerre de Cent ans, la présence anglaise dans le Rouergue provoque de nouveaux travaux de fortifications du château. En 1469 le village et la forteresse sont pillés et incendiés par les troupes fidèles au comte d’Armagnac.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Une forteresse est édifiée au XIIe siècle sur un monticule, et complétée par un poste d'avant-garde, sur un éperon dominant la vallée de la Gleppe. Pendant le haut Moyen Âge, Montdardier est une étape sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. Les pèlerins peuvent trouver du réconfort dans un hôpital attribué aux Templiers, qui possèdent une résidence et des terres sur le village. La dévolution des biens de l'ordre du Temple, l'hôpital est transmis aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

    Époque moderne

    Montdardier sur la carte de Cassini.

    Restauré au XVe siècle, le château est confronté aux troubles religieux. En 1628, les troupes du Duc de Rohan détruisent les murailles de la forteresse. Rebâti à nouveau en 1703, le château n’a plus aucune vocation militaire.

    Les Hospitaliers sont présents dans le village au début de l'époque moderne. L'hôpital est donc géré durant cette période par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

    Révolution française et Empire

    En 1792 le château est pillé et incendié par une troupe venue d’une autre région.

    Époque contemporaine

    La forteresse a subi de nombreuses mises à sac au cours de l'histoire. Après la Révolution le château est rebâti en 1860 sur des plans de Eugène Viollet le Duc à le demande du châtelain, le vicomte Fernand de Ginestous. Le village s'étend alors en dehors des fortifications, devient un village minier et permet des cultures variées dans le poljé de Rogues et dans la doline de Navas. L'extraction de pierres lithographiques à proximité du village contribue également à sa croissance économique et démographique.

    Lors des journées des 20 et , une colonne SS encercle le village. Les habitants craignent le pire mais le village est épargné. Cet évènement est commémoré par la statue de Notre-Dame du Causse à la sortie sud-ouest du village.

    Des carrières de pierres lithographiques y furent ouvertes durant la première moitié du XIXe siècle. La mine des Malines employa près de 600 ouvriers pendant plus de 20 ans entre 1890 et 1912 et ferma en 1992[25]. Du plomb et du zinc furent extraits ainsi que 250 tonnes d'argent[26]. La fermeture des mines et le déclin de la vie paysanne ont provoqué tout au long du XXe siècle le départ de nombreuses populations et la chute d'activités. Un nouvel élan est maintenant retrouvé.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1943 1971 Louis de Saporta conseiller général, chevalier de la légion d'honneur
    1971 1975 Ferdinand VĂ©zinet
    1975 1977 Marc Carrière
    1977 1983 Juliette Cazalet
    1983 1989 Juliette Cazalet
    1989 2001 Pierre VĂ©zinet
    2001 2020 Daniel Carrière
    mai 2020 En cours Thierry Redon
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune de Montdardier fait partie de la CommunautĂ© de communes du Pays viganais qui regroupe 22 communes autour du Vigan et comptait 10 412 habitants en 1999. La mise en place de cette communautĂ© de communes crĂ©Ă©e en 1993 a permis un transfert de compĂ©tences : le dĂ©veloppement Ă©conomique et touristique, l'Ă©limination des dĂ©chets, la gestion d'Ă©quipements culturels, de loisirs et sportifs, l'action sociale et la petite enfance, l'enfance et la jeunesse. Montdardier est membre du Syndicat Mixte du Grand Site de Navacelles.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].

    En 2020, la commune comptait 191 habitants[Note 6], en diminution de 7,73 % par rapport Ă  2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    466432601714698715727700738
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    677672616577569578581743885
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9181 051870558466424340324316
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    273215197178157187192193205
    2018 2020 - - - - - - -
    199191-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee Ă  partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    L'effectif de la population de Montdardier est relativement stable tout au long du XIXe siècle puis croît rapidement avec l'importante activité de la mine des Malines, dans une zone de remplissages karstiques minéralisés[31]. La baisse est tout aussi rapide au début du XXe siècle avec le ralentissement de l'activité minière. Le maintien d'une agriculture rurale traditionnelle n'a pas suffi à retenir des populations plus attirées par la modernité des villes.

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 41,8 % la même année, alors qu'il est de 29,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 102 hommes pour 97 femmes, soit un taux de 51,26 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,18 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 4]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    2,9
    90 ou +
    3,1
    7,8
    75-89 ans
    7,2
    31,4
    60-74 ans
    30,9
    22,5
    45-59 ans
    27,8
    14,7
    30-44 ans
    11,3
    9,8
    15-29 ans
    9,3
    10,8
    0-14 ans
    10,3
    Pyramide des âges du département du Gard en 2018 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    1,9
    7,9
    75-89 ans
    10,3
    18,9
    60-74 ans
    19,4
    20,6
    45-59 ans
    20,6
    17,1
    30-44 ans
    17,1
    16,5
    15-29 ans
    14,6
    18,1
    0-14 ans
    16,2

    Enseignement

    L'école communale regroupe en une classe unique les enfants du Causse de Blandas de la maternelle au CM2. Les plus grands sont scolarisés au Vigan pour le collège et le lycée.

    Manifestations culturelles et festivités

    Ces dernières années ont été le cadre d'un développement associatif à Montdardier.

    • Association des Parents d'Elèves et des Amis de l'École Publique de Montdardier-Blandas-Rogues.
    • Association Les Cardabelles : Association du 3e âge qui Ĺ“uvre pour le maintien du lien social entre nos ainĂ©s.
    • Association Notre-Dame-du-Causse : Association de protection et d'entretien de la statue de Notre-Dame-du-Causse et du souvenir des terribles journĂ©es des 20 et lorsqu'une colonne SS encerclait le village.
    • Les amis de Sherpagaun : crĂ©ation et soutien d'actions visant Ă  amĂ©liorer les conditions de vie des habitants du village de Sherpagaun au NĂ©pal dans les domaines de la reconstruction, de l'Ă©ducation, de la santĂ©, de l'environnement, de l'Ă©conomie et du tourisme.
    • Tous les soleils : publie Lou Cantou, le petit journal de Montdardier, bimestriel.
    • Troupelade : organisation de randonnĂ©es, de sĂ©jours et de stages ainsi que toute autre action de dĂ©couverte et de dĂ©veloppement du milieu rural.

    Sports

    • Amicale gardoise officiel moto : faire connaĂ®tre le corps arbitral sur des Ă©preuves motocyclistes et Ă©ventuellement organisation d’épreuves de tourisme et de randonnĂ©es tourisme.
    • Association de Gymnastique Volontaire du Causse de Blandas.
    • La Boule de la Tude : Association bouliste agrĂ©Ă©e par la FĂ©dĂ©ration française de pĂ©tanque et de jeu provençaux. Cette association a pour but d'entretenir la pĂ©tanque comme activitĂ© locale dans une ambiance chaleureuse.
    • Muay ThaĂŻ Boxe CĂ©venol : pratique boxe pieds, poings, coudes, genoux et disciplines associĂ©es.
    • Le critĂ©rium des CĂ©vennes dont de nombreuses Ă©ditions sont passĂ©es sur le territoire de la commune.

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 104 mĂ©nages fiscaux[Note 7], regroupant 200 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 090 â‚¬[I 5] (20 020 â‚¬ dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂ´mage
    200820132018
    Commune[I 7]13,7 %12,4 %11,5 %
    DĂ©partement[I 8]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lève Ă  122 personnes, parmi lesquelles on compte 68,9 % d'actifs (57,4 % ayant un emploi et 11,5 % de chĂ´meurs) et 31,1 % d'inactifs[Note 8] - [I 7]. En 2018, le taux de chĂ´mage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais supĂ©rieur Ă  celui de la France, alors qu'en 2008 il Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Vigan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂ´le[Carte 3] - [I 10]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 38 en 2013 et 23 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 74, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,1 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 49,4 %[I 11].

    Sur ces 74 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 20 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 79,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    16 Ă©tablissements[Note 9] sont implantĂ©s Ă  Montdardier au [I 14]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 31,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (5 sur les 16 entreprises implantĂ©es Ă  Montdardier), contre 30 % au niveau dĂ©partemental[I 15].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations8686
    SAU[Note 10] (ha)8921 061918715

    La commune est dans le Causses du Larzac, une petite région agricole concernant six communes à l'extrême-ouest du département du Gard[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 4]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (huit en 1988). La superficie agricole utilisée est de 715 ha[35] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Emploi

    La majorité des habitants travaillent à l'extérieur de Montdardier dans le bassin d'emploi Ganges-Le Vigan.

    Agriculture

    Les activités sont maintenant principalement l'élevage bovin qui s'est substitué au traditionnel élevage ovin et l'extraction de lauzes.

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • Le château Logo monument historique Inscrit MH (1989)[36] : RestaurĂ© en 1860 par Viollet le Duc, il a Ă©tĂ© reconstruit sur les soubassements d'une forteresse Ă©difiĂ©e au XIIe siècle comportant quatre grandes tours rondes. La forteresse assurait la protection du village et des paroisses du Causse dès le XIIe siècle. L’architecte Viollet-le-Duc est sollicitĂ© pour sa reconstruction en 1860 par le Vicomte Fernand de Ginestous. Souvent critiquĂ© dans le passĂ©, cet Ă©difice signĂ© de Viollet-le-Duc, tĂ©moigne de l'architecture Ă  l'Ă©poque industrielle, de la rĂ©habilitation du Moyen Ă‚ge par les romantiques au XIXe siècle. Les matĂ©riaux de construction sont traditionnels, bois et pierre, mais aussi nouveaux pour le XIXe siècle, fer, zinc, briques ;
    • Le monument aux morts de la Grande Guerre situĂ© au croisement de la Grand'rue et de la Route de Ganges ;
    • La glacière ;
    • Les puits ;
    • L'ancien lavoir.
    • Vue du village de Montdardier au pied du château.
      Vue du village de Montdardier au pied du château.
    • Le château de Montdardier.
      Le château de Montdardier.
    • Un des puits du village.
      Un des puits du village.

    Édifices religieux

    Patrimoine culturel

    la salle polyvalente.
    • L'ancien temple protestant (aujourd'hui dĂ©saffectĂ© et transformĂ© en gĂ®te touristique) ;
    • La salle polyvalente.

    Espaces protégés et gérés

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
    Gorges de la Vis et cirque de Navacelles

    Le site a été classé comme Zone de protection spéciale en [39].

    Le site Natura 2000 Gorges de la Vis et de la Virenque est une zone spĂ©ciale de conservation situĂ©e pour 56% dans le dĂ©partement du Gard et pour 44% dans celui de l'HĂ©rault. Il couvre une surface totale de 5 513 ha et se situe entre 150 m et 750 m d'altitude. Le site est composĂ© principalement de : ForĂŞts caducifoliĂ©es pour 42 %, ForĂŞts sempervirentes non rĂ©sineuses pour 20 % et Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana pour 20 %[40].

    Le site Natura 2000 « Gorges de la Vis et cirque de Navacelles » est une zone de protection spĂ©ciale situĂ©e pour 85% dans le dĂ©partement du Gard sur les communes de Alzon, Arre, Arrigas, Bez-et-Esparon, Blandas, Campestre-et-Luc, Molières-Cavaillac, Montdardier, Pommiers, Rogues, Saint-Laurent-le-Minier, Vissec et pour 15% dans celui de l'HĂ©rault sur les communes de Le Cros, Gorniès, Saint-Maurice-Navacelles, Sorbs. Il couvre une surface totale de 20 321 ha et se situe entre 150 m et 955 m d'altitude. Le site est composĂ© principalement de : Pelouses sèches, Steppes pour 40 %, ForĂŞts caducifoliĂ©es pour 15 % et Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana pour 10 %[39].

    La ZNIEFF de deuxième gĂ©nĂ©ration est Gorges de la Vis sur 3 668 ha[41]. L'inventaire a recensĂ© deux espèces d'insectes, 8 espèces de mammifères, 5 espèces d'oiseaux et 21 espèces de plantes[41].

    Causse de Blandas

    le site a été proposé comme Site d’intérêt communautaire (Directive habitats) en [42].

    Le site Natura 2000 Causse de Blandas est une zone spĂ©ciale de conservation situĂ©e sur les communes de Alzon, Arre, Arrigas, Blandas, Molières-Cavaillac, Montdardier, Pommiers, Rogues, Vissec. Le site Natura 2000 couvre une surface totale de 7 913 ha et se situe entre 540 m et 955 m d'altitude. Il est composĂ© principalement de Pelouses sèches, Steppes pour 80 %, complĂ©tĂ©es par des Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana pour 7 %, d'Autres terres (incluant les Zones urbanisĂ©es et industrielles, Routes, DĂ©charges, Mines) pour 5 %, des Prairies amĂ©liorĂ©es pour 4 %, des ForĂŞts de rĂ©sineux pour 2 %, des Rochers intĂ©rieurs, Éboulis rocheux, Dunes intĂ©rieures, Neige ou glace permanente pour 1 % et des ForĂŞts caducifoliĂ©es pour 1 %[42].

    La ZNIEFF de deuxième gĂ©nĂ©ration est Causse de Blandas sur 9 132 ha[43]. L'inventaire a recensĂ© une espèce d'insectes (onychogomphe Ă  crochets), 5 espèces d'oiseaux (aigle royal, circaète Jean-le-Blanc, bruant ortolan, Pie-grièche mĂ©ridionale et pie-grièche Ă  tĂŞte rousse) et 38 espèces de plantes[43].

    Massif de la Tude

    Le massif de la Tude : Forêt communale reboisée à partir de 1864 par l'administration forestière. Dans les années 1930 la forêt est léguée à l'État par le maire de l'époque Gaston de Saporta. En échange de ce legs l'administration devait employer les chômeurs des mines pour construire des chemins d'accès.

    Balades et randonnées

    Un sentier de découverte et d'interprétation du patrimoine culturel permet de découvrir le village[44]. Trois sentiers de Petite Randonnée sont par ailleurs balisés au départ de Montdardier : Le sentier forestier de Montdardier, le sentier de la Tude et le sentier du pic d'Anjeau[45]. Le village est en outre à la fois traversé par le sentier de grande randonnée de pays (GRP) Tour du pays viganais et par le sentier de grande randonnée GR7 dont le parcours haut-languedocien est également dénommé "chemin de Saint-Guilhem".

    Personnalités liées à la commune

    Montdardier dans la littérature

    Montdardier est principalement cité comme lieu de passage, où la luminosité du Causse contraste avec l'étroitesse de la grand'rue, d'où ces passages quelque peu sombres :

    « A Montdardier, sur une montagne escarpée, couverte de bois et de lavande, se trouve un village de mendiants, avec une auberge qui m'a fait presque reculer. Des hommes à mine de coupe-jarrets y mangeaient du pain noir, et leurs visages sentaient tellement les galères que je pensais entendre le bruit de leurs chaînes. Je regardai leurs jambes, et je ne pouvais m'imaginer qu'ils auraient dû ne pas être libres. Il y a ici une sorte d'attitude si horriblement mauvaise qu'il est impossible de se tromper de sa signification. J'étais tout à fait seul et absolument sans armes. Jusqu'à ce moment, je n'avais pas songé à emporter de pistolets, et à ce moment j'aurais été satisfait d'en avoir. Le maître de l'auberge, qui semblait le cousin germain de ses hôtes, me servit non sans difficulté, du mauvais pain, mais qui n'était pas noir. Ni viande, ni œufs, ni légumes et un vin excécrable; pas d'avoine pour ma mule, pas de foin, pas de paille, pas d'herbes; heureusement la miche de pain était grande; j'en pris un morceau et distribuai le reste à mon ami d'Espagne à quatre pattes, qui le mangea avec reconnaissance, tandis que l'aubergiste grognait. »

    — Arthur Young, Voyages en France en 1787, 1788 et 1789

    « La lune, à son premier quartier, restait encore noyée comme une espèce de tranche d'orange dans les horizons marécageux du Bas-Pays. Mais déjà l'altitude donnait au fouillis d'étoiles une telle luminosité qu'on distinguait parfaitement les ondulations du plateau. Julien reconnut sur sa droite la crête familière des rochers de la Tude qui dominaient le village de Montdardier, distant d'une lieue. Il repoussa de toutes ses forces l'envie de faire un détour par la propriété de sa tante, située à la sortie de Montdardier sur la route du petit hameau de Navas : ç'eut été un crève-cœur d'autant plus inutile que la propriété avait été vendue après la mort de sa tante, quinze ans auparavant. Il avait appris que les arbres du parc avaient été détruits par un incendie et que la maison, vaste bâtisse à allure de gentilhommière, mal entretenue par ses nouveaux propriétaires, qui avaient eu des malheurs, allait à la ruine. Adieu les roses, adieu le boulingrin et les groseilles, tout cela n'était qu'un petit spasme douloureux au fond de sa mémoire. »

    — Jean Carrière, La caverne des pestiférés

    HĂ©raldique

    L'actuel blason de Montdardier

    Les armes de Montdardier se blasonnent ainsi :
    De gueules au chevron d'or surmonté d'une flèche couchée du même et soutenu d'une montagne d'argent mouvant de la pointe
    Armes parlantes (RĂ©bus: mont+dard).


    L'ancien blason Ă©tait :
    D'argent à trois fasces crénelées de cinq pièces de gueules

    Ancien blason de Montdardier
    Famille de Ginestous

    Famille de Ginestous
    D'or au lion de gueules, armé, vilené et lampassé de sable

    Famille de Ginestous de Montdardier
    Ecartelé au 1er et 4e d’or au lion rampant de gueules, armé et lampassé de sable (qui est de Ginestous) ; au 2e et 3e d’argent à trois fasces crénelées de trois pièces de gueules (qui est de Montdardier).

    Famille de Ginestous de Montdardier

    Les devises des Ginestous de Montdardier sont :

    • nec vi nec metu (ni par la force, ni par la crainte)
    • stabit atque florebit (il se tiendra debout et il fleurira)[46]

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Adrienne Durand-Tullou, Un milieu de civilisation traditionnelle, le causse de Blandas, Editions du beffroi, 2003
    • Montdardier. DĂ©pliant patrimoine. Office de Tourisme des CĂ©vennes MĂ©ridionales. 2009.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[2].
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Montdardier (30176) », (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montdardier » (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montdardier » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montdardier » (consulté le ).
    12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montdardier » (consulté le ).
    15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Station Météo de la cité scolaire André CHAMSON du Vigan », sur www.lyc-levigan.ac-montpellier.fr (consulté le ).
    2. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    3. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Montdardier », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    4. « site Natura 2000 FR9101383 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    7. « Liste des ZNIEFF de la commune de Montdardier », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
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    45. Sentiers de découverte de la vallée de la Vis, des Causses et de l'Oiselette. Pays d'accueil touristique du viganais.
    46. « HERALOGIC : bases et logiciels héraldiques », sur www.heralogic.eu (consulté le ).
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